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Note

Note

 

Ma déception est grande.

Que dis-je ? Elle est immense !

Et je dois la crier

En vue de l’extirper

Du profond de mon moi

Blessé sans foi, ni loi.

 

Depuis quelques années,

Elle m’empêche d’avancer

Pour mieux me protéger

Des humains acérés

Postés sur mon chemin

D’hier et de demain.

 

Par les larmes dégainées,

La peine s’est noyée,

Guérissant les blessures,

Cicatrices de l’armure,

Déguisant la confiance

Avec masque de méfiance.

 

Jalousie et mensonge

Ont un cœur qui se ronge,

Traites et bons parleurs

Une langue qui se meurt.

Ils usent de leur venin

Pour briser l’être sain.

 

Je hurle ma déception,

Mes grandes désillusions.

Les arêtes coincées

Au fond de mon gosier

Viennent d’être expectorées

Sur ce bout de papier.

 

Je suis une battante,

Pas une fille en attente.

Et mon balai nettoie

Le chemin devant moi.

Il enlève l’ivraie

Qui le rendait si laid.

 

Me voici à nouveau

Au cœur du renouveau,

Les deux yeux pétillants,

Les deux mains en avant,

Le visage éclairé

D’un sourire libéré.

 

Deneyer Viviane 

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ERRANCE

Eternels assoiffés que le moindre don met en émoi

Eternels assoiffés chérissant la moindre goutte de pluie

Plusieurs vies ne suffiraient pas pour nous apaiser

 

Car aucun de nous a oublié sa part de messages reçus

Un parfum secret , à la tombée du soir , au détour du sentier

De l'autre côté du mur, une voix fredonnant la vie rêvée

 

...Toute vie est à refaire

Extraits "Quand reviennent les âmes errantes " François Cheng

et pour suivre cette merveille d'écriture

modestement une esquisse "Errante"  AA12272817887?profile=original

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Jolis cristaux de poésie

 

 

 

Un murmure entendu, je l'invite, elle accourt,
Invisible et pourtant étonnamment présente.
De sa voix assurée, mon amie de toujours,
Devise et je transcris ses dires qui m'enchantent.

Tandis que je m'arrête à son tout dernier mot,
Elle est déjà ailleurs, s'élevant dans l'espace,
Messagère pressée qui, comme les oiseaux,
Ne reste pas longtemps à une même place.

Je découvre assez vite et tout à fait ravie,
Que j'ai, entre les mains, une géode ouverte
Dont les jolis cristaux sont faits de poésie,
Une grâce inouïe, secrètement offerte !

7 octobre 2006

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Berceuses

 

Quand mon esprit veille et divague,
À l'heure où j'aspire au repos,
Je le ramène près des vagues
Où se berçaient de blancs oiseaux.


M'asseyant au lieu tranquille,
Sous un tilleul majestueux,
Éloignée des bruits de la ville,
J'évoque le temps des aïeux.

Me retrouvant au bord de l'onde,
J'admire comme un trait d'argent,
La truite qui vagabonde,
À l'aise dans le flot changeant.

Inoubliables chants d'antan,
Dont les paroles poétiques,
Me grisant quand j'étais enfant,
M'ont rendu l'âme romantique.

La demoiselle, musicienne,
Nous faisait écouter des fleurs
Et devenant magicienne
Posait des sons sur des couleurs.

19/9/2004

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HISTOIRE COURTE 22.

DISTRACTION !

Ils étaient pourtant quatre! Mais... ils avaient fait la bêtise de rater le petit avion après avoir fait l'erreur de confondre l'heure d'arrivée avec celle de départ!

Ils s'étaient retrouvés coincés dans le minuscule aéroport! Plus de vol avant le lendemain pour rejoindre la grande île...

La journée avait été longue et chaude et ils avaient déjà rendu la voiture de location. Le lieu était quasi désert,  juste encore cette jolie hôtesse de l'air qui trainait son sac en sortant...

