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Sortie de la version papier d'Un ange passa !

La version papier est arrivée !!! http://www.amazon.fr/un-ange-passa-michele-rosaux/dp/1494784319/ref=la_B00HIKCTSG_1_1_bnp_1_pap?s=books&ie=UTF8&qid=1388396542&sr=1-1

Et pour ceux qui préfèrent la version numérique ou qui désirent se faire une idée du roman avant de se procurer la version papier, voici le lien kindle :https://www.amazon.fr/dp/B00HIE71K8

Retrouvez toutes les impressions des premiers lecteurs sur la fanpage :https://www.facebook.com/groups/457208004379865/

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Die Gedanken sind frei - les pensées sont libres

A ne pas oublier pour la nouvelle année 2014 - Nicht im Neuen Jahr 2014 vergessen: Die Gedanken sind frei / Les pensées sont libres.
Libre d'aimer, de créer, de rêver.
Frei zu lieben, schaffen und träumen.

Die Gedanken sind frei
Wer kann sie erraten
Sie huschen vorbei
Wie nächtliche Schatten
Kein Mensch kann sie wissen
Kein Jäger erschießen
Mit Pulver und Blei
 
Die Gedanken sind frei

Elles sont libres, les pensées
Personne ne peut les arrêter
Car elles peuvent s'envoler
Comme une ombre dans l'obscurité
Personne ne peut les deviner
Personne ne peut les traquer
Rien ne peut les tuer :
 
Elles sont libres, les pensées

Ich denke was ich will
Und was mich beglücket
Doch alles in der Still
Und wie es sich schicket
Mein' Wunsch und Begehren
Kann niemand verwehren
Es bleibet dabei:
 
Die Gedanken sind frei

Je pense ce que je veux
Et ce qui me rend heureux
Mais tout ça en silence
A ma convenance.
Mon désir, ma volonté
Personne ne peut les réfuter
C'est ma réalité :
 
Elles sont libres, les pensées

Und sperrte man mich ein
In finsteren Kerker
Das alles sind rein
Vergebliche Werke,
Denn meine Gedanken
Zerreißen die Schranken
Und Mauern entzwei:
 
Die Gedanken sind frei
 
Et si l'on me jetait
Dans un cachot profond,
Aucun mur épais
Ne sera jamais mon horizon.
Car toutes mes pensées
Abattent les murs, elles sont les clés
De ma réalité :
 
Elles sont libres, les pensées.

Paroles françaises: Roger Siffer/Marén Berg

Um 1780 wurde der Text zum ersten Mal auf Flugblättern veröffentlicht.
zwischen 1810 und 1820 entstand die Melodie dazu.
1780 les paroles...1810-1820 la musique   

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Le territoire du Karst

Un territoire de karst, généralement, c’est un pays calcaire, fait de plateaux, canyons, falaises, vallées aux grottes et aux sources innombrables, où tout a commencé (au moins dans les régions tempérées en ce qui concerne la peinture pariétale des cavités souterraines naturelles, où prenait aussi en même temps racine, un certain sens de la spiritualité).
C’est l’évocation dans son étrange complexité, des mystères de la terre, de leur pouvoir magique, fait de puissance tellurique et de fécondité.
C’est aussi à travers cette toile un reflet de nos propres mystères, de notre histoire et de nos réalités, où chacun essaie d’avancer en essayant de résoudre l’éternel conflit entre doute et quête du sens, au milieu de questions qui resteront sans réponse dans la fulgurance de notre trop courte existence…


Le territoire du Karst
"Le territoire du karst" Huile sur toile 81 x 65 cm

Si vous regardez bien cette toile (qui a priori peut au premier regard vous rebuter), vous aurez du mal par la suite à vous en détacher… Par quel mystère, malgré nos souffrances, sommes-nous autant attachés à la vie ?

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Vers libres et souverain style

 

Je ne force jamais les mots,

J’essaie de rester vigilante.

Quand des vers me semblent trop beaux,

Je les mets d'abord en attente.

Si je reçois de la tendresse,

Je l’enveloppe de velours

Et quand j'éprouve de l'ivresse,

J'essaie d'en faire un chant d'amour.

En face d’une apothéose,

Dont la nature offre la vue,

Je ne me sens pas dépourvue; 

Des phrases aussitôt se proposent.

Je suis revenue à la rime,

Qui par sa musicalité,

Parfois ajoute à la beauté,

Aux émois, que des vers expriment.

Certains de mes plus doux poèmes,

Furent écrits en liberté;

Les mots se choisissaient d’eux-mêmes,

S’unissaient par affinité.

18 janvier 2006

 

 

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12272980466?profile=originalUne belle histoire qu'Arts et Lettres. Voulez-vous que je vous la conte ?

Notre réseau forme bien un tout, un tout placé sous l'oeil d'Horus, l'Oeil Oudjat des partenariats. Chacun dans son art, sa spécialité, apporte sa contribution.
Avez-vous remarqué que notre oeil est divisé en 6 parties ?

Seth de Haute-Egypte, le dieu stérile, le mauvais, le désert et les orages, voulait se venger d'Horus de Basse-Egypte, la lumière, le verbe créateur. Il lui arracha l'oeil, qu'il découpa en 6 quartiers (d'ordinaire il n'en faisait pas ! cette fois il s'est montré délicat) qu'il jeta dans le Nil.

http://youtu.be/LT3iZnFu59o

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Thot, le dieu de l'écriture, du langage et de la pensée, le récupéra. Thot le fondateur de la science secrète...

