Interview d'un Poète que j'ai découvert il y a peu.
Très pertinent.
http://www.passion-creatrice.com/article-yannick-torlini-59005677.html
Interview d'un Poète que j'ai découvert il y a peu.
Très pertinent.
http://www.passion-creatrice.com/article-yannick-torlini-59005677.html
L'une regarde s"échouer l'écume des vagues sur le sable froid de cette plage et, l'autre parle de tout et de rien.
Toile de petite dimension (41x27) , pigments et liant acrylique utilisés sur une toile de lin .
40 x 50
Eté libertin.
L’aurore reposait sur ses longs cheveux blonds,
En gouttes de miel d’or qui coulait sa saveur,
Dans ses songes divins survolant les houblons,
De l’été enfiévré aux rayons dénudeurs.
Le duvet de sa peau s’enivrait de plaisirs,
Voluptueux et fous d’un reflet en vermeil,
Sur son corps passionné, né du trivial désir,
D’un rêve libertin surpris dans son sommeil.
Prosternée face au temps, frémissante d’amour,
Ses longues mains calmaient l’orage de son cœur,
Attendant patiemment Jusqu’au lever du jour,
Le retour de l’aimé parti en crève-cœur.
Claudine QUERTINMONT D’ANDERLUES.
Présentation du livre
CANCER ET SENS DE LA VIE
par Dr Clare G. Munday et Sylvie Blanchon
UN LIVRE A DÉCOUVRIR
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UN ÉVÉNEMENT
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40 x 50
Eté libertin.
L’aurore reposait sur ses longs cheveux blonds,
En gouttes de miel d’or qui coulait sa saveur,
Dans ses songes divins survolant les houblons,
De l’été enfiévré aux rayons dénudeurs.
Le duvet de sa peau s’enivrait de plaisirs,
Voluptueux et fous d’un reflet en vermeil,
Sur son corps passionné, né du trivial désir,
D’un rêve libertin surpris dans son sommeil.
Prosternée face au temps, frémissante d’amour,
Ses longues mains calmaient l’orage de son cœur,
Attendant patiemment Jusqu’au lever du jour,
Le retour de l’aimé parti en crève-cœur.
Claudine QUERTINMONT D’ANDERLUES.
Jacqueline Nanson - Nue (un)
Nudité
La pudeur d'une femme
Se dévoile jusqu'en sa nudité.
La douceur enflamme
Ses jardins de volupté.
Conquérir son cœur
Est jeu de patience,
Mais l'élu en bonheur
Gouttera sa présence.
La femme est peau
Pétalée de vie,
Un jasmin d'eau
Tout en poésie.
Le regard d'homme
Sur ce divin trésor
En tendresse fusionne
Dans leurs accords.
La passion d'une femme
Se dévoile dans sa nudité.
C'est tout son charme
Pour l'éternité.
Sandra Dulier
27/05/2013
Pour le blog "Sommeil d'amour"
Interprétations dessin, peinture, sculpture, poésie et photo entre les artistes d' Arts et Lettres
Une petite merveille !
Une voix !
Ivresse céleste de la nature
Ce n'est pas ce que nous voyons mais l'illusion du mouvement
Oiseau qui travers l'espace pour échafauder le ciel
Nous sommes oiseau
nous sommes nuages
ALERTE importante !
….
Et ce sera pire encore
pour notre humanité
comme immense DOLOR !
quand arriveront ceux qui auront appris A ECRIRE
sur CLAVIER !!
Et non par l'apprentissage de la MAIN
car seront ils encore tout-à-fait HUMAINS !?!
Oui, mais vivre sans humour ...
Non, non, non, non,
Il n'en est pas question !
Rencontre entre Charlie Chaplin et Albert Einstein
— Ce que j’admire le plus dans votre art,
dit Albert Einstein c’est son universalité.
Vous ne dites pas un mot, et pourtant le monde entier vous comprend.
— C’est vrai, réplique Chaplin.
