Statistiques google analytics du réseau arts et lettres: 8 403 746 pages vues depuis Le 10 octobre 2009

Toutes les publications (108)

Trier par

Le dernier poème de Serge Essénine

Traduit du russe par la poétesse Katia Granoff,
le dernier poème de Serge Essénine

Au revoir, mon cher! Au revoir!
Ami, je t'ai dans ma poitrine!
Nous nous quittons; de nous revoir
Un espoir déjà se devine...
Sans mots, sans main serrée, en route!
Ton front, pourquoi le rembrunir?
Pas plus que de vivre, sans doute,
Il n'est pas nouveau de mourir.

Lire la suite...

AU GRE DE NOS PLUMES…

 

                    AU GRE DE NOS PLUMES…

            A : NISSOIS « Lecouret »

 

Je ne fais que caresser les mots

Jouer avec la sculpture de l’alphabet

Toute lettre a son propre charme

Et elle s’emboîte souvent aux autres

C’est la loi de toute langue…

 

Je ne peux voir la brise

Ni la toucher de mes mains nues

Mais je peux la voir autrement

Quand elle fait danser les champs de blé

Ou quand elle écrit ses vers

En faisant bercer la page de l’eau

Je vis sous la séduction d’une nymphe

Lorsqu’elle me chuchote : Je suis à toi

Suis-moi au bord de l’étang où le silence règne

Sillonne avec moi le mystère des bosquets

Là où les amoureux frissonnent de passions

En se confiant le fond d’un cœur enflammé…

 

Je refoule des fois le désir des jours

Car pour moi la nuit est une alliée

Elle est mon unique messagère

A qui je conte le passage de mes muses

Quand une page vierge me sourit

Je m’oublie dans la texture des visions

J’esquisse sous le charme du verbe

Le parchemin de toutes les aurores

Et je joins des fois le chant du crépuscule

Une touche d’encre argentée

Enrobée d’un voile aux contours vermeilles…

 

Et tout crisse comme sur les feuilles mortes

Aux pieds des arbres dénudés

Mes pas se perdent dans les orées

Et je cherche mon cheminement solitaire

Avant d’atteindre l’unique promontoire

Je jette un regard sur mon monde

Et le fleuve qui partage ma cité

Me dit : Continue ta navigation poète de l’ombre… !

 

De loin le tamtam décide de relever le défi

La rumeur n’est qu’un cumul de sons

Une musique d’une lyre monocorde

Qui des fois baisse le volume de sa fréquence

Et des fois elle s’agite dans l’air

Comme prise par un vent en délire…

 

Je fais sortir les images d’un bloc disparate

Et j’en fais souvent des colliers

Ou des chapelets pour les invités

Je regagne un siège abandonné

Et de là j’écris mes mémoires

Avant de fermer le coffret de mes voyages…

 

© kacem loubay

Samedi 4 Mars 2006

Khénifra – Maroc

Loubay_k@yahoo.fr

Le poète de l’autre rive

 

 

 

Lire la suite...

Des oeuvres colorées souvent prennent leur source
Dans des instants d'ivresse ou de recueillement,
Gardent une énergie miraculeusement.
L'art offre aux créateurs de multiples ressources.

Une photo possède un pouvoir fascinant
Elle sert de miroir précis à des images,
Fait surgir du néant des êtres d'un autre âge
Or cause rarement un émoi exaltant.

Un tableau représente une réalité
Saisie par un artiste à l'âme de poète.
Il n'est certes jamais une copie parfaite.
Le rend intéressant la créativité.

Un peintre qui est pris dans une griserie
Sans vouloir modifier des formes ou des couleurs
Compose avec talent un indicible ailleurs
Puis se laisse glisser dans une rêverie.

Face à l'original d'un tableau contemplé,
On ressent aussitôt l'effet d'une énergie.
Étonné, on s'émeut d'une telle magie.
Le pouvoir d'un artiste doit certes le combler.

31 octobre 2015

Lire la suite...

