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"Les âmes de papier", la dernière réalisation très attendue de Vincent Lannoo, a ouvert hier la neuvième édition du BE Film Festival. Accompagné entre autres par Jonathan Zaccaï, la vedette belge du film, le réalisateur s’est déclaré heureux de se retrouver devant un public bruxellois venu en nombre et qu’il considère un peu comme sa famille.

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Salle Henry Le Bœuf, le BE Film Festival s’est officiellement ouvert ce 26 décembre par la remise des prix du Nikon Film Festival, le nouveau partenaire de BE Film.

Le Nikon, festival de très courts métrages, a été créé pour soutenir la video, secteur prioritaire du fabricant. Valérie Pierre, manager Nikon et membre du jury professionnel, a remis les trois prix d’une valeur totale de 16000 euros. Le prix du public, résultat du choix des internautes, a récompensé "Conquete spatiale", la proposition de Baptiste Grandin, déjà présélectionnée par le jury. Il y met en espace une rencontre/coup de foudre gauche et attendrissante à résoudre en 200 secondes. (http://www.nikonfilmfestival.be/fr/...)

Le prix des écoles, dont c’est ici la première édition, a été décerné à une réalisation de Joachim Kamoen de l’Académie de Gand : "Arcturus", un film d’animation inspiré par un poème de Queneau. (http://www.nikonfilmfestival.be/nl/...)

Quant au prix du jury, composé notamment par Frédéric Fonteyne, Gust Van den Berghe et Céline Masset, il a été attribué pour une valeur de 8000 euros à une captation de Steven Geukens "Op zoek naar Heil", variation sur la résonance de la lumière et de la voix off. (http://www.nikonfilmfestival.be/fr/...)

Place ensuite à la sélection Be Film !

http://www.premiere.fr/Bandes-annon... Sur le podium, Vincent Lannoo, François Uzan (son scénariste), le petit Jules Rotenberg très intimidé pour la circonstance, Jonathan Zaccaï et Patrick Quinet, le producteur, viennent saluer un public excité et curieux avant la projection en avant-première des "Âmes de papier". Déçus par l’absence de Pierre Richard, parti se reposer au Brésil, ses innombrables fans ne se font pas prier pour lui envoyer une ovation par l’intermédiaire du GSM de Vincent Lannoo. Très à l’aise et visiblement heureux, ce dernier en a profité pour saluer et remercier ses collaborateurs présents dans la salle comme Véronique Sacrez, la réalisatrice des décors du film.

Les amateurs d’étiquettes ont eu quelques peines à trouver une formule toute faite pour qualifier cette production atypique de Vincent Lannoo : "comédie romantique", "conte de Noël", "tragi-comédie", "réalisme magique", "comédie poétique"... Elles conviennent toutes pour parler d’un film léger comme une bulle avec des scènes cocasses et peu banales... une mélancolie douce-amère en surimpression. Histoires de deuils, de fantômes et de réconciliations, on prend plaisir à s’étonner des tuiles et des retournements de situations qui pleuvent sur des personnages, ma foi tous très attachants. Un scénario enlevé, des gags placés à bon escient, un casting réussi, une ambiance féérique, une connivence visible entre les acteurs, tous les ingrédients sont là pour susciter le rêve et la mayonnaise prend.

Certains diront qu’ils préfèrent le Lannoo de l’outrance et du fantastique, celui dont ils ont l’habitude. Avec ce film, le réalisateur prouve qu’il est capable de faire autre chose et il est évident que cela le satisfait tout autant. Mais sous la cendre ... De quoi entretenir le suspens jusqu’à sa prochaine réalisation...

L’organisation du festival n’a pas lésiné pour soigner une ouverture bien arrosée. La foule était au rendez-vous pour le verre de l’amitié. Rencontres et retrouvailles, la fête du cinéma belge ne fait que commencer.

Palmina Di Meo

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