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La petite fille du parc,

 

Une petite fille mélancolique,

toute seule sur un banc dans un jardin public,

regarde l'enfance d'en face, privilégiée,

insouciante et comblée, dont les yeux

sont rieurs et les bouches remplies

de mots sucrés, de petits beurres.

Une petite fille mélancolique,

toute seule dans un parc plein de fleurs,

regarde les jolies mères d'en face, attentives,

attendries et joyeuses, dont les regards

sont protecteurs et les gestes emprunts

de grâce, d'infinitude.

Une petite fille mélancolique,

toute seule auprès d'un sein qui  se déploie, se donne,

d'une mère plus grande qu'un jardin,

dont les bras confortables et laiteux

portent un bouton d'enfance,

 une continuité d'elle, toute neuve.

Une petite fille mélancolique,

toute seule jusqu'au soir tombé,

se souvient d'une mère, toute à elle,

dans l'immensément bleu montée,

qui ne cesse dans sa tête de pousser,

de grandir, à l'instar d'une rose sombre !

Puisse-t-elle un jour devenir claire ?

NINA

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Envie de boire du champagne

On peut vouloir n'y point songer,
Ne pas se laisser déranger,
Quelques dates pourtant s'imposent,
On fait de son mieux, on compose.

Comportement et attitudes,
Aussi certaines certitudes,
Se modifient au cours des ans.
On vit, adapté au présent.

Avoir à boucler une année,
Qui par grâce me fut donnée,
Ne me semble pas regrettable.
J'en attends d'autres profitables.

Envie de boire du champagne,
D'un pique-nique à la campagne.
Je vais trinquer à ma santé
Et faire voeu de nouveauté.

19 mai 2015

 

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Une création magistrale

J'ai eu le vouloir d'accueillir,
De l'énergie transcendantale,
Une création magistrale,
Mots mystérieux à saisir.

De l'énergie transcendantale,
Esprits flottants, d'un bleu saphir.
Mots mystérieux à saisir,
Une volupté sans égale.

Esprits flottants, d'un bleu saphir
Une atmosphère musicale,
Une volupté sans égale.
Ô composer pour éblouir!

Une atmosphère musicale.
Reste suspendu mon désir.
Ô composer pour éblouir!
Au ciel, l'ineffable s'installe.

19 mai 2017

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De L'abnégation

 

Songerie, en pensant à Simone Weil

Des sentiments semblant voisins,
En coexistant se renforcent,
Conduisent à une même fin
Ceux qui de s'impliquer s'efforcent

.

Face à la souffrance évidente,
N'est pas rare la compassion.
Le plus souvent inopérante,
Elle demeure une impulsion.

Les bénévoles, font leur part,
Leur apport est considérable.
On doit considérer à part
Des êtres émouvants, admirables.

En connaissance du danger,
Ils exposent leur existence,
En offrant avec persistance
Leur secours à des étrangers.

Un mot définit leur conduite,
Abnégation, l'oubli de soi.
Il ne s'agit plus de mérite.

D'où leur vient cette unique loi?

