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HISTOIRE COURTE 30.

VIEILLE PASSION !

S'ils s'imaginent que je vais changer d'avis parce qu'ils me font la tête, ils se trompent lourdement!

Ce n'est pas parce que je m'appelle Rose que je suis juste une plante décorative et ce n'est pas parce que j'ai presque  quatre-vingts ans que je vais renoncer à ma passion!

J'ai toujours aimé les voitures, la vitesse, l'aventure. Alors oui, malgré les grimaces collectives de mes proches, je vais le faire ce rallye!

Mais non, le désert ne me fait pas peur. Il y aura tout de même une organisation derrière ce rallye des Séniors et mon copilote est un petit jeune, puisqu'il n'a que soixante ans!

Alors, vive la vie. Et qu'on ne me parle plus de santé, de sagesse et d'autres balivernes! J'ai toujours vécu en ignorant mes bobos, c'est peut-être pour cela que j'ai la chance d'être en bonne santé... Alors, qui vivra verra..

J'ai rendez-vous avec Antoine demain matin. Je me demande à quoi il ressemble? Nous n'avons pas encore eu de contact puisque c'est le tirage au sort qui décide. En l'occurrence, cela me va parfaitement...

Par contre le pauvre doit être inquiet, une partenaire avec dix-neuf ans de plus que lui! Je ne sais pas comment, moi, j'aurais réagit?

Pff!!, ce n'est guère possible! Ce devrait être une momie! 79 + 19 ! Il vaut mieux ne pas faire le calcul...

Je vais renoncer à mon look bon chic bon genre pour cette rencontre et tester une tenue appropriée avec le défi.

Un jeans pas trop collant et un blouson de coton, bleu lavande, pour rappeler la couleur de mes yeux...

J.G.

.

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L'envie d'un talent qu'on n'a pas

Je fis un pari mais sans gage,
En déployant sur une page
Des mots qui finissent en age,
Acquis d'un commun héritage.

Je me souvins d'un personnage,
À la façon parfois sauvage,
Qui faisait fuser comme rage
Le rire de personnes sages.

Sans un don, a tort qui s'engage,
À se présenter sans bagages,
En habitué du langage.
L'humour n'est pas lot en partage.

Je n'ai pas su qui mettre en cage
Ni comment le sort qui saccage,
Parfois attendu, encourage.
De faire rire me désengage.

11 juin 2015

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En ce temps d'horribles frayeurs


Non pressé, un oiseau, parfois,
Tout en picorant se promène
Et sa présence me ramène,
Même délicieux émoi.

Un promeneur avec des ailes,
Qui, à son gré peut s'envoler,
Planer serein ou s'élever
Aussi haut que le fait un aigle!

Les animaux inventent peu.
Ils n'ont pas besoin de le faire;
Ils possèdent le savoir-faire,
Que la Nature a mis en eux

.

Les humains, curieux de tout,
Qui sont dotés d'intelligence,
Esclaves de leurs exigences,
Peuvent, soudain, devenir fous.

Certains massacrent, à l'aveuglette,
Voulant, obéir à des voix,
Qui ne leur laissent pas de choix
Et envahissent la planète.

Face à la rage qui persiste,
Surgissant partout à la fois,
Les dirigeants perdent leur foi.
Bénis demeurent les artistes.

11 juin 2015

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Le crépuscule.

 

Le crépuscule, n'est-il  pas cette caresse

nocturne, marine, sur l'endormissement

du jour, un enlacement ?

le souffle atténué de ce dernier,

ses petits pas feutrés ?

entendez-vous à cette heure de la journée,

une sonorité bleue, claire et mesurée ?

Le bruit d'un corps incandescent,

moins fort, qui s'étend et s'endort

 dans l'or d'un soir d'été ?

N'Est-ce pas mon visage blanc dirigé vers le tiens,

 mêlé au ciel, ce soir tout empourpré ?

C'est le grand présent,

 l'instant qui vous bouleverse,

insufflateur de vie,

vous fait don de vous même,

vous touche au plus profond.

NINA

 

 

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Lettre à un Ami,

Puisque vous m'aimez, comme j'aime l'écriture, je me sauve dans vous pour me trouver encore.
Immatériel, mais bien réel, en vous ce soleil bleu flamboie, dont les lèvres sont "carmin", les nuits fort blanches.
Ne plus écrire ; prendre froid.
Entre les deux, simplement rire, rendre grâce à ma mère, de m'avoir permise de mettre un pied sur terre, puis d'avancer vers vous, jusqu'à vous ; vous faire don de mon univers !
Ma p'tite terre et la vôtre à présent.  
NINA
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Malgré le handicap.

