La Nuit, le Poète et Moi,
La nuit s’étend, calme et silencieuse,
Seulement troublée du scintillement
D’une myriade d’étoiles, joyeuses,
De montrer l’infini du firmament.
La nuit enrobe, paisible, secrète,
La ville tapie sous ses couvertures
De brumes, elle respire et rêve, muette
Elle répare, du jour, les meurtrissures.
La nuit s’écoule, feutrée, mystérieuse
Seulement vécue par le poète,
Dans la petite chambre studieuse,
Elle l’aide à faire, des mots, la conquête.
La nuit s’achève, lent ballet nocturne,
Des éléments, terre, eau, vie et vents.
Le sang de Ra empourpre la turne,
Rougi les heures affichées au cadran.
La nuit douce se couche, lentement.
Du jour déjà, il perçoit les accents.
Son antre s’éclaire, reprend du volume
Moi, je vais me cacher, dans mes plumes.
Artee Pee
Neupré le 21/01/2011
Commentaires
Tu as l'art des chutes inattendues.
Les plumes de la nuit, j'ai envie d'y rester.
Robert,
En fait, j'ai déjà lu celui-là. J'aime beaucoup. La chute est savoureuse. Bien, je ne retourne pas à mes plumes aujourd'hui mais vers d'autres contrées.
Portez-vous bien !
Ariane
Bon alors je suis désolée d'avoir pensée cela. Je vais essayer de prendre des photos ce week-end afin d'avoir matière et inspiration pour mes prochaines expos.
Je vous souhaite une très belle journée Robert, j'espère que vous aimerez ce que vous lirez et que vous aurez la curiosité de voir sur arts et lettres ma prose sur Mon père.
A très bientôt
Marie-Ange
J'aime cette ambiance, le silence et la plume qui court et trèbuche sur la feuille blanche.
Belle sensibilité, et beaucoup de rythme. Très agréable à lire.
Merci
C est un poeme de toute beauté
Et moi je vous offre mes espaces lumineux
Qui font rèver en toute clarté
Dans ces moments libres et joyeux