18 mai 2015

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12273095855?profile=originalIl s'agit d'un essai de Simone Weil (1909-1943), rédigé à Londres pendant l'hiver 1942-1943 et publié en 1950. Cette oeuvre, où il ne faut pas chercher les éclairs mystiques des "Cahiers", a l'incomparable intérêt de nous offrir une synthèse de la double expérience, politique et religieuse, de la jeune normalienne juive, d'abord attirée par le marxisme et parvenue jusqu'au seuil du catholicisme, après avoir connu, comme ouvrière chez Renault, la tragédie du prolétariat moderne. Le sous-titre: "prélude à une déclaration des devoirs envers l'être humain" livre à lui seul le sens du livre.
Refusant le juridisme des hommes de 1789, Simone Weil oppose à l'abstraction des "droits de l'homme" la notion de devoir, fondé sur l'amour de l'homme envers la communauté, et de la communauté envers tout homme. Le plan qu'elle propose d'une société nouvelle n'est concevable que dans les perspectives d'une révolution spirituelle. Aux révolutionnaires politiques, Simone Weil reproche de demander à la fois trop et trop peu: trop, puisqu'ils considèrent comme des injustices des servitudes qui tiennent en fait à la nature même des choses: nécessité de l'obéissance et même de la "vénération" envers les supérieurs qui symbolisent l'exigence des grandes lois du monde; trop peu, car la plupart du temps les revendications prolétariennes se limitent aux seuls besoins physiques, alors que seule une prise de conscience de la "destination surnaturelle" de l'homme pourra fonder une vraie réforme de l'ordre social et économique. Il s'agit d'ailleurs moins pour Simone Weil de transformer le monde que de le transfigurer, c'est-à-dire de lui rendre jusque dans les actes les plus humbles de la vie quotidienne, la signification sacrée qu'il a perdue. Le mot "déracinement" est donc pris ici en un sens plus profond que chez Barrès: ce n'est pas seulement de la province natale qu'est exclu le travailleur moderne, mais de toutes les forces élémentaires, naturelles et surnaturelles, de la vie en général. Le déracinement, c'est l' abstraction; l' enracinement, c'est la participation en quelque sorte "automatique", "par le lieu, la naissance, la profession et l'entourage" à une communauté portant en elle "certains trésors du passé et certains pressentiments de l'avenir".
En accord avec un courant de pensée traditionaliste chrétien, Simone Weil donne une importance fondamentale à ce qu'elle appelle, du grec, les "metaxu", "ces biens relatifs et mélangés (foyer, patrie, tradition, culture) qui nourrissent et réchauffent l'âme et sans lesquels, en dehors de la sainteté, une vie humaine n'est pas possible". Ce qui importe avant tout, c'est que tout homme puisse être remis en communion habituelle avec les forces naturelles: donnant tout à un changement dans les rapports entre classes, la révolution exclusivement politique manque le vrai problème. A quoi serviraient en effet tous les profits nouveaux que pourraient obtenir les ouvriers, si les conditions de leur travail n'étaient pas humanisées? Elles ne pourront l'être que, d'une part, grâce à un perfectionnement des machines, d'autre part, grâce à une "spiritualité du travail" qui réhabilitera le travail manuel en lui rendant sa densité métaphysique et religieuse, en le restaurant comme un des actes les plus sacrés de "consentement à l'ordre de l'univers".

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infos expositions

 

Je suis en expositions aux dates mises sur l'affichette ,

 

Une autre en préparation dans la Province du Hainaut, entité de Bernissart, dans le cadre du lancement tourisme en Wallonie avec la construction d'une galerie verrière, reliant les différents Musées de l'entité, pour le mois d'octobre .

 

2016: Centre culturel de Quevaucamps, en collaboration avec l'Académie de musique de Péruwelz, concert en accord avec l'expo.

           Exposition au Moulin D'Arenberg, (Brabant Wallon, ) précisions seront donnés sous peu pour les dates

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Une belle soirée JGobert

Une soirée commencée par des rires, des plaisanteries et tout autour un public conquis. Un décor planté pour une scène de théâtre de la vie courante, une page amicale jouée dans un décor familier. Les participants ne sont pas acteurs, ils ne sont pas en représentation, ni ne font pas partie d’une troupe. C’est un repas de famille.

Un homme est au centre de cette réunion.  Comme à son habitude, il parle, parle fort, parle trop fort. On n’entend que lui et déjà elle sent son cœur se glacer. La peur s’installe dans ses veines et attend la suite.  Rapidement la conversation et les regards se tournent vers elle. Des sous-entendus durs, tenaces arrivent à ses oreilles. Certains regards se baissent, se détournent. L’assistance se cache derrière le silence et  l'indifférence. Une fois encore, sans que personne ne bouge, il va lui faire son portrait.

Souvent blessée par des paroles insidieuses, perfides, sournoises, elle reste figée sur sa chaise, la tête droite comme pour comprendre le sens réel de ces mots qu’il lance comme des poignards. Cette histoire dont les paroles s’acharnent à la blesser. Immobile, elle se laisse couvrir d’insultes, de ce flot de mots offensifs et ne comprend pas tout. Son regard s’échappe et comme secours, elle fixe un point dans la pièce pour s’y accrocher, ne pas vaciller, ne pas pleurer.

Prise dans un tourbillon de haine, elle reste là, étrangère à tout ce bruit, subissant des propos désobligeants comme des coups.  La carapace qui la protège, révèle une nouvelle impuissance, une nouvelle bataille à gagner dans cette vie qui s’étire dans des jours sombres.

Personne ne prend sa défense. Les regards fuyants de ces gens ne la touchent plus depuis longtemps.

