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Le bonheur, mes amis !


Ce ne sont pas les rentes de situation, les facilités que nous procurent les avantages liés aux bénéfices dont nous profitons aujourd’hui- qu’ils nous viennent de notre travail ou des héritages du passé- qui sont la source de notre bonheur. Le bonheur de vivre puise d’avantage ses racines au fond de nous-mêmes lorsque nous avons résolu quelques questions plus fondamentales. Je n’ai pas l’intention ici de vous importuner par une présence qui ne relèverait que de la politesse, d’une forme de morale sociétale ou religieuse destinée à apaiser des tensions internes, des regrets pour un passé joyeux ou une jeunesse révolue. D’ailleurs évoquer des tourments n’a rien de particulièrement attirant.

Ce qui est attirant est le silence, la compassion, la joie de vivre, l’amour, le plaisir des vrais amis qui nous comprennent et qui ne rougissent pas d’un don qu’il leur faudrait restituer ! Ce qui est attirant ce sont les émotions positives, les belles pensées que l’on évoque à se retrouver autour d’une table chaleureuse et durable, déduction faite de toute précipitation, de toute préoccupation, ces lamentables ennemis du bonheur.
Prendre le temps, en avoir conscience, savoir que notre présence n’a pas plus de durée que la pâquerette sous la faux du faucheur. Elle, qui n’a pas cette conscience d’exister qui nous est si spécifique. Penser donc à chaque instant qu’il puisse être le dernier et le savourer comme un permis de vivre encore. Voir, découvrir, être utile à soi et aux autres. En pleine conscience d’être, savourer ce cadeau comme le plus important et le plus nécessaire.
Prendre le temps d’apprécier à chaque instant d’avoir un toit, de l’eau chaude, un lit douillet où l’on peut se glisser sous une couverture accueillante.
Prendre le temps de se regarder et regarder l’autre sans juger des imperfections grandissantes. Car tout change en permanence et rien n’y fait si ce n’est que le cycle est une roue et qu’une roue est faite pour tourner. Il n’y a que le changement qui ne change pas écrivait un sage célèbre.
Prendre toutes les dispositions à notre portée pour soulager nos fardeaux. Ils sont nombreux et plus nombreux qu’on l’avait imaginé. Ne pas sombrer dans l’appât du gain et des choses, si néfastes pour la paix de notre âme, de notre conscience, de notre esprit … Savoir enfin que seul l’amour, lorsqu’il nous habite vraiment, mérite que l’on s’y attarde. Aller au-delà des artifices tels les petits plaisirs, les désirs permanents de nouveauté dont il semblerait qu’ils fassent notre bonheur et dont l’infernale répétition est comparable au coup de fouet quand il s’arrête !
Je termine par cette phrase attribuée à Confucius : ” La joie est en tout, il faut savoir l’extraire “. Alors, extrayons !

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LE SOURIRE...

Toi et moi

Le hasard

Un regard

Une joute

Un doute...

Toi et moi

Fi de l'ennui

Des soucis

Sans lien

Être bien!

Toi et moi

Renier

Le passé

Un baiser

Et s'aimer...

Toi et moi

Improbable

Impensable

Très très fou

Mais si doux!

Toi et moi

Dans le vent

Face au temps

Apaisés

Magnifiés...

Toi et moi

Quant la nuit

Eblouit

Juste sourire

De plaisir!

J.G.

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Le doute

Pantoum

Silence et immobilité.
Jour sans neige ni poudrerie.
Nombreux débris d'orfèvrerie.
Faible, morose est la clarté.

Jour sans neige ni poudrerie.
Persistante passivité.
Faible, morose est clarté,
La joie manque sans coloris.

Persistante passivité.
Pensif s'égare mon esprit.
La joie manque sans coloris.
Lors s'impose la gravité.

Pensif s'égare mon esprit,
Cherchant où est la vérité.
Lors s'impose la gravité.
Les dons de la vie sont repris.

10 janvier 2017

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Bonjour à Mr Paul et son équipe, et tous les artistes.....  

 Je suis royalement en retard, mais je vous souhaite une merveilleuse année 2017, de la joie chaque jour ,une excellente santé et de la créativité aussi grande que les océans.....je ne perds pas de vue ce qui se passe sur arts et lettres, juste que j'ai manqué de temps

2017 est en préparatif d'expos.et de nouvelles créations......mais je garde le contact, car arts et lettres c'est formidables.

Au  plaisir d'admirer vos talents.

Amitiés et bisous

Créations Christiguey

 

 

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Cassure JGobert

Du plus loin qu’il se souvient, il a toujours vécu les trahisons comme des coups d’épées. Sa compréhension n’a jamais voulu admettre ces mots, ces mensonges, ces actes. Les blessures engendrées sont restées à tout jamais gravées, tracées à l’encre rouge sur son âme. Pour avancer, il a fallu composer, pactiser, céder mais ne jamais oublier. Au fil des années, certaines douleurs se sont effacées, le temps les a gommés et en a allégé son cœur blessé.

Vulnérable malgré lui, il s’est forgé une carapace imprenable et ne l’a laissé percer que par des êtres dignes de confiance. Sa quête d’humanité a duré longtemps, très longtemps et parfois, son choix n’a pas toujours été à la hauteur de ses espérances.  Il a de nouveau ressenti cette inconstance comme une déloyauté, comme une infidélité à son égard.

L’amitié a été un passage plus doux dans le tumulte de sa vie. De beaux moments, intenses, qui lui ont fait oublier un instant la solitude et le silence.  L’amour aussi, pensait-il, est apparu. Il a voulu s’y jeter sincèrement. L’amour s’est terminé trop vite pour ne garder que des ruines, des larmes, des regrets.

Toujours debout, il suit sa route, solitaire, le cœur apaisé. Il a compris que l’homme est le plus complexe des êtres, qu’il faut beaucoup de patience pour le côtoyer, le comprendre et une grande âme pour l’aimer, que lui-même n’est pas aisé à vivre, toujours envahi du fantôme du passé. Les infidélités sont toujours aussi violentes, les déceptions inévitables mais il en assure le sens, l’intensité.

Le passé est à lui, les blessures aussi. Il s’en est accommodé et a fini par les admettre sans les accepter. Vivre cassé a été difficile. Et c’est pourquoi il veille au silence. Ce silence terrible que personne n’entend ou ne veut entendre.

 

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12273206084?profile=originalEn cessant d'être une partie de la théologie, la patristique, est devenue histoire des dogmes. Mais elle a également donné naissance à une autre discipline historique, l'histoire de la littérature chrétienne antique. Il est remarquable, d'ailleurs, que cette préoccupation d'histoire purement littéraire a toujours existé depuis le IVe siècle, à côté du traitement théologique des oeuvres patristiques. L'Histoire ecclésiastique d'Eusèbe de Césarée comporte de nombreuses notices concernant tel ou tel écrivain chrétien. Surtout, en 392-393, Jérôme composa son ouvrage Sur les hommes illustres qui contenait un aperçu sur la vie et les oeuvres de cent trente-cinq écrivains chrétiens, parfois hérétiques. Son oeuvre fut complétée au cours des siècles par Gennade (Ve s.), Isidore de Séville et Hildefonse de Tolède (VIIe s.), Sigisbert de Gembloux (XIe s.), Honorius d'Autun (XIIe s.) et finalement Jean Trithème (1494). Les histoires générales de la littérature chrétienne antique se sont multipliées à partir du XVIIe siècle (Robert Bellarmin, Remi Ceillier, Louis Sébastien Le Nain de Tillemont), mais ce n'est qu'à partir du XIXe siècle qu'elles ont pris un caractère proprement scientifique (O. Bardenhewer, A. von Harnack, H. Jordan, par exemple). Aux XVIe et XVIIe siècles se constituent de grandes collections des oeuvres complètes des Pères. Notamment les éditions faites par les bénédictins de Saint-Maur (Mabillon, Montfaucon) marquent les débuts de la critique scientifique des textes. Au XIXe siècle, l'abbé Jean-Paul Migne reproduit la majeure partie des éditions patristiques antérieures dans son Patrologiae cursus completus (217 tomes de la Patrologia latina, 161 tomes de la Patrologia graeca). Avec l'essor de la science philologique, les travaux concernant l'histoire de l'ancienne littérature chrétienne se sont considérablement développés au XIXe siècle. De grandes collections d'éditions critiques furent fondées: Die griechischen christlichen Schriftsteller (Berlin, à partir de 1897), Corpus scriptorum ecclesiasticorum latinorum (Vienne, à partir de 1866). Au XXe siècle, ces recherches se sont encore intensifiées. De nombreuses nouvelles collections de textes, souvent accompagnées de notes et de traductions, comme la collection Sources chrétiennes (Lyon, à partir de 1943), ont fait leur apparition. Surtout de nouvelles découvertes ont enrichi considérablement la connaissance des écrits patristiques (papyri de Toura, bibliothèque de Nag Hammadi); de nombreuses bibliothèques orientales ont été explorées et ont livré des textes inconnus; de nombreux textes en langue syriaque, copte et arménienne ont été découverts.