Alors le réflexe de la rattraper!

-N'y a-t-il pas de taxis pour rejoindre la petite ville? Un hôtel à proximité pour une nuit?

La jeune femme adorable sourit, elle réfléchit, prend son portable et se renseigne :

-Ma voiture est au parking, je vous emmène. C'est un hôtel très simple, il est tenu par un de mes cousins, il reste juste 2 chambres. Ce n'est pas trop loin, vous ne devriez pas rater le 1er avion demain matin!

 

Un vent tiède s'était levé en même temps que la nuit était tombée. Les quatre voyageurs se sont engouffrés dans la Méhari de la belle indigène à l'uniforme tellement seyant.

A l'arrière, les 2 hommes gardaient le silence, un peu penauds de n'avoir pas pris la situation en mains.

La jolie hôtesse est d'un naturel curieux... Tout en conduisant, elle regarde en coin celle qui fut sont interlocutrice, qui a pris place à ses côtés et qui répond au joli prénom de Jackie.

Contrairement à l'autre couple, elle et son compagnon ne sont pas américains, ils parlent français entre eux, elle semble aussi beaucoup plus jeune que les trois autres et pourtant, elle a pris les devants, sans panique et avec le sourire et son joli accent. Dommage que je doive rentrer dans ma famille, j'aurais aimé en découvrir d'avantage, elle m'inspire une réelle sympathie, songe-t-elle...

 

Mais les voulà déjà arrivés au Motel qui ressemble à un grand bungalow entouré de palmiers, juste face à l'océan où le soleil a fini de se coucher... une merveille!

Je ne sais comment vous remercier murmure Jackie à l'hôtesse, et elle sort de son sac une carte de visite..

-Si d'aventure vos voyages un jour par chance vous emmènent à Paris, téléphonez-nous, nous serions ravis de vous recevoir!

Et en même temps, elle détache le joli foulard Hèrmes qui était accroché à son sac et le met autour du cou de celle qui s'est nommée et porte le prénom exotique et ravissant d'Iolana et qui propose dans la foulée de les prendre le lendemain matin vers 9H, c'est elle qui sera sur le premier vol pour Honolulu, alors... ils promettent d'être prêts!

 

Il reste un problème... Le couple d'américains dont la femme se trouve être la cousine de Jackie, n'est en fait pas un couple! Ce sont juste 2 veufs, vieux amis qui ont pris le parti de voyager en compagnie mais n'ont pas pour habitude de partager une chambre! John semble ne pas y attacher d'importance et trouve cela même plutôt drôle mais Yetti malgré les lits séparés ne trouve pas la chose drôle du tout!

-Tu ne te rends pas compte, raconte-t-elle à Jackie mais cela fait plus de 6 mois qu'il rêve de s'installer à la maison et dans mon lit! Et il n'en est pas question! Je ne vais tout de même pas dormir toute habillée et nous n'avons même pas une brosse à dent et donc à fortiori pas de vêtements de nuit! Comment vais-je faire?

Du sac de paille multicolore que Jackie porte en bandoulière, elle sort un grand paréo qu'elle avait emporté avec son maillot en prévision d'un petit plongeon dans cette mer merveilleuse et stimulante, paréo qui trouve ici une nouvelle utilité!

-Tu le noues sous les bras et te voilà en robe du soir, plaisante-t-elle!

-Tu me sauves la vie lui réplique sa cousine!

 

Ils sont trop fatigués pour avoir faim, hors mise Jackie, qui philosophe se dit qu'après tout c'est un bon plan pour sa ligne! Alors tout le monde rejoint les chambres au premier...

Celle de Jackie et André est la plus agréable, comme elle ne comporte qu'un grand lit, elle leur a donc été dévolue avec autorité par Yetti!