"Etienne DRIOTON, l'EGYPTE, une passion" (extrait)

12273132697?profile=original       "...Plusieurs fois par an le directeur général effectue ses tournées d'inspection jusqu'en Haute-Egypte. A Louxor il dispose d'une demeure spacieuse, entourée d'un luxuriant jardin fleuri et planté d'arbres magnifiques. [...] . De la vaste terrasse qui donne côté Nil la vue est absolument superbe.

          Sur les eaux du fleuve glissent en silence quelques felouques. De l'autre côté, là-bas s'étend la plaine fertile, plus loin on aperçoit la cime thébaine, désertique qui abrite les hypogées royaux. Les couchers de soleil ici sont sublimes. Le ciel empourpré se reflète sur les eaux frissonnantes, les embrase, offrant un spectacle d'une beauté irréelle. Quelques felouques accostent en silence près de la berge. Puis elles replient leurs grandes voiles, semblent désormais attendre que le crépuscule, puis la nuit les enveloppe..." 

                                                               (Etienne Drioton, l'Egypte, une passion)

https://sites.google.com/site/biographiedetiennedrioton/

Lire la suite...

Encore une ancienne stagiaire qui réussit brillamment !

Satisfaction et vrai bonheur pour moi qui ai eu le plaisir de l’encourager et de l’aider plusieurs stages durant, de vous communiquer sa prochaine exposition et la parution de son livre « En direct des Océans ».

Elle est partie pendant plusieurs mois vivre au long cours sur les cargos sillonnant mers et océans.

Son livre, son exposition (de peintures, aquarelles et croquis de voyage) et sa projection sur cette belle aventure seront visibles à partir du 28 novembre 18 h à l’Hôtel de Ville de Rosny-Sous-Bois.

Amis (es) de la région de Rosny (ou qui passerez par-là pendant son exposition), camarades de stages vous souvenant d’elle, allez admirer  le travail de Marie-Brigitte et n’hésitez pas à lui transmettre toutes mes amitiés et félicitations !

Belle exposition, beau livre, belle réussite de Marie-Brigitte BUISSIERE

Lire la suite...

TELLEMENT...

J'ai tellement regardé

Dans le vivier du monde

Les poissons s'agiter

Dans une folle ronde!

J'ai tellement hésité

A dire les mots fous

Pour lesquels je suis né

Qui m'ont mené à vous!

J'ai tellement écouté

Des complaintes si vaines

Que certes, désabusé

J'ai du mal à dire : J'aime!

J'ai tellement fréquenté

De routes de traverse

Pour mon chemin chercher

Trop seul sous les averses!

J'ai tellement adoré

De rencontrer vos yeux

Même si me suis trompé

J'en accepte les bleus!

J'ai tellement espéré

Que la vie prenne corps

Que je fus exaucé

Envie de dire : Encore!

J.G.

Lire la suite...

Les fleurs qui durent

12273132093?profile=original

Petites créatures vivantes,
Toutes les fleurs sont émouvantes.
Parmi les dons que l'on nous fait
Rien n'est plus touchant qu'un bouquet.

Quand en pot elles ont racines,
Pour qu'elles durent on les câline.
Elles ont besoin de tendresse,
De bons soins qui jamais ne cessent.

Parfois elles furent reçues
D'un être qui n'existe plus.
Face à leur beauté qui persiste,
On aimerait être un artiste.

19 Octobre 2015


.

Lire la suite...

Sous le lilas qui refleurit

12273071274?profile=original

Peinture de Suzanne Walther-Siksou

Je suis en un état de grâce,
Vue imprenable sur le ciel.
Ce jour la lumière est de miel.
Stylo en main, je me prélasse.

Me sont venus deux vers chantants.
Je les pose sur une sur une page,
Ils me révèlent des images,
Venues de loin certainement.

Alors que je pense à ma muse,
L'esprit joyeux et en éveil,
En m'abandonnant au soleil,
De curieux dessins m'amusent.

Lors j'aperçois, silencieuse,
Sous le lilas qui refleurit,
Tout en bleu, semblant alanguie,
Une dame mystérieuse.

