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écologie (4)

12273371882?profile=originalPrimevères au rendez-vous du Printemps

 

Primevère, la printanière.

 

Primevère, petite fleur printanière

Tu parsèmes nos jardins, nos couverts

Discrète, tu réjouis les espaces verts

Le trille de la mésange charbonnière

Egaie nos vies mornes et confinées

Herbes folles, végétation spontanée

Haies, taillis, halliers, graminées

Rêvez, plantez, semez, laissez aller

La biodiversité ne se réduit aux cimetières

Vous serez mieux en pré qu’en terre*.

 

Michel Lansardière

 

* Plutôt cueillir le jour… Herbicides et pesticides sont interdits dans les cimetières depuis 2015, tandis que le glyphosate reste autorisé dans nos champs jusqu’en 2023. Carpe diem.

 

12273372472?profile=originalMésange charbonnière et mésanges bleues

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Hymne à la Terre nourricière

12273322268?profile=originalHymne à la Terre nourricière

 

Bombe, navette, javelle, fuseau,

fils de feu, pétrifiante parabole,

tissent leur voile au point de croix.

Terre terreur sème ses cataclysmes,

laisse sa trame cataplasme

grains de riz ou marasme

croute de pain, sel de cette sphère

qui en son cœur puise ses ressources

où la vie paie son tribut au destin

Couleur du sang séché

qui abreuve nos sillons,

coulées de boue issues du flanc

de montagnes de cendres

Chant des soldats du sein

de notre mère la Terre

Nuées ardentes, prières de pierres

Désert d’où surgira demain.

 

Michel Lansardière

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Pentes prospères des volcans aux pieds desquels les Anciens s’établirent, à Pompéi ou ailleurs. Ainsi, sur l’île de Pâques, les immenses moaï sculptés par les Rapanuis, du début du XVIe siècle (ou XIe siècle selon les hypothèses) jusqu’à leur déclin dans la première moitié du XVIIe, étaient taillés dans la roche volcanique (tuf) issue de la carrière creusée dans le volcan Rano Raraku (carrière de Puna Pau, à une douzaine de kilomètres de la première, pour les coiffes, pukao, de tuf rouge). Ces idoles étaient tout à la fois des sculptures rituelles et bornes fertilisantes grâce aux sels minéraux (calcium, phosphore) et autres oligo-éléments qu’elles concentrent, maintenant par ailleurs l’hydratation des sols. Une vénération qui vous revitalise. « Il est, paraît-il,
des terres brûlées donnant plus de blé
(ou, en l’occurrence, bananes, taros ou patates douces) qu'un meilleur avril. » Il n’en demeure pas moins vrai que la surexploitation de l’île est devenue emblématique de la catastrophe écologique. «  Neuf cent millions de crève-la-faim, et moaï et moaï et moaï. » Je n’irai pas plus loin.

 

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Photos M. L. :

  • Moaï de l’île de Pâques (Musée du Louvre, Paris) ;
  • Bombe volcanique en fuseau (Chaîne des Puys, Auvergne). Pour obtenir cette forme en navette, il faut que la lave projetée soit encore assez fluide, visqueuse, pour, en tournoyant dans l’air, prendre cette allure fuselée, puis suffisamment refroidie pour ne pas s’écraser au sol comme une bouse. La bombe affecte alors cette allure caractéristique, mais pas si courante, d’un grain de blé, promesse peut-être de moissons futures ;
  • « Pour qu’un ciel flamboie le rouge et le noir ne s’épousent-ils pas ? », (J. Brel). Eruption nocturne du Stromboli dans les Îles Eoliennes.
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Merci de m'avoir accueilli

En guise de présentation dans cet espace littéraire virtuellement réel, je suis heureux de vous offrir le texte ci-après. Il est tiré de mon blog de photoésie (j'espère qu'on me pardonnera cette ''publicité'' qui n'est que le lien donné pour mon inscription).

Les aficionados de VH pourront y retrouver ses termes ; les autres pourront aller à la source dans quelque vieille anthologie qui doit traîner dans leur bibliothèques (mais où ? car le livre qu'on balade est parfois pire que celui laissé aux oubliettes).

