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  "Du soleil comme s'il en pleuvait"

Abstraction lyrique

Liliane Magotte

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Une fraîche ondée de soleil

 

Mon âme accueille l'allégresse,

Une fraîche ondée de soleil,

Un exquis plaisir sans pareil,

Dans une bouffée de tendresse.

 

 

Une fraîche ondée de soleil,

Eparpillement de richesses.

Dans une bouffée de tendresse,

Des gouttes d'or et de vermeil.

 

 

Eparpillement de richesses.

Mon esprit demeure en éveil.

Des gouttes d'or et de vermeil.

Sans doute don d'une déesse.

 

 

Mon esprit demeure en éveil

Cette grâce vint sans promesse,

Sans doute don d'une déesse,

Qui prit de l'or dans le soleil.

 

 Suzanne Walther-Siksou

14 février 2015

Avec tous mes remerciements.

Un partenariat

Arts 12272797098?profile=originalLettres

 

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Un poème pour la St Valentin

Un Ciel d’ardoise où écrire

Un ciel blanc pour mon amant

Un ciel bleu comme ses yeux

Un ciel rose pour ses sourires

Un ciel rouge, soleil couchant

Un ciel d’étoiles pour nous deux

 

Mon amour, tu es le nuage

Qui passe et se transforme

Je te regarde et je rêve…

Je pars avec toi en voyage

Grimpée en haut d’un orme

Mon cœur défaille, je m’élève

 

Je survole jusqu’à l’horizon

Montagne, prairie, ma maison

Le ruisseau qui court et m’enchante

Le merle et l’étourneau qui chantent

Les arbres qui bourgeonnent déjà

La jonquille et le mimosa

 

Mon amour est sans frontière

Fragile, aujourd’hui comme  hier

Il serre  mon cœur épris d’ivresse

En quête d’éternel printemps

Il court les bois et les champs

Comme au temps de ma jeunesse

 

Aimer l’Amour, aimer la vie

Aimer la lyre du poète

Qui sait si bien nous enchanter

Aimer le frêne, aimer le hêtre,

Aimer toujours à l’envie

Pour ne mourir qu’à moitié

 

L’autre partie de nous même

Celle qui hait et qui aime

Disparaitra dans le néant

Passeront les jours et les ans

Où seras tu cachée mon âme ?

Dans d’autres yeux ? Dans une larme ?

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Une réalité apeurante

 

Soliloque en pensant à l'affaire du Carlton

 

Des drames, étalés à notre connaissance,

Délogent, chaque jour, d'innocentes croyances.

Il était rassurant de penser au déclin

Ou à l'éloignement du terrible Malin.

 

On espérait durable un heureux équilibre

Établi par des êtres intelligents et libres.

Occupé de lui-même, chacun se complaisait

Et ne réagissait que se sentant lésé.

 

À chacun ses malheurs ou ses propres déboires.

Les redresseurs de torts sont rares dans l'histoire.

Or voilà que l'horreur se propageant partout,

Les humains effrayés, en choeur, crient au loup.

 

Mais ils restent muets face à l'intolérable,

Aux torts de la justice envers des non coupables.

Personne ne dénonce un aberrant procès.

Dont plusieurs innocents ressortiront blessés.

 

Les voyeurs attentifs ne sont pas des juristes

Lors le spectacle offert n'a rien qui les attriste.

Pitoyable devient un pays où le Droit

Au lieu de protéger les citoyens, les broie.

 

Vendredi 13 février 2015

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Elle s'est imposée

Une aquarelle d'Adyne Gohy

12273070695?profile=original

a inspiré

Jardin d'été

de Sandra Dulier


Une rose avait éclos
dans un jardin d'été,
doucement sur le bord,
près de ce banc
où nos âmes
s'étaient rencontrées.
     

Tu étais ciel,
j'étais libellule,
tu étincelais
en rosée d'amour.
   
Je sais mon coeur
la douceur des jours,
le parfum des rêves
et la force de la délicatesse.
   
Tu taisais beaucoup,
tu embellissais
comme cette fleur,
symbole d'un sentiment
qui épinglait, et nos regards,
et nos gestes.
   
Les pétales du temps
s'étiolent parfois ;
on aurait cru ce sort
à nos sentiments réservé.
   
Il n'en fut rien,
ils éclosent encore
chaque matin
dans notre jardin d'été.