 

Aspects littéraires

 

Le fait le plus remarquable dans le domaine proprement littéraire est la diversité des aires linguistiques dans lesquelles l'ancienne littérature chrétienne s'est développée. On ne pense habituellement qu'aux écrivains grecs et latins, mais il ne faut pas oublier qu'à partir du IVe siècle sont apparues une littérature syrienne chrétienne -avec Aphraate (┼ vers 345), Ephrem (┼ vers 373), Narsaï (┼ en 503), Jacques de Saroug (┼ en 521), Philoxène de Mabboug (┼ vers 523) -et une littérature arménienne chrétienne avec Mesrop (┼ vers 440). En syriaque et en arménien, mais aussi en langue copte ont été traduits de nombreux écrits patristiques grecs, dont l'original a été perdu. Presque toute la littérature gnostique, si importante pour comprendre le mouvement des idées dans les premiers siècles de l'ère chrétienne, n'est conservée qu'en langue copte. Cette variété de langues correspond d'ailleurs à un phénomène historique qui commence à se manifester précisément au IVe siècle: le développement de littératures nationales dans les peuples de l'Empire romain, premier symptôme de la désagrégation future de l'État et de la culture gréco-romaine. C'est aussi au IVe siècle qu' Ulfila, l'évêque des Goths, traduit la Bible dans la langue de son peuple. Ces textes syriaques, arméniens ou coptes ont un grand intérêt pour les historiens de ces langues. De leur côté, les philosophes classiques, qui avaient longtemps dédaigné les textes patristiques parce qu'ils représentaient une époque de décadence, ont découvert au XXe siècle l'importance des renseignements que le grec et le latin des Pères fournissent sur l'évolution de la langue à la fin de l'Antiquité. L'école de Nimègue (Christine Mohrmann) s'est tout spécialement consacrée à l'étude du latin chrétien, c'est-à-dire à l'étude des modifications linguistiques que la société et la vie chrétiennes ont introduites dans la langue latine. Des recherches analogues ont été entreprises pour la langue grecque. De tels travaux n'ont pas seulement une valeur scientifique intrinsèque, ils permettent aussi une traduction et une compréhension exactes des écrits des Pères; trop de théologiens et d'historiens des dogmes ignorent encore les tours propres au grec et au latin tardif et commettent ainsi d'importants contresens dans leurs interprétations.

L'étude des formes et des genres littéraires est également capitale. Dans ce domaine d'ailleurs, si les études de détail ont été assez nombreuses depuis plusieurs années, il manque une synthèse d'ensemble. Si l'on compare les manuels de littérature grecque ou latine classique et les manuels d'histoire de la littérature chrétienne ancienne, on constate que ces derniers pour la plupart (excepté la tentative d'ailleurs assez imparfaite de Jordan) se contentent d'énumérer les différents auteurs dans l'ordre chronologique, sans dégager les tendances, les écoles, les formes littéraires, les styles dans leurs parentés ou différences. D'une manière générale, l'étude littéraire scientifique des textes d'époque patristique est beaucoup moins avancée que celle des textes bibliques. Depuis près de cent ans, les philologues et les historiens de la Bible ont bien compris que toute affirmation d'un écrivain ancien doit, pour être correctement interprétée, être replacée dans le cadre du genre littéraire selon lequel elle est exprimée et dans la perspective de la mentalité collective dans laquelle baigne l'écrivain. Les mêmes principes méthodologiques devraient être appliqués aux textes patristiques. On ne commence à le faire que depuis quelques années.

 

Traditions hébraïques et rhétorique gréco-romaine

 

Si l'on veut comprendre les écrivains de l'Antiquité chrétienne, c'est en premier lieu des hébraïsmes qu'il faut tenir compte. Tout d'abord, à l'origine, les écrits des Pères apostoliques (Clément de Rome, Polycarpe, Ignace d'Antioche, Hermas, la Didachè) sont, dans leur forme et leur contenu, tributaires des écrits judaïques: lettres adressées aux communautés de la Diaspora, ou apocalypses. À partir du IIe siècle, la forme et le contenu des écrits chrétiens seront souvent empruntés à des modèles classiques de la tradition gréco-romaine, mais le thème fondamental restera néanmoins l'exégèse des écrits de l'Ancien et du Nouveau Testament, donc de textes dont la mentalité, le genre littéraire, le style, les tournures sont foncièrement judaïques. Aux auteurs de formation classique, la Bible posera des difficultés d'interprétation qui augmenteront avec le temps et la distance, lesquels éloignent de plus en plus les exégètes des traditions orales primitives. De grands travailleurs, comme Origène ou Jérôme, feront appel à des juifs versés dans l'exégèse des Écritures, ou du moins connaissant bien la langue hébraïque, pour se faire expliquer tel ou tel passage particulièrement obscur. Mais des difficultés gigantesques n'en subsistent pas moins; entre la plupart des écrivains chrétiens et le texte biblique qu'ils commentent s'interposent, s'ils sont grecs, une traduction, celle des Septante, et s'ils sont latins, deux traductions, celle des Septante et une version latine. Aux contresens commis par ces traductions les écrivains chrétiens ajoutent leur propre incompréhension des idées et des réalités hébraïques. Ils projettent, sur des expressions qu'ils ne comprennent pas, des idées ou des représentations helléniques. Le plus bel exemple en est Augustin qui, lisant dans la version latine du Psaume IV, 9 l'expression in idipsum, traduction d'une tournure hébraïque qui veut simplement dire «sur le moment» ou «aussitôt», y découvre un nom de Dieu, tout inspiré de la métaphysique néo-platonicienne; pour Augustin, en effet, l'expression signifie «en celui qui est identique à lui-même». On pourrait énumérer une multitude de contresens de ce genre commis par des exégètes incapables de comprendre les hébraïsmes des textes qu'ils avaient à commenter. Il ne s'agit pas seulement d'erreurs sur des mots ou des phrases, mais c'est surtout la suite des idées, le mouvement général des textes qui échappent totalement aux interprètes. On peut imaginer par exemple les difficultés que la compréhension de certains Psaumes ou du Cantique des cantiques a pu donner à des écrivains formés dans les traditions de la rhétorique classique. On n'insistera jamais assez sur cette opacité et cette obscurité des textes sacrés pour leurs commentateurs patristiques. Ils ont dû faire des prodiges pour introduire leur logique dans des textes qui avaient une autre logique. À force d'être fréquentés, les textes bibliques ont d'ailleurs imprégné de leurs images, de leur style, de leurs hébraïsmes les plus classiques des écrivains chrétiens. Il en est résulté un style nouveau que l'on peut observer de la meilleure manière dans les Confessions d' Augustin, véritable pastiche des Psaumes.

Rien de plus significatif que la tentative de Cassiodore, dans son Commentaire sur les Psaumes, pour retrouver dans les Psaumes les figures des syllogismes catégoriques et hypothétiques, les lieux rhétoriques que Cicéron avait catalogués dans ses Topiques, les figures de pensée et de style énumérées dans les manuels de grammaire. Il y a là un intéressant symptôme de la permanence de l'idéal de la rhétorique antique après six siècles de christianisme. Beaucoup de théologiens scolastiques n'ont pas vu ce caractère foncièrement rhétorique de la littérature patristique. Bossuet reprochait à Richard Simon de prétendre que «les discours des anciens Pères» étaient «des discours de rhéteurs». «Discours de rhéteurs», cela signifie qu'il ne faut pas donner aux affirmations qu'ils contiennent la valeur absolue de propositions contenues dans une argumentation purement logique. Dans de tels discours, les affirmations sont liées aux exigences de la composition littéraire: il faut dire ceci ou cela pour faire des antithèses, faire telle apostrophe pour varier le style. Très souvent aussi, les affirmations de l'auteur sont empruntées; ce sont des lieux communs traditionnels liés à tel genre littéraire ou des modèles préfabriqués que l'auteur imite plus ou moins originalement. Ces emprunts, souvent, n'ont pas beaucoup d'importance doctrinale. Mais ils expliquent parfois le fait que l'on trouve de nombreuses contradictions chez un auteur. Il faudra s'y attendre, par exemple, chez un auteur comme Ambroise de Milan qui pille à tour de rôle Philon, Origène, Basile de Césarée, Didyme d'Alexandrie, et traduit, dans trois de ses sermons, des pages entières du philosophe païen Plotin. Dans ce dernier cas, cela ne signifie pas qu'Ambroise est devenu plotinien. Cela veut dire seulement que les images, le mouvement général du texte de Plotin lui ont paru capables de rehausser la qualité rhétorique de ses sermons.