Elle possède une jolie terrasse qui donne sur l'Océan où le clair de lune s'est installé. André un peu maussade et fatigué se couche après une douche rapide, mais Jackie s'installe dans le rocking-chair sur la terrasse, elle s'est servie une vodka dans le mini bar et grignote quelques noix le regard perdu sur ce paysage noirci car la lune joue à cache-cache avec quelques gros nuages... Elle se sent bien et béni leur distraction!

Elle est en parfait accord avec ce grand calme, après l'agitation de cette journée où ils ont voulu tout voir en trop peu de temps! Réflexe touristique que Jackie désapprouve... en silence! Ce silence qui entre eux s'installe à la place de la polémique!

Elle se sent enfin divinement bien! Elle sourit en pensant à sa cousine et se demande si le paréo aura joué son rôle de protection! John est pourtant un homme séduisant, ils sont libres comme l'air et cette situation inattendue est romantique, ils devraient saisir ce cadeau de la vie songe-t-elle...

Dans son dos elle entend André qui grommelle :-Viens donc te coucher, il est tard!

Mais elle fait la sourde oreille, elle n'est pas fatiguée, elle se sent légère, si elle le pouvait, elle descendrait marcher sur la plage au long de l'eau, elle ne le ferra pas, mais un regret s'installe...

Elle pense à cette Waikiki Beach où il y a quelques jours une jeune chinoise s'est encore tuée pour échapper à son mariage programmé!

Elle pense à ce volcan éteint, visité dans la journée, auprès duquel des dons se chevauchent, corbeilles de fruits et colliers de fleurs pour apaiser les Dieux! Elle entend encore la réflexion d'André :-A notre époque, de telles superstitions c'est déroutant! Et elle songe...

A notre époque ce qui est déroutant, quand on a eu la chance de naître soi-disant libre! C'est de ne pas pouvoir aller se ballader sans donner d'explication, c'est de ne pas pouvoir profiter pleinement des cadeaux du hasard, c'est d'être encore dépendante des humeurs d'un autre...

 

Et quelques mois plus tard, de retour en France, lorsqu'elle entamera sa procédure de divorce et devra la justifier, elle aura comme en Flash back la vison d'elle sur ce balcon et son grand désir de....légèreté!

J.G.

 

'

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Chers chats, je vous écris cette lettre , vous voyant sagement tranquilles dans l'herbe .

 

Je vois aussi une route derrière vous, certes probablement chemin peu fréquenté, mais qu'en sais je ?

Que savez vous des routes qui vous happent lors de vos traversées ?

Ignorez vous que beaucoup de vous sont partis, loin de leurs maîtres que pourtant vous chérissez et vous aiment en retour , ne revenant jamais, terriblement happés par ces routes sans amour pour vos natures libres ?

 

Je comprends bien vos désirs de liberté et de humer les parfums des herbes et des fleurs, mais ont ils cette force de vous préserver de toutes les attaques qu'elles vous font encourir ? Beaucoup d'entre vous ne reviennent jamais ;

Le savez vous ? Puis je vous demander un tout petit éclair de conscience que plus jamais vous ne risquiez les larmes de vos aimants !

 

Voyez vous, comme vous je pensais que vous étiez nés pour être totalement libres , puis j'ai vu tant de choses ...tant de choses que j'ai senti que votre liberté si rebelle à nos volontés n'était que les prémices d'une liberté d'homme , soumise aux lois de la restriction !

 

Certes ! Vous êtes issus , d'emblée, de familles nombreuses, et bien des hommes ne vous apprécient pas , guère plus qu'ils ne s'apprécient d'ailleurs entre eux, mais savez vous que certains d'entre eux n'hésitent pas à vous éliminez de la manière la plus effroyable qui soit , en vous roulant dessus et de bien d 'autres méfaits encore !

 

Ma lettre pour que vos beaux yeux se penchent sur mes mots et que vos pattes valident de leur empreinte la teneur de mon écrit par une signature authentique ! Êtes vous prêts à tenir ce pari de rester gentiment sur l'herbe sans jamais franchir le bitume ?

