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Si tu suis le chemin

 

 

Si tu suis le chemin

 

Si tu suis le chemin, guidé par ton oiseau

Sur le bord des espoirs, cachés par le rideau

De cette foule bruyante, en évitant le pire,

Tu peux les regarder, certains te faisant rire

 

Sur la scène des trois coups se joue la comédie,

Il te faut être sage, chanter le paradis,

Repousser tes désirs, les billes et les camions

Et tous ces interdits, étouffer ta chanson

 

Si tu suis le chemin du maquis broussailleux,

Terrains-vagues et marais, jusqu'à devenir vieux,

Un jour tu trouveras cette école merveilleuse,

Débordante de roses, sans épines douloureuses

 

Tu reviendras au parc et manège de la cave,

En marchant dans les pas de ta mère, sans entraves,

Vous vous embrasserez, même si c'est au ciel,

Une mère c'est divin, tu peux dire essentiel

 

Si tu suis le chemin, elle sera sur le banc,

A l'ombre d’un grand pin, face au soleil couchant,

Dans ce petit Bouzigues, sur Thau près de l'étang,

Vos deux mains se joindront, infiniment maman

 

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Tu traces tes désirs

Tu traces tes désirs

 

Tu traces tes désirs sur un bout de papier

Et enlaces tes rêves en tournant ton café,

Les heures tournent sans cesse, les aiguillent te rattrapent,

Te sortant des torpeurs n’évitant pas la trappe

 

Tu traces tes désirs sur le sable mouillé,

Juste avant que la vague ne vienne les effacer,

Mais un rayon d’amour a envahi ton cœur,

Il porte une culotte rose, un muguet de bonheur

 

Tu traces tes désirs dans les rouleaux lointains,

Au tempo du soleil et puis tu te souviens

Des corbeaux sur les champs, ce coup de feu du ciel,

L’âme en toi de Vincent, un si triste arc-en-ciel

 

Tu traces tes désirs sur les grains de torchon,

Délavant les couleurs, des sons d’accordéon,

Attablé à Nogent, à côté de Renoir

Et le verre à la main, ce refrain des espoirs

 

Tu traces tes désirs sur le miroir du vent

Et peu à peu ton masque se fond dans l’océan

Et tel un grand marin tu es le maître à bord

Et entre les deux quais tu tires chaque bord

 

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En marchant sur les dunes

En marchant sur les dunes

 

En marchant sur les dunes de la mémoire du temps,

Assoiffé d’espérances, le regard face au vent,

Les genoux enfoncés dans la peur de l’oubli,

Tu suppliais l’étoile des derniers paradis

 

Et tout à coup tu vois ce squelette de sein,

Mamelle de l’univers, alors tu tends la main

Était-ce une structure abandonnée par Dieu,

D’un mammifère ancien, ou futur mystérieux?

 

En marchant sur les dunes, dessus le mamelon

Tranquillement posé, un immense papillon,

Il butine le nectar de ce rêve oriental

Dans l’immense Sahara, silence de cathédrale

 

Volatile à deux âmes jumelées à son corps,

C’était un art vivant sur une cage en or,

Association mystique, d’architecture mutanten

Évocation d’amour de vision inconsciente ?

 

En marchant sur les dunes, dans les pas de la vie

Comme un pèlerinage des forces de l’esprit,

Tu t’es assis en moine, devant tant de beauté,

Est-ce un extra-terrestre, qui l’a réalisé?

 

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Mosaïques en jardins

Mosaïques en jardins

 

Mosaïques en jardins,

Arabesques en chemin,

Reflets de l’inconscient

Ses esquisses du vent

 

A travers les persiennes

Des arrondies de Vienne,

Dans les rues de Florence

Fêtant ma renaissance

 

Mosaïques en jardins,

Gaudi de Barcelone,

Ce magnifique lien

Et en moi tout résonne « raisonne »

 

Une douleur est là

Remontant par le bas

Et puis vient le bonheur,

Jouissance à l’intérieur

 

A l’instant même lorsque j’écris,

Nous somme tous deux au paradis,****

Alors tu es mon GPS,

Ainsi je suis guidé sans cesse

 