Sa passivité toute relative la protège malgré tout de cette vie qui part à la dérive et qui cherche une autre rive, une autre attache comme un rêve perdu. Son cœur est froid et seules coulent des larmes de blessures invisibles comme une rédemption éternelle d’un châtiment qu’elle s’inflige. Souvenirs d’un autre temps qu’elle revit, coupable de n’être pas intervenue, une douleur silencieuse, muette, secrète.

Le passé et le présent la portent encore, les angoisses la tiennent debout devant ce rempart étrange de l’existence. Elle se bat à sa manière, sans faire de vagues et attend l’avenir pour atteindre un monde de paix. Une souffrance lourde et sourde la rattrape à chaque détour du chemin et la fait trébucher, tomber.Lâche dans ce monde de dupe, elle reste là victime consentante.

Elle aimerait effacer ses peines pour se tourner vers autre chose, une autre vie, un autre destin. Faire comme certaines qui crient haut et fort la solution mais qui subissent également ne voulant pas l’admettre.

Ce matin, le ciel couvert de nuages la laisse songeuse. Le cœur à nouveau blessé apostrophe la vieille marionnette cachée en elle et toujours en représentation. Un déguisement comme une seconde peau cache sa solitude, son isolement intérieur et la rend si triste.  Marionnette qui manie et laisse place aux rires amers pour ne pas pleurer un océan de larmes.

 

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Monsieur,

 

Ecriture dans ma tête,

fugitive et fugace, elle passe,

grande Dame jamais lasse,

ombrageuse ou solaire,

jamais elle ne désespère ;

Laissons lui toute la place

qu'elle exige et mérite,

une vie toute entière.

Un pas d'elle,

 une enjambée bleue ;

c'est l'éclaircie en moi,

une  lettre pour vous,

un soleil roux cacheté,

tout en secret,

de moi à vous.

Bien à vous.

NINA 

                                                                                             

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Naissance

À l'aube brumeuse chante le rossignol amoureux
Les jacinthes bleues bercées par la brise de mai
Lorsque crie un petit ange qui vient de naître
après neuf mois de voyage dans le ventre chaud 
Peau à peau, bébé et maman
Quelques larmes de rosée sur le doux visage 
et son papa tremblant d'émoi 
Ô ma fille, mon beau fils et votre poupon à câliner
Notre famille s'est agrandie
Beaucoup de bonheur à vous trois
Mes bien aimés, maminou est comblée de joie
 
17/05/2015
Nada
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12273095261?profile=originalDocument Bibliothèque nationale de France

Les « Cahiers » sont l’œuvre de l'écrivain français Simone Weil (1909-1943), publiée en trois volumes posthumes: 1951, 1953 et 1955. En mai 1942, lorsqu'elle s'embarquera pour les Etats-Unis via l'Afrique du Nord, Simone Weil remit au philosophe Gustave Thibon, qui l'avait accueillie au cours des mois précédents dans sa maison de Saint-Marcel-D' Ardèche, une série de petits cahiers rédigés à partir de 1940. Six nouveaux cahiers furent encore écrits pendant le séjour aux Etats-Unis; un dernier, achevé en Angleterre, a été publié séparément sous le titre "La connaissance surnaturelle" (1950).

 

Ces divers textes ne forment pas un journal proprement dit: on n'y trouve aucune date, aucune allusion à des événements contemporains, aucun trait directement relatif à la vie personnelle de la jeune philosophe. Il ne s'agit pas non plus, comme dans les "Pensées" de Pascal, de notes en vue d'un ouvrage à venir. Ces cahiers sont simplement le mémento d'une intelligence en marche, réflexions sur des lectures, résultats d'une méditation, échos d'une prière, consignés systématiquement sous une forme impersonnelle et abstraite, sans le moindre souci d'une éventuelle publication. Aucune recherche de style, et souvent même un tour extrêmement abrégé, allusif, une abondance de citations grecques, sanscrites, etc., qui rendent l'abord du texte assez difficile -quoiqu'on puisse recourir à l'excellente anthologie intitulée "La pesanteur et la grâce", parue en 1948 et qui révéla pour la première fois au public la pensée de S. Weil.

 

Cette pensée, les "Cahiers" ne nous la restituent pas à l'état de doctrine achevée, mais au contraire à l'instant de paroxysme de la crise spirituelle de l'auteur, en ces années 1940-1942 où la tentation catholique fut la plus vive. Lisant alors l' "Evangile" avec passion, Simone Weil ne sacrifiait pas pour autant ses autres curiosités multiples: Platon, les mythes grecs, les mystères égyptiens, les doctrines de l'Inde, etc.