6 mars 2014

Lire la suite...

Pardon à celles qui m'ont aimé

Pardon à celles que n’ai pas salué,
Quitté trop vite, par force ignorées.
Ces rires à conserver, jeunes et réjouis
Ont fané leurs visages, alors j’ai fui.

Pardon à Marthe, à sa limonade du jeudi,
Sa maison ouverte aux enfants pour la première télévision
Perchés, couchés, serrés ou accroupis,
Rêvant à la couleur, à sa riante illusion !

Pardon à Georgette si belle à quarante ans,
Aux yeux de braise qui ont allumé les miens,
Eveillé l’improbable désir enfantin
D’un amour pour une maman.

Pardon à Jeanine, as-tu pensé un instant
Que je puisse balayer, pusillanime,
Ce lien qui a été si constant
A nos retours de l’usine ?

Pardon à Marie, la femme de ma vie
Qui m’a tant appris, si bien élevé,
Que je n’ai pas salué tant je fus effrayé,
La bonne mère que j’ai tant chéri.

Je vous demande pardon, vous qui ne m’avez rien pris
Mais apporté l’amour sans contrepartie et avec bonté,
A l’époque quand je n’avais pas compris.
Je répare donc à vos pieds cet oubli insensé.

Lire la suite...

Exposition de Cécile Parent

Bonjour.

Vous êtes tous les bienvenus à mon exposition "Symphonie des sphères" à "l'Espace Art Gallery", à Bruxelles.

Jerry Delfosse se fera un plaisir de vous accueillir à l'occasion du vernissage le 12 novembre 2015 et tout au long de l'évènement jusqu'au 29 novembre 2015.

Au plaisir d'une prochaine rencontre.

Cécile Parent

12273131066?profile=original

Lire la suite...

Première exposition solo de Gaétan Patenaude

     C’est toujours pour moi un grand plaisir lorsqu’un ancien stagiaire vole de ses propres ailes et expose en solo dans une belle galerie d’art, cela prouve au moins la valeur du travail réalisé ensemble à un certain moment.

     Amis (es) de Montréal, de Québec et des environs (ou qui passerez par-là ces jours-ci et jusqu’à mi-novembre), camarades de stages vous souvenant de lui, allez admirer  le travail de Gaétan à travers son exposition intitulée Ma rivière aquarelle : Repères d’un parcours.

     L’exposition se tient à la galerie L’ARTICHO, située à Québec 135, rue Saint-Vallier Est, depuis le 27 octobre jusqu'au 14 novembre 2015.

      Le vernissage aura lieu le 30 octobre 2015, de 17 h à 19 h.

    Gaétan sera présent à la galerie le soir du vernissage ainsi que les samedis après-midi 31 octobre, 7 et 14 novembre 2015.

     Cette exposition est la troisième étape d’une phase de partage plus soutenue de sa démarche d’artiste.

     La première a été la mise en ligne de son site web  www.mariviereaquarelle.com en décembre 2012 et la deuxième, la publication d’un livre numérique intitulé Ma rivière aquarelle : Parcours d’un regard. Les informations pour le consulter se trouvent à l’adresse suivante :

http://www.mariviereaquarelle.com/inscription

   N’hésitez pas à communiquer avec lui pour tout supplément d’information : info@mariviereaquarelle.com, et transmettez-lui mes amitiés et félicitations si vous le rencontrez !

     Je rajoute autre chose qui n'a rien à voir avec l'exposition de Gaétant : lors de la modification de l'article précédent, les commentaires que j'y avais déjà et auxquels j'allais répondre se sont perdus, que leurs auteurs veuillent bien me pardonner !

L'affiche de l'exposition
Lire la suite...

Le choix

Ennui profond,
Je tourne en rond.
Vrai, je bougonne
Dieu me pardonne!

M'en prends au sort,
Mais bien à tort,
J'ai de la chance,
Vis sans souffrance.

Je nie mon âge,
Ou m'en outrage.
Ô vanité
Des vanités!