Une lecture de l’âme

Comme un jouet ce sésame

««****

Et déjà au berceau *

Tu déposas l’anneau**

 

Mosaïques en jardins,

Arabesques à l’école,

Tu me montras le lien***

L’histoire de mon envol

 

A l’instant même lorsque j’écris,

Nous somme tous deux au paradis,*****

Alors tu es mon GPS,

Ainsi je suis guidé sans cesse

 

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ADMINISTRATEUR GENERAL

Espace Art Gallery a le plaisir de vous présenter le reportage photos de son vernissage du 01 février 2024.

 

Chères amies, amis, collectionneurs et habitués de notre galerie,

Les artistes présents pour cet événement sont :

Loïc de Maisonneuve (Fr) sculptures en bois murales et sur socles, Claudia Loudun Bengler (Fr) encres de Chine, Audrey Grin (Fr) peintures, Jacqueline Corman (Be) peintures et Darren Roshier (Ch) peintures.

Ainsi que les sièges de l’artiste styliste d’ameublement Jeanne Julien Art (Fr) et une sélection d’artistes peintres et sculpteurs de l’écurie de la galerie (Int).

 

Vernissage le jeudi 01 février de 18h 30 à 21h 30.

Finissage le 24 & 25 février de 11h 00 à 18h 00.

 

Lien vers l’annonce visuelle de l’exposition du 01 février :

https://www.espaceartgallery.eu/espace-art-gallery-vous-presente-son-prochain-vernissage-du-01-02-2024-et-son-agenda-culturel/

lien vers le reportage photos du vernissage du 01 février :

https://www.espaceartgallery.eu/la-galerie-a-le-plaisir-de-vous-presenter-son-reportage-photos-lors-de-son-vernissage-du-01-fevrier-2024/

Lien de l’annonce de la fête de remise 2023 sur mon site Internet :

https://www.espaceartgallery.eu/la-6e-fete-de-remise-des-publications-2020-2021-relatives-au-travail-de-fond-de-la-galerie-aura-lieu-le-samedi-27-mai-2023-de-18h-30-a-22h-00/

Lien du reportage photos sur la remise des recueils et diplômes :

https://www.espaceartgallery.eu/espace-art-gallery-vous-presente-le-reportage-photos-de-sa-6e-remise-des-recueils-du-27-mai-2023/

 

https://www.facebook.com/www.espaceartgallery.eu

https://www.instagram.com/espace.art.gallery/

https://www.linkedin.com/in/jerry-delfosse-espace-art-gallery/

 

Si vous ne voulez plus être informé sur les activités de la galerie il suffit d’envoyer un mail à eag.gallery@gmail.com en indiquant votre refus !

 

Bien cordialement,

Jerry Delfosse

Galeriste

Fondateur et propriétaire de l’Espace Art Gallery,

Les Éditions d’Art EAG & EAG Studio’s

Co-fondateur et propriétaire du réseau Arts et Lettres 3.0

Administrateur général

Président de jury pour décerner un diplôme d’art

Rue de Laeken, 83 à B 1000 Bruxelles – Belgium

GSM: 00.32. (0)497.577.120

eag.gallery@gmail.com

https://www.espaceartgallery.eu/

https://artsrtlettres.ning.com/

 

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Etonnant entonnoir

Étonnant entonnoir

 

Étonnant entonnoir,

Fumant des nuages noirs,

Cogitant cogito

Des mots sur tes tableaux

 

Redondances redondantes

D’intuitions récurrentes,

Énergies dispersantes,

Gouttières dégoulinantes

 

Étonnant entonnoir

Empli d’autisme noir,

Psyché du désespoir,

Somnambule des couloirs

 

Le bruit, le brouhaha

Tu ne supportes pas,

Toute cette mer humaine

Ce n’est pas ton domaine

 

Tu es sorti de l’aventure

En retirant ta couverture

Montrant ta coiffe, elle est pare-fous

Car avec elle t’évite les coups

 

Étonnant entonnoir,

Il t’empêche de les voir,

Caché de cette foule

Que tu ressens maboule

 

Et grâce à lui tu vis,

Tu le portes même la nuit,

Il filtre tous les bruits,

Dormant au paradis

 

Tu es sorti de l’aventure

En retirant ta couverture

Montrant ta coiffe, elle est pare-fous

Car avec elle t’évite les coups

 

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Le Beau Cheval

C'est ici qu'ils m'ont mis.12373254655?profile=RESIZE_400x
"Trop vieux" ils ont dit.
"On n'avance pas avec lui" ils ont dit.