 

Les "Cahiers" nous font connaître les faims spirituelles du philosophe plutôt que les certitudes déjà acquises. Il y a donc forcément quelque arbitraire à essayer d'en dégager des idées centrales cohérentes. L'entrée dans ces "Cahiers" a quelque chose de vertigineux: quand Simone Weil hausse la transcendance jusqu'à rendre Dieu impersonnel et à peu près inaccessible; quand elle abaisse la création jusqu'à lui refuser toute véritable consistance ontologique et éthique, jusqu'à soutenir que tout ici-bas est régi par une invincible nécessité et que le bien et le mal s'y équivalent, le lecteur peut se sentir accablé, il perd pied, au bord du désespoir. Il faut se rappeler alors que les "Cahiers" sont avant tout le témoignage d'une expérience spirituelle particulière: l'âme qui s'y exprime sous la pudeur des abstractions est ravie par Dieu, brûlée par l' illumination qu'elle a reçue, et cette nature fragile, ayant eu une révélation si soudaine et si totale de l'exigence surnaturelle, ne parviendra plus jamais à équilibrer en elle l'humain et le divin. De là ses excès apparents: considère-t-elle avant tout Dieu et le Bien absolu, Simone Weil penche alors vers un optimisme sans mesure et nomme divin tout ce qu'elle trouve bon sur la terre: divin Platon, divine l' antiquité grecque, divin le génie philosophique ou artistique. Mais se retourne-t-elle vers la terre et ce mélange qu'elle nous impose de vérité et d'erreur, de mal et de bien, Simone Weil s'abandonne alors à l'obsession du mal, elle ne voit plus que néant dans tout l'ordre humain, et il lui semble que Dieu ne se manifeste parmi nous que par son absence, qu'il s'est retiré de sa création en l'abandonnant à la loi du mal, de la "pesanteur", ennemie de la grâce.

 

En opposition avec la plupart des philosophes chrétiens et contemporains, Simone Weil sera donc résolument anti-humaniste, anti-personnaliste -la personne ne pouvant recevoir selon elle qu'une définition négative: elle exprime ce par quoi nous ne sommes pas Dieu. Le seul salut réside dans un véritable effort de dé-création, un anéantissement volontaire et total du moi, et ce mouvement, chez Simone Weil, paraît plus proche de la tradition indienne que du mysticisme chrétien. Toute tentative pour concilier l'humain et le divin, qu'elle prenne une forme philosophique (Aristote), ou messianique (les Juifs de l'ancienne alliance), ou théologique (le dogme catholique), ou administrative (l'organisation de l'Eglise), trouvera chez Simone Weil une insurmontable répugnance. Nul doute que ce soit là la raison profonde de son refus final du baptême, en dépit de tout ce qui l'attirait vers le catholicisme et ses mystères essentiels, tels l' Eucharistie.

 

Mais Simone Weil, qui savait infiniment de philosophie, n'était pourtant pas une pure philosophe. sa "doctrine" peut heurter, prêter à discussion; on peut y retrouver, en plein XXe siècle, une curieuse résurgence de l'antique manichéisme. Les "Cahiers" nous offrent cependant à profusion de ces formules de feu qui ne trompent pas: inconnue, dans le silence et la misère volontaires, une grande mystique a vécu parmi nous, rappelant à un temps  idolâtre du social le sens perdu de la transcendance, de la disponibilité au surnaturel, et vivant jusqu'au vertige la passion de l' absolu.

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Les ballons

 

Ballon bleu

Dans les cieux.

 

Ballon jaune

Au milieu

Et qui trône

Impérieux.

 

Ballon noir

Sans espoir.

 

Ballon d’or

Quand je dors.

 

Ballon vert

Découvert

Au printemps

Des enfants.

 

Ballon gris

De la pluie.

 

Ballon rose

Que l’on pose

Quand on ose

Une pause.

 

Ballon rouge

Et je bouge.

 

Et pour toi ce ballon des toutes les couleurs

Pour te dire l’amour qui demeure en mon cœur.

12273093096?profile=original

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Adagio,

Voici le crépuscule,

le jour en minuscule,

le jardin pénombré,

les fleurs couleur marine,

l'arborescence fusainée,

les chats noirs sous le chêne,

les maisons qui s'allument,

les regards qui s'éteignent,

le début du sommeil ;

et moi, seule dans ma chambre bleue,

j'écoute l'Adagio de Samuel Barber,

tout cela me bouleverse, me traverse,

endeuille ma tête claire,

puis j'aperçois au loin ;

des roses obscures sur une plaine enneigée,

juste au dessus, un soleil bleu paisible et chaud ;

chut, toutes ses vies emportées nous apprennent

le chant du Monde, l'essence même de son souffle.