Mais votre gloire est plus grande encore :
le monde entier vous admire, alors que personne ne vous comprend.»
avec Albert Einstein
Par Florence Trocmé
Philippe Jaccottet a publié à la Dogana un court essai intitulé Le Bol du Pèlerin (Morandi) dans lequel il tente de comprendre et d'explorer la fascination exercée sur lui par l'œuvre de ce peintre.
Il précise d'emblée qu'il aborde ces toiles de Morandi, un peu comme il approche un pré, un paysage, qui sont des thèmes récurrents dans sa poésie. Il rend compte avec une extraordinaire honnêteté de l'extrême difficulté qu'il y a à dire ce que suscitent en lui ces natures mortes. On sent l'auteur tâtonner autour de l'œuvre, incapable d'analyse, sidéré en quelque sorte par ce qui émane de ces assemblages répétitifs d'objets si simples. "Dans l'œuvre de ce peintre [...] une émotion, puis un étonnement quant à cette émotion même, très proches de ce qu'ont pu m'inspirer dans le monde naturel, un verger, une prairie, un versant de montagne, à partir de quoi j'ai cherché plus ou moins laborieusement les mots pour m'y retrouver. Parce que, dans l'une et les autres rencontres, je butais naïvement sur une énigme : pourquoi, comment, ces rencontres vous touchent-elles à ce point ? "
Une des premières grandeurs de Jaccottet, c'est de ne pas s'essayer à forcer cette énigme en lui appliquant les lourds instruments de l'analyse universitaire. Pas d'élucubrations savantes ici sur la composition, le travail des pigments ou de la touche, aucune investigation sur la technique. En revanche une approche infiniment respectueuse et comme éblouie de ce qui se présente là et des échos que les peintures suscitent en lui. Pas de bistouri, de scalpel ou de microscope intrusif, mais une suite d'éclairages, un peu comme des faisceaux de lumière de nature différente avec lesquelles on tenterait de faire surgir quelque chose de la vérité. Jaccottet procède en effet beaucoup par associations, se mettant en silence devant la toile et laissant advenir en lui images, souvenirs, impressions. Qu'il tente ensuite, avec une infinie modestie mais aussi une très grande subtilité, de décrypter, cherchant "des mots assez transparents pour ne pas l'offusquer". Jaccottet travaille avec ses mots exactement comme Morandi avec ses pigments ! Procédé magique qui enrichit la perception que l'on peut avoir de cette œuvre picturale si singulière. Sans dévoiler le secret, ou altérer l'énigme, centrale et irréductible sans doute : "Car énigme il y a. Qui me requiert à proportion qu'elle me résiste, comme celle des fleurs du cognassier ou celle de l'herbe des prairies". Une technique qui n'est pas sans évoquer celle du haïku (dont Jaccottet a proposé des transcriptions chez Fata Morgana) ou certains aspects de la philosophie zen.
Autre intuition de Jaccottet : il se garde bien de nous raconter la vie de Morandi. Il se trouve au demeurant qu'il n'y a presque rien à raconter, mais que c'est précisément dans ce presque rien que réside l'essentiel et que c'est naturellement sur cet aspect-là que le poète s'attarde. Morandi a vécu la plupart du temps complètement retiré, une vie "presque aussi immobile, silencieuse, réglée, répétitive que celle d'un moine". Le poète ne se contente pas de balayer l'œuvre du faisceau de ses intuitions ou réminiscences personnelles. Il l'éclaire de quelques rapprochements pertinents, comparant la "concentration héroïque" du peintre à celle de Giacometti ou s'interrogeant sur les auteurs de chevet, ô combien significatifs, de Morandi, à savoir Leopardi et Pascal. "il est impossible qu'un choix aussi résolu n'aide pas à le mieux comprendre". Mais là encore la proposition de Jaccottet est singulière : il ne tente pas d'utiliser Pascal ou Leopardi pour expliquer Morandi. Il les cite simplement, comme une légende ou un titre aux tableaux. Ce ne sera pas au sens logique du lecteur mais à son intuition d'opérer les rapprochements.