Mais moi, je ne suis fait
que pour la vie au plein soleil !
Mais moi, je ne suis fait
que pour m'activer au beau milieu
des herbes odorantes !

Je ferme les yeux
et je revois ce beau Percheron
qui vient m'atteler encore,
et il m'emmène enfin vers
les Grands Prés de mon Père.

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Il y a dans un arbre

Il y a dans un arbre

 

Il y a dans un arbre,

Comme écrit dans le marbre,

Ton tronc enraciné

Dans La terre où tu nais

 

Tes branches grattant le ciel

De la vie essentielle,

Avec ou sans soleil,

Des abeilles et leur miel

 

Dans un arbre il y a

Tous ceux nés avant toi,

Des siècles de famille,

Celui où ton nom brille

 

Tu peux remonter haut,

De tableaux en tableaux,

Paysans, médecins,

Artisans, musiciens

 

En structurant notre destin

Par chaque forme, autre dessin,

L’essence est là, cherchant en terre

Des âmes nouvelles à satisfaire

 

Il y a dans un arbre

Des feuilles qui palabrent,

Sur celles d’à-côté

C’est comme à la télé

 

Une union va se faire,

Se défaire, se refaire

Une histoire de deux vies,

Baisers sur le parvis

 

En structurant notre destin

Par chaque forme, autre dessin,

L’essence est là, cherchant en terre

Des âmes nouvelles à satisfaire

 

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administrateur théâtres

L'imprésario de Smyrne au Théâtre Royal du Parc

« Scènes de la vie d'opéra »

de Carlo Goldoni , L’imprésario de Smyrne 1759 :

 

19.01 > 17.02.2024

 

Avec une distribution éblouissante de vitalité et de férocité devant une salle comble au théâtre du Parc, cette pièce sans concessions de Carlo Goldoni jouée à L'Aula Magna de Louvain-la-Neuve en septembre dernier a recueilli des applaudissements   passionnés.  Dans cette pièce du 18e siècle, Goldoni déterre les racines du théâtre comique et met à jour les travers de l’homme et de la société.  Il faut saluer l’adresse et l’intelligence de ce dramaturge subversif qui continue à plaire jusqu’à nos jours, dans son jeu fatal et splendide d’inexorables touchés-coulés.

 

C’est que le Molière italien se moque du tout Venise, des grands, des puissants, des hypocrites et des gens sans cœur.  Ainsi le metteur en scène travaille à coups de masques blancs brossés au plâtre sur des visages aux bouches de clowns. Comédiens, chanteuses lyriques et ensemble baroque sont tous, de noir habillé pour faire une fois pour toutes le deuil du bon, du beau et du vrai en Majuscules. Ni couleurs, ni nuances, l’image que nous recevons du monde des grands interprètes de l’opéra est celle d’une bande de fausses divas insatiables, qu’ils soient hommes ou femmes, tous, gredins avides et sans conscience. Peu importe le genre ou le sexe, orgueilleux en diable, ils sont pris d’une incroyable frénésie de survie dans leur course au cachet. Car c'est par-dessus tout, l'argent qu'ils convoitent et accessoirement, la renommée. S'ils avaient du cœur, le voilà désormais fibre inutile et desséchée.

 

Goldoni mène dans un rythme affolant une descente aux enfers où l’autre n’existe pas. C’est intense et - en version comique - aussi dur que celle de l’auteur américain… dans « They shoot horses, don’t they ? » Le marathon est désespéré et iconoclaste. Furieusement théâtral.