  

Sandra Dulier

12.02.2015

Un partenariat d'

Arts 12272797098?profile=originalLettres

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12273070865?profile=original

La sérénité abyssale et silencieuse du corps de l'océan
me révèle toute sa poésie tel un calice débordant d'éternité.
Bercée par sa mouvance, mon âme en impesanteur
s'allie à l'insondable ballet unificateur
au langage pénétrant et secret.
Pétri d'éréthisme, je sens en moi l'arpège rare et sensuel
de l'onde créatrice qui déploie dans chaque fibre
de mes cellules son intelligence éthérique.
Dès lors, cette complicité indulgente,
accroît l'intensité intérieure de mon corps et
dans ses oscillations successives, libère les prémices
à une ascension vers la plénitude des rêves
et des songes ésotériques.

Nom d'auteur Sonia Gallet
recueil © 2015

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Le glouton édenté.

 

Son doux regard baissé, il pense au mauvais coup,

Qui  le  fait  conquérant,  par  la  faim  empressé,

Triompher des  ennuis, sans  se  rompre  le  cou.

Son doux regard baissé, il pense au mauvais coup,

De  sa  nuit  prochaine,  aux  espoirs  caressés,

Fumet  des  saucisses  à  ravir sans  se  blesser.

Son doux regard baissé, il pense au mauvais coup,

Qui  le  fait  conquérant  par  la  faim  empressé.

 

Pendues  pour  sécher  elles  narguent  le  chat,

Du haut de la poutre  aux crochets des saveurs, 

L’heure  d’oser  est  là,  d’aller  cahin  cha-cha.

Pendues pour  sécher  elles  narguent  le  chat,

Glouton  de  nature  au  sourire  baveur,

Édenté sans doute,  mais toujours voleur.

Pendues pour sécher  elles  narguent le  chat,

Du haut de la poutre  aux crochets des saveurs. 

 

Sept des douze goinfrées,  festin  de  rois poilus,

Son  bedon  l’a  trahi  dès  le  matin  levé,

Auprès de  ses maîtres  au  regard huberlu.

Prince est le nom charmant de ce minet goulu,

Sauvé d’un accident  dont il  faillit  crever.

Prudemment aujourd’hui, minou s’est  atchavé.

Sept des douze goinfrées,  festin  de  rois  poilus,

Son  bedon  l’a  trahi  dès  le  matin  levé.

 

                                                                        Claudine QUERTINMONT D’ANDERLUES.

 

Coucou, Prince c’est moi. Tirant toujours la langue de ma mâchoire brisée à cause de mon appétit ……. pour un hérisson et de ma fuite d’alors contre un mur, la gorge pleine de piquants.

 

12273072052?profile=original

S’atchaver : (Argot) se tirer,  s'en aller.     Wiktionnaire.

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ADMINISTRATEUR GENERAL

L’Espace Art Gallery a le plaisir de vous présenter du 18/02 au 08/03/2015 l’exposition  événement des artistes suivants : Soledad Majdalani (Arg) gravures, Marangoz Kahraman (Be) Art numérique, Annick Butelet (Fr) peintures et Claudy Cheval (Fr) peintures.

 

 

Le VERNISSAGE a lieu le 18/02 de 18h 30 à 21h 30 et l’exposition du mardi au samedi inclus de 11h 30 à 18h 30. Et sur rendez-vous le dimanche.

 

Le FINISSAGE a lieu le 07/03 de 11h 30 à 18h 30.

 

          Soledad MAJDALANI (Arg) gravures

         « Grabados » 

 

         Marangoz KAHRAMAN (Be) Art numérique

         « IN MODERN » 

 

         Annick BUTELET (Fr) peintures

         « L’appel du large  »

 

         Claudy CHEVAL (Fr) peintures

         « Jeu de couleurs » 

 

                  

A voir également « La grande table en bois » réalisée par l’artiste

 

Louis de VERDAL (Fr) sculpture

 

Exposition du 18 février au 08 mars 2015.

 

Espace Art Gallery 35 rue Lesbroussart 1050 Bruxelles. Ouvert du mardi au samedi de 11h 30 à 18h 30. Et le dimanche sur rendez-vous. GSM : 00 32 (0) 497 577 120

 

 

INFOS ARTISTES ET VISUELS SUR :

 

Le site de la galerie www.espaceartgallery.eu

Le site de la galerie se prolonge également sur

Le réseau Arts et Lettres à l'adresse: http://ning.it/KUKe1x

Voir: https://artsrtlettres.ning.com/ (Inscription gratuite)

Diaporama des plus belles expositions de l'Espace Art Gallery :  

Voir: http://ning.it/KHOXUa

Les critiques de François Speranza sur Arts et Lettres :

Voir : http://j.mp/1dDwL9m

 

 

Voici les sept prochaines expositions :

 

 

-Titre : « sCANart » 

Artiste : Benjamin De Backer (Be) peintures

Vernissage le 11/03 de 18h 30 à 21h 30

Exposition du 11/03 au 29/03/2015

Finissage le 28/03/2015 de 11h 30 à 18h 30.