A chaque partie de l'oeil fut attribuée un chiffre magique, soit 1/2, 1/4, 1/8e, 1/16e, 1/32e, 1/64e. Chaque fraction, chaque membre, pour un entier, notre réseau.

Vraiment ? Non, si l'on fait la somme de toutes ces fractions, nous obtenons 63/64e.

Thot, ne voulant pas que l'oeil fut incomplet, ajouta une fraction, ce 1/64e qui permettra d'obtenir le tout, l'unité, la complétude.

12272981856?profile=originalHorus (art ptolémaïque, temple d'Edfou)

Ce 1/64e c'est l'énergie de vie... Cette acuité je crois bien que c'est Robert Paul qui la représente...

http://youtu.be/-1IXQ1pKl_Q

Tous mes voeux aux membres d'Arts et Lettres et à son fondateur. Que l'année nouvelle vous comble...

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Et qu'A&L continue de déployer ses ailes et de rayonner.

12272982096?profile=originalMichel Lansardière (texte et photos)

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Souvenir d'un juif.

 



Par l'entremise d'un ami, après la guerre, j'avais trouvé un poste dans un journal mais je n'y signais pas d'article. C'était un poste sans éclat qui demandait de l'attention mais peu d'initiative. Ne pas voir mon nom au bas d'un texte ne me frustrait pas. Ce nom qui n'était pas le mien mais qui existait davantage que le vrai.
Tout le monde m'appelait Pierre ou monsieur Berger, le nom que mes parents avaient porté alors qu’on poursuivait les juifs. Au point que face à une instance administrative, ou à la banque par exemple, lorsqu'il fallait décliner mon identité telle qu'elle figurait sur des documents officiels il m'arrivait d'hésiter. Nos amis lorsqu'ils parlaient de nous disaient les Berger. Au début, Hélène rectifiait mais cela avait un aspect ridicule et affecté.
Qu'est-ce qu'un nom ?, avait dit un personnage de théâtre. Entre nous, elle continuait de m'appeler Sam ou Sammy. Ce prénom si courant aux Etats-Unis avait chez nous une connotation quasi ethnique. Nous vivions dans deux mondes que seule la texture d'un nom séparait.
Nous étions mariés depuis près de vingt ans lorsque les prémices du cancer se sont déclarés.
Nous n'avions pas d'enfants. J'étais d'une génération où on associait les mots enfant à ceux de guerre et de mort. On disait: faire des enfants afin de nourrir la guerre.
Ce sont toujours les jeunes qui meurent à la guerre.
Les vieux en général comme les généraux, si je puis me permettre cette plaisanterie éculée, meurent dans leur lit. Les jeunes ne craignent pas la mort. Les vieux, si !
Ils ne craignent pas cet accident aussi absurde que celui de la naissance, ils craignent de ne plus vivre. Chaque jour dépose des images alluvionnaires dont on ne distingue plus les odeurs. Bons ou mauvais souvenirs, elles prouvent que vous avez existé.
Les jeunes ont moins de souvenirs que leurs aînés. En revanche ils sont convaincus d'être la substance d'un grand dessein. Ils savent qu'ils ne peuvent pas mourir avant que ce dessein ne se réalise. Même sous les bombardements, à plat ventre sur le sol, je levais les yeux au ciel, et une étrange exaltation soulevait ma poitrine. Je ne pouvais pas mourir. La preuve c'est que j'ai survécu durant de nombreuses années, et que je vis encore.
Hélène, elle, n'était pas immortelle. Proche de la mort, elle n'avait pas été animée d'une exaltation particulière.
Jusque là je ne savais pas à quel point j'aimais ma femme. Le soir de notre mariage, comme des esprits forts, nous ne nous sommes pas juré de nous aimer toute la vie.
- Le plus longtemps possible.
Qui en effet peut prévoir l'avenir. Pour Hélène j'ai été celui qu'elle a aimé jusqu'au dernier de ses jours.
Lorsque ma mère est morte, c'était quelques mois avant la mort d'Hélène, je n'ai pas éprouvé la sensation de vide que j'ai éprouvée à la mort d'Hélène. Peut être parce qu'il est naturel que les plus âgés meurent avant les plus jeunes et contribuent ainsi à un juste équilibre des générations.
Lorsque c'est le contraire qui se produit, il n'y a plus d'équilibre et on aboutit à une civilisation de vieillards, sans beauté, sans énergie et sans courage.