Hébraïsmes et hellénismes sont les éléments littéraires dont il faut tenir compte pour comprendre les Pères de l'Église ou quelquefois pour comprendre pourquoi on ne les comprend pas. Mais il reste qu'il existe, dans la littérature patristique, des beautés littéraires propres, issues souvent de la rencontre inattendue entre la tradition classique et l'exotisme hébraïque. Notamment une sensibilité nouvelle se fait jour, qui marquera fortement la piété médiévale et fait parfois présager, avec Grégoire de Nazianze et Augustin, les effusions du romantisme moderne.

 

Patristique et littérature européenne

 

L'influence de la patristique sur la littérature postérieure est un thème de recherche dont Ernst Robert Curtius a bien montré la fécondité. Malheureusement, à quelques exceptions près, les études font défaut dans ce domaine. Beaucoup de Pères de l'Église ont eu une riche postérité littéraire, non seulement dans la littérature médiévale, mais aussi dans la littérature moderne. On peut citer notamment Tertullien, Origène, Arnobe, Lactance, et surtout, évidemment, Augustin. L'étude de Peter Krafft sur la survie d'Arnobe aux XVIIe et XVIIIe siècles est un modèle des recherches qui pourraient être entreprises. Il faut en dire autant des travaux de Pierre Courcelle sur la postérité des Confessions d'Augustin et de Philippe Sellier sur les rapports entre Augustin et Pascal. Augustin a eu une influence capitale, non seulement sur l'histoire de la pensée occidentale, mais sur l'évolution de la sensibilité et de l'expression littéraire. Une étude d'ensemble de ce phénomène serait indispensable.

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La fréquentation des Écritures, les affrontements de la fin du XVIe siècle métamorphosent la notion même de littérature religieuse, en un temps où le religieux représente plus de la moitié des livres édités. Une littérature institutionnelle polémique, didactique, historique prend un essor inouï dans les deux Églises, catholique et protestante. Mais, hors de la littérature des Églises et comme son complément vécu, une littérature du sentiment religieux, essentiellement poétique, s'épanouit chez les laïcs. Elle prend pour thème dominant la relation de l'homme à Dieu: elle est prière, parole confiante et l'élan d'un «je» vers le Dieu de sa foi. Cette position essentielle du sujet parlant est une structure constante (qui d'ailleurs ne garantit en rien la sincérité de l'auteur). Semblable à celle du sujet de l'écriture amoureuse, l'expression à la première personne conquiert ici un type de dignité nouveau, parce qu'elle est modelée sur les psaumes. Préparée par le courant de la Devotio moderna, la Réforme a en effet trouvé dans ceux-ci une expression de la foi collective: poésie scandée et chantée, construite sur la relation d'un sujet (David, prophète, peuple de Dieu) à la divinité. Tout croyant qui la prononce réincarne ce «je», parole redevenue vivante. Le succès foudroyant du psautier, traduit à la fois par Clément Marot et Théodore de Bèze, révèle la pertinence de cette structure textuelle et ses vertus communicatives qui accompagnent batailles et martyres. Jusqu'ici, nous ne sommes en littérature que parce que la traduction s'efforce de transposer les versets et les métaphores bibliques en rythmes et en images adaptés aux sensibilités. Quand enfin les catholiques se refusent à abandonner les psaumes aux seuls protestants et à en faire des traductions ou des adaptations (P. Desportes, J.-A. de Baïf, N. Rapin), les deux communautés ont à effacer un lourd passé. La proclamation de la foi se conjoint chez les lettrés à cette autre définition de soi qu'est la pratique littéraire, reconnue comme valeur sociale. Un nouveau mode du littéraire se crée alors, qui utilise les genres connus (sonnets, chansons, stances, poèmes héroïques), et en crée d'autres au besoin (paraphrase, méditations). Enfin, l'influence des grands maîtres de la spiritualité de la Contre-Réforme déborde les frontières confessionnelles: les Exercices spirituels de Loyola, les Méditations de Louis de Grenade, l'Introduction à la vie dévote de François de Sales ont appris à se pencher sur soi; la poésie peut devenir un instrument de l'introspection.

Les recueils de la fin du XVIe siècle montrent ce que fut leur première fonction: le militantisme par les cantiques et les paraphrases des psaumes. Les recueils de Bernard de Montmeja (1574), de E. de Maisonfleur et de Valagre (1581), La Muse chrétienne (1582) disent les espoirs du protestantisme. En prose, cette fois, les Méditations sur les psaumes en sont le complément: faites de rapprochements avec d'autres passages de l'Écriture, elles déploient sur près de quarante pages l'examen de conscience (les psaumes pénitentiels sont en grande faveur), l'analyse des situations politiques, sans qu'allusions bibliques et allusions contemporaines puissent être dissociables. Sous leur allure «spontanée» et pathétique, elles sont nourries des commentaires érudits (Augustin, Ambroise, Calvin). Protestants (P. Duplessis-Mornay, J. de Sponde, Agrippa d'Aubigné) et catholiques (G. Du Vair, J. de La Ceppède) s'y exercent. Une seconde fonction, épidictique, s'est manifestée par phases sous la forme des grands discours: poèmes héroïques de type cosmologique (la Sepmaine de Du Bartas) ou apocalyptiques. Les Tragiques d'Agrippa d'Aubigné (1616) forment une sorte de synthèse de toutes ces potentialités. Après une longue interruption, ce style se retrouvera dans les poèmes héroïques et les hymnes de Pierre de Saint-Louis et du jésuite Pierre Le Moyne.

Mais le plus important tient à l'exploration des mystères religieux, centrée sur quelques situations emblématiques: le moment de la «conversion» aux valeurs religieuses, la préparation à la Cène, la préparation à la mort, la contemplation de la Passion du Christ, le souvenir des extases. Ces thèmes nourrissent les oeuvres du cardinal Du Perron, de J.Bertaut, de Siméon de La Roque, d'Odet de La Noue, d'A. de Nervèze, de P. Motin... Le sommet esthétique reste toutefois Théorèmes de Jean de La Ceppède (1613) qui, en trois cents sonnets, approfondit le sens de chaque mot et de chaque symbole de la Passion du Christ. On peut cependant leur préférer les poèmes plus intuitifs, comme les agonies décrites par Auvray ou les extases lumineuses de Du Boishus et de Claude Hopil, qu'on retrouve ensuite chez Malaval et Mme Guyon. Toutes les facettes de l'esthétique baroque s'y épanouissent, principalement dans la fascination de la mort, l'anxiété devant la condition tragique du croyant qui ne perçoit plus de ce monde que l'illusoire, le tentateur, qu'il oppose à la beauté, à la stabilité, au bonheur du Dieu inaccessible. C'est une poésie du contraste sémantique, qui se développe par grandes antithèses représentant ces univers de valeurs affrontés, mais toujours avec le goût des renversements paradoxaux: la mort est vie suprême, et des ténèbres fulgure le regard lumineux. Des métaphores sont constantes, soit pour affirmer dans les aspects épidictiques l'unité du monde créé (platonisme et parfois ésotérisme obligent), soit pour représenter sa faiblesse: fleur qui fane, vent et onde, reflets et mirages.

Ce n'est pas tant l'arrivée d'une esthétique puriste qui cause le déclin de la poésie du sentiment religieux que le déclin du mouvement spirituel du début de siècle: les poètes s'éloignent progressivement des psaumes pour construire des modèles personnels, avant de revenir aux modèles laïcs, que la nouvelle sociabilité des salons met à la mode. Écrire de la poésie religieuse relève, au-delà de 1640, d'une foi originale ou de l'acte officiel, non dépourvu de réussites, mais voué à la froideur des genres nobles.

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Emile Verhaeren: Les Moines

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"Les moines" est une oeuvre d'Emile Verhaeren (1855-1916), publiée en 1886. Ce recueil de poèmes qui fait pendant aux "Flamandes", achève la première partie de l'oeuvre de Verhaeren. Après avoir exalté la Flandre sensuelle, gaillarde et un peu grossière, des kermesses et des tavernes, le poète évoque ici la Flandre des mystiques et des primitifs. C'est une suite de tableaux de la vie monastique que propose Verhaeren. "Les moines" ne sont cependant pas une oeuvre de foi: lorsqu'il compose ces poèmes, Verhaeren est en pleine indifférence religieuse et s'il va faire retraite au monastère de Forges, près de Chimay, c'est uniquement pour y chercher des émotions esthétiques, et les sortilèges du passé. Si "Les flamandes" évoquent la Renaissance, "Les moines" disent la grandeur conquérante de l'époque gothique. Les religieux sont cependant pour le poète moins des chevaliers de la foi, que les derniers gardiens de la beauté dans un monde qui sombre dans la mesquinerie, la tranquillité et le plaisir, de grands rêveurs qui maintiennent l'aspiration vers l' idéal. Si Verhaeren ne manque pas d'évoquer la paix du cloître et des soirs religieux, c'est la puissance monastique qui l'attire surtout. Il s'enchante de tout ce que la vie monastique propose de dureté, de contrainte et de maîtrise de soi. Avec enthousiasme, il évoque les moines du moyen âge, "chandeliers d'or, flambeaux de foi, porteurs de feu -Astres versant le jour aux siècles catholiques, -Constructeurs éblouis de la maison de Dieu". Mais on ne doit point se tromper: s'il arrive à Verhaeren d'envier ce genre d'existence, c'est une rêverie toute esthétique, qui ne produit que de belles images: "Je rêve une existence en un cloître de fer -Brûlée au jeune et sèche et rapée aux cilices". La diversité des caractères monastiques l'émerveille et il y salue la diversité de sa patrie: voici le moine féodal qui veut emporter son salut comme ses ancêtres faisaient avec les châteaux forts; voici le moine inquiet, qui vit dans la crainte de Dieu, le moine doux proche des voix divines de la  nature, le moine fanatique qui embrase les hommes par la seul ardeur de son coeur. Le mysticisme religieux de ces poèmes semble s'opposer au réalisme sensuel des "Flamandes": cette double aspiration n'appartient pas seulement à la Flandre, mais à Verhaeren lui-même. De ces deux âmes, le poète s'efforcera de s'en créer une seule, et c'est ce qui nous vaudra ses poèmes à la gloire du monde industriel moderne, glorification de cette force éternelle qui pousse l'homme toujours plus loin.