 

J'ai la certitude que l'on peut toujours

faire éclore quelque chose en quelqu'un ;

un brin d'herbe un peu fou, rare,

une simple fleur ou même parfois

un bouquet somptueux ;

Si bien sûr l'autre le désire.

En soi,  existe un jardin plus ou moins

éveillé, ouvert, plus ou moins ordonné,

 mais attentif, réceptif à un geste, une voix,

un regard d'encouragement, de joie,

enfin à toutes ces attitudes de réassurance,

fertilisantes !

Cet autre que l'on accompagne, que l'on aide,

auprès duquel on existe, ressent profondément

ce crépitement  bien vivant et d'exaltation,

de bonheur que l'on porte en soi, que l'on partage ;

c'est cette beauté toute simple, invulnérable,

que l'on donne qui est génératrice d'éclats de rire,

 de sourires immenses ;

de cette envie insufflée à cet autre,

qui est celle d'avancer encore,

d'être acteur dans l'instant : D'être là !

 

NINA

 

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Les mains pleines


Depuis que je suis peu vaillante,
Non pas par manque de vouloir
Mais par énergie défaillante,
N'ai pour sentier que le couloir.

J'y circule sans allégresse,
Aller-retour, en pas perdus.
Je me convaincs que rien ne presse;
C'est souvent vrai, bien entendu.

Ce jour, je manque d'appétit.
Dois-je manger une salade?
Je grignote quatre biscuits
Et bois un peu de limonade.

Près de moi, surgit, les mains pleines,
En souriant, mon fils Alain.
Parfums et saveurs me parviennent.
Je savoure l'odeur du pain.

8 juin 2015

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Passeurs de mémoire

12273095301?profile=original.

Après de multiples essais infructueux j'ai peut-être trouvé le "fil" pour ajouter un petit article sur les

"PASSEURS DE MEMOIRE"  Le voici :

Ecrivains, artistes peintres, photographes, artistes du 7e art ou conteurs, sont  très souvent des "passeurs de mémoire". J'ajouterai les archéologues qui exhument des entrailles de la terre les vestiges de civilisations antiques parfois disparues et les philologues qui par leur étude des textes font parler les papyri et les pierres en déchiffrant leurs inscriptions.

Je pense ici bien naturellement à l'un d'entre eux, Etienne DRIOTON dont j'ai suivi pas à pas le parcours exceptionnel en classant ses archives. Premier voyage en Egypte, ses travaux contribuent grandement à reconstituer l'histoire du Temple de Médamoud, les rites qui s'y déroulaient....De même pour le temple de Tod dont nous possédons grâce à lui nombre de clichés des blocs de pierre couverts d'inscriptions. Ajoutons que dans certains domaines, grâce à sa parfaite connaissance des textes il va beaucoup plus loin. Il met en évidence l'existence d'un théâtre à l'époque pharaonique. Il découvre encore la clé de lecture de la cryptographie, sorte de rébus dans l'écriture hiéroglyphique. Son immense savoir s'exerce dans tous les domaines de l'égyptologie : Passeur d'une mémoire enfouie depuis des millénaires !

Plus modestement je me suis attachée à  sortir de l'ombre cet immense savant, l'un des grands égyptologues du XXe siècle, avec la publication de sa biographie

"Etienne DRIOTON, l'EGYPTE, une passion"

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Troublée par l'oubli

Soliloque à mon doux ami

J'avais cru ne jamais pouvoir
Passer une journée entière,
Sans te sortir de l'oubli noir
Et t'attirer dans la lumière.

Je te sentais partout présent,
Ainsi ma joie était parfaite.
Je t'avais décrit si souvent
Les émois me mettant en fête.

Il m'est difficile d'admettre
Que j'aie cessé de te parler.
Ma nature put le permettre,
En y songeant, je suis troublée.

Grâce à tes lettres, se conservent
Tes sentiments et tes pensées,
Ton humour joyeux et ta verve.
N'y recours pour me ressourcer.

Toi, de nombreux talents doté,
Qui me rendis plus curieuse,
Que j'adorais et dorlotais,
Désirais que je sois heureuse.