Mon père est mort quelques mois après la mort d'Hélène. Je ne le lui avais pas dit. Il n'avait plus toute sa tête, comme on dit, Il méritait que les images qu'il voyait, les propos qu'il entendait ou croyait entendre, autant que ceux qu'il tenait lui-même, le ramènent aux époques de sa vie qu'il choisissait selon ses envies. Ou selon ses errements.
Il m'avait raconté la fin heureuse de l'un de ses amis. Agé de plus de quatre-vingt cinq ans, il avait marché entre les rails à la rencontre des trams. En levant sa canne, il criait:
- Ce tram est à moi, de quel droit vous en servez-vous ?
Des agents de police l'avaient entouré, il avait été placé dans un asile, et il était mort heureux persuadé qu'il était propriétaire d'une flottille de tramways.
Cette année-là, j'ai beaucoup côtoyé la mort. Je n'avais plus d'attaches réelles. Je me retrouvais seul comptable de ma vie.
C'était une année curieuse. Je revoyais mon passé comme s'il s'agissait d'un film tourné à l'envers. Un de ces vieux films d'actualités qui ressemblaient à ceux de la naissance du cinéma. Les personnages couraient, les gestes étaient saccadés. Hitler, Staline, Roosevelt, le maréchal Pétain, et d'autres encore étaient les protagonistes d'une histoire que je n'ai vraiment connue qu'après la guerre. Tout semblait caricatural. Mais les morts, de plus en plus nombreux, ne se relevaient pas à la fin du film.
Je me demandais à quoi on pouvait reconnaître qu'une guerre allait survenir. Pas une de ces petites guerres qui depuis quelques temps surviennent à différents endroits de la planète. Une guerre sérieuse avec des ennemis suffisamment proches pour qu'ils puissent se réconcilier rapidement. Que les survivants puissent se demander pourquoi ils ont failli se faire tuer.
Ce sont des guerres normales dont on enseigne la stratégie dans toutes les bonnes écoles militaires. Sans se préoccuper de la nationalité de l'auteur qu'on étudie.
Pour les juifs en revanche, durant la dernière guerre cela n'avait pas été pareil.
Durant les guerres d'une certaine ampleur ils étaient assimilés d'office à la communauté de leur pays. Il arrivait que durant un assaut un juif tuât un juif à l'uniforme différent du sien. Il en était profondément désolé, il répondait Sheema Israël à celui qui criait avant de mourir Sheema Israël. C'était le prix à payer pour continuer d'être l'homme d'un pays.
Durant la dernière guerre, quel qu'ait été leur pays d'origine, il n'y eut pas de bons ou de mauvais juifs. Pour un grand nombre d'êtres humains ils étaient tous mauvais. Tous, il fallait les éliminer.
Durant cette guerre-là, aucun de ceux qui sont morts n'a eu droit à une mort honorable. Ni à l'endroit où des proches survivants auraient pu se recueillir sur leur tombe. Ce n'est pas juste.
Je m'étais étendu sur l'herbe du jardin comme je le faisais de plus en plus souvent dès que le temps le permettait.
J'ai toujours partagé ma vie en périodes que sans le vouloir sciemment, j'oubliais dès qu'une autre commençait. C'était une méthode qui permettait de vivre longtemps. Presqu'en paix.
J'avais oublié la plupart de mes amis. Il est vrai que la plupart d'entre eux sont morts de «mort naturelle».
Et moi? Pourquoi suis-je vivant? Et non pas ceux qui ne sont pas morts de mort naturelle. Ils auraient eu mon âge aujourd'hui.
Parce qu'ils étaient juifs ? Mais, c'est quoi un juif ? Je me souviens que j'avais huit ans lorsqu'à l'école primaire un condisciple m'avait crié: «sale juif».
Le jour de la prochaine commémoration à Auschwitz, j'accompagnerai les organisateurs. Vers la fin de l'après-midi, je me rendrai à la baraque la plus éloignée. Je m'étendrai sur un des châlits. Peut-être que c'est ma place que je retrouverai. Celle qui encombre ma mémoire. Peut-être que c'est ce qu'ils veulent, ceux qui me regardent comme si je n'étais pas tout à fait l'un des leurs. Comme s'ils attendaient cependant de moi que je leur dise quelque chose. Quelque chose que nous ne comprenons pas ni les uns ni les autres. Mais qui est important.
Je me souviens d’un poème écrit par un poète qui s’est suicidé à l’âge de trente-trois ans, l’âge d’un juif crucifié.
Il disait : je suis un nuage en pantalons.