 

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Être aimé malgré tout

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Animée et dévitalisée, dense et inconsistante, la psyché
Déchirée se vêt de la loi insistante des pulsions et forces
Qui s'opposent dans les interstices de la béance.


Dans cet océan d'exaltations douloureuses, de sensibilités intenses,
D'humeurs versatiles, de torpeurs noires envahissantes,
La frontière de l'antre obscur se pare de la transparence absolue
De l'espace et du temps transfini, sécrétant l'hymne à la nuit.


L'oscillation d'une danse cérébrale vertigineuse, délirante,
Prend alors racine dans la tiédeur de la chair,
Diluant son harcèlement de l'esprit.
Irréfragablement, le germe d'une forme d'acrasie,
Migre et s'inscrit dans les séismes intérieurs
De l'anomie intellectuelle, où l'irrationnelle bipolarité
Se décrypte dans la dimension des lignes poétique.


À la limite de l'abscons, la perception du défi sur la vie
D'une réalité bouleversé se mesure dans la puissance
Des mots ciselés, où la valeur hyperbolique du verbe,
"Être aimé"
Métamorphose la souffrance,
En diaprant de positif,
Son miroir inversé.

Nom d'auteur Sonia Gallet

recueil © 2017

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Parmi les innombrables oeuvres d' exégèse que fit naître "La Genèse" de la Bible, on peut citer le fameux travail de saint Augustin (354-430), écrit de 401 à 415 intitulé "De Genesi ad litteram". Il fut écrit après une interprétation plus allégorique donnée dans les "Confessions" et après un autre essai d'interprétation, écrit en 393-394, mais que l'auteur avait abandonné parce qu'il l'avait trouvé au-dessus de ses forces. Le but de saint Augustin est de montrer qu'il n'y a aucun désaccord entre le récit biblique et la science de son temps. Dans la Bible, rien n'est faux ou insensé et si quelque passage semble inutile et déplacé, il doit être interprété dans un sens mystique et plus élevé. Il développe son idée en douze livres et examine mot par mot, selon une critique minutieuse, le récit depuis son début jusqu'au verset où Adam fut chassé du Paradis terrestre. Dans les "Rétractions", il devra reconnaître qu' "il a soulevé plus de problèmes qu'il n'a trouvé de solutions; que certaines sont peu solides et que les autres renvoient à d'autres problèmes". Les digressions astronomiques sont très nombreuses: comment fut créée la lune, les étoiles ont-elles toutes le même éclat, quel est la forme du ciel, etc. Un chapitre est destiné à réfuter la croyance aux horoscopes: mais saint Augustin fait néanmoins cette fine réserve en parlant des astrologues: "Quand ils prédisent la vérité, ils le font en vertu d'un instinct très obscur dont l'esprit humain est l'instrument inconscient". Les questions soulevées par la création des animaux sont multiples et étranges; au sujet de la lumière qui existait avant que le soleil et les étoiles ne fussent créées, il laisse entendre ici qu'il convient de donner un sens métaphorique aux fameux six jours de la Création. Il aborde ensuite le sujet du "repos" de Dieu au septième jour, alors qu'il semble que Dieu continue à travailler et à soutenir toute créature; il traite de la "science des anges", etc. Les questions philosophiques se mêlent à l'exégèse: par exemple, comment les choses existent-elles par avance dans l'intelligence divine; comment notre esprit perçoit-il Dieu, "en qui nous vivons, existons et agissons" plus facilement que les créatures qui sont éloignées de nos sens et que nous ne pouvons voir en Dieu; parmi les choses "futures", quelles sont celles qui sont vraiment telles. Il qualifie d' "excessivement puérile" l'idée que Dieu a, au sens propre, modelé l'homme avec du limon, comme si c'était en cela et non dans l' âme que se reconnaissait la marque divine.

Les livres VIII et X contiennent toute une psychologie: nature et origine de l' âme, son caractère immatériel, sa préexistence et ses origines; la transmission du péché; la question de savoir si la concupiscence a seulement son siège dans le corps ou aussi dans l' âme; si l'âme a été créée de rien ou formée au contraire d'une autre créature spirituelle et rationnelle (il laisse la question sans réponse et la rejette tout comme celle concernant le baptême des enfants). Le livre IX traite du péché d'Adam; et l'auteur de soulever certaines questions: Pourquoi Dieu n'a-t-il pas créé l'homme parfait?; Pourquoi furent créés les hommes qui devaient être des pêcheurs?; Pourquoi Dieu le pouvant ne change-t-il pas le mauvais vouloir en bonne volonté? Enfin, il s'interroge sur l'épineuse question de l'existence du "diable". Le livre XII et dernier est une étude sur l' extase da saint Paul et sur les visions surnaturelles. Dans cette oeuvre, comme dans toutes celles de ce penseur très original et très pénétrant, on retrouve sans cesse des éclairs de divination et des vues très modernes.

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Ma joie demeure

Mon crayon à l'air d'une ligne
À laquelle rien ne se prend.
Certes c'est en vain que j'attends.
Je ne percevrai aucun signe.


J'espérais prendre, par bonheur,
Une lumineuse chimère,
Créature extraordinaire,
Venue d'un fantastique ailleurs.


En éprouvant le merveilleux,
J'aurais pu écrire un poème,
D'une fascination extrême,
Empli de sons voluptueux.


Je contemple le ciel immense,
La lumière qui resplendit,
La neige entassée qui bleuit.
Ma joie se ranime, elle danse.


8 janvier 2017

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A la Campagne

une aquarelle

d'Adyne Gohy

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a inspiré

Le Linge sèche

un poème

de

Raymond Martin

 

Au printemps, le linge sèche, flottant sur le fil tel un drapeau sous le regard du Pic Epeiche,

Fourbu par ses tambourinages territoriaux pour les désirs de sa belle Epeichette.

Lulu la taupe, en visite au jardinet, hume les senteurs de la terre retournée par la bêche.

Oscar le lombric, laboureur bienfaisant, se tortille lentement à la racine d’une blette.

 

Au printemps, le linge sèche, épinglé sur le fil, rayonnant de ses couleurs bigarrées au soleil montant.

De sa fraîcheur, il embaume l’espace, laissant tomber sur l’herbe une perle de rosée du matin.

Un trio caquetant, la crête élancée, guette l’apparition tardive d’un panache conquérant.

Au loin, la cloche de neuf heures résonne, un cocorico l’accompagne à la vue d’un butin.

 

 

Au printemps, le linge sèche, un vélo esseulé dans une ombre violacée  attend sa délivrance.

Doré, l’astre du jour, s’achemine lentement vers le haut point, faisant sécher torchons et fripes.

Lucky, alerte boxer, se frotte le dos sur l’herbe encore humide et verte en abondance.

Fichu sur la tête, la brune jardinière guette le facteur essoufflé tirant goulument sur sa  pipe.

 

 

Au printemps, le linge sèche, le sang de la treille rabougrie s’active pour lui redonner  vigueur.

L’antique muret du jardinet supporte avec peine la rudesse de l’astre, jaunissant son crépi.

Jojo, bourricot d’un âge certain, quémande de son puissant  « hi-han » le foin du bonheur.

Le bruit de la pétrolette s’éloigne, le facteur porte encore en sacoche, à donner quelques plis.

 

 

Au printemps, le linge sèche au rythme des heures égrainées dans le secret de la pierre.

Ainsi passe le temps, ainsi passe le linge, bleu d’un jour, blanc d’un autre, vert d’une chemise.

L’arc–en-ciel rayonne, tendu entre les pieux d’étendage au gré de la brune lavandière.

Le vent murmure au soleil son souhait chaleureux, prêt à l’aider à réchauffer la remise.