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Laurent Pelly, metteur en scène de théâtre et d’opéra sert au public interloqué, un chef-d’œuvre d’hypocrisie, de trahisons, d’égoïsmes suraigus, bref, une entretuerie sans merci, dans un monde qui chavire avec ce plateau désertique et son cadre doré de guingois. On est bien sûr aux antipodes de la solidarité, plongés dans l’horreur du sauve qui peut. Les bêtes d’opéra sont prises comme dans un laboratoire qui semble dire que tous les milieux se prêteraient bien à l’exercice ! C’est brillant, incisif, divertissant et amer. Parfait pour les amateurs de roquette : vivifiant et vitaminé, question de réveiller les esprits endormis par la routine et le confort.

 

Bien sûr dans cette course haletante pas la moindre paillette de bonheur, ni de rêves poétiques, encore moins d’amour, mais une vision du monde acéré de Darwin : « Eat or be eaten » Mensonge, perfidie, tout est bon aux arrivistes qui veulent percer dans ce monde travesti. On assiste à une amplification particulièrement satirique et grinçante de la phrase de Shakespeare : « the world is a stage ». Et c’est tellement drôle !

 Par ailleurs, on pourrait se demander si les dieux s’amusent là-haut des travers humains ou si c’est le Dieu Argent lui-même qui est descendu sur le plateau blanc, glissant et bancal pour procéder à son savant jeu de massacres. Dans cette Venise fière, riche et tourbillonnante mais en perdition, chaque humain semble perdre pied pour être pris inexorablement dans la plus dangereuse des danses macabres.

 

Alors, on se laisse très vite gagner par la magie théâtrale du grand guignol mondain si bien mené. C’est la jubilation devant le jeu impeccable des comédiens, le mystère des gondoles invisibles qui débarquent un à un les protagonistes dans l’enfer blanc du plateau, et ces les voix admirables des chanteurs lyriques. Bref, la communion avec les artistes vivants s’installe, et le rire, baume universel des plaies du monde. Et puis la grâce est là, avec ce magnifique trio de musiciens, presque caché aux yeux du public , qui soutient sans relâche les pages du drame cruel avec une ferveur obstinée. Avec la célèbre soprano Natalie Dessay, on gardait ceci pour la fin.

 L’harmonie retrouvée ? Un ressourcement infini : la Musique.

 

Dominique-Hélène Lemaire,Deashelle pour Arts et Lettres

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Au Théâtre Royal du Parc
Rue de la Loi 3,
1000 Bruxelles
+32 2 505 30 30

 

*crédit photos: Dominique Breda

A partir de L’Impresario de Smyrne (1759) et du Théâtre Comique (1750) de Carlo GOLDONI.


Par l’un des plus talentueux metteurs en scène de sa génération, Laurent Pelly.

Avec la grande chanteuse d’opéra et comédienne Natalie Dessay

Distribution :
Natalie Dessay : Tognina, chanteuse vénitienne
Julie Mossay : Annina, chanteuse bolognaise
Eddy Letexier : Ali, marchand de Smyrne et Nibio, impresario
Thomas Condemine : Carluccio, ténor
Cyril Collet : Le Comte Lasca, ami des chanteuses
Antoine Minne : Maccario, pauvre et mauvais poète dramatique
Jeanne Piponnier : Lucrezia, chanteuse bolognaise
En alternance Raphaël Bremard et Damien Bigourdan : Pasqualino, ténor
Musiciens : Louise Acabo (clavecin), Octavie Dostaler-Lalonde et Arthur Cambreling en alternance (violoncelle), Ugo Gianotti et Paul Monteiro en alternance (violon)

Mise en scène et costumes Laurent Pelly
Traduction et adaptation Agathe Mélinand
Scénographie Laurent Pelly et Matthieu Delcourt
Création lumière Michel Le Borgne
Assistanat à la mise en scène Laurie Degand
Création sonore Aline Loustalot
Réalisation costumes Julie Nowak, assistée de Manon Bruffaerts, Jeanne Dussenne et de l’atelier du Théâtre de Liège
La pièce est publiée dans la traduction française d’Agathe Mélinand par L’Avant-scène théâtre.

 

 

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