29 janvier 2013.

Lire la suite...

DEUX... VOIES

 

 

        DEUX... VOIES

…L'ancre est de nouveau levée
Et l'encre retrouve sa source
Et je m'embarque dans les deux voies
La mer est calme
L’air marin invite aux voyages
Mes yeux se purifient à l’azur
Et celui du ciel de mon âme


Ma plume sort de sa somnolence
Décide autant de fois de changer de cap
Et mes mots longtemps en jachère
Se mettent à l’œuvre
Les sveltes lettres entament une danse
Sous les yeux étonnés d’une lune radieuse
Et l’éternelle envie
Des étoiles du firmament en hypnose


Les lignes accompagnent les lignes des allées
Les points ceux du passage des oiseaux
Les accents accentuent la tonalité
Les échos qui chevauchent les échos
Et les échos qui répondent aux échos
Et je m’éloigne… en solitaire


Je sens partout des étreintes
Je vis toujours sous l’emprise des étreintes
Quand mes bras enlacent avec fougue
Quand mes bras entourent avec force
Le tronc Ô combien mouvant des souvenirs…!


Dire que je suis versatile…
Dire que je vis sur un socle d’argile…
Dire que je suis l’indéchiffrable errant…
Pourquoi ne pas l’être ?
Quand le ciel des saisons change d’humeur…
Quand l’arbre reconnaît son ardeur…
Quand la rose étiolée renaît de ses cendres…
Quand la source agonisante reprend vie…
Après le rétrécissement de ses racines…

 

… Et je m’éloigne, le corps et l’esprit ailleurs
Pour partager les noces des deux voies…
Celle de l’ancre levée de l’embarcadère
Et celle de l’encre de la vie
Je mets une nouvelle passerelle symbolique
Entre les deux voies…en symbiose

© Kacem Loubay
Mercredi 3 octobre 02
khénifra - Maroc
Loubay_k@yahoo.fr
Le poète de l’autre rive

Lire la suite...
Aiguilles Godefroy, Déplasse et Viala au Caroux, aquarelle Alain MARCQue les choses soient très claires, cette aquarelle n'est pas une aquarelle comme nous en réalisons toutes et tous au cours de nos balades dans la nature ou nos carnets de voyage (ce qui est déjà formidable quand on peut le faire) : elle est le produit d'une expérience dont le processus commence dans une réflexion et une démarche particulières qui lui sont bien antérieures.

L'intention qui en est à l'origine n'est pas de réaliser une « belle aquarelle » ni une aquarelle révélatrice d'un talent quelconque de son auteur, ni de représenter un paysage en tant que tel, mais d'étudier, d'élaborer et de tester un processus créatif nouveau dont le prolongement ne doit pas s'arrêter à une simple expérience graphique et picturale tout aussi intéressante qu'elle soit.

Mon projet va plus loin que cela, car il touche l’individu dans son développement personnel tout en étant un formidable tremplin dans l’élaboration d’œuvres en arts plastiques comme j'ai pu le vérifier à partir des expériences qui ont suivi (étant à la fois « cobaye et chercheur » dans ce projet il y a un énorme décalage entre la publication de mes articles et les résultats que j'ai déjà obtenus).

Mais ils sont bien là, les produits picturaux de ces expériences, et ils sont loin d'être inintéressants !

Je reparlerai plus tard des phases de développement des croquis aquarellés et des aquarelles de terrain réalisés à travers ces expériences, ainsi que des implications mentales qui ont débouché sur des toiles de plus grand format à partir des méthodes que j'ai développées et qui tirent leurs enseignements du fruit de ces expériences.

Mais aujourd'hui, je témoigne de leur intérêt pour l'énergie positive, l'enthousiasme, l'esprit de réussite et le sentiment d'immense bonheur qu'elles procurent.

Ce qui était le plus difficile pour moi était de transposer la stimulation créative ressentie lors des états de « flow » (également nommés « expérience optimale » selon les psychologues, ou d'entrée dans la « zone » comme le disent les médecins du sport) à un état de conditionnement mental qui la rende si possible reproductible en dehors de tout contexte sportif.