Raymond Martin      -     octobre 2016      

                                                         

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Les deux fleuves

 Songerie

A-t-il pris naissance sur terre
Ou est-il descendu des cieux
Ce fleuve long, majestueux
Dont la vue seule désaltère?

Ses innombrables affluents
Sont criblés d'étoiles qui brillent .
Elles font que la joie pétille,
Rendent le sort attendrissant.

Par un inattendu mystère,
Il peut devenir souterrain,
Et suivre un parcours incertain.
L'âme rarement désespère.

Un autre fleuve coule aussi
Qui ne reflète pas d'étoiles
Ni ne berce de blanches voiles.
En tout temps l'ombre le noircit.

Nul ne se complaît sur ses rives
Mais naïfs et prévoyants
Y sont engloutis bien souvent.

Ils s'y débattent à la dérive.

L'énergie, dite Providence,
Anime des miroirs trompeurs,
Fait ressentir des coups de coeur
Et de torturantes souffrances.

6 Janvier 2017

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administrateur partenariats

Une idée comme une autre, afin de me connaître et me faire connaître...

Briser les idées reçues, avoir un visage...

Pour un peu changer des stupides questionnaires qui abreuvent la bêtise du web.

Alors ...bienvenue dans mon univers !

Questions et réponses de MARCEL PROUST :

 

1- Le principal trait de mon caractère. 

Proust : Le besoin d’être aimé et, pour préciser, le besoin d’être caressé et gâté bien plus que le besoin d’être admiré.

2 - La qualité que je préfère chez un homme.

Proust : Des charmes féminins.

3 - La qualité que je préfère chez une femme. 

Proust : Des vertus d’homme et la franchise dans la camaraderie.

4 - Ce que j’apprécie le plus chez mes amis. 

Proust : D’être tendre pour moi, si leur personne est assez exquise pour donner un grand prix à leur tendresse.

5 - Mon principal défaut.

Proust : Ne pas savoir, ne pas pouvoir « vouloir ».

6 - Mon occupation préférée. 

Proust : Aimer.

7 - Mon rêve de bonheur.

Proust : J’ai peur qu’il ne soit pas assez élevé, je n’ose pas le dire, j’ai peur de le détruire en le disant.

8 - Quel serait mon plus grand malheur ? 

Proust : Ne pas avoir connu ma mère ni ma grand-mère.

9 - Ce que je voudrais être. 

Proust : Moi, comme les gens que j’admire me voudraient.

10 - Le pays où je désirerais vivre.

Proust : Celui où certaines choses que je voudrais se réaliseraient comme par un enchantement et où les tendresses seraient toujours partagées.

11 - La couleur que je préfère.

Proust : La beauté n’est pas dans les couleurs, mais dans leur harmonie.

12 - La fleur que j’aime.

Proust : La sienne - et après, toutes.

13 - L’oiseau que je préfère. 

Proust : L’hirondelle.

14 - Mes auteurs favoris en prose. 

Proust : Aujourd’hui Anatole France et Pierre Loti.

15 - Mes poètes préférés. 

Proust : Baudelaire et Alfred de Vigny.

16 - Mes héros dans la fiction.

Proust : Hamlet.

17 - Mes héroïnes favorites dans la fiction. 

Proust : Bérénice.

18 - Mes compositeurs préférés. 

Proust : Beethoven, Wagner, Schumann.

19 - Mes peintres favoris. 

Proust : Léonard de Vinci, Rembrandt.

20 - Mes héros dans la vie réelle. 

Proust : M. Darlu, M. Boutroux.

21 - Mes héroïnes dans l’histoire. 

Proust : Cléopâtre.

22 - Mes noms favoris. 

Proust : Je n’en ai qu’un à la fois.

23 - Ce que je déteste par-dessus tout. 

Proust : Ce qu’il y a de mal en moi.

24 - Personnages historiques que je méprise le plus. 

Proust : Je ne suis pas assez instruit.

25 - Le fait militaire que j’admire le plus. 

Proust : Mon volontariat !

26 - La réforme que j’estime le plus.

Proust : Pas de réponse.

27 - Le don de la nature que je voudrais avoir.

Proust : La volonté, et des séductions.

28 - Comment j’aimerais mourir. 

Proust : Meilleur - et aimé.

29 - État présent de mon esprit. 

Proust : L’ennui d’avoir pensé à moi pour répondre à toutes ces questions.

30 - Fautes qui m’inspirent le plus d’indulgence. 

Proust : Celles que je comprends.

31 - Ma devise.

Proust : J’aurais trop peur qu’elle ne me porte malheur.

 

Mes réponses !

1- Le principal trait de mon caractère. 

Ma réponse : la générosité, bien que je m'en morde souvent les doigts.

2 - La qualité que je préfère chez un homme.

Ma réponse : le charisme .

3 - La qualité que je préfère chez une femme. 

Ma réponse : l’intelligence, arme redoutable.

4 - Ce que j’apprécie le plus chez mes amis. 

Ma réponse : la gentillesse, adoucissant la vie de fous que l'on mène parfois.

5 - Mon principal défaut.

Ma réponse : l’exigence, elle fatigue énormément ceux qui me fréquentent.

6 - Mon occupation préférée. 

Ma réponse : rêver !

7 - Mon rêve de bonheur.

Ma réponse : l’amour éternel.

8 - Quel serait mon plus grand malheur ? 

Ma réponse : la solitude de l'âme et du corps.

9 - Ce que je voudrais être. 

Ma réponse : je ne veux être rien de plus, il y a a assez de travail à être ce que je suis.

10 - Le pays où je désirerais vivre.

Ma réponse : j’y suis déjà, je l'aime.

11 - La couleur que je préfère.

Ma réponse : le rouge, passion et amour, feu et fulgurance.

12 - La fleur que j’aime.

Ma réponse : la tulipe, hivernale et fière.

13 - L’oiseau que je préfère.

Ma réponse : je les aime tous parce qu'ils ont le pouvoir de prendre de la hauteur.

14 - Mes auteurs favoris en prose. 

Ma réponse : Emile Zola, mais combien d'autres aussi.

15 - Mes poètes préférés.  .

Ma réponse :  mon amie Joelle Diehl, sans aucun doute

16 - Mes héros dans la fiction.

Ma réponse : je n’en connais que des vrais.

17 - Mes héroïnes favorites dans la fiction. 

Ma réponse : Comme pour les héros de fiction, les héroïnes sont les femmes qui se battent chaque jour pour offrir un monde meilleur.

18 - Mes compositeurs préférés. 

Ma réponse : Chopin, Gustv Malher

19 - Mes peintres favoris.  .

Ma réponse : Il y en a trop , mais Kandinsky surtout.

20 - Mes héros dans la vie réelle. 

Ma réponse : Mon père, toute ma vie, et maintenant mes fils. 

21 - Mes héroïnes dans l’histoire.

Ma réponse : Simone Veil.

22 - Mes noms favoris. 

Ma réponse : ceux de mes enfants, et ceux qui me répondent avec amour.

23 - Ce que je déteste par-dessus tout. 

Ma réponse : la trahison, cinglante morsure.

24 - Personnages historiques que je méprise le plus. 

Ma réponse : Hitler et de manière générale, tous les dictateurs

25 - Le fait militaire que j’admire le plus. 

Ma réponse : le débarquement de Normandie par les Alliés

26 - La réforme que j’estime le plus.

Ma réponse : l’ouverture de l’église catholique à l’ oeucuménisme en 1964 

27 - Le don de la nature que je voudrais avoir.

Ma réponse : la régénérescence.

28 - Comment j’aimerais mourir. 

Ma réponse : Qui aime mourir ?

29 - État présent de mon esprit. 

Ma réponse : serein.

30 - Fautes qui m’inspirent le plus d’indulgence.  

Ma réponse : la gourmandise du chocolat.

31 - Ma devise.

Ma réponse : "L'amour est toujours plus fort"

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"Aurore"

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HISTOIRE COURTE 38...

LA RUPTURE...

Ce mardi il tombe des cordes. Nous avons rendez-vous à 15 heures au  parc Montsouris sur notre banc, t'en souviens-tu?

Avec ce temps de chien le lieu semble absurde, pas pour moi! La pluie depuis si longtemps est une compagne même si le soleil est ma quête...

Alors aujourd'hui la météo est en accord avec mes résolutions. Je vais les dire ces mots définitifs, ceux qui rendent les retours, impossibles!

Après, je sais, j'aurai mal, tu me manqueras, toi et ton odeur de tabac blond, les taches colorées sur tes mains de peintre qui savent être si douces.

Ton regard moqueur lorsque naissent les questions, lui, je ne vais pas le regretter, ni ta désinvolture quand tes absences se prolongent, ton jardin secret qui m'a tellement fait souffrir, aujourd'hui il ne m'intéresse plus!

Oui, ma tête est saturée de questions, elle fait une overdose! Je veux me retrouver, moi et mes attentes, je veux croire aux partages autres qu'épidermiques, je veux croire en mes rêves, retrouver l'entrain à entreprendre et à mon tour, pourquoi pas? Créer.