&

-Titre : « Le miroir de l'âme 2015 » 

Artiste : Jacqueline Kirsch (Be) peintures

Vernissage le 11/03 de 18h 30 à 21h 30

Exposition du 11/03 au 29/03/2015

Finissage le 28/03/2015 de 11h 30 à 18h 30.

&

-Titre : « OCEAN BLUE » 

Artiste : Carol Herbein (Fr) peintures

Vernissage le 11/03 de 18h 30 à 21h 30

Exposition du 11/03 au 29/03/2015

Finissage le 28/03/2015 de 11h 30 à 18h 30.

&

-Titre : « Caresses du marbre » 

Artiste : Marian Sava (Be) sculptures

Vernissage le 11/03 de 18h 30 à 21h 30

Exposition du 11/03 au 29/03/2015

Finissage le 28/03/2015 de 11h 30 à 18h 30.

 

 

-Titre : « Paysages de l’instant présent » 

Artiste : Patrick Jossier (Fr) peintures

Vernissage le 01/04 de 18h 30 à 21h 30

Exposition du 01/04 au 26/04/2015

Finissage le 25/03/2015 de 11h 30 à 18h 30.

&

-Titre : « Cadences » 

Artiste : Jean Doulliez (Be) peintures

Vernissage le 01/04 de 18h 30 à 21h 30

Exposition du 01/04 au 26/04/2015

Finissage le 25/03/2015 de 11h 30 à 18h 30.

&

-Titre : « Rythme minéral » 

Artiste : Bruce Clicq (Fr) sculptures

Vernissage le 01/04 de 18h 30 à 21h 30

Exposition du 01/04 au 26/04/2015

Finissage le 25/03/2015 de 11h 30 à 18h 30.

 

Au plaisir de vous revoir à l’un ou l’autre de ces événements.

 

 

Bien à vous,

Jerry Delfosse

Espace Art Gallery

GSM: 00.32.497. 577.120

Mail de réponse eag.gallery@gmail.com

Le site de la galerie www.espaceartgallery.eu

 

Le site de l'Espace Art Gallery se prolonge également sur le Réseau Arts et Lettres à l'adresse: http://ning.it/KUKe1x

 

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RÊVERIE...

Traversant l'olivier, le soleil s'alanguit

Et les lavandes ondulent à la brise légère.

Le grillon apaisé s'endort en son repaire

Et c'est mon cœur enfin dont je perçois le bruit...

Le jour peut être long à la chaleur torride

Il est mille raisons qui poussent à avancer!

Comme vouloir profiter tout son soul de l'été.

La vie est un beau fruit dont le corps est avide...

Pourtant, pensée s'envole avec le soir qui meurt.

Reviennent du fond du temps des parfums mélangés

Qui évoquent sans fin le goût de nos baisers

Si les pleurs sont taris, il reste une langueur...

La beauté de l'instant quand le regard s'y pose

Porte en elle un ressort où s'incruste l'espoir

Le ciel peut être bleu derrière nuages noirs!

Je rêve d'un amour qui dans le soir s'impose...

J.G.

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LES CIEUX et l’ASTRE.

LES CIEUX et l’ASTRE.

 

J’ai regardé les cieux où passaient des déchirures

Où l’astre changeait de masque à chaque nuage

Très tôt dans l’enfance je goûtai l’aventure

Dans le grand silence mon cœur faisant tapage.

 

Tout m’émerveillait dans l’étrange démesure

Sans la définir, l’envolée perpétuelle

Esquissait  d’un trait son indiscutable  épure,

Dogmatique, sans norme dimensionnelle.

 

Très tôt dans l’enfance, je goûtai l’aventure

Des métamorphoses, rencontres avortées,

Par manque de temps, ont décliné les ruptures.

 

Dans le grand silence mon cœur faisant tapage

Encrait sa plume aux nuages les plus obscurs

Ecrivait des mots  prêts  à éblouir des pages.

 

Pierre WATTEBLED- le 13 février 2015.