Ce qu'il faut que je transpose de l'action sportive à l'expression picturale est très complexe (les facteurs physico-chimiques et neuromédiateurs déterminants pour le conditionnement mental dans une situation sportive donnée tels que l'adrénaline, les endorphines, la sérotonine, les monoamines, etc., ne sont à cause de mon absence de connaissances spécifiques, ni compréhensibles, ni « envisageables » dans une situation différente du contexte où ils se manifestent).

Alors, j'en relève les éléments que je considère comme déterminants au cours de l'escalade :

    • une projection dans l'objectif clair d'atteindre le sommet avec le plus de maîtrise et d'aisance possible en accumulant un maximum d'énergie positive (celle-ci apparaît sans en avoir conscience si les deux autres s'affirment en synergie),

    • une implication totale, une intense concentration tout au long de l'escalade,

    • la mise en phase dans la totalité de l'action des compétences personnelles (physiques, intellectuelles, mentales, etc.) avec les difficultés du projet (tant globales que sectorielles),

    • un véritable relâchement mental afin de se détacher de toute distraction « externe » pour se concentrer uniquement sur l'environnement immédiat et l'enchaînement des gestes d'escalade (ce que je n'ai pas toujours fait pendant ces deux dernières longueurs de corde, car je me suis souvent arrêté pour contempler, réfléchir et me « nourrir » de mon environnement),

    • une modification réelle de la perception du temps qui s'écoule (je dirai plutôt de son interprétation),

    • une maîtrise presque « absolue » du self contrôle dans l'action (je savais bien avant, que celle-ci était d'abord liée au niveau d'entraînement),

    • l'adaptation immédiate du comportement individuel face aux difficultés techniques imprévues survenues au cours de l'escalade.

 
Aquarelle en créativité augmentée à la Tête de... par Watercolourman

À partir de tout cela, entre les notes prises en analysant mon comportement dans le stade le plus élevé de l'état de « flow » (que je pense avoir vécu pendant l'action sportive), et en établissant un parallèle avec mes méthodes personnelles de concentration lors de toute action picturale, j'en dégage et étudie les différents points communs réunissant les deux actions ainsi que leurs différences, et j'en tire plusieurs analyses débouchant chacune sur des « exercices » particuliers dont l'aquarelle ci-dessus des aiguilles sommitales du Caroux est l'un des premiers produits (de même que mon « chêne vert » ou le « rocher aux lichens » sont le résultat d'autres exercices similaires, l'aquarelle réalisée dans le cours même de l'escalade ne faisant pas directement partie de ces exercices).

Cette vidéo est constituée de deux parties (il est important de bien comprendre la première pour mieux suivre la seconde, car j'y explique ma démarche, l'acte pictural ayant commencé bien plus tôt pendant l'escalade) : a priori, la première (celle de l'escalade), pourrait ne rien à voir avec la seconde (celle de la réalisation de l'aquarelle), il n'en est rien !

Les deux participent à une même expérience (entreprise depuis plusieurs épisodes, voir par exemple l'article précédent) destinée à élargir notre potentiel créatif et à optimiser de nouvelles approches dans le développement de l'expression picturale...

 

Il va sans dire que les méthodes que je suis en train d'expérimenter ne peuvent (pour l'instant) pas s'appliquer à une peinture en milieu urbain ni à un travail où on serait en permanence déconcentré.

Mais je commence à les appliquer sans implication sportive spéciale !

Par contre, les notions d'émerveillement, le rapport à la nature et la façon de se fondre en elle sont des éléments très importants : c'est par eux que passe cette chose si étrange, de l’ordre de l’essence du monde qui permet une projection de l’état intérieur en même temps qu'une interaction entre soi et l’univers (on rejoint ici certains échanges de Michel Onfray avec François-Xavier Bellamy à propos du livre « Cosmos » - et de bien d'autres penseurs présents et passés à travers leurs questionnements – échanges que j'ai déjà eu l'occasion d'évoquer dans un article récent)...