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Journée d'hiver,

 

Il n'y a guère plus solaire,

qu'une belle journée d'hiver,

dévêtue, touchante,

de tout apprêt délestée ;

pour moi, pour vous,

elle chantonne, se donne, se fait douce ;

son ahurissante nudité se diamante,

lorsqu'elle porte, transparente,

murmurante et légère,

l'insalissable capeline blanche !

Déesse elle trône,

dans son étrange jardin de givre,

où les roses d'hiver s'enneigent,

sans s'alourdir,

brillent d'un soleil qui leur est propre !

Il n'y a guère plus solaire,

qu'une belle journée d'hiver.

 

 

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Le cinéma des Tax Shelter

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(Photo du concert d'Ozark Henry - book photo du BE Film Festival)

Sous l’égide des autorités fédérales dont la volonté est de mettre à l’honneur des films ayant bénéficié de l’aide des Tax Shelter, le Be Film Festival, fidèle à son principe, présente les réalisations des deux communautés culturelles.

"Het Vonnis" (Le verdict) de Jan Verheyen est un film dur, efficace, de ceux qui vous plaquent au pied du mur. https://www.youtube.com/watch?v=vByi... Inspiré de faits réels qui se sont produits en 2009 à Gand, il retrace le calvaire d’un homme abandonné par la justice. Jan Verheyen est à la fois producteur, acteur, animateur, distributeur, réalisateur. Il a écrit lui-même le scénario du film qu’il qualifie de cri d’indignation. L’histoire est celle de Luc Segers dont l’épouse a été sauvagement agressée dans la superette d’une station-service alors qu’il l’attendait dans la voiture. Sa petite fille de 8 ans décède également dans la tragédie. Il reconnaît l’assassin avant d’être lui-même roué de coups mais celui-ci est relâché sur base d’une faute de procédure, le procureur ayant oublié de signer la demande d’enquête judiciaire. Segers ne peut supporter l’injustice. Il prémédite sa vengeance et tue le voyou. Le procès avait enflammé d’opinion publique et Jan Verheyen a pu bénéficier de nombreux témoignages. Il précise que le film est une fiction très bien documentée qui confronte les dilemmes moraux suscités par la violence des faits. Le cas Segers bouscule l’ensemble du système judiciaire et les règles de la démocratie. Présent avec quelques-uns de ses collaborateurs parmi lesquels l’acteur Jappe Claes qui incarne à la perfection le procureur général Jacques Vanderbiest, Verheyen affirme qu’en dépit des démentis, son film est toujours d’actualité. Un nombre élevé de criminels sont toujours relâchés pour vice de procédure. Chris Lomme était aussi au rendez-vous. Avec son mari, lui aussi comédien, elle tente de soutenir Jan Segers aujourd’hui au bout du rouleau. Un thriller rapide, une accusation couronnée par un chapelet de questions, un scénario idéal pour un témoignage poignant, Het vonnis est un film a côté duquel on ne peut pas passer.

La partie francophone était représentée par le non moins réussi "Tango Libre" de Frédéric Fonteyne, parrain du festival. https://www.youtube.com/watch?v=HXqt...

"Le monde nous appartient" est le second long métrage de Stephan Streker. Huit ans après "Michael Blanco", il revient avec un casting qui l’enchante. Toujours amoureux de ses comédiens, il est ravi d’avoir pu convaincre Dinara Droukarova, actrice russe qu’il avait admirée à Cannes alors qu’il était jeune journaliste et qu’elle débutait dans "Bouge pas, meurs, ressuscite". Même coup de foudre pour Reda Kateb dans "Qu’un seul tienne et les autres suivront". Stephan Streker annonce un nouveau projet pour 2014, une ambiance de fin de noces pour lequel il cherche encore les financements. "Le monde nous appartient" suit l’évolution de deux jeunes dont les destins se croisent de manière tragique. Des comédiens charismatiques, une photographie soignée, quelques trouvailles scénaristiques, le film se présente comme une succession de tableaux en manque de liens logiques, ce qui laisse passablement froid. La bande sonore signée Ozark Henry est la vraie réussite du film. Grâce à de nouveaux projets avec la Cinémathèque, le BE Film Festival peut désormais allier musique et cinéma. Ozark Henry (Piet Goddaer de son vrai nom) était l’invité du festival pour un mini-concert qui a, on s’en doute, fait salle comble. http://vimeo.com/48448369 En parallèle, Joël Franka est venu présenter "Une chanson pour ma mère", un succès autour du chanteur Dave entouré d’une palette choisie de comédiens belges. https://www.youtube.com/watch?v=S1WE...

Dans le cadre du cinéma des familles, il fallait choisir entre "Nono, het Zig Zag Kind" de Vincent Bal, élu meilleur film européen pour la jeunesse, https://www.youtube.com/watch?v=5ILH... et "Ernest et Célestine" de Vincent Patar, Stéphane Aubier et Benjamin Renner, https://www.youtube.com/watch?v=bowy...

Avec les voix de Lambert Wilson et Pauline Brunner, "Ernest et Célestine" est un film magique qui réunit toutes les qualités pour faire briller les yeux des petits et des grands. Réalisé à la palette graphique avant d’être travaillé à l’ordinateur (12 dessins par seconde de film), le story-board est le résultat du scénario de Daniel Pennac d’après la série de livres pour la jeunesse de Gabrielle Vincent. Le résultat est un pur régal, une histoire d’amitié durement conquise au-delà des différences.

Palmina Di Meo

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Le grand hibou


Le hibou vient de traverser la paroi rocheuse, et il nous enveloppe de ses ailes protectrices en sortant de la nuit et du monde des songes.
La lune présente par les deux arcs de cercle inversés (pour la lune montante et descendante), le guide jusqu’à nous, pour nous indiquer les chemins magiques de la sagesse.
Il saura à son tour nous transmettre la clairvoyance, pour apprendre à avancer dans la forêt immense des signes inintelligibles que notre existence devra déchiffrer…


Le grand hibou
"Le grand hibou" Acrylique et huile sur toile 60 x 73 cm

Essayer de « comprendre derrière les apparences », est une question posée par cette peinture.
- Comment y voir plus clair au cœur de la nuit, si ce n’est en prêtant davantage attention aux « signes naturels » envoyés par le destin ?

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L'énergie artistique

 

À mon amie, Jacqueline Nanson

 

Tout ce qui vit dans la nature,

À nos yeux possède un attrait,

Nous laisse parfois sidérés,

Ou savourant une joie pure.

J'ai mis deux pépins dans deux pots;

Je ne crains pas qu'ils ne s'y figent.

J'attends qu'il en sorte deux tiges.

Ils ont du soleil et de l'eau.

Comme ces pépins mis en pot,

Je reçus pour mon existence,

L'énergie suprême substance

Et les ingrédients qu'il lui faut.

Bien plus durable qu'une rose,

J'ai subi tous les changements

Qui, plus ou moins rapidement,

Sans qu'on n'y puisse rien, s'imposent.

Les chercheurs découvrent des lois

Qui régissent la vie sur terre,

Voudraient pénétrer leur mystère,

N'en sauront jamais le pourquoi.