Ta peinture torturée, incisive et parfaite me déplait aujourd'hui. Je vois la vie d'un regard plus impressionniste, plus humain, plus chaleureux. Même si tes élans passionnés vont me manquer, je veux me sentir apaisée, enfin libre d'être moi-même!

Tu es venu sous la pluie, tu es trempé, il me semble que tu as couru et dans tes mains, dégouline un bouquet de roses rouges. Sous la capuche ta tête est penchée, et je pense que tu ressembles ainsi à un personnage de ce projet de bande dessinée que je t'ai soumis il y quelques mois et pour lequel tu as souri, avec une condescendance qui une fois de plus m'a blessée. Est-il possible que ce soit un hasard?

Je me souviens de notre première rencontre sous un porche à l'abri d'un orage d'été aussi violent que bref et de tes mots si poétiques :" vous ressemblez à une aquarelle, j'adore"! Moi, j'ai adoré la patience dont tu sus faire preuve pour arriver à tes fins... et encore plus, la légèreté de tes mains inventives. Par contre cet égoïsme d'homme qui ne dépend que de son bon vouloir; cet étonnement dans ton regard lorsqu'une question précise ose franchir mes lèvres; la façon distraite presqu'à la limite du dédain que tu as de te pencher sur mon travail, et surtout ta certitude d'avoir toujours les réponses pour moi, m'ont menée à ma détermination d'aujourd'hui.

J'entends ta voix couler vers moi :

-Je n'ai pas oublié notre anniversaire tu vois, trois ans déjà!

Et je m'entends murmurer en montrant du doigt les roses :

-Elles ont besoin de soleil, comme moi!

-Tu n'aimes plus la pluie?

-J'aimerais me sécher, arrêter d'avoir froid!

C'est l'instant que tu choisis pour poser un genou dans la boue et sortir de ta poche une petite boite, mon cœur alors se met à battre follement...

Tes yeux me captent, ils me brûlent, vertige d'un bonheur impossible, d'un amour inconditionnel!

J'ai peur tout à coup de retomber dans mes travers de perpétuelles remises en question, de doutes...

J'ai symboliquement arraché les sparadraps qui recouvrent mes blessures avant de venir sous la pluie à ce rendez-vous qui se doit d'être le dernier. Il est évident que les plaies sont à nouveau vives et la preuve en est de ce cœur qui résonne jusque dans ma gorge!

Je décide de fermer les yeux et j'entends la phrase qui se veut magique :

-Epouse-moi mon ondine?

-TROP TARD!

La réponse a fusé, presque malgré moi et c'est d'un pas de plus en plus pressé que je m'éloigne avec toute la détermination dont je suis aujourd'hui enfin capable!

Notre histoire est finie... dans la rigole, quelques notes écarlates, les roses s'entrechoquent avant de disparaitre au gré du vent qui brusquement c'est levé...

J.G.

 

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Fatrasie

 Pour Liliane Magotte

Fatrasie

La chose va très mal 

Où point n'a de justice

La chose va très mal

Dit un veau de métal 

Au front d'une génisse,

Qui en un orinal

Buta un cardinal,

Qui faisait sacrifice

De l'oeil d'une écrevisse

En un four de cristal,

Pour ce que sa pelisse

Tenait état royal

Où n'a point de justice

Baudet Herene

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ADMINISTRATEUR GENERAL

 

Espace Art Gallery vous présente son sommaire :

 

1.4 Actuellement à EAG

2.4 Prochainement à EAG

3.4 Informations diverses :

Adresse, nouvelles, projets, liens, …

4.4 En pièce jointe : Bruxelles Culture 1 janvier : page 15 !

 

 

1.4 Actuellement à EAG

  

Exposition janvier :

 

Artiste en vedette :

 

Patrick THIBOUT (Fr) peintures au couteau

« Un art de vivre »

 

 

Liste du collectif de la galerie, peintures :

 

Peintures

 

Chanon (Nl) « Inner Force of Nature », Igor Misyats (Uk) « Poissons », Ju Chou (CdS) « Les autres sont aussi moi », Alexandra De Grave (Be) « Entrevoir », Alvaro Mejïas (Ven) « La Cancion del poéta », Muriel Cayet (Fr) « Opus Mixtum », Cristian Sainz Marin (Esp) « There’s no place like home », Jacqueline Kirsch (Be) « Consolation », Dielle (Be) « Circles » et « Majesty », Chantal Lombardo (Fr) « étincelles de liberté », Jacqueline Guibat (Fr) « Blanc et neige », Marc Roulin (Ch) « Suivez le guide » et « Papillon de nuit », Joël Jabbour (Be) « Au Seigneur-Dieu, où que vous Soyez » et « Pour que justice soit Faite ! », Jeanne Blanc (Fr) « Aquatiques nuées » et « Vers la liberté », Frèd Deconninck (Be) « Orphée dans les bois » et « L’Homme de la Mancha »,  Claude Giulianetti (It) « La corsa » et « A Beautiful love », Christine Bry « Migration d’automne 2 » et Blandine Thevenin « Maman symphonie ».

 

Sculptures

 

Pierre Content (Fr) « EL TORO » et « Le Voyageur », Carole Duffour (Fr) « Femme Lyre », Sophie – Mathilde Tauss (Fr) « Petit oiseleur » et « Mère et l’enfant », Anne Canneel (Be) « Épure ».

 

 

Le VERNISSAGE a lieu le 11/01 de 18h 30 à 21h 30 et l’exposition du mardi au samedi inclus de 11h 30 à 18h 30. Et sur rendez-vous le dimanche.

 

Le FINISSAGE les 28 & 29 janvier 2017 de 11h 30 à 18h 30.

 

 

2.4 Prochainement à EAG

 

 

Exposition février :

 

Artiste en vedette :

 

Mekkaoui el BEKKAYE (Maroc) peintures

« Zajal du signe et de la couleur »

 

 

Liste du collectif de la galerie, peintures :

 

Peintures

 

Chanon (Nl) « Inner Force of Nature », Igor Misyats (Uk) « Poissons », Ju Chou (CdS) « Les autres sont aussi moi », Alexandra De Grave (Be) « Entrevoir », Alvaro Mejïas (Ven) « La Cancion del poéta », Muriel Cayet (Fr) « Opus Mixtum », Cristian Sainz Marin (Esp) « There’s no place like home », Jacqueline Kirsch (Be) « Consolation », Dielle (Be) « Circles » et « Majesty », Chantal Lombardo (Fr) « étincelles de liberté », Jacqueline Guibat (Fr) « Blanc et neige », Marc Roulin (Ch) « Suivez le guide » et « Papillon de nuit », Joël Jabbour (Be) « Au Seigneur-Dieu, où que vous Soyez » et « Pour que justice soit Faite ! », Jeanne Blanc (Fr) « Aquatiques nuées » et « Vers la liberté », Frèd Deconninck (Be) « Orphée dans les bois » et « L’Homme de la Mancha »,  Claude Giulianetti (It) « La corsa » et « A Beautiful love », Christine Bry « Migration d’automne 2 » et Blandine Thevenin « Maman symphonie ».

 

 

Sculptures

 

Pierre Content (Fr) « EL TORO » et « Le Voyageur », Carole Duffour (Fr) « Femme Lyre », Sophie – Mathilde Tauss (Fr) « Petit oiseleur » et « Mère et l’enfant », Anne Canneel (Be) « Épure ».

 

 

Le VERNISSAGE a lieu le 01/02 de 18h 30 à 21h 30 et l’exposition du mardi au samedi inclus de 11h 30 à 18h 30. Et sur rendez-vous le dimanche.

 

Le FINISSAGE les 18 & 19 février 2017 de 11h 30 à 18h 30.

 

 

3.4 Informations diverses

 

 

Espace Art Gallery 35 rue Lesbroussart 1050 Bruxelles. Ouvert du mardi au samedi de 11h 30 à 18h 30. Et le dimanche sur rendez-vous. GSM : 00 32 497 577 120

 

Nouvelles de la galerie :

 

Nouvelles de la galerie dans mes agendas point 3.4 de janvier 2017 :

 

Le premier « Tiré à part » édité par « Les Éditions d’Art EAG » a été publié pour le billet d’art de l’artiste Jacqueline Kirsch. Publication réalisée à la demande de l’artiste à partir de son billet repris dans la collection « États d’âmes d’artistes » aux « Éditions d’Art EAG ».