8 juin 2015

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Jeanne et Thomas JGobert

Dans un petit local où l’ampoule dénudée éclaire des visages chagrinés, le silence règne en maître. Tous s’observent. Tous se regardent. Pour parvenir dans ce lieu, une petite ruelle sombre avec une porte cochère qui donne dans un couloir étroit mal éclairé. Un long chemin à parcourir avec soi-même pour arriver à cet endroit.

Certaines personnes se connaissent. Ils se côtoient depuis un moment. Ils savent.

Bien des années plus tôt, Jeanne a traversé une période très difficile. L’enchaînement d’une vie stressante, bouleversée. Divorcée, elle a quitté sa maison, son quartier, ses voisins. N’arrivant pas à faire surface, elle a perdu son boulot et ses amis. Ceux-ci se sont dispersés pour disparaître peu à peu et tout a tourné au cauchemar.

Jeanne veut se battre seule. A la recherche d’un travail, elle sonne aux portes, envoie ses coordonnées, laisse son numéro de téléphone. Et le soir, pour se réconforter, Jeanne prend l’habitude de boire un verre. Un verre pour s’apaiser, un verre pour se détendre. Chaque soir, c’est devenu un rituel. Un petit verre salvateur, un ami qui l’attend dans cet appartement vide. Tous ces petits verres l’aident à trouver l’instant plus agréable. Ils deviennent nécessaires à sa vie. Jeanne ne s’inquiète pas, elle s’arrêtera quand le moment sera venu.

Les cadavres de bouteilles remplissent sa poubelle et Jeanne prend maintenant un petit verre le matin pour partir à son nouveau travail. A midi, elle ne mange pas et s’autorise néanmoins une petite pause, un petit verre pour se rafraîchir. Toute sa journée est ainsi ponctuée de petits verres. Jeanne a sombré dans l’alcool.

Un soir, assisse dans un café, elle est incapable de rentrer chez elle et s’endort sur la banquette. Abandonnée à elle-même, elle pleure souvent dans les effluves de cet alcool qui la détruit jour après jour.

Dans cette salle d’accueil, des chaises en arc de cercle et des participants de tous âges, hommes, femmes attendent.  A côté de Jeanne, une dame encore jeune qui a perdu un fils dans un terrible accident de voiture, qui buvait pour oublier. Un représentant de commerce qui a, lui aussi, combattu le stress, la fatigue, le chiffre d’affaire par l’alcool et fini par avoir un grave accident. Une jolie dame, fort distinguée qui a force de s’ennuyer et d’attendre  avait commencé à boire. Tous sont marqués par l’alcool et le savent.

Au cours des périples de Jeanne dans les cafés de son nouveau quartier, elle a rencontré un jeune homme, gentil, qui lui parle parfois. Elle n’espère rien de cette rencontre, mais attend inconsciemment chaque soir sa venue. Elle temporise et n’hésite pas à s’octroyer un peu de réconfort en buvant un petit verre de plus.

Souvent, elle rentre chez elle titubante, chancelante et s’effondre sur le lit froid. Jeanne, au réveil, se souvient peu de sa soirée. Sa nouvelle voisine connait le manège de Jeanne et s’inquiète.

Un soir, quelqu’un sonne à sa porte. C’est la voisine accompagnée de ce jeune homme qu’elle a rencontré dans ce bar. Bénévole dans une association,  quelques personnes l’ont prévenu de l’état de Jeanne. Thomas a fait connaissance de Jeanne dans un café mais il n’a pas obtenu une écoute suffisante. Il a donc attendu un meilleur moment pour se présenter.

Jeanne n’a pas besoin d’aide.  Elle n’a pas de problèmes. Son addiction sera vite résolue dès qu’elle le décidera. Thomas acquiesce mais connait trop cette vérité et ces mots jetés comme des bouteilles à la mer. Il laisse donc Jeanne à elle-même et lui propose de la revoir. Jeanne n’a besoin de personne en ce moment. Thomas a compris le message et laisse Jeanne à ses démons.

La salle s’anime et l’animateur arrive. Un homme à l’écoute qui s’installe et propose aux participants de se présenter. Jeanne est là, collée à sa chaise et reste silencieuse.  

C’est Thomas qui l’a amené ici, juste pour voir, juste pour écouter. Jeanne reste muette. Cette démarche un peu étrange ne lui ressemble pas. Elle a pourtant accepté d‘être là, physiquement.