 

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Ce que je retiens, ce que je vis.

Ce que je retiens, ce que je vis.

 

Ce que je retiens,

Ce que je vis :

L’effleurement,

Le frôlement

Ressenti furtif :

Insaisissable présence,

Arabesque passagère,

D’un mouvement réel

Ce que je retiens

A peu près rien

De l’esquisse première :

La grâce d’un trait,

Le fil du passant

Qui ne peut recoudre

L’invisible blessure

Et voilà qu’il inscrit-

Geste désespéré-

Le soupir indicible

De l’âme déchirée.

Ce que je retiens

A peu près rien…

Le chant de la sève

Bouillonne note à note

L’avenir des rêves

Un tourbillon d’allégresse

Le raisin au pressoir

Exprimera son nectar

Jusqu’à la lie noire

Nul ne sait qui est mort

Au terme de l’ivresse.

Dans l’espace zébré

S’attarde le pleur carmin

D’un vieux sarment de vigne.

Ce que je retiens

A peu près rien

L’ébauche taille le vide

A seule fin de le remplir

Puisque le ciel n’en veut

J’abandonne la cime des arbres

Je glisse le long des troncs

Où s’enracinent mes pensées ;

Sur un lit de mousse

L’insaisissable présence

Effluve âcre d’humus

Prend corps dans le décor

Enfin, l’objet apparaît

En un rai de lumière…

Ce que je retiens

Ce que je vis

Ce que je nomme

En un trait indéfini,

Certain visage me baise,

M’effleure…

Frôlements furtifs,

 Feulements de feu

En une folle attente…

Alors qu’il me semble

Que tout se consume

Et que tout s’inscrive.

 

Pierre WATTEBLED- le 24 janvier 2015.

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Les courants de la sympathie

À Daniel Haccoun, en hommage reconnaissant

Quand on vit dans un statu quo,
Sans envie de nouveaux échos,
C'est qu'on jouit d'un sort favorable
Et que l'on espère durable.

Mais quand l'ennui nous rend maussade,
Que le quotidien semble fade,
S'il nous reste un certain allant,
On recherche un nouvel élan.

Le silence n'est salutaire
Que si, devenu solitaire,
On savoure la liberté
Servant la créativité.

Or, si l'on a besoin d'échanges,
Il ne nous paraît plus étrange
D'avoir recours au virtuel,
Plus stimulant que le réel.

Miracle offert en notre siècle
Aux âmes demeurées espiègles,
Aux poètes, artistes, amoureux,
À tous les êtres généreux.

L'ennui nous devient étranger,
Il ne peut plus nous déranger.
Noyés les germes d'apathie ,
Dans les courants de sympathie.

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LA PLUME AU GRE DU VENT


Elle vole, plâne, tourbillonne

Légère, douce, vaporeuse

comme une enfant heureuse

Gaie insouciante et friponne

S'arrête un moment au hasard

A nouveau s'envole, folichonne.

Libre, nul ne la harponne

Se laissant porter par le blizard.

Au gré du vent, monte, descend...

Puis soudain, hésite et se pose

Délicatement sur la plus jolie rose

C'est un moment d'enchantement

*MIREILLE*

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L'ami qu'on a choisi

 À Claude Mourkazel

L'ami qui est présent quand le sort nous désarme,
Qui sourit tendrement, caresse notre joue,
Troublé d'y voir couler de regrettables larmes,
L'ami silencieux ou éloquent, si doux!

Il est prompt à aider, et toujours favorable.
Il dit spontanément sa pure vérité,
Demeure stimulant, attentif et fiable,
L'ami qu'on a choisi, souvent pour sa gaieté.

S'il est au loin, on sait qu'il demeure accessible.
À l'écoute, serein, aidant de ses conseils,
Un tendre réconfort, efficace, infaillible.
Cet être qui nous aime est toujours en éveil.

Je nomme doux ami un confident très cher.
Le temps nous a vieillis, a séparé nos routes
Mais nous restons unis, aimant les mêmes airs,
Partageant nos idées, nos rêves et nos doutes.

Vous, mon récent ami, rencontré sur les ondes,
Vous possédez le don de générosité.
Vous êtes à l'écoute, encourageant le monde,
Affectueusement, avec simplicité.

En vous remerciant, je veux vous rendre hommage.
Vous donnez à beaucoup l'envie de partager.
Vous ne méjugez pas, vous êtes un homme sage,
Que le sort vous soit doux, aimable messager !