L'énergie créatrice, en art,

Est inspiration qui persiste.

En la recevant, les artistes

Disent qu'une muse y prend part.

26 décembre 2013

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FUREUR DE VIVRE.

 

Fureur de  vivre,

Sans savoir-vivre,

Jusqu’à l’ivresse.

Rage   de  chérir,

Jusqu’en démourir,

Sous tes caresses.

 

Fureur  de  vivre,

Mort qui délivre,

Du cancer rongeur,

Masque de tabac,

Dort sur le grabat,

D’un rouleau piégeur.

 

Fureur de  vivre,

Vouloir  survivre,

Dans tes désarrois,

Fumée du cercueil,

Tue avant le deuil,

De l’Ankou au charroi.

 

Fureur  de  vivre,

Fièvre de t’aimer,

Nicotine  camé,

Tes clous brûleront,

Jusqu’à l’abandon,

Du grand feu pâmé.

 

Fureur de vivre et d’en mourir……..

 

Claudine QUERTINMONT D’ANDERLUES.

 

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FRATERNITE ET SOLIDARITE

2014 sera sous le signe de : « La Paix, la tolérance, la solidarité » et nous verrons le loup et l’agneau chanter ensemble la Fraternité comme cette lionne vue à la télé protégeant une jeune gazelle, comme ce chat et ce rat vivant côte à côte, ou cette perruche juchée sur la tête d’un chat !

 

Pourquoi les hommes ne le feraient pas aussi ? 

Nous verrions des femmes se lever, serrer sur leurs seins le bébé abandonné et le faire sien, le vieillard prendre par la main l’enfant de son ennemi et le soldat tendre la main à cette vieille femme blessée…

Solidarité aussi avec les handicapés, ceux que la Vie n’a pas épargné qui souhaitent

écrire pour communiquer, transmettre, partager leurs émotions, leurs vécus…

En cette nouvelle vous allez entendre pas mal de vœux, de promesses la main

sur le cœur car c’est l’année de tous les dangers, les élections sont bientôt là

et tout ira mieux, on lave plus blanc que blanc etc…Parlons-en avec humour…

Moi, je ne vous promets rien ou presque si ce n’est de relever le défi avec vous

d’être toujours présents pour « le Printemps des Poètes »

                                              

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Le bonheur,

                                                                                

En moi,

 l'instant s'infuse,

pareil à la glycine parme,

dans la clarté nocturne,

le long du mur nu,

bleuté,  fantomatique ;

je reçois le bonheur,

sans même le chercher,

je m'assied contre l'arbre,

juste pour l'écouter !

La nuit, n'est guère besogneuse,

à l'inverse du jour,

elle est là, toute entière,

disponible, nous murmure assoupie,

guère plus ;

laisse le chat sommeiller,

sous la marquise ouvragée !

A deux pas d'où je suis,

une balançoire triste,

sous un ciel d'orage,

grince et gesticule,

en l'absence de l'enfance,

de l'hirondelle d'été,

d'un papillon citron.

En moi, l'instant s'infuse,

je le reçois,

j'existe, je suis là.

 NINA

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Le chaman au cerf rouge


Il n’est pas de signe intelligible ou non, sur le petit cheval magdalénien et dans son environnement, sans intervention chamanique…
En le dessinant, le chaman entre en communication avec l’animal - esprit qui vit derrière la paroi, il entre littéralement dans le monde des esprits, où il dépasse la condition humaine profane.
En veillant sur les âmes de sa communauté, le chaman peut seul les voir, en interpréter les blessures ou possessions, en connaître la destinée…
Dans cet univers, où le sacré est toujours lié à un « au-delà » et passe par un rapport à la nature où l’animal joue un rôle considérable, le cerf est primordial.
Par sa ramure, il incarne la force, l’arbre de vie, les différents cycles naturel et spirituels. Il est associé au renouveau, à la fécondité. Plus que messager du sacré, il incarne la puissance, l’abondance et le rayonnement divin.
Pour le chaman, entrer « en communication » avec le cerf, se « transformer » en cerf, rétablit une archaïque solidarité mystique entre l’homme et l’animal. Il comprend son langage, il partage sa prescience et ses pouvoirs.
Le rouge qui englobe Chaman et cerf, n’est rien d’autre que le champ énergétique intense qui se manifeste par cette couleur.
Le rouge, en nous reliant à la terre nous relie à la vie, et nous emporte avec le chaman à la rencontre du cerf, dont nous pouvons partager les pouvoirs…
Chaman au cerf

"Chaman au cerf rouge"  Huile sur toile  100 x 81 cm

Cette peinture est un questionnement sur la notion de pouvoir aujourd’hui, sur celle des rapports que nous entretenons avec la nature, et sur celle du sens de la spiritualité dans nos sociétés, où les valeurs essentielles se sont transformées, perdant souvent leur sens premier…
- En deux mots, n’est-ce pas notre propre manière de penser, et de considérer nos rapports au monde et à autrui, qui seraient à revoir, pour retrouver l’arbre de vie ?


 

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Des funérailles mémorables.

Nous étions nombreux : des parents, des amis et des  retraités. Sans parler d’un club sportif qui avait envoyé un représentant. Depuis longtemps nous ne fréquentions plus ses installations sportives mais nous avions continué de payer notre cotisation.