 

 

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Jeune fille aux chats de Léonard Tsuguharu Foujita-1886-.

 

 

N.B : Voici un texte bouleversant concernant les dangers de la liberté octroyée à la gent "chattesque" signée de la plume de notre amie Béatrice, qui j'ose l'espérer interpellera qui de droit...

Aussi, je vous en prie, les amis adeptes et respectueux de la soit- disant nature vagabonde du chat, réfléchissez bien avant de laisser partir en vadrouille, votre protégé, car quelle assurance avez-vous de le revoir vivant ? Puisse ce tableau engageant à la quiétude porter ses fruits...

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A cappella

 

Quant il est recueilli, fixé sur une page,

Un instant qui me trouble y devient une image

Et puis une chanson, qui conserve vivants

Mes émois passagers vécus dans le courant.

...

L'irréversible temps n'a pas pu effacer

Les surprises sauvées intactes du passé.

En filigrane, y sont aussi des joies éteintes

Des soupçons de regret et peut-être de crainte.

...

Mon énorme journal, infaillible mémoire,

Présente des refrains, nostalgiques parfois,

Mais qui, le plus souvent, sont débordants de foi.

Ainsi chantée, ma vie est une tendre histoire.

...

12/04/2003

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Vent de Vie

 

Quand le vent semble une caresse,
Nous entourant de sa tendresse,
Qu'il nous apporte du plaisir,
Nous le nommons brise ou zéphyr.

Mais parfois le vent est fripon,
Quand il relève les jupons.
Et s'il s'attaque aux misérables,
Il se rend alors détestable.

Plus fréquent que vent qui délie,

Souffle celui de la folie.
Il terrorise les humains
Ou les prive de lendemains.

Parfois démon, atteint de rage,
Il renforce sur son passage
Le feu fatal d'un incendie,
Qui consume tout sans merci.

Or moi, qui à l'espoir me fie,
J'ai intitulé « Vent de vie »
L'ardeur animant mes instants,
Rendant certains d'eux émouvants.

21 octobre 2005

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Le charme persistant des fables

En hommage à M. Jean de La Fontaine

Des anciens, créant des images,

Nous léguèrent des vérités.

Tant de proverbes inventés

Par des humoristes fort sages!

...

La Fontaine, aimant à penser,

Imagina contes et fables,

Des personnages remarquables,

Vicieux, naïfs, insensés.

...

Il prit plaisir à insister

Sur l’habileté des flatteurs,

L'irréalisme des rêveurs

Et les dangers à éviter.

...

Ses récits, souvent délectables,

On ne put pas les oublier.

Coule le temps au sablier,

Ils restent de vivants spectacles.

...

J'ai savouré maintes images,

Des mots démodés, onctueux,

Des sobriquets délicieux,

Une poésie d’un autre âge.

...

Ai-je retenu des leçons,

Le mérite de la prudence,

La vertu de la patience?

Chaque fable est une chanson.

...

19 août 2008

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Victor Hugo, lettre à Léonie Biard

Samedi - trois heures du matin.



Je rentre. J'ai ta lettre. Cette douce lettre, je l'avais lue
aujourd'hui dans tes yeux. Que tu étais belle tantôt aux Tuileries sous
ce ciel de printemps, sous ces arbres verts, avec ces lilas en fleurs
au-dessus de ta tête. Toute cette nature semblait faire une fête autour
de toi. Vois-tu, mon ange, les arbres et les fleurs te connaissent et te
saluent. Tu es reine dans ce monde charmant des choses qui embaument et
qui s'épanouissent comme tu es reine dans mon coeur.



Oui, j'avais lu dans tes yeux ravissants cette lettre exquise, délicate
et tendre que je relis ce soir avec tant de bonheur, ce que ta plume
écrit si bien, ton regard adorable le dit avec un charme qui m'enivre.
Comme j'étais fier en te voyant si belle ! Comme j'étais heureux en te
voyant si tendre !