18 mars 2006

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Près d'un lac

Rondeau

Seule, près d'un lac, doux ami,
J'accueille des chantres d'antan.
Leurs mots, dans le vent de l'esprit,
M'arrivent d'au-delà du Temps.
Je les savoure et je souris,
Émerveillée face au talent.
Comblés ou maintes fois mal pris,
Ils vécurent intensément.

Seule, près d'un lac.

Un concert des plus émouvants.
Qu'ils furent choyés ou maudits,
Ces poètes, chantres d'antan,
Sensibles, nobles, érudits,
Restaient dignes et élégants.

Seule, près d'un lac.

3 juillet 2004

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La grande dame

Je rêvais d’un quelconque petit histrion,
Non pas d’un géant gigantesque comme moi,
Mais d’un petit bout d’homme qui n’a pas de loi
Qui serait tel l’archet embrasant les violons !

Je rêvais n’être plus convoitée en grand
Par ceux qui ne voient que la hauteur leur allant,
Mais par un minuscule nain tout simplement,
Au regard qui soulève les vides béants
.

Tout à coup se sont effacées les grandeurs,
Ai libéré enfin les rites du passé,
Et rêvant de savoir le chemin du bonheur,
De ” pareils ” n’ai plus voulu entendre parler !

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Sensible dans une boule à neige

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                                              Photo Stanko Abadzic

Sensible est à manier avec des précautions particulières, un terme à ne pas mettre sur toutes les bouches, un sujet à ne pas laisser entre toutes les mains.

Sensible est un hypertrophié des  perceptions, il ressent au-delà du supportable. 
Il voit, sent, goûte, touche, entend la grande symphonie du monde comme certains ne le pourront jamais.

Il se nourrit d'harmonie et risque de se dissoudre pour une surexposition aux néons.

Seul dans la bulle de cristal qu'il s'est soufflée, il regarde la grande lumière du dehors et parvient à s'immerger dans la polyphonie de l'univers au travers du filtre ouaté de l'intérieur d'une boule à neige.

Sensible est une bombe à retardement dont le tic-tac n'est perceptible qu'à son alter ego.

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Écrans divins


 À  Émie Magne

Privée de l'extase enivrante,
De l'indicible exaltation,
Qui m'immobilisait, vibrante,
Yeux rivés aux constellations.

Je contemplais cet autre monde,
D'harmonie et de poésie,
De correspondances profondes,
De transcendance de la vie.

Chaque nuit renaissait l'ivresse,
L'attirance de l'univers.
Me prenant pour une déesse,
Je récitais des chants en vers.

Le destin qui donne et reprend,
Pour moi, a éteint les étoiles.
Il m'offre un ciel éblouissant,
Y déploie de divines toiles.

28 avril 2006

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L'oiseau blessé

 


  À mon amie Anne

Un oiseau est blessé et gît dans mon jardin.
Sans doute l'un de ceux qui picorent mon pain
Mais s'envolent à ma vue, très vite chaque fois.

Je ne peux m'approcher, il se méfie de moi.
Je me tiens à l'écart et à bonne distance,
Pour ne pas ajouter la peur à sa souffrance.

Je surveille craignant qu'un chat ne le découvre.
Je le vois immobile, apeuré et qui souffre.
Les siens ne savent pas ce qu'il est devenu.

Chacun vole à son gré , le beau temps revenu.
Quand tout semble parfait dans un monde attrayant
Les embûches sont là, meurtrières souvent.

Je reste fort troublée à chercher un recours
Quand l'énergie, soudain, arrive à son secours.
Il se relève alors et fait de faibles pas

Puis volette hardiment jusqu'au jeune lilas.
Je reste bouche bée. Quelle grande leçon
Ce drame s'achevant d'une heureuse façon!

30 mai 2005

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Sans s'être concertés, mais tous à la recherche
Des plaisirs que réservent les voyages vantés,
Ils prirent place à bord d'un vaisseau aérien,
Chacun d'eux se sentait en attente joyeuse.


« C'est quand on est en paix qu'on devrait s'en aller »
Peut-être que quelqu'un assoupi, souriant,
Se mit à formuler cette pensée secrète,
Mais sans s'y attarder, sans y croire vraiment.


Soudain ce fut l'éclair, terrible,foudroyant,
L'oiseau géant brisé, ils furent éjectés
Et plongés aussitôt, corps et âme en offrande,
Dans l'abîme profond du superbe océan.

4/11/1999

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