Des « Tirés à part » seront imprimé recto-verso couleurs pour les prochains artistes. Tirages  pour 100 exemplaires et plus au prix de 5 € pièces et pour moins de 100 exemplaires au prix de 7 € pièces. Voir le lien comme exemple : http : //www.espaceartgallery.eu/editions/

 

La galerie poursuit ses partenariats culturels. Ainsi après celui avec l’hôtel « Le Châtelain » à Bruxelles http://www.le-chatelain.be/ qui fait la promotion de la galerie, voici l’hôtel « Thon Hôtel Bristol Stéphanie » également à Bruxelles http://www.thonhotels.com/hotels/countrys/belgium/brussels/hotel-bristol-stephanie/  Cette initiative s’inscrit dans le déploiement marketing que la galerie propose par le dépôt de ses invitations à la réception de l’hôtel et les flyers de l’hôtel dans la galerie. Le public des hôtels est friand de lieux culturels à visiter lors de leurs séjours dans la Capitale…

 

La galerie a créé une nouvelle page « Événements », qui fait suite à la nouvelle page « Collections », sur son site. Ainsi toutes les activités autres que les expositions dans la galerie seront présentées. Tel que les vernissages événements avec reportage photos sur les participants présents et les ambiances, concerts, présentations de livres, soirées annuelles de remises des recueils d’art aux artistes présents dans les recueils d’art, présence à d’autres événements extérieurs, partenariats avec d’autres galeries ou associations culturelles, etc…

 

D’autres projets sont dans les cartons et seront annoncé prochainement dans cette même rubrique. Soyez attentif à la lecture de mes prochaines programmations…

 

Infos artistes et visuels sur :

 

Site de la galerie : http://www.espaceartgallery.eu

Le site de l’Espace Art Gallery se prolonge également sur

Le Réseau Arts et Lettres à l'adresse: http://ning.it/KUKe1x

Voir: https://artsrtlettres.ning.com/ (Inscription gratuite)

Les critiques de François Speranza sur Arts et Lettres :

Voir : http://bit.ly/265znvq

La galerie est devenue éditrice d’art pour fêter ses 10 ans :

Voir : http ://www.espaceartgallery.eu/editions/

Présentations des événements dans la galerie :

Voir : http://www.espaceartgallery.eu/category/evenements/

Ma nouvelle page Facebook qui présente toutes mes actualités :

Voir : https://www.facebook.com/www.espaceartgallery.eu/

 

 

Au plaisir de vous revoir à l’un ou l’autre de ces événements.

 

Bien à vous,

 

                                                        Jerry Delfosse

                                                        Espace Art Gallery

                                                        GSM: 00.32.497. 577.120

                                                        Voir:         http://espaceartgallery.eu

 

Si vous ne désirez plus recevoir notre lettre de news, il vous suffit de répondre à notre courriel en indiquant simplement la mention UNSUBSCRIBE en objet.

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ADMINISTRATEUR GENERAL

12273202862?profile=original12273203282?profile=original

Le premier « Tiré à part » édité par « Les Éditions d’Art EAG » a été publié pour le billet d’art de l’artiste Jacqueline Kirsch. Publication réalisée à la demande de l’artiste à partir de son billet repris dans la collection « États d’âmes d’artistes » aux « Éditions d’Art EAG ».

Des « Tirés à part » seront imprimé recto-verso couleurs pour les prochains artistes. Tirages  pour 100 exemplaires et plus au prix de 5 € pièces et pour moins de 100 exemplaires au prix de 7 € pièces. Voir le lien comme exemple : http : //www.espaceartgallery.eu/editions/

 

La galerie poursuit ses partenariats culturels. Ainsi après celui avec l’hôtel « Le Châtelain » à Bruxelles http://www.le-chatelain.be/ qui fait la promotion de la galerie, voici l’hôtel « Thon Hôtel Bristol Stéphanie » également à Bruxelles http://www.thonhotels.com/hotels/countrys/belgium/brussels/hotel-bristol-stephanie/  Cette initiative s’inscrit dans le déploiement marketing que la galerie propose par le dépôt de ses invitations à la réception de l’hôtel et les flyers de l’hôtel dans la galerie. Le public des hôtels est friand de lieux culturels à visiter lors de leurs séjours dans la Capitale…

 

La galerie a créé une nouvelle page « Événements », qui fait suite à la nouvelle page « Collections », sur son site. Ainsi toutes les activités autres que les expositions dans la galerie seront présentées. Tel que les vernissages événements avec reportage photos sur les participants présents et les ambiances, concerts, présentations de livres, soirées annuelles de remises des recueils d’art aux artistes présents dans les recueils d’art, présence à d’autres événements extérieurs, partenariats avec d’autres galeries ou associations culturelles, etc…

 

D’autres projets sont dans les cartons et seront annoncé prochainement dans cette même rubrique. Soyez attentif à la lecture de mes prochaines programmations…

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Le Colloque des Intellectuels Juifs de Langue Française se tient dimanche 19 et lundi 20 mars 2017 au Conseil Economique, Social et Environnemental (Paris 16ème). Cette manifestation est proposée par la Fondation du Judaïsme Français. Le choix du lieu n’est pas neutre. Il traduit la volonté d’investir un espace républicain afin d’affirmer sans ambiguïté son positionnement.

Programme:

DIMANCHE 19 MARS


10h : présentation
Ariel Goldmann, Président de la Fondation du Judaïsme Français


10h30 – 11h45
Inépuisables identités
Alain Finkielkraut, Bernard-Henri Lévy

12h – 13h15
Comment s’en sortir ?
Elie Barnavi, Michel Wieviorka

14h15 – 16h15
Peut-on parler d’une montée des violences ?
Astrid von Busekist, Marc Crépon, Eva Illouz, Myriam Revault d’Allonnes

16h30 – 18h30 Sessions parallèles
Femmes et violences
Catherine Chalier, Delphine Horvilleur, Julia Kristeva, Liliane Vana

De la violence dans une économie mondialisée
Philippe Aghion, Jacques Attali, Marc Fiorentino

18h45 – 20h45 Sessions parallèles
La fragilisation de la démocratie – Violence et Politique
Ariel Colonomos, Stéphane Habib, Bruno Karsenti, Alexis Nouss, Patrick Weill

Sionismes et antisionismes
Cédric Cohen-Skalli, Danny Trom, Raphael Zagury-Orly

21h15 – 23h
Medley par Alain Fleischer
Images des violences, violences des images
Luc Dardenne, Daniel Dayan, Alain Fleischer, Jean-Jacques Moscovitz, Ariel Schweitzer, Gérard Wajcman

LUNDI 20 MARS


10h – 12h Sessions parallèles
Ambiguïtés de la violence républicaine : religion, laïcité, droit
Pierre Birnbaum, Monique Canto-Sperber, Haïm Korsia, Blandine Kriegel

De la violence entre colonialisme et post colonialisme
Gérard Bensussan, Tobie Nathan, Pap N’Diaye

13h – 17h Sessions parallèles
Que peut l’insertion sociale face à la montée des violences ?
Patrick Amoyel, Marc Cohen, Henri Cohen-Solal, Alain David, Hakim El Karoui, Jonathan Laurence, Paul Zawadzki

13h – 15h
Violences inter-religieuses et intercommunautaires
Armand Abécassis, Tareq Oubrou, Edouard Robberechts, Jean-Louis Schegel

15h – 17h
Revenances de la Shoah
François Azouvi, Georges Bensoussan, Joseph Cohen, Jean-Marc Dreyfus

17h – 19h
Violences dans le théologico-politique
Olivier Abel, David Banon, Ghaleb Bencheikh, Daniel Sibony, Guy Stroumsa

20h – 21h
Clôture
Violences, force ? apaisement, faiblesse ?
Jean-Claude Milner

21h
Mot de la fin

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DIMANCHE 19 MARS 2017


10h : présentation

Ariel Goldmann, Président de la Fondation du Judaïsme Français 
10h30 – 11h45
Inépuisables identités
Alain Finkielkraut, Bernard-Henri Lévy

12h – 13h15
Comment s’en sortir ?
Elie Barnavi, Michel Wieviorka

13h15 – 14h15
Pause déjeuner

14h15 – 16h15
Peut-on parler d’une montée des violences ?

Dans ce premier débat, nous aborderons la question de savoir si nous assistons aujourd’hui, à une réelle « montée des violences », ou bien si celle-ci ne serait que l’effet d’une surmédiatisation de notre contemporanéité fortement mue par une hypermédiatisation et un afflux quasi-ininterrompu d’images, de reportages, de témoignages ? La violence est-elle le propre de notre actualité, ou bien, ne fait-elle qu’adopter d’autres formes, d’autres moyens d’expression et de représentation ?

Intervenants : 
Astrid von Busekist, Marc Crépon, Eva Illouz, Myriam Revault d’Allonnes

16h30 – 18h30 Sessions parallèles
Femmes et violences

La violence exercée à l’égard de la féminité, de la femme, ne saurait être niée. En effet, tout au long de l’histoire de l’humanité, elle se sera manifestée, exprimée, voire même déchainée. Elle est à l’œuvre dans les religions monothéistes tout comme, selon différentes modalités certes, se voit-elle, cette violence, profondément inscrite dans la modernité. Il nous appartiendra donc de mobiliser une autre herméneutique en référence explicite aux textes judaïques classiques capable à la fois de condamner cette violence indéniable à l’égard du féminin en proposant une autre possibilité, et ainsi une place et un rôle pour la femme au sein du judaïsme.