La réunion s‘achève et l’animateur présente Jeanne aux participants. Ceux-ci l’accueillent chaleureusement.  Jeanne éclate en sanglots, un moment difficile. Un pas vers l’indépendance, vers la délivrance, vers l’abstinence.

 

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La liberté féline..

 

Le chat gouverne si bien,

en ne faisant strictement rien ;

il fait ce qu'il veut, ce qu'il décide,

sans le moindre bruit,

parfois avec un léger son de soie ;

dès qu'il se déplace furtif, longiligne,

propriétaire des lieux,

totalement libre à l'ombre d'un soleil bleu,

auprès d'une rose neuve et close,

dès l'aube rose inanimée sur le jardin ;

son territoire, où pépient, s'égosillent,

chantent à outrance, insoucieux,

une multitude d'oiseaux multicolores ;

spectacle de réjouissance à ses yeux convoiteurs, amusés ;

 guerrier il l'est, à ses heures,

dès que s'assoupit, s'alourdit le jardin crépusculaire.

Entre l'aube et la nuit noire, le chat attend,

patiente, avant de grimper dans les arbres,

d'attaquer, de s'amuser,

 de dévorer un à un avec délectation,

 les volatiles inertes, les oisillons,

sous le regard impuissant, compatissant,

 de la rose insomniaque,

dans cette chaleur moite d'une nuit estivale.

Le ciel est rouge-sang.

 

NINA

 

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Instant

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Suis installée devant ma porte,
Dans le silence frémissant.
J'accueille, attentive, l'instant,
Attendrie par ce qu'il apporte.

Des pivoines superbes abondent.
Il est certain que le bonheur
Séjourne en mon jardin en fleurs.
Le zéphyr y circule en ondes.

Sur un arbuste, des fleurettes
Couvrent chaque branche en entier,
Par leur nombre, la fait plier.
Il en résulte des courbettes.

Les clairs sédums, voluptueux,
Prendront des couleurs attrayantes
Durant l'automne festoyante.
Lors, ils deviendront savoureux.

Quelques fourmis, sur les galets,
Comme des folles, se déplacent
Alors que rien ne les menace,
Les empêche de circuler.

Leur dynamisme époustouflant,
Me surprend et me rend songeuse.
Pourquoi cette énergie rageuse?
Je trouve ce constat troublant.

Ne sert à rien de méditer
Sur des effets qui nous dépassent.
Dans la beauté, je me prélasse,
J'ai la grâce d'en profiter.

7 juin 2015

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Tristesse enfantine.

J'ai perdu ma poupée brune,

un jour de grand soleil,

dans un jardin d'hiver tout ouvert,

dans une maison toute blanche,

dans une ville en feu ;

mon chat bleu somnolant,

sur un sofa velours ;

mon p'tit cœur est si lourd.

J'ai perdu ma poupée aux yeux bleus,

un jour de transparence,

dans un jardin d'hiver tout en verre,

dans une maison immense,

dans une ville en feu ;

ma mère enchanteresse,

assise face à son piano sombre,

s'éloigne de mon chagrin ;

mon p'tit corps est si lourd.

J'ai perdu ma poupée de porcelaine,

un jour d'intense clarté,

dans un jardin d'hiver tout vert,

dans une maison sans mur,

dans une ville en feu ;

mon père grand solitaire,

absorbé par Voltaire,

ignore tout de ma peine ;

mes bras bercent l'absente.

NINA

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Joyeux hommage à Voltaire

Immobilité prolongée,
Tenue de rester allongée.
(Télé en bas, inaccessible). 
À la lumière suis sensible.

Or, pour ne pas m'ensommeiller,
La tête sur un oreiller,
Et demeurant à ne rien faire,
J'ai pensé devoir me distraire.

Alain a mis à ma portée
D'anciens livres de ma jeunesse.
Leur vue me comble de tendresse,
Ailleurs vais me laisser porter.

Des poètes, des enchanteurs,
L'un des plus fabuleux conteurs.
Ils peuvent m'offrir maintes grâces.

À un juste, ils cèdent la place.

J'accueille Voltaire, aussitôt.
En aucun temps lui fit défaut
L'ardeur de vaincre l'injustice,
Qui toujours menait au supplice.

Je retrouve le grand Voltaire,
Généreux, devenu prospère,
Vieilli en restant pétillant.
L'admire autant ou plus qu'avant.

