Je ne force jamais les mots,
J’essaie de rester vigilante.
Quand des vers me semblent trop beaux,
Je les mets d'abord en attente.
Si je reçois de la tendresse,
Je l’enveloppe de velours
Et quand j'éprouve de l'ivresse,
J'essaie d'en faire un chant d'amour.
En face d’une apothéose,
Dont la nature offre la vue,
Je ne me sens pas dépourvue;
Des phrases aussitôt se proposent.
Je suis revenue à la rime,
Qui par sa musicalité,
Parfois ajoute à la beauté,
Aux émois, que des vers expriment.
Certains de mes plus doux poèmes,
Furent écrits en liberté;
Les mots se choisissaient d’eux-mêmes,
S’unissaient par affinité.
18 janvier 2006
Commentaires
Douceur des mots à l'unisson.
Ce qui s'appelle avoir du talent!
Merci pour ce beau partage.
Amicalement.
Adyne