De New-York à ici, un invisible pont,

 par magie s'est construit ;

cet Adagio de Samuel Barber

nous le rend bien visible, vertigineux, indestructible !

Le ciel et la terre depuis se le partagent.

Je pense, non sans tendresse, à chacune de

ses roses nées le 11 septembre 2001.

NINA

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"Il y a des jours comme ça, où tout semble aller de travers, où l'on se sent atrocement malchanceux et écrasé par une horde d'ennemis, réels ou imaginaires..." Une petite revanche d'innocent à concocter? Ou bien une réelle vengeance à cogiter face à certaines situations ou personnes abominables? "Les recettes de tante Dédé", septième opus de Virginie Vanos, auteure aux talents multiples ( comédienne, modèle, photographe reporter, vidéaste,...), nous apportent un singulier panel de solutions aux problèmes relationnels rencontrés par des êtres humains ordinaires (si l'on veut...) comme vous et moi: Calimero innocents, infortunés, à l'occasion frustrés face à la démesure de ceux et celles que l'auteure nomme "Les Salauds". Cela va de l'ex envahissante au croque-mort obscène en passant notamment par la pute et fière-de-l'être et la nymphomane chewing gum, soixante-neuf cas (sur... ?) ayant été répertoriés par notre auteure.

  Ces recettes? D'originaux supplices imaginés puis rédigés en mémoire de Dédé T., la vraie. Le sarcasme et l'ironie? Au menu et faisant bon ménage, Virginie Vanos nous entraînant dans une judicieuse analyse de l'espèce humaine, adoptant la structure suivante pour chaque sujet étudié: pourquoi elle ou lui, les raisons secrètes du passage à l'acte, le degré de nocivité du sujet, comment procéder, le degré de soulagement dû à l'application de la torture clôturant chacune de ses prospections.

  On sourit, on s'amuse, on tremble ou frissonne à l'occasion; épinglons également par-ci "L'absence de morale peut s'avérer parfois bien plus humaniste que l'endoctrinement...", par-là "Mieux vaut dix pétards mouillés qu'une bombe atomique", tout un programme, finesse garantie; il est également vivement conseillé de lire attentivement la savoureuse bibliographie finale. Du Vanos d'un tel cru? On en redemande car "quoi de plus salvateur que d'imaginer ce qui pourrait arriver à ceux et celles qui nous ont causé du tort?"

Thierry-Marie Delaunois, auteur et chroniqueur, le 15 mai 2015

 

THM : Virginie, peux-tu nous relater la genèse de ton ouvrage? Comment t'est venue l'idée d'écrire de telles recettes parfois drôlement croustillantes et te serais-tu inspirée de ton propre vécu?

VV : En fait, c’est assez drôle. Avec un de mes anciens collègues, nous passions un temps fou à persifler contre des gens qui causaient du tort à notre business. Toujours d’un ton léger, humoristique, sans jamais faire preuve de haine ou de rancune. Non, juste cette bonne vieille mauvaise langue bien fleurie, qui restait dans les secrets de notre correspondance. Un jour, seule, j’ai sauté le pas, et j’ai écrit, un peu pour moi-même, ce que je ressentais quant à ces individus qui m’avaient causé du tort ou qui me semblaient nocifs d’un point de vue moral, éthique ou social.

THM : Dans l'introduction de ton oeuvre, on peut lire: " en faisant le récit loufoque et saugrenu de tortures complètement irréalisables, plus bêtes que méchantes, plus dingues que cruelles, on rit de ses propres mésaventures..." Parviens-tu à toujours rire toi-même de tes propres mésaventures et, une fois parvenue au bout de l'écriture de ton ouvrage, te sentais-tu différente, voire changée par rapport à l'instant où celui-ci n'était encore qu'à l'état d'ébauche dans ton esprit?

VV : Ce n’est un secret pour personne, ma vie n’a jamais été de tout repos, ni vraiment joyeuse. Mais ‘arrive depuis fort longtemps à rire de toutes mes mésaventures, voire de mes malheurs. Sauf quand on arrive à l’épineux sujet des arrestations arbitraires…. Je n’en dis pas plus, mais je n’en pense et n’en souffre pas moins.

