Rondeau
Seule, près d'un lac, doux ami,
J'accueille des chantres d'antan.
Leurs mots, dans le vent de l'esprit,
M'arrivent d'au-delà du Temps.
Je les savoure et je souris,
Émerveillée face au talent.
Comblés ou maintes fois mal pris,
Ils vécurent intensément.
Seule, près d'un lac.
Un concert des plus émouvants.
Qu'ils furent choyés ou maudits,
Ces poètes, chantres d'antan,
Sensibles, nobles, érudits,
Restaient dignes et élégants.
Seule, près d'un lac.
3 juillet 2004
Commentaires
Très joli poème qui donne du vague à l'âme...