Ce n’est pas comme certains qui cessent de payer leur cotisation dès qu’ils n’ont plus l’occasion de jouir des installations du club ou des facilités du bar. D’autant que les consommations y sont moins chères que dans ceux qui sont d’abord des entreprises commerciales.

Albert que nous enterrions ce jour là avait 83 ans. Il avait eu un malaise, il avait tenté de se retenir au buffet, il avait glissé et sa tête avait heurté le coin du meuble.

Heureusement un de ses gendres était médecin. Averti par sa belle-mère il était accouru immédiatement après avoir, l’habitude sans doute, appelé l’ambulance qui transporta Albert dans l’hôpital le  plus renommé de la ville. Celui qu’Albert aurait d’ailleurs choisi s’il avait pu choisir. Un de ses fils, médecin lui aussi, y envoyait également ses patients. Il n’y eut donc pas de controverse.

Néanmoins je soupçonne Pierre, son fils, de s’être débarrassé de ce qui était somme toute une corvée. Il avait, parait-il, un cocktail l’après-midi même.

Albert ne s’était plus réveillé à l’exception de trois courtes périodes durant lesquelles il s’était exprimé. La première fois, il avait dit : où sont mes cigarettes ? La seconde fois, deux jours plus tard, il avait dit : c’est toi en reconnaissant sa femme.

Emue et en larmes, elle avait répondu : c’est moi mais il avait refermé les yeux.

Inutile de décrire l’indécision de ses proches qui passaient tour à tour de la résignation à l’espoir. Une dernière fois, c’était un samedi, vers deux heures de l’après-midi, il avait ouvert la bouche. Son gendre, sa fille et une de ses petites filles avaient penché leur visage.

- Merde alors !

Ce furent les derniers mots d’un homme dont je peux affirmer qu’il surveillait son langage.

- Il n’en a plus pour longtemps.

Le médecin de l’hôpital avait raison. Deux jours plus tard son gendre rédigea le faire-part. Lui seul, profession oblige, avait conservé son sang-froid et pris sur lui la charge des démarches à faire. Quoi qu’on puisse penser, enterrer ou incinérer, sous le regard de dieu ou celui du grand architecte, il s’agit d’une organisation qui demande de la réflexion et un esprit de synthèse digne de celui d’un ingénieur.

Les vrais vieux n’étaient pas nombreux. Les jeunes, ceux qui avaient moins de soixante ans, étaient ses enfants et leurs enfants et les amis de leurs enfants. Albert avait toujours rêvé d’être un patriarche avec sa famille tout entière autour de lui. La mort lui avait accordé ce qui était peut être à la fois sa dernière volonté et sa volonté de toujours.

Beaucoup  des  assistants  étaient proches de l’âge que nous avions, Albert  et moi. Beaucoup de ceux qui étaient absents l’étaient malgré eux. Ils étaient morts avant nous.

Ce fut une très belle cérémonie pleine de componction.

Dans une salle attenante au crématoire, il y avait du café et des sandwiches.

Puis, nous avons étés invités dans un restaurant à la mode pour y entourer la veuve d’Albert que sa fille et son gendre, le médecin, ramèneraient chez elle après le repas.

Edouard, un de fils du médecin, qui avait un sens particulier de l’humour glissa

- Ils ont une tête d’enterrement.

On fit semblant de ne pas l’entendre.

J’étais probablement le plus attentif. J’avais le sentiment d’assister à la répétition générale d’un spectacle dont je serais bientôt le héros. 

Les funérailles ouvrent l’appétit. Arnaud, le gendre médecin, avait  concocté un menu équilibré accompagné d’eau pétillante et d’eau naturelle.  C’eut été parfait si Edouard n’avait pas commandé un whisky à titre d’apéritif. Apéritif que commanda Pierre lui aussi mais un whisky de quinze ans d’âge, le repas, devinait-il, serait repris dans les frais. Les femmes à l’exception de la veuve, se contentèrent d’un Martini.

- Avez-vous une préférence pour les vins ?

Edouard ajouta :

- Je ne parle pas de champagne. Celui qui s’imposerait serait du «Veuve Cliquot ».

C’est souvent de cette manière que finissent les commémorations. A la fin du repas les joues étaient rouges et les plaisanteries assez vertes. Albert tout compte fait, je le savais, aurait apprécié. Depuis quelques jours il devait peu se soucier de son aura d’homme respectable.

Moi, je mourrai en faisant un dernier mot d’esprit. Je l’avais noté sur un petit carnet.

Mort aux cons !

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Il s'agit d'un roman de l'écrivain français Luc Dietrich (1912-1944) publié en 1935. Alliant comme nul peut-être ne le fit, corruption et candeur, rêve et réalisme, maturité et fidélité à l'enfance, Luc Dietrich confesse dans ce livre, comme dans "L'Apprentissage de la ville" qui lui fait suite, une vie dont il n'a transposé que les noms. En sept chapitres, découpés en petites scènes indépendantes, où l'écriture est à la fois respiration de l'événement et "connaissance" de cet événement, il nous livre les jalons d'une expérience dont la trame s'illumine toujours d'une étrange limpidité. Son innocence, dans le mal comme dans le bien, est celle de quelqu'un qui connaît d'instinct l'ordre des choses et s'y soumet sans se soucier d'un ordre moral qui étouffe la nature mais demeure bien incapable de l'innocenter. Aussi ne juge-t-il pas plus les pensionnaires de la maison de redressement, où il est jeté à huit ans, qu'il ne jugera sa mère; une mère tendre et adorée mais qui se drogue et pour laquelle il acceptera les métiers les plus vils afin de lui permettre de s'acheter, en secret, le poison dont elle ne saurait se passer pour survivre. Qui est-il? Un être souvent à la dérive et cependant jamais égaré car l'humour lui permet toujours de se regarder en prenant vis-à-vis de soi la distance du rire; un être capable aussi d'abolir cette distance pour avoir le "grand courage inutile" d'aimer. A la mort de sa mère, il s'engage comme valet de ferme dans une campagne reculée où la brutalité, le vol, l'inceste, le meurtre même, sont le lot courant d'un monde qui ne refoule pas encore la barbarie primitive, mais il traverse avec le même détachement tranquille, curieux "idiot" qui, comme celui de Dostoïevski, mêle à sa candide jeunesse une sagesse comme surgie d'un vieux savoir.