6 juin 2015

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administrateur théâtres

Victor Hugo à Villers-la-Ville, deux siècles d’art et de culture.

P1030456-gplus_0.jpg?itok=W3myX-VJ&width=400 EXPO et THÉATRE dans le contexte de la commémoration de la bataille de Waterloo le 18 juin 1815, à l’Abbaye de Villers-la-Ville, es 16 et 17 juin… plus, si affinités !  

 

Haut lieu historique et touristique de Belgique, l'abbaye de Villers-la-Ville  est située dans le Brabant Wallon, à seulement 30 km de Bruxelles. Un des sites cisterciens les plus complets d'Europe, c'est un véritable condensé de plus de 850 ans d'histoire et de savoir-faire dans tous les domaines. Toute l'année, de nombreux événements sont organisés dans les ruines: spectacles, concerts, animations familiales...Voici bientôt une exposition et du théâtre:

 

Affiche-expo-Hugo_1.jpg?itok=YjjdKdAp&width=400UNE EXPOSITION intitulée Victor Hugo à Villers-la-Ville, deux siècles d’art et de culture.Cette exposition qui aura lieu du 17 juin au 16 août 2015 dans le moulin de l’abbaye aura pour figure de proue le plus illustre et le plus célèbre visiteur du lieu, Victor Hugo. Elle comprendra des œuvres originales de prestige exposées pour la première fois au public. Cette exposition est sous l’égide de Jean Lacroix, président de l’Association des Ecrivains Belges de langue française.

 

Victor_Hugo.jpg?itok=pWVFovMM&width=400Et aussi, les deux premiers soirs, une  PIÈCE DE THÉÂTRE

QUAND VICTOR HUGO RACONTE LE 18 JUIN 1815

Adaptation théâtrale de Jean Lacroix

Interprétation : Angelo Bison

Montage audio-visuel : Guy De Smedt

 

 

Le Mardi 16 juin (soirée VIP) http://www.villers.be/fr/hugo-vip 

Et le Mercredi 17 juin 2015, de 22h à 23h15

 

VICTOR HUGO RACONTE…

Le spectacle Quand Victor Hugo raconte le 18 juin 1815 a été créé à Waterloo en 2012. Il est le fruit d’une collaboration entre Angelo Bison, comédien et Jean Lacroix, spécialiste de Victor Hugo et écrivain. Dans cette représentation, Victor Hugo, qu’Angelo Bison incarne, est en pleine écriture du récit Waterloo qu’il peaufine pour son roman Les Misérables

 

UNE ADAPTATION VILLERSOISE

Victor Hugo est le héros principal de trois pièces de Jean Lacroix. Celle qui se joue en juin 2015 à l’Abbaye de Villers, est une adaptation de l’immense chapitre que Victor Hugo consacre à la bataille de Waterloo dans son roman Les Misérables.

Jean Lacroix a modifié la structure de ce chapitre. Il en rétablit ainsi la trame chronologique, tout en respectant scrupuleusement le texte écrit de Victor Hugo. Le spectacle a été spécialement remanié pour la représentation théâtrale du 17 juin et doit donc être considéré comme une nouveauté.

 

ANGELO BISON

Depuis 1979, Angelo Bison travaille comme comédien ou comme metteur en scène dans la plupart des théâtres belges : Atelier Sainte-Anne, Atelier Théâtre Jean Vilar, Botanique, Kinépolis, KVS, Nouveau Théâtre du Méridien, Théâtre des Martyrs, Rideau de Bruxelles, Théâtre de la Vie, Théâtre de Poche, ...

En 2014, il a interprété le rôle de Tartuffe de Molière au Théâtre Royal du Parc ; sur cette même scène, du 23 avril au 23 mai 2015, il vient de jouer  dans Vampires de Thierry Debroux, aux côtés de Jacqueline Bir et de José Van Dam.

Victor Hugo accompagne Angelo Bison depuis longtemps. Dès 1992, le comédien incarne le grand écrivain dans une compilation de Choses vues, au Rideau de Bruxelles, dans une adaptation d’Isabelle et Jo Gérard. Il a aussi été Victor Hugo dans la pièce de Jean Lacroix, Hugo m’a dit, créée à Waterloo en 2002.