THM : Un peu plus loin, on peut lire: "Entre l'aveugle soumission et la rage idiote et aveuglante, j'ai choisi une troisième voie: celle du sarcasme et de l'ironie." Cette voie est-elle également tienne  - parfois ou assez souvent - dans ta vie réelle? Et la recommanderais-tu à d'autres éventuellement?

VV : Oui, telle est ma voie. Bien sûr que je la recommande. Je dis toujours qu’il faut rire gentiment, mais avec un œil narquois, de nos ennemis, ne serait-ce que pour le plaisir de leur taper sur le système. Bien sûr, pour en arriver là, l’on ne peut ni être dans un état de souffrance extrême ni dans un esprit vengeur…

THM :  Prenons à présent le cas de "La petite pétasse" avec ses airs complaisants de Baby Doll à la fois douce et perverse pour reprendre tes mots. Est-ce selon toi une personne réellement nocive et irais-tu jusqu'à passer à l'acte suivant les instructions - ou l'une d'elles - que tu recommandes?

VV : Je méprise ces femelles dociles, douces, serviables, ne vivant que pour leur look, leur mec et la Real TV. Oui, à mon sens, ces femmes sont nocives car elles nous ramènent de par leur comportement à une ère révolue, celle où la femme n’était là que pour la procréation et le bon plaisir de l’homme.
Olympe de Gouges, féministe de l’époque de la chute de la bastille disait : « Si les femmes ont droit à la guillotine, elles ont aussi droit à la tribune ». Plus de 200 ans plus tard, si nous voulons faire percevoir nos droits et envies d’indépendance, d’autonomie, de liberté et de ne pas satisfaire aux critères de l’"Homo Debilis Erectus », nous passons pour des monstres ignobles, indignes d’amour. Et au lieu de se retrouver sur le billot, nous vivons avec le risque de recevoir quolibets, sarcasmes et couteaux dans le dos à chaque instant.

THM : D'après toi, se comparer en permanence aux autres, cela permet-il de toujours progresser dans sa propre vie? N'y a-t-il pas danger d'intense frustration lorsqu'on se met notamment à analyser un potentiel rival?

VV : Non, il ne faut jamais se comparer à personne. Il faut suivre sa propre voie, que l’on plaise ou l’on déplaise. Et si on vous met des bâtons dans les roues, retirez-les élégamment, sans violence, usez juste d’un peu d’ironie fine ou loufoque…

THM : Y aurait-il une dernière question que tu aurais aimé que l'on te pose? Si oui, quelle est-elle et acceptes-tu d'y répondre?

VV :Une de mes amies a ri comme une baleine quand elle a lu le livre, une autre l’a trouvé horriblement déprimant. C’est plutôt moi qui aie envie de poser cette question : on peut ne pas aimer, mais je n’arrive pas à comprendre pourquoi mon petit délire déprimé cette dame…

THM : Satisfaite de cette interview?

 

VV : Comment pourrais-je ne pas l’être ?

 

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Affliction


Sans arrêt, la ronde des astres
Se poursuit silencieusement.
On ne prévoit pas de désastres,
Tout se passe harmonieusement.

Sur terre, il n'en est pas de même,
Le danger se glisse partout.
Certains piégés deviennent fous.
L'instabilité reste extrême.

C'est l'époque des changements
Quand on imite, on ne raisonne.
On agit peu logiquement,
Le bon sens n'avise personne.

La vulgarité se répand,
Semble devenue convenable.
Substitut à l'humour manquant,
Elle demeure méprisable

 

Les parents, pour se faire aimer,
De nos jours, ont besoin de plaire.
Lors, de leurs enfants, désormais,
Les désirs sont à satisfaire.

Les jeunes, certes, s'abêtissent
Accrochés à des appareils,
Qui de rien ne les avertissent
Et les privent d'être en éveil.



Leur goût de la vie s'appauvrit.
Surtout celui de la brillance.
Ils ne connaîtront pas le prix
Des joies surgies de l'élégance.

S'affligent de nombreux parents
De l'indifférence certaine
Qu'ils inspirent à leurs enfants,
Dont ils éloignaient toute peine.

16 mai 2015.

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HISTOIRE COURTE OU BILLET D'HUMEUR... 29

UNE LETTRE POUR LA VIE...

J'y ai pensé bien trop souvent en différentes circonstances...

Alors pourquoi donc maintenant que rien n'est vraiment en instance?

Pourquoi ce désir tout à coup, qui se refuse à attendre?