Voici une fleur que j'ai cueillie pour toi. Elle t'arrivera fanée, mais
parfumée encore ; doux emblème de l'amour dans la vieillesse. Garde-la ;
tu me la montreras dans trente ans.



Dans trente ans tu seras belle encore, dans trente ans je serai encore
amoureux. Nous nous aimerons, n'est-ce pas, mon ange, comme aujourd'hui,
et nous remercierons Dieu à genoux.



Hélas! Toute la journée de demain dimanche sans te voir ! Tu ne me seras
rendue que lundi. Que vais-je faire d'ici là ? Penser à toi, t'aimer,
t'envoyer mon coeur et mon âme. Oh ! de ton côté sois à moi ! à lundi ! -
à toujours !

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QUELQU'UN... QUELQUE PART...

« L’amour, ce n’est pas quelque chose, c’est quelque part » J-F Vézina

 

Mais où qu’il est ce quelque part ???

Il se cache bien… Bon, je dois bien avouer que je n’en suis nulle part en ce qui concerne mes voyages… Si ce n’est en rêve… Mais j’ai passé l’âge de rêver au prince charmant… Il n’y a d’ailleurs que dans les rêves qu’ils sont charmants. Et puis, la vie de princesse doit être ennuyeuse à mourir… Que de contraintes à cause du protocole…

En matière de protocole, je ne connais que ceux que mes médecins s’envoient de l’un à l’autre… Ils adorent ça : « Bien cher Confrère,» ; la con(ne)-fraternité… résumant à elle seule la bêtise humaine… Celle qui vous entraîne à vous tourner du côté de la « sagesse » animale.

J’ai souvent entendu qu’eux (les animaux), sont incapables d’aimer, que c’est plutôt leur estomac qui parle pour eux… Eh bien, dans ce cas, je veux bien reconnaître l’estomac pour organe de l’amour ! Parce qu’en matière de cœur, je connais peu d’humains qui en ont réellement en ce moment. Deviendrais-je misanthrope ?

J’avais fait le choix de la discrétion… Un besoin de me retirer du monde, pour réfléchir et faire le vide… C’est tellement bien réussi que j’en suis devenue transparente… Inexistante pour certains. Lors de mes (trop) rares sorties, on pousse l’idiotie jusqu’à venir me toucher pour voir si c’est bien moi… Hypocrites ! Personne ne s’est inquiété de savoir si j’existais encore… Alors, je les gratifie d’un sourire moqueur quand ils me disent combien on voit que je resplendis de santé.

Certains poussent le vice jusqu’à me demander si j’ai refais ma vie… Alors, je joue à fond la carte du mystère… Parlez, jacassez… pauvres pies que vous êtes ! Qu’est-ce que vous en savez, vous, de la vie que l’on refait ? Elle n’est pas une tapisserie que l’on fait et défait à volonté en attendant un époux… Elle continue… brinquebalante au début… et puis on essaie de faire au mieux pour moins souffrir… ensuite, on attrape une vitesse de croisière et on parvient parfois à retrouver un bonheur confortable.

Mon horoscope de ce matin me prédit que l’amour frappera aujourd’hui à ma porte… Tellement peu de gens en franchissent le seuil que je n’ai pas jugé bon de remettre la sonnette qui s’était décollée. Ce quelque part, où se trouve l’amour, se déplacerait-il pour venir enfin à moi ? L’inconvénient est que si je crois en l’influence des planètes, je ne trouve les horoscopes que particulièrement amusants…

Je crois pourtant au destin… parfois cruel… parfois complice. Croiserais-je l’amour au coin de ma rue ? Viendra-t-il à moi ? Ou devrais-je franchir des océans, grimper sur des montagnes ou voler dans les airs pour enfin voir dans d’autres yeux de petites étoiles scintillantes ?

 

 

 

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Lettre de Chaplin

J'ai pardonné des erreurs presque impardonnables,
J'ai essayé de remplacer des personnes irremplaçables
Et oublié des personnes inoubliables.