 

P1110655-jean-lacroix.jpg?itok=Vr0P_Xp9&width=400JEAN LACROIX

Jean Lacroix est l’auteur d’une 30aine de publications (critique littéraire, critique musicale, poésie, récit). Jean Lacroix est le spécialiste belge de Victor Hugo, auquel il a consacré 4 ouvrages, et autour de l’œuvre duquel il a été commissaire de 5 expositions. Il est aussi dramaturge. Il compte à son actif une 10aine de pièces de théâtre, dont la caractéristique est de mettre en scène des écrivains ou des musiciens du passé comme Goethe, Schubert, Mendelssohn, Tchaïkovski,… ou encore Victor Hugo.

 

Contact public : Abbaye de Villers – 071/880.980 – www.villers.be – info@villers.be

Le saviez-vous ?...Victor Hugo à Waterloo.
Chacun d'entre nous sait que le célèbre écrivain est passé par Waterloo. Il était alors âgé de 59 ans. Arrivé le 7 mai 1861 à Mont-Saint-Jean (Waterloo), Victor Hugo s'est installé à l'Hôtel des Colonnes aujourd'hui disparu. (L'Hôtel des Colonnes a été démoli en 1962, il était situé à l'emplacement de l'actuel garage Jaguar au rond-point du magasin Carrefour-anciennement Biggs) Des deux fenêtres de sa chambre, il pouvait apercevoir le lion de Waterloo dont il réalisa un dessin dans son carnet de travail. On peut y lire : "Nuit du 28 au 29 mai,  orage, pluie, tonnerre, larges éclairs sur le lion de Waterloo". Victor Hugo restera environ deux mois à l'Hôtel des Colonnes et c'est là qu'il terminera, le 30 juin 1861 à 8h30, son célèbre roman "Les Misérables".

Mais pourquoi une colonne Victor Hugo ?
En 1911, pour commémorer le 50ème anniversaire du séjour de Victor Hugo à Waterloo, l'historien Hector Fleichman, le peintre Maurice Dubois et le poète Iwan Gilkin eurent l'idée d'ériger une colonne. La première pierre fut posée en 1912.
Malheureusement, suite au décès en février 1914 de Hector Fleischmann et ensuite la guerre, les travaux furent arrêtés, et cette interruption dura plus de 40 années.
C'est en 1954 qu'un "Comité Victor Hugo" fut constitué pour procéder à l'achèvement du monument qui fut enfin inauguré en juin 1956, en présence de nombreuses personnalités françaises et belges, dont Paul-Henri Spaak. Faute de moyens, le Comité Victor Hugo fit don de la colonne à la commune de Lasne qui en est aujourd'hui le propriétaire.

  • Le 3 septembre 1862, Victor Hugo est passé par les ruines de l'abbaye de Villers-la-Ville desquelles il a réalisé un croquis.

"Waterloo, morne plaine" est extrait du poème "L'Expiation" ("La Légende des Siècles") que Victor Hugo a écrit en 1852 sur l'île de Jersey

Waterloo ! Waterloo ! morne plaine !
Comme une onde qui bout dans une urne trop pleine,
Dans ton cirque de bois, de coteaux, de vallons,
La pâle mort mêlait les sombres bataillons.
D'un côté c'est l'Europe, et de l'autre la France !
Choc sanglant ! des héros Dieu trompait l'espérance
Tu désertais, victoire, et le sort était las.
O, Waterloo ! je pleure, et je m'arrête, hélas !
Car ces derniers soldats de la dernière guerre
Furent grands; ils avaient vaincu toute la terre.
Chassés vingt rois, passé les Alpes et le Rhin,
Et leur âme chantait dans les clairons d'airain !
Le soir tombait; la lutte était ardente et noire.
Il avait l'offensive et presque la victoire;
Il tenait Wellington acculé sur un bois.
Sa lunette à la main, il observait parfois
Le centre du combat, point obscur où tressaille
La mêlée, effroyable et vivante broussaille,
Et parfois l'horizon, sombre comme la mer...

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Un fameux amuseur

Méditation, en hommage à Coluche.

Pour ne pas prolonger une soirée maussade,
Alors que m'attristait mon corps, resté malade,
J'eus l'idée d'appeler un fameux amuseur,
Qui sut, par son esprit, créer la bonne humeur.

Je suis à méditer sur l'immense pouvoir
Qu'un homme apparemment ordinaire put avoir,
En décidant de rire et de faire la fête,
Pour qu'en dépit de tout l'âme soit satisfaite.