C'est aujourd'hui le jour, c'est tout!

C'est l'évidence qui tient le bout!

Maintenant je vous la balance, cette lettre sans prudence!

Il faut qu'elle sorte absolument

Et tant pis, si ce n'est pas dans l'air du temps...

Cela doit soulager d'autant!

Pourquoi faut-il tout accepter sans contester...

Alors qu'on n'arrête pas de revendiquer?

Pourquoi avoir avec talent...

Tant inventé au fil des ans...

Et ne pas décider que c'est assez?

Comme l'artiste qui peint, sculpte ou écrit...

Ressent à un moment que tout est dit!

Alors il s'arrête et son regard s'apaise

Il sait que c'est fini et en est bien aise!

Ne reste plus qu'à mettre en valeur...

Ce qui lui est jailli du cœur!

Il serait temps, qu'enfin contenté!

L'homme puisse maintenant, simplement arrêter...

Et faire en sorte que son progrès

Puisse être juste, un vrai bienfait!

J.G.

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Une pause méritée

12273081878?profile=original

Activité de jardinage,
Journée consacrée à planter.
J'ai cherché les meilleurs côtés
À orner de plus de feuillage.

Peu exigeante, la nature,
Permet de savoir le comment,
Sans avoir à être savant.
Sont efficaces les boutures.

Lors je coupe et fais des entailles.
Des tiges sont placées dans l'eau,
Y demeurent le temps qu'il faut.
Des racines poussent, sans faille.

Partout, la beauté sur la terre,
Resurgit naturellement
Et toujours subrepticement.
Cette grâce est un doux mystère.

15 mai 2015

 

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Cher Ami,

 

Me désaltérer de vos couleurs,

de vos joies,

de vos rires et vos chagrins,

m'y ressourcer ; écrire.

J'aime lorsque vous me regardez,

l'air grave, que le désir fasse

dans vos yeux,

 tomber la pleine nuit,

que mon visage s'y perde enfin !

Alors, près de votre piano noir,

 de votre chartreux pensif,

 à quatre mains nous écririons

 un livre ensoleillé et bleu,

 un monde embryonnaire ,

dont nous en serions les

architectes débutants , les parents !

Ce monde peu-à-peu grandirait,

deviendrait musical ;

en son centre jaillirait une source

 à la fois vive et calme,

qui charirait à l'instar d'une mère,

 des mots multicolores, tout inventés,

d'aujourd'hui, de demain ;

Enrichir notre langage intime,

d'une flaque en faire un océan.

Bien à vous.

 

NINA

 

 

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12273092061?profile=original

Brève sensation, fugitive vision, par ton intensité,
par tes mots et ton langage, nourrit le creux de ma main
sur les bords inconnus de mon rêve incréé.
Enrichie l'éclosion de ma folie, capture le bruit du désir
qui déchire l'implacable pesanteur, empaume
l'ébène des cieux et ourle de particule
aux points de sable mes histoires inachevées.
Ô Titanide de la mémoire, par ton pouvoir mythique,
que l'encre de ton Lac irrigue la poussière
où transsude et se fige la viduité de mon cœur
afin qu'il ne cesse de te boire.
Dès lors, devant l'évocation scénique qui me retient
en servage, la vertueuse Mnémosyne échappe
à son temps, s'insère au physique de mes strophes,
et de sa source intarissable
respire l'exaltant dessein qui se sculpte en moi,
gravant le souvenir des enseignements reçus
du scel de son empreinte au plus profond
de ma chair, pour que mon âme
y mesure l'infini savoir.

Nom d'auteur Sonia Gallet

recueil © 2015

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ADMINISTRATEUR GENERAL

Pour marquer ses 10 ans d'activités, l'Espace Art Gallery édite 3 recueils d'art concernant 51 artistes qui ont exposé dans la Galerie. Ces recueils seront offerts gracieusement à ces 51 personnes.

Une première séance publique sera dédiée afin d'offrir le premier et deuxième volume de cette collection aux artistes ayant bénéficié d'un article d'exposition sur Arts et Lettres en 2012 et 2013. Un spectacle de chants, harpe et violons accompagnera cette séance de remise des recueils.

Cet événement aura lieu le  samedi 30 mai 2015 de 18h 30 à 21h 30.

Cette nouvelle collection s'intitule: "États d'âmes d'artistes". Il s'agit d'un partenariat entre le Réseau Arts et Lettres et l'Espace Art Gallery. Cette collection présentera les billets d'art de François Speranza, historien d'art attaché au Réseau Arts et Lettres. Infos sur : www.espaceartgallery.eu

Au plaisir de vous revoir nombreux pour cet événement de la galerie.

