Un Ciel d’ardoise où écrire
Un ciel blanc pour mon amant
Un ciel bleu comme ses yeux
Un ciel rose pour ses sourires
Un ciel rouge, soleil couchant
Un ciel d’étoiles pour nous deux
Mon amour, tu es le nuage
Qui passe et se transforme
Je te regarde et je rêve…
Je pars avec toi en voyage
Grimpée en haut d’un orme
Mon cœur défaille, je m’élève
Je survole jusqu’à l’horizon
Montagne, prairie, ma maison
Le ruisseau qui court et m’enchante
Le merle et l’étourneau qui chantent
Les arbres qui bourgeonnent déjà
La jonquille et le mimosa
Mon amour est sans frontière
Fragile, aujourd’hui comme hier
Il serre mon cœur épris d’ivresse
En quête d’éternel printemps
Il court les bois et les champs
Comme au temps de ma jeunesse
Aimer l’Amour, aimer la vie
Aimer la lyre du poète
Qui sait si bien nous enchanter
Aimer le frêne, aimer le hêtre,
Aimer toujours à l’envie
Pour ne mourir qu’à moitié
L’autre partie de nous même
Celle qui hait et qui aime
Disparaitra dans le néant
Passeront les jours et les ans
Où seras tu cachée mon âme ?
Dans d’autres yeux ? Dans une larme ?
Commentaires
Chère Pasqui, je vais proposer votre poème à un peintre, afin qu'il illustre votre poème d'une de ses toiles.
Je vous tiens au courant.
Amitiés,
Liliane