Son bon sens usuel s'avérait efficace,
Ses moqueries, souvent provoquaient des grimaces.
Le mot con lui parlait, il l'employa beaucoup.
Car la bêtise, hélas! se répand bien partout.

Accoler certains mots pour amuser, surprendre
N'est pas un jeu facile. Il faut pour l'entreprendre
Avoir une intuition dont on ne peut douter.
Coluche y excella avec facilité.

5 juin 2015

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ADMINISTRATEUR GENERAL

L’Espace Art Gallery a le plaisir de vous présenter du 10/06 au 28/06/2015 l’exposition  événement des artistes suivants : Dorothée Denquin (Fr) peintures et pastels, Isabelle Geli (Fr) peintures. Exposition en collaboration avec l’association Parkinson Asbl.

 

Le VERNISSAGE a lieu le 10/06 de 18h 30 à 21h 30 et l’exposition du mardi au samedi inclus de 11h 30 à 18h 30. Et sur rendez-vous le dimanche.

 

Vernissage qui sera agrémenté d’extraits de Musique Celtique interprétés par la harpiste Françoise MARQUET.  

 

Le FINISSAGE a lieu le 27/06 de 11h 30 à 18h 30.

 

         Collectif d’artistes « Parkinson » (Be) peintures et Sculptures

         « Différents regards sur l’art » 

 

         Dorothée DENQUIN (Fr) peintures & pastels

         « D’Art et de Nature  »

 

         Isabelle GELI (Fr) peintures

         « L’Art du mouvement Intérieur et de la liberté»

        

A voir également « La grande table en bois » réalisée par l’artiste

 

         Louis de VERDAL (Fr) sculpture

 

Exposition du 10 juin au 28 juin 2015.

 

Espace Art Gallery 35 rue Lesbroussart 1050 Bruxelles. Ouvert du mardi au samedi de 11h 30 à 18h 30. Et le dimanche sur rendez-vous. GSM : 00 32 (0) 497 577 120

 

 

INFOS ARTISTES ET VISUELS SUR :

 

Le site de la galerie www.espaceartgallery.eu

Le site de la galerie se prolonge également sur

Le réseau Arts et Lettres à l'adresse: http://ning.it/KUKe1x

Voir: https://artsrtlettres.ning.com/ (Inscription gratuite)

Diaporama des plus belles expositions de l'Espace Art Gallery :  

Voir: http://ning.it/KHOXUa

Les critiques de François Speranza sur Arts et Lettres :

Voir : http://j.mp/1dDwL9m

 

 

Voici les deux prochaines expositions :

 

 

En juillet la galerie n’est ouverte que les samedis 4, 11, 18 et 25.

 

-Titre : « Différents regards sur l’art » 

Artistes : Julie Galiay et Mireille Gratier de Saint Louis

Vernissage le 04/07 de 18h 30 à 21h 30

Exposition du 01/07 au 31/07/2015

Finissage le 25/07/2015 de 11h 30 à 18h 30.

 

Et en août c’est un salon d’été

 

-Titre : « Différents regards sur l’art » 

Artistes : Marie Fang et Elizabeth Bernard

Vernissage le 05/08 de 18h 30 à 21h 30

Exposition du 05/08 au 30/08/2015

Finissage le 29/08/2015 de 11h 30 à 18h 30.

 

La rentrée culturelle est le mercredi 09 septembre.

 

Au plaisir de vous revoir à l’un ou l’autre de ces événements.

 

 

Bien à vous,

 

Jerry Delfosse

Espace Art Gallery

GSM: 00.32.497. 577.120

Mail de réponse eag.gallery@gmail.com

Le site de la galerie www.espaceartgallery.eu

 

Le site de l'Espace Art Gallery se prolonge également sur le Réseau Arts et Lettres à l'adresse: http://ning.it/KUKe1x

 

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L'humanisme en marche: Sur le courage

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Lachès ou Sur le courage, traduction Victor Cousin