On touche aussi (mais d'une façon particulière) à l'existentiel. Cela nous amène à d'autres conceptions de l'art contemporain qui relèveraient non plus d'un présent créatif qui veut se différencier, mais de l'universel.

Un art « métacontemporain » en quelque sorte, qui consisterait à ne plus admettre la peinture (ou la sculpture ou toute autre forme de création actuelle) comme une fin en soi, mais comme un témoin de l'intériorité de l'être (par-delà son ego celui-ci n’existant plus dans ce rapport à l'univers) associé à un nouveau questionnement de l’essence du monde dont elle révélerait une forme de perception.

À suivre.

Article et vidéo précédents sont ici : Aquarelle et expérience de flow à la Tête de braque (3e et 4e longueurs)

Lire la suite...

Bawis d'automne

Cet automne les pierres m'oint encore raconté des histoire de bawis*, retrouvez-les ici. (on peut aussi cliquer directement sur les images)

Voici deux photographies en avant goût :

12273129480?profile=original

12273130055?profile=originalBonne visualisation, découverte, ou encore stimulation

*

Bawi est le nom que je donne à mes empilements de pierres, fragiles par instabilité.

J'ai rencontré un jour un homme qui lui aussi avait ce souci de donner un nom à la chose, il les appelle piéreqs.

Bawi vient de Balancing Art Work International, une cause commune des gens qui comme moi élève les pierres dans un monde qui n'est pas leur leur.

Piéreq de son côté compose Pierre érection équilibre.

Notre rencontre est consultable ici.

Lire la suite...

L'adolescent et la jeune fille,

 

Dans un couloir bleu,

marche une frêle jeune fille brune,

dont la tonalité des pas est semblable

à un chant dans la tête d'un adolescent

mélancolique et seul, pensif face à la mer ;

sa tristesse est néanmoins joyeuse,

tant il est empli d'elle, sa muse de chaque instant,

son commencement !

Dans une chambre claire,

l'adolescent fébrile,

l'écrit toute entière, à l'encre bleue,

jusqu'à ce que résonne le nu murmure

de ses pas juvéniles, qui s'enhardissent déjà  ;

une femme peu-à-peu se dessine.

La mer au loin se retire et se tait.

NINA

 

 

 

 

Lire la suite...

Poèmes et poésies


La poésie que la vie offre
Étalée et non dans des coffres
Est une manne irréductible
Or en manquer n'est pas possible.

Certains appellent poésie
Un courant de douce énergie
Qui cause un émoi agréable
Ou qui était insoupçonnable.



Les artistes ont la tentation
De révéler des sensations
Éprouvées le temps d'une grâce.
De cela jamais ne se lassent.

Ils expriment leurs coups de coeur
En faisant un choix de couleurs.
Par leurs vocables les poètes,
Tracent des images parfaites.

Écrire sans nécessité
En l'état de félicité
Donne naissance à des poèmes
Nommés poésies parfois même.

25 octobre 2015

Lire la suite...

Élucubrations poétiques

 

L'inspiration venue de haut,

Des monts fréquentés des oiseaux,

Quand vers nous un vent la dépose

Souvent semble être de la prose.

 

Ses mots pleuvent en abondance

Avec pouvoir de transcendance.

Nouvel aspect du familier.

Ce qui existe est falsifié.

 

Cerveau, ô mon cerveau je sais

Pourquoi je n'aurai pas accès

À un espace fantastique

Au cours d'errances oniriques.

 

Tu es pourtant mine de mots

Mais elle demeure au repos,

Sans aucun foyer volcanique.

J'y prends des grâces romantiques.

 

Me tient dans la réalité

Qui est parsemée de beauté

Ma raison toujours vigilante,

À tout jamais intansigeante.

 

26 octobre 2015

Lire la suite...

Sommes nous manipulés ?