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"Les âmes de papier", la dernière réalisation très attendue de Vincent Lannoo, a ouvert hier la neuvième édition du BE Film Festival. Accompagné entre autres par Jonathan Zaccaï, la vedette belge du film, le réalisateur s’est déclaré heureux de se retrouver devant un public bruxellois venu en nombre et qu’il considère un peu comme sa famille.

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Texte

Salle Henry Le Bœuf, le BE Film Festival s’est officiellement ouvert ce 26 décembre par la remise des prix du Nikon Film Festival, le nouveau partenaire de BE Film.

Le Nikon, festival de très courts métrages, a été créé pour soutenir la video, secteur prioritaire du fabricant. Valérie Pierre, manager Nikon et membre du jury professionnel, a remis les trois prix d’une valeur totale de 16000 euros. Le prix du public, résultat du choix des internautes, a récompensé "Conquete spatiale", la proposition de Baptiste Grandin, déjà présélectionnée par le jury. Il y met en espace une rencontre/coup de foudre gauche et attendrissante à résoudre en 200 secondes. (http://www.nikonfilmfestival.be/fr/...)

Le prix des écoles, dont c’est ici la première édition, a été décerné à une réalisation de Joachim Kamoen de l’Académie de Gand : "Arcturus", un film d’animation inspiré par un poème de Queneau. (http://www.nikonfilmfestival.be/nl/...)

Quant au prix du jury, composé notamment par Frédéric Fonteyne, Gust Van den Berghe et Céline Masset, il a été attribué pour une valeur de 8000 euros à une captation de Steven Geukens "Op zoek naar Heil", variation sur la résonance de la lumière et de la voix off. (http://www.nikonfilmfestival.be/fr/...)

Place ensuite à la sélection Be Film !

http://www.premiere.fr/Bandes-annon... Sur le podium, Vincent Lannoo, François Uzan (son scénariste), le petit Jules Rotenberg très intimidé pour la circonstance, Jonathan Zaccaï et Patrick Quinet, le producteur, viennent saluer un public excité et curieux avant la projection en avant-première des "Âmes de papier". Déçus par l’absence de Pierre Richard, parti se reposer au Brésil, ses innombrables fans ne se font pas prier pour lui envoyer une ovation par l’intermédiaire du GSM de Vincent Lannoo. Très à l’aise et visiblement heureux, ce dernier en a profité pour saluer et remercier ses collaborateurs présents dans la salle comme Véronique Sacrez, la réalisatrice des décors du film.

Les amateurs d’étiquettes ont eu quelques peines à trouver une formule toute faite pour qualifier cette production atypique de Vincent Lannoo : "comédie romantique", "conte de Noël", "tragi-comédie", "réalisme magique", "comédie poétique"... Elles conviennent toutes pour parler d’un film léger comme une bulle avec des scènes cocasses et peu banales... une mélancolie douce-amère en surimpression. Histoires de deuils, de fantômes et de réconciliations, on prend plaisir à s’étonner des tuiles et des retournements de situations qui pleuvent sur des personnages, ma foi tous très attachants. Un scénario enlevé, des gags placés à bon escient, un casting réussi, une ambiance féérique, une connivence visible entre les acteurs, tous les ingrédients sont là pour susciter le rêve et la mayonnaise prend.

Certains diront qu’ils préfèrent le Lannoo de l’outrance et du fantastique, celui dont ils ont l’habitude. Avec ce film, le réalisateur prouve qu’il est capable de faire autre chose et il est évident que cela le satisfait tout autant. Mais sous la cendre ... De quoi entretenir le suspens jusqu’à sa prochaine réalisation...

L’organisation du festival n’a pas lésiné pour soigner une ouverture bien arrosée. La foule était au rendez-vous pour le verre de l’amitié. Rencontres et retrouvailles, la fête du cinéma belge ne fait que commencer.

Palmina Di Meo

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BE FILM FESTIVAL, fête annuelle du cinéma belge

Du 26 au 30 décembre, le Be film festival s’installe au Bozar et à la cinémathèque pour un rendez-vous annuel 100% cinéma belge. Depuis 1998, cet événement permet de découvrir en avant-première les films qui ont été tournés dans les deux communautés culturelles du pays mais aussi de revoir, en présence des réalisateurs et des vedettes, ceux qui ont fait le tour des festivals. Pas de gagnants ni de perdants, le Be film ne récompense personne. Mais c’est LA vitrine du cinéma belge et avec son bar festif, c’est aussi un lieu d’échange et de partage.