Réponse à Victor H. (1802, 1885) pour une écologie humaine

    Ceux qui vivent, ce sont ceux qui luttent, dis-tu
    Ô grand Victor. Ton discours est pointu,
    Mais est-ce bien raisonnable ? Car vois-tu,
    Je crois qu’une lutte, même honorable,
    Un dessein, parmi les plus admirables,
    Un destin sans défaut, le plus enviable,
    N’atteindra jamais la vertu du cœur,
    Qui, plus loin que n’importe quel bonheur,
    Se donne à travers le geste sauveur,
    Se partage dans un simple regard,
    S’accueille comme une grande œuvre d’art.

    Que valent l’arche, le mur, la porte, le pain
    Si l’on ne joint pas le cœur à la main ?
    Ils seront bien farine, bois, pierre, airain,
    Mais sans le plus qui les rendrait vivants,
    Ce petit plus qui rend tout éclatant,
    Et parle à l’âme comme à un enfant.

    Car le plus lourd fardeau, c’est d’exister sans vivre.
    Continues-tu le propos de ton livre.
    Je dirais que c’est d’être sans covivre,
    Sans avoir ici une âme à aimer,
    Là-bas encore une autre à protéger,
    Et partout, plein d’autres auxquelles penser.

    Les fourmis des cités n’ont pas d’espace
    Autre que leur solide carapace
    Pour les défendre des sombres rapaces
    Qui en veulent à leur âmes troublées,
    Leurs âmes fragilisées, accablées
    Par le gris sale des cités bondées.

    Les fourmis des cités se pressent, se serrent
    Et s’isolent jusqu’à manquer du bon air,
    Pour fuir, pour oublier la lumière.
    Et là elles ne trouvent point la chaleur,
    Qui pourrait leur ouvrir la voie du cœur.

    Leur vie devient coutumière fadeur.
    Ceux qui luttent sont rarement francs-maçons
    Mais âmes tenant un caparaçon.
    Ceux qui vivent, ce sont ceux qui aiment. Ce sont
    Ceux dont la joie éclaire la tristesse
    Ceux dont le fardeau trouve l’allégresse,
    Ceux qui gardent un espoir en la liesse.

    Le cœur : il nous faut en trouver l’accès,
    Il est si proche mais si loin du succès !
    « Le plus long voyage de ta vie, c’est
    de ta tête à ton cœur. » (Fire Lame Deer).
    Ce lakota avait raison de dire
    Cette chose simple qui prête à rire.

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Projection du film Severn, de Jean-Paul Jaud, (Fr), à Bruxelles,
à Woluwé St Lambert, le 29 mars 2012 à 15h et à 19h30, dans le cadre de
"Wolu-Energie". Lieu: Hôtel Communal, salle de Conférences.  02/761.27.26
Métro: Tomberg

Entrée gratuite.

J'ai eu la chance de voir ce film en avant-première, à Wolubilis, en 2010, en présence de son réalisateur, avec qui nous avons pu discuter.
En 1992, lors du Sommet de la terre de Rio, Severn Cullis-Suzuki, âgée de 12 ans, interpelle les dirigeants du monde entier sur la situation humanitaire et écologique de la Terre. En 2009, elle a 29 ans... et attend son premier enfant…

Ce nouveau documentaire de Jean-Paul Jaud après « Nos enfants nous accuseront » prend le parti de mettre en lumière des actions positives menées aux quatre coins de la planète et nous confronte à une question universelle et fondamentale : Quel monde laisserons-nous aux générations futures ?

Un film remarquable, qui parle des questions importantes pour le monde, comme le respect de la biodiversité, la situation des peuples, écrasés par les multinationales et par  la monoculture, la question alimentaire en général, etc Des témoins comme Pierre Rahbi, et beaucoup d'autres nous informent de ce qui a déjà été fait et de l'immense tâche encore à accomplir, pour que le monde devienne plus humain, tout simplement!

Ce film est émouvant, traverse beaucoup de régions du monde, et montre aussi les initiatives prises de tous côtés, par ceux qui ont pris conscience que chacun pouvait faire quelque chose, à son niveau!
A voir, ou à revoir, ce jeudi 29 mars à 19h30, pour une soirée exceptionnelle, à Bruxelles.

Pascale Eyben



Tél: 02/761 27 26 pour réserver vos places. Entrée gratuite.

Severn, fil de Jean-Paul Jaud, Bande Annonce

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