"Lachès ou Sur le courage" est un dialogue de Platon (428-347 avant JC.). En voici le thème: Lisimaque et Mélésias, comptant donner une éducation parfaite à leurs enfants, vont demander conseil à Nicias et Lachès, illustres généraux athéniens, auxquels vient se joindre Socrate, que Lachès tient en haute estime pour avoir mesuré sa bravoure à la guerre. Ce dialogue a lieu sans doute dans un gymnase: la discipline en cause n'étant ici que celle des armes. Pour Nicias, le maniement des armes compte beaucoup dans l' éducation parce qu'il contribue à tremper les âmes: mais tel n'est pas l'avis de Lachès qui proteste. Lisimaque s'adresse alors à Socrate qui, fidèle à son habitude, demande que soit d'abord bien précisé le sujet de la discussion. Le but de la discipline envisagée est l' éducation: or, Socrate avoue ignorer cet art, mais Nicias et Lachès, qui ont dit résolument leur avis, doivent en savoir bien plus long que lui. Nicias et Lachès accueillent très volontiers la proposition de Socrate, persuadés de mener à bien ce facile débat. Le but de l' éducation est la vertu, qu'il convient d'abord de définir, pour rechercher ensuite les moyens les plus appropriés de l'atteindre. Mais le domaine de la vertu est beaucoup trop vaste: bornons-nous, observe Socrate, à définir le courage, que le maniement des armes semble devoir intéresser plus directement. Lachès le définit ainsi: ne pas abandonner son poste au combat. Mais il est des cas, lui objecte Socrate, où on lutte en fuyant et où se décide ainsi le sort de la victoire. En outre, cette définition n'est pas complète et ne se réfère qu'au courage militaire. Lachès essaie alors d'identifier le courage à la force d' âme. Mais si sa première définition était trop étroite, celle-ci est beaucoup trop vaste: la valeur est indubitablement quelque chose de beau, -déclare Socrate,- mais il existe certains exemples de fermeté qui sont loin d' être beaux. Pour circonscrire le problème, il propose alors de retenir que la fermeté, pour être appelée valeur, doit être associée à la sagesse. Mais cela amène à regarder l'homme qui, en "sage calculateur", résiste, car il sait que d'autres viendront le secourir et qu'il dispose de certains avantages décisifs, comme plus valeureux que le combattant disposé à résister jusqu'au bout, bien que ne comptant sur rien. Lachès admet ne pouvoir s'exprimer plus clairement et cède la parole à Nicias; celui-ci, après avoir rappelé que Socrate a l'habitude de ramener la vertu à la connaissance, définit le courage comme étant la science des choses redoutables. Mais Socrate démontre que cette définition trop vague, tout en n'étant pas dénuée d'un certain fond de vérité, ferait du courage la science du bien et du mal, à telle enseigne qu'au lieu de définir le courage, on en arrive à une définition de la vertu en général, laquelle résulte précisément de la connaissance et du partage du bien et du mal. La discussion s'achève ainsi sur la défaite de Nicias. Ce dialogue, datant probablement de la jeunesse de l'auteur, est remarquable à plus d'un titre: il se présente avant tout comme une vivante peinture de caractères; et de plus, il s'intègre parfaitement dans le cadre d'une série de brefs dialogues visant à démontrer l'impossibilité d'un partage de la vertu.

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TOI L'AMOUR !

Toi l'amour, l'invisible omniprésent

Toi qui nous berce et bien souvent nous ment.

Toi qui apporte merveille et déchirure

Toi, le secret de cette vie qui perdure...

A l'aube d'un dimanche bercé de pluie

Où tête embrumée flirte avec l'ennui...

Je me love en ton sein tout en douceur

Et me surprends à ignorer la peur...

Toi l'amour, enfant doux de la bohème

Toi qui persiste au creux du chagrin même

Toi qui précède et vit dans nos langueurs

Toi, le maître incontesté de nos cœurs...

Ne pas douter que tu sois notre écorce

Ne plus trembler, car tu es notre force!

Vouloir la vie comme un chant d'espérance<;;;

Et, brille dans nos yeux la fin de l'errance!

J.G.

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extase???

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Ce n’est sans doute qu’un poème,

Sans ces fabuleux mots, je t’aime !

Autre mot, jamais prononcé, extase,

Mais souvent pensé dans une phrase.

Ce mot te serait-il devenu inconnu ?

Ici, vision artistique d’un simple nu,

Et sous ce voile, te voilà en deuil.

Ce n’est pas encore un linceul

Mais, il s’en rapproche un peu !

Ce n’est pourtant pas un jeu,

Ce n’est que le cours de la vie

Qui estompe un peu ces envies.

Vite, que ce mot te revienne,

Je te veux toujours, païenne !

De tes ennuis, fais table rase,

Que ce perpétuent, ces extases.

Elles font bien souvent oublier

Et te feront de nouveau, rêver !

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