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Merci de m'avoir accueilli

En guise de présentation dans cet espace littéraire virtuellement réel, je suis heureux de vous offrir le texte ci-après. Il est tiré de mon blog de photoésie (j'espère qu'on me pardonnera cette ''publicité'' qui n'est que le lien donné pour mon inscription).

Les aficionados de VH pourront y retrouver ses termes ; les autres pourront aller à la source dans quelque vieille anthologie qui doit traîner dans leur bibliothèques (mais où ? car le livre qu'on balade est parfois pire que celui laissé aux oubliettes).

Réponse à Victor H. (1802, 1885) pour une écologie humaine

    Ceux qui vivent, ce sont ceux qui luttent, dis-tu
    Ô grand Victor. Ton discours est pointu,
    Mais est-ce bien raisonnable ? Car vois-tu,
    Je crois qu’une lutte, même honorable,
    Un dessein, parmi les plus admirables,
    Un destin sans défaut, le plus enviable,
    N’atteindra jamais la vertu du cœur,
    Qui, plus loin que n’importe quel bonheur,
    Se donne à travers le geste sauveur,
    Se partage dans un simple regard,
    S’accueille comme une grande œuvre d’art.

    Que valent l’arche, le mur, la porte, le pain
    Si l’on ne joint pas le cœur à la main ?
    Ils seront bien farine, bois, pierre, airain,
    Mais sans le plus qui les rendrait vivants,
    Ce petit plus qui rend tout éclatant,
    Et parle à l’âme comme à un enfant.

    Car le plus lourd fardeau, c’est d’exister sans vivre.
    Continues-tu le propos de ton livre.
    Je dirais que c’est d’être sans covivre,
    Sans avoir ici une âme à aimer,
    Là-bas encore une autre à protéger,
    Et partout, plein d’autres auxquelles penser.

    Les fourmis des cités n’ont pas d’espace
    Autre que leur solide carapace
    Pour les défendre des sombres rapaces
    Qui en veulent à leur âmes troublées,
    Leurs âmes fragilisées, accablées
    Par le gris sale des cités bondées.

    Les fourmis des cités se pressent, se serrent
    Et s’isolent jusqu’à manquer du bon air,
    Pour fuir, pour oublier la lumière.
    Et là elles ne trouvent point la chaleur,
    Qui pourrait leur ouvrir la voie du cœur.

    Leur vie devient coutumière fadeur.
    Ceux qui luttent sont rarement francs-maçons
    Mais âmes tenant un caparaçon.
    Ceux qui vivent, ce sont ceux qui aiment. Ce sont
    Ceux dont la joie éclaire la tristesse
    Ceux dont le fardeau trouve l’allégresse,
    Ceux qui gardent un espoir en la liesse.

    Le cœur : il nous faut en trouver l’accès,
    Il est si proche mais si loin du succès !
    « Le plus long voyage de ta vie, c’est
    de ta tête à ton cœur. » (Fire Lame Deer).
    Ce lakota avait raison de dire
    Cette chose simple qui prête à rire.

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