En moi,
l'instant s'infuse,
pareil à la glycine parme,
dans la clarté nocturne,
le long du mur nu,
bleuté, fantomatique ;
je reçois le bonheur,
sans même le chercher,
je m'assied contre l'arbre,
juste pour l'écouter !
La nuit, n'est guère besogneuse,
à l'inverse du jour,
elle est là, toute entière,
disponible, nous murmure assoupie,
guère plus ;
laisse le chat sommeiller,
sous la marquise ouvragée !
A deux pas d'où je suis,
une balançoire triste,
sous un ciel d'orage,
grince et gesticule,
en l'absence de l'enfance,
de l'hirondelle d'été,
d'un papillon citron.
En moi, l'instant s'infuse,
je le reçois,
j'existe, je suis là.
NINA
Commentaires
De rien Sandra, et joyeuses fêtes à toi. Bien amicalement. NINA