 

 

L’Espace Art Gallery a le plaisir de vous présenter du 20/05 au 07/06/2015 l’exposition  événement des artistes suivants : Anna Lobanova (Be) peintures, Isabelle Malotaux (Be) peintures, Claudine Grisel (Ch) peintures & sculptures et Marie-Noëlle Jarousseau (Fr) peintures & photographies.

 

Le VERNISSAGE a lieu le 20/05 de 18h 30 à 21h 30 et l’exposition du mardi au samedi inclus de 11h 30 à 18h 30. Et sur rendez-vous le dimanche.

 

Vernissage qui sera agrémenté d’extraits de Musique Celtique interprétés par la harpiste Françoise MARQUET.

 

Le FINISSAGE a lieu le 06/06 de 11h 30 à 18h 30.

 

         Anna LOBANOVA (Be) peintures

         « Fairy tales » 

 

         Isabelle MALOTAUX (Be) peintures

         « Vertige » 

 

         Claudine GRISEL (Ch) peintures & sculptures

         « Le temps de la lumière »

 

         Marie-Noëlle JAROUSSEAU (Fr) peintures & photographies

         « La fluidité de la vie »

 

                  

A voir également « La grande table en bois » réalisée par l’artiste

 

          Louis de VERDAL (Fr) sculpture

 

Exposition du 20 mai au 07 juin 2015.

 

Espace Art Gallery 35 rue Lesbroussart 1050 Bruxelles. Ouvert du mardi au samedi de 11h 30 à 18h 30. Et le dimanche sur rendez-vous. GSM : 00 32 (0) 497 577 120

 

 

INFOS ARTISTES ET VISUELS SUR :

 

Le site de la galerie www.espaceartgallery.eu

Le site de la galerie se prolonge également sur

Le réseau Arts et Lettres à l'adresse: http://ning.it/KUKe1x

Voir: https://artsrtlettres.ning.com/ (Inscription gratuite)

Diaporama des plus belles expositions de l'Espace Art Gallery :  

Voir: http://ning.it/KHOXUa

Les critiques de François Speranza sur Arts et Lettres :

Voir : http://j.mp/1dDwL9m

 

 

Voici les cinq prochaines expositions : à encore définir…

 

 

-Titre : « » 

Artiste : Ciprian Istrate (It) peintures

Vernissage le 10/06 de 18h 30 à 21h 30

Exposition du 10/06 au 28/06/2015

Finissage le 27/06/2015 de 11h 30 à 18h 30.

&

-Titre : « D’Art et de Nature  » 

Artiste : Dorothée Denquin

Vernissage le 10/06 de 18h 30 à 21h 30

Exposition du 10/06 au 28/06/2015

Finissage le 27/06/2015 de 11h 30 à 18h 30.

&

-Titre : « L’Art du mouvement Intérieur et de la liberté » 

Artiste : Isabelle Geli

Vernissage le 10/06 de 18h 30 à 21h 30

Exposition du 10/06 au 28/06/2015

Finissage le 27/06/2015 de 11h 30 à 18h 30.

 

En juillet la galerie n’est ouverte que les samedis.

 

-Titre : « Différents regards sur l’art » 

Artistes : Julie Galiay et Mireille Gratier de Saint Louis

Vernissage le 04/07 de 11h 30 à 18h 30

Exposition du 01/07 au 31/07/2015

Finissage le 25/07/2015 de 11h 30 à 18h 30.

 

Et en août c’est un salon d’été

 

-Titre : « Différents regards sur l’art » 

Artistes : Marie Fang et Elizabeth Bernard

Vernissage le 05/08 de 18h 30 à 21h 30

Exposition du 05/08 au 30/08/2015

Finissage le 29/08/2015 de 11h 30 à 18h 30.

 

La rentrée culturelle est le mercredi 09 septembre.

 

Au plaisir de vous revoir à l’un ou l’autre de ces événements.

 

 

Bien à vous,

 

Jerry Delfosse

Espace Art Gallery

GSM: 00.32.497. 577.120

Mail de réponse eag.gallery@gmail.com

Le site de la galerie www.espaceartgallery.eu

 

Le site de l'Espace Art Gallery se prolonge également sur le Réseau Arts et Lettres à l'adresse: http://ning.it/KUKe1x

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