Selon toute vraisemblance nous agissons et réagissons comme des marionnettes ! Deux manières de manipuler : avec les mains, c'est la racine première mais aussi avec l'esprit. La manipulation de l'esprit est moins visible à l'oeil nu dans l'immédiat contrairement à la manipulation manuelle qui se voit de suite. On ouvre ou ferme une porte, cela se voit, mais la raison de cette action, si elle peut se deviner, appartient à son auteur. Le but peut-être salutaire ou destructeur selon l' état d'esprit. Sur le grand échiquier de la vie où nous répondons aux qualificatifs de peuple, intellectuels, religieux, politiques, journalistes, diplomates, financiers et hommes d'affaires, humanitaires ..., une information, un évènement peut-être provoqué afin d'obtenir le résultat que l'on escompte, aller vers la direction que l'on souhaite.Exemple frappant : le chômage.Ce mal endémique qui frappe la terre entière. Immédiatement dès que le mot est prononcé il provoque la panique dans le peuple. Il déclenche pauvreté, perte de domicile, solitude, privation, déshonneur, perte d'estime de soi, des verbes comme sombrer, mourir, se suicider ... !  Pour les intellectuels le chômage provient d'un manque d'études, de diplômes, de formation, d'insertion sociale à repenser, d'associations artistiques et culturelles. Les religieux voient l'abandon des valeurs morales, de la famille, de la croyance en un monde meilleur, d'un manque de solidarité et d'amour, d'une humanité bafouée. Les politiques comme un instrument de propagande à leur éternelle réélection. Voyez comme à chaque fois ils promettent de résoudre cette question qui ne l'est jamais !  Les journalistes colportent toutes les versions et en tirent selon leur propre pertinence des audiences qui grimpent en leur faveur. Les financiers et hommes d'affaires qui aiment s'enrichir et jouer à ce poker menteur alimentent leurs névroses obsessionnelles et actionnent les curseurs du chômage au gré de leur profit. On pourrait varier les exemples dans d'autres domaines de la manipulation de l'esprit. Pourquoi tels bombardements, telles radicalisations, telles migrations, tels mensonges déguisés en vérités, telles campagnes de marketing pour faire et défaire la confiance, faire et défaire la consommation des ménages, relancer telle banlieue en déshérence à la veille des élections ? Chacun voit midi à sa porte et se rit de son voisin, car d'être manipulé il l'ignore totalement. Il faudrait pour cela qu'il sache honnêtement et exactement pourquoi la porte doit être ouverte ou fermée !

Lire la suite...

Qui est t-elle ?

Elle est venue frapper à ma porte,

vêtue d'une robe blanche, les yeux verts,

une longue chevelure brune toute nattée,

puis des mots en forme de fleurs, de fruits,

de nuages clairs, parfois d'oiseaux sombres,

se sont évadés de ses lèvres nacrées et nues,

impuissantes à les retenir,

pour de plein fouet me toucher, me bouleverser,

m'apprendre l'instant nu ; cet essentiel d'ici et là,

Ce grand silence !

Elle était là, impalpable et pourtant tellement chaude,

 comme ensoleillée, elle ne cessait de contempler

ce grand vide en moi, ce soleil froid, tout en sang,  sans vie ;

ma mère l'ayant pris en s'en allant en plein juillet !

Elle devinait je crois, dans mon invisibilité lourde,

une légèreté possible, une vie consacrée à l'écriture,

cette disponibilité là ; donc des cris, des rires, des larmes,

des colères enfin audibles,

 depuis mon ventre point encore mère,

exprimés, trop vivants.

Depuis j'ai pris son bel accent, j'écris tout le temps,

je laisse ma porte puis mes fenêtre ouvertes,

je guette sa robe blanche, ses longues tresses brunes

 parsemées de fils d'argent, puis je reçois ses mots,

que je restitue un peu plus bleus,

un peu moins grands mais indemnes,

dont la texture est identique à la sienne ;

 la poésie est son Prénom.

 

NINA

Lire la suite...
RSS
M'envoyer un mail lorsqu'il y a de nouveaux éléments –

Sujets de blog par étiquettes

  • de (143)

Archives mensuelles