Il y a quelque chose d'infiniment émouvant à voir ce poète de l'insaisissable, de l'indicible qu'est Jaccottet se heurter à l'œuvre de Morandi. Il croit échouer dans sa tentative de l'éclairer : "je me retrouve aussi loin du compte, après toutes ces remarques, que lorsque, ayant achevé d'écrire à propos d'un pré, je revois le vrai pré ; tellement plus simple que tout ce que j'ai pu en dire, et plus secret ! Mais sans doute est-ce beaucoup mieux ainsi, et tout à l'avantage de ce pré, ou de ces peintures, l'un et les autres peu enclins à laisser personne parler à leur place".
On peut se demander s'il n'a pas inventé en réalité la seule façon de parler de cette peinture. En tout état de cause, échec il ne peut y avoir, car il donne à voir cette œuvre dans son extrême singularité et il rend son mystère tangible mieux que ne saurait le faire aucun traité savant. A ne rien réussir à expliquer, il la rend encore plus fascinante, "comme si la pure raison était trop courte pour approcher la vérité".
RÉTROSPECTIVE GIORGIO MORANDI
BOZAR rend hommage à Giorgio Morandi, grand maître de l’art moderne, dont le travail a été influencé par les peintres italiens (Giotto, Paolo Uccello) et français (Chardin, Seurat, Cézanne). Cette rétrospective exceptionnelle comprend une centaine d’œuvres (huiles sur toile, dessins, gravures et aquarelles), sélectionnées par la commissaire de l’exposition, Maria Cristina Bandera. Elle vous invite à parcourir les thèmes centraux de l’œuvre du maître : plongez-vous dans l’univers de Morandi grâce à ses natures mortes apaisantes, à la beauté de ses paysages inspirés par la nature de l’Emilie-Romagne et découvrez ses bouquets de fleurs, offerts de temps à autre à ses amis et connaissances. Ces représentations continuent d’inspirer les artistes, dont Luc Tuymans, qui, invité par la commissaire, présente une sélection d’œuvres en dialogue avec celles du peintre italien. Et pour enrichir votre visite, le guide du visiteur présente notamment les textes de six auteurs partageant leur vision de l’œuvre de Morandi.
Dates
Vendredi 07.06 > Dimanche 22.09.2013
Palais des Beaux-Arts
Accès
Rue Ravenstein
Elle est assise sur le muret de pierre, elle regarde l'infini s'étendre devant elle, elle pose son livre et respire sa liberté.
Sculpture, dessin, peinture, théâtre, danse, musique, vidéo, photo, écriture, stylisme, décoration, etc...
Un partenariat d'
Très belle recension d'Eric Brogniet
http://www.maisondelapoesie.be/chronique/chronique.php?id=383
Guy Goffette est un poète et écrivain belge né le 18 avril 1947 à Jamoigne (Gaume). Il vit et travaille à Paris.
Poète avant tout, même lorsqu'il écrit en prose, Guy Goffette a été tour à tour enseignant, libraire, éditeur des cahiers de poésie Triangle et de L'Apprentypographe. Il a parcouru nombre de pays d'Europe avant de poser ses valises à Paris.
Il est lecteur chez Gallimard, où sont édités la plupart de ses ouvrages. Entre autres travaux de préfaces, il est l'auteur de l'introduction aux œuvres complètes du poète Lucien Becker.
Henri Matisse
Dimanche des Poissons
Et puis un jour vient encore, un autre jour,
allonger la corde des jours perdus
à reculer sans cesse devant la montagne
des livres, des lettres ; un jour
propre et net, ouvert comme un lit, un quai
à l'heure des adieux - et le mouchoir qu'on tire
est le même qu'hier, où les larmes ont séché
- un lit de pierres, et c'est là où nous sommes,
occupés à nous taire longuement,
à contempler par coeur la mer au plafond
comme les poissons rouges du bocal,
avec une fois de plus, une fois encore
tout un dimanche autour du cou.
Guy Goffette (Le Pêcheur d'eau)
Comment le poète exprime-t-il la mélancolie du temps perdu et le désir d'ailleurs ?