Intervenants : 
Catherine Chalier, Delphine Horvilleur, Julia Kristeva, Liliane Vana

De la violence dans une économie mondialisée

Intervenants :
Philippe Aghion, Jacques Attali, Marc Fiorentino

18h45 – 20h45 Sessions parallèles
La fragilisation de la démocratie – Violence et Politique

Intervenants :
Ariel Colonomos, Stéphane Habib, Bruno Karsenti, Alexis Nouss, Patrick Weill

Sionismes et antisionismes

Intervenants : 
Cédric Cohen-Skalli, Danny Trom, Raphael Zagury-Orly

20h45 – 21h15
Pause dîner

21h15 – 23h
Projection d'un medley cinématographique par Alain Fleischer
Table Ronde
Images des violences, violences des images

Suite à la projection du « medley cinématographique », il se tiendra une table-ronde sur le rôle de l’image aujourd’hui et comment celle-ci véhiculerait la violence dans la société contemporaine. Il nous faudra non seulement poser la question de savoir comment la violence est-elle aujourd’hui rapportée par l’image, mais aussi se demander si, de par son abondante et prépondérante présence, l’image ne réussit-elle pas, en dépit d’elle-même, à contribuer à une « montée » des violences tout en banalisant, voire en trivialisant, la réalité de la violence. 

Intervenants : 
Luc Dardenne, Daniel Dayan, Alain Fleischer, Jean-Jacques Moscovitz, Ariel Schweitzer, Gérard Wajcman

LUNDI 20 MARS 2017


10h – 12h Sessions parallèles

Ambiguïtés de la violence républicaine : religion, laïcité, droit

Si la République engage l’exercice d’une violence dite « légitime » dans l’application universelle de son ordre, et inversement, si le religieux, contraint à la sphère privée, entraîne inévitablement une certaine violence à l’égard de l’universalisme républicain, nous aborderons, dans le cadre de ce second débat (17h30-18h30), le rapport entre ces deux ordres distincts, mais difficilement séparables, et aborderons la question de la violence surgissant entre la République et le religieux dans leur nécessaire coexistence.

Intervenants : 
Pierre Birnbaum, Monique Canto-Sperber, Haïm Korsia, Blandine Kriegel

De la violence entre colonialisme et post colonialisme

Ce panel devra tenter tout d’abord de comprendre les origines et les contextes historiques de ce que l’on appelle la violence coloniale. Qu’en est-il de cette violence ? De sa nature singulière, des motifs de sa diffusion et des différentes modalités de son développement, de son extension dans les pays coloniaux et, plus généralement, en Occident ? Mais aussi, il nous appartiendra de comprendre en quoi la violence dite postcoloniale lui serait liée ou reliée ? Qu’est-ce qui permettrait d’allier violence coloniale et violence postcoloniale autrement que selon une simple chronologie ou causalité ? Ainsi, nous interrogerons en quoi et pourquoi nous nous verrions, ou non, justifiés à penser la violence postcoloniale comme une résultante directe et immédiate de la violence coloniale. Ce panel devra ainsi interroger toutes les revenances, les spectres de la violence coloniale dans nos sociétés dites postcoloniales : sous quelles formes cette violence revient-elle ? Nous ne pourrons point éviter de poser la question de notre rapport à la mémoire coloniale ainsi que les modalités de commémoration de cette histoire catastrophique. Où situer le monde juif dans ce rapport ? Comment en est-il venu à être associé aux colonisateurs ? 

Intervenants :
Gérard Bensussan, Tobie Nathan, Pap N’Diaye

12h00 – 13h00
Pause déjeuner

13h – 17h Sessions parallèles

Forum
13h – 17h
Que peut l’insertion sociale face à la montée des violences ?

Comment la société, et ainsi le lien social qu’elle constitue pour chacun de ses membres, peut-elle endiguer la violence et contribuer à réduire la montée des violences dont on ne peut que constater l’excroissance au sein même de l’espace de notre vivre-ensemble ? Peut-on toujours compter sur les dynamiques de la solidarité, sur les stratégies d’insertion et de réinsertion, voire même sur les politiques de normalisation, afin de contrer les différentes violences dont nous témoignons aujourd’hui les effets dévastateurs pour tout projet politico-sociétal ? La régulation de l’économie, les différentes actions politiques visant la stabilité économique des différentes couches de notre société demeure-t-elle une stratégie viable au regard des multiples causes et scènes de violences (religieuses, communautaires, etc.) qui animent, aujourd’hui, notre quotidien. 

Intervenants :
Patrick Amoyel, Marc Cohen, Henri Cohen-Solal, Alain David, Hakim El Karoui, Jonathan Laurence, Paul Zawadzki

13h – 15h
Symposium
Violences inter-religieuses et intercommunautaires

On assiste aujourd’hui, et ce indéniablement, à un certain retour du religieux et au religieux que l’on ne peut dissocier d’un repli des communautés religieuses sur elles-mêmes et ainsi d’une certaine montée des tensions vécues entre elles. Posons donc d’emblée la question devant cette situation périlleuse : doit-on engager le dialogue, afin de pacifier la violence entre ces communautés religieuses, depuis le fond commun dit « abrahamique » des trois religions monothéistes ou alors en ayant recours aux principes universels, « neutres » et républicains ? En vérité, il nous appartient ici de réfléchir aux présupposés et aux conséquences à l’œuvre dans chacune de ces deux possibilités de pacifier les communautés religieuses et communautaires au sein d’un vivre-ensemble respectueux des droits de chaque citoyen. Nous convoquerons des personnalités des trois grandes religions monothéistes ainsi que des représentants de la société civile afin de débattre et dialoguer ensemble sur les possibilités et les manières d’imaginer un avenir sociétal apaisé où une forte et concrète réponse peut s’élever contre les violences inter-religieuses et intercommunautaires.

Intervenants : 
Armand Abécassis, Tareq Oubrou, Edouard Robberechts, Jean-Louis Schegel

15h – 17h
Revenances de la Shoah

Le signifiant « Shoah » ne cesse de revenir dans les discours contemporains. Souvent on fait référence à la « Shoah » pour symboliser la singularité de l’extermination des Juifs en Europe. Or, les revenances de ce signifiant ne sont pas sans aussi marquer et engager de profondes réactions contestatrices, révisionnistes, voire négationnistes. En effet, se profile, dans ces revenances de la Shoah, un profond rejet de la singularité de cet événement historique. 

Intervenants :
François Azouvi, Georges Bensoussan, Joseph Cohen, Jean-Marc Dreyfus

17h – 19h
Symposium
Violences dans le théologico-politique

Si l’histoire, à la fois sainte et profane, du judaïsme est truffée de violence, il nous appartiendra ici d’examiner dans quelle mesure celui-ci contient et ainsi peut élaborer une manière propre pour circonscrire et réduire, si ce n’est pas carrément, évincer la violence. Il faudra ainsi revenir aux textes judaïques (textes de Loi, d’interprétations midrachiques et de commentaires talmudiques, textes allégoriques, textes philosophiques de l’Age d’Or espagnol en passant par la Haskallah et jusqu’à Rosenzweig et Levinas) en se réservant toutes les questions et les interrogations critiques afin de tracer les linéaments directeurs d’une pensée de la « non-violence » propre au judaïsme sans pour autant transformer celui-ci en un moralisme de bons sentiments ou encore en un spiritualisme animé d’une quête de bien-être personnel. 

Intervenants : 
Olivier Abel, David Banon, Ghaleb Bencheikh, Daniel Sibony, Guy Stroumsa

20h – 21h
Clôture
Violence, force ? Apaisement, faiblesse ?
Jean-Claude Milner

21h
Mot de la fin

Source et inscription: http://www.fondationjudaisme.org/colloque/programme/#db

 

Annonce sur Rdio RCJ (youtube)

                 

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Dadaïstes et troubadours

Propos

J'avais cru que les dadaïstes,
Voulant s'affirmer à tout prix,
Avaient certes seuls entrepris
De mettre l'ineptie en piste.

Pour distraire le roi de France,
Des chantres et troubadours
Qui se présentaient à sa cour
Participaient à sa brillance.

Pour le faire rire, en ce temps,
Ils composaient des fatrasies 
Qui créaient de la fantaisie,
Un gai babillage d'enfant.

Leurs dires n'étaient pas débiles;
Ces poètes talentueux
Étaient toujours respectueux
D'une structure et fort habiles.

Je l'ai bien  compris en lisant
Les plus connues de ces comptines
Qui pourraient sembler enfantines
Si l'art n'y était pas présent.

5 janvier 2017

Fatrasie

La chose va très mal

Où point n'a de justice

La chose va très mal

Dit un veau de métal

Au front d'une génisse,

Qui en un orinal

Buta un cardinal,

Qui faisait sacrifice

De l'oeil d'une écrevisse

En un four de cristal,

Pour ce que sa pelisse

Tenait état royal

Où n'a point de justice

Baudet Herene

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