Le coup d’envoi de la 9ème édition du Be film sera donné le 26 décembre à 19h30 par Les âmes de papier , le dernier film de Vincent Lannoo, un conte de Noël qui sortira au moment de la projection. Cette soirée d’ouverture dévoilera aussi les lauréats du 4ème Nikon film festival. Ils se partageront 16000 euros entre prix du jury, du public et des écoles. Conçu dans le cadre du Short film festival, le Nikon récompense des films de quelques secondes réalisés par des professionnels aussi bien que des amateurs.

Cette année, le festival fait peau neuve. Des prestations en direct, des volets inédits annoncent une ambiance chaleureuse et détendue.

Première innovation de l’édition Be.film 2013 : le festival se dote d’un parrain. Lors de la conférence de presse organisée à la Cinémathèque vendredi dernier, Frédéric Fonteyne s’est déclaré ravi de ce rôle qu’il a commenté avec humour. Le parrain, c’est bien celui qui reprend l’ensemble à son compte en cas de malheur ? Alors c’est parti ! Le projet l’emballe. Rappelons que le Be film est une initiative de l’asbl Un Soir… Un Grain dirigée par Céline Masset et Pascal Hologne.

Deuxième cadeau : inauguration de la première Be film Master class. Elle est confiée à Jeremi Szaniawski, ancien étudiant d’Elicit (ULB), diplômé de Yale et co-directeur du Directory of World Cinema : Belgium (2014). Intitulée Le cinéma entre chien et loup , sa Master class nous fera voyager entre le passé, le présent et le futur du cinéma belge. C’est pour le 29 décembre à 17h30 !

Venons-en à la programmation. Enrichies de performances live, les avant-premières sont prometteuses :

Le monde nous appartient de Stephan Streker sera précédé d’un mini concert du chanteur Ozark Henry (Piet Goddaer).

Tokyo anyway de Camille Meynard et aussi le film de Caroline Strubbe, I’m the same, I’m an other avec un concert live par un trio composé de saxophone, piano et violoncelle.

Dreamcatchers de Xavier Seron et Cédric Bourgeois le dimanche 29.12 suivi par une performance de catch live et précédé du court métrage 3 Vueltas de Méryl Fortunat-Rossi.

Ce même dimanche 29 décembre, il vous faudra choisir entre Traumland de Daniel Lambo précédé par le court métrage de Patar et Aubier Panique au village ou Les perruques de Christel de Christophe Hermans précédé du court de Guérin Van De Vorst Osez la Macédoine .

Puppy Love de Delphine Lehericey et 82 dagen in april de Bart Van den Bempt clôtureront cette galerie d’avant-premières, toutes en présence des réalisateurs et de leurs acteurs.

Autre surprise, le festival s’ouvre cette année au documentaire. Luc Jabon et Alain Marcoen seront de la partie pour L’âge de raison, le cinéma des frères Dardenne le samedi 28.12 à 19h30 avec la participation de Fabrizio Rongione.

Des retrospectives pour les séances des familles de 14h : Nono het Zig Zag Kind de Vincent Bal avec Isabella Rossellini et Ernest et Celestine de Vincent Pater, Stéphane Aubier et Benjamin Renver dans la catégorie cinéma d’animation.

Et aussi Tango libre de Frédéric Fonteyne qui sera accompagné par son actrice Anne Paulicevich, Het Vonnis de Jan Verheyen ou comment se faire justice à soi-même, Une chanson pour ma mère de Joël Franka avec Fabrizio Rongione et Sam Louwyck, Brasserie Romantiek de Joël Vanhoebrouck, et puis Hors les murs de David Lambert, Los Flamencos de Daniel Lambo, Kid de Fien troch et A pelada une comédie de Damien Chemin.

Depuis 3 ans, Be film collabore avec la Cinémathèque. Pour son 75ème anniversaire, celle-ci a offert une carte blanche à 125 réalisateurs belges. Le volet national de cette initiative démarrera le 29 décembre avec Mort à Vignole d’ Olivier Smolders, film choisi par Thomas de Thier (l’auteur "Des plumes dans la tête") et L’imitation du cinéma de Marcel Mariën proposé par le cinéaste d’essai Boris Lehman.

Last but not least, le Be film c’est encore l’occasion de revoir des courts métrages sélectionnés dans le coffret des Magritte comme Le Conseiller de Elisabet Llàdo, Electric Indigo de Jean-Julien Collette, Welkom de Pablo Nunoz Gomez, Zinneke de Rémi Allier, Délivre-moi d’Antoine Duquesne, Partouze de Matthieu Donck.

Pour clôturer en fête, la night party de la Saint Sylvestre vous fera glisser vers un 2014 que l’on souhaite déjà "cinéphilement" riche et prospère.

Palmina Di Meo

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La venue d'un enchantement

 

 

À mon amie Liliane Magotte

 

Le soleil, partout à la fois,

Met de la fantaisie chez moi;

Sur de nombreux objets se pose,

Aussitôt les métamorphose.

Tous les tableaux sont en lambeaux,

Je trouve cela rigolo.

C'est d'une illusion qu'il s'agit;

Leur beauté, toujours resurgit.

Quand l'esprit fatigué sommeille

L'humour qu'il perçoit le réveille.

En pénétrant dans mon salon,

J'avais l'ennui sur les talons.

Resté passif à ne rien faire,

On est heureux de se distraire,

Accueillant un enchantement.

La nature en offre souvent.

27 /12/2013

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