J'ai agi par impulsion,
J'ai été déçu par des gens que j'en croyais incapables,
Mais j'ai déçu des gens aussi.

J'ai tenu quelqu'un dans mes bras pour le protéger
J'ai ri quand il ne fallait pas
Je me suis fait des amis éternels
J'ai aimé et l'ai été en retour,
Mais j'ai aussi été repoussé
J'ai été aimé et je n'ai pas su aimer

J'ai crié et sauté de tant de joies,
J'ai vécu d'amour
Et fait des promesses éternelles,
Mais je me suis brisé le cœur,
Tant de fois !

J'ai pleuré en écoutant de la musique ou en regardant des photos
J'ai téléphoné juste pour entendre une voix,
Je suis déjà tombé amoureux d'un sourire
J'ai déjà cru mourir par tant de nostalgie et...

...J'ai eu peur de perdre quelqu'un de très spécial (que j'ai fini par perdre)...
Mais j'ai survécu !
Et je vis encore !
Et la vie, je ne m’en passe pas ...
Et toi non plus tu ne devrais pas t’en passer. Vis !!!

Ce qui est vraiment bon,
C'est de se battre avec persuasion,
Embrasser la vie et vivre avec passion,
Perdre avec classe et vaincre en osant,
Parce que le monde appartient à celui qui ose
Et
LA VIE C'EST BEAUCOUP TROP
pour être insignifiant !

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Quand je ne serai plus là, lâchez-moi !
Laissez-moi partir
Car j'ai tellement de choses à faire et à voir !
Ne pleurez pas en pensant à moi !
Soyez reconnaissants pour les belles années
Pendant lesquelles je vous ai donné mon amour !
Vous ne pouvez que deviner
Le bonheur que vous m'avez apporté !
Je vous remercie pour l'amour que chacun m'a démontré !

Maintenant, il est temps pour moi de voyager seul.
Pendant un court moment vous pouvez avoir de la peine.
La confiance vous apportera réconfort et consolation.
Nous ne serons séparés que pour quelques temps !

Laissez les souvenirs apaiser votre douleur !
Je ne suis pas loin et et la vie continue !
Si vous en avez besoin, appelez-moi et je viendrai !
Même si vous ne pouvez me voir ou me toucher, je sera là,
Et si vous écoutez votre cœur, vous sentirez clairement
La douceur de l'amour que j'apporterai !

Quand il sera temps pour vous de partir,
Je serai là pour vous accueillir,
Absent de mon corps, présent avec Dieu !
N'allez pas sur ma tombe pour pleurer !

Je ne suis pas là, je ne dors pas !
Je suis les mille vents qui soufflent,
Je suis le scintillement des cristaux de neige,
Je suis la lumière qui traverse les champs de blé,
Je suis la douce pluie d'automne,
Je suis l'éveil des oiseaux dans le calme du matin,
Je suis l'étoile qui brille dans la nuit !

 

N'allez pas sur ma tombe pour pleurer
Je ne suis pas là, je ne suis pas mort.

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l'amour s'envole

L’eau  somptueuse

Qui mire ton visage

Souriant , voyageur

Dans mon esprit…

 

Tu  ne me parles plus

Comme ces grillions

assoiffés d’amour qui…

Ne reviennent  plus

 

Et pourtant  se baisse

Au  firmament , mon amour

Mes désirs, ma joie...

D’être  poésie  en  toi.

 

Roses et parfums de vers

Sous ces parapluies  ..

 d’excuses, de peur ….

  pour  l’inconnue  silhouette

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Au bout de l'espace et du temps

  Doux ami

 

Doux ami

 

Jours ensoleillés, en couleurs,

Ou dépourvus de coups de coeur,

Au bout de l’espace et du temps,

Sereinement mon âme attend.

...

Le messager, passant chez moi,

N’y laisse rien venant de toi.

Les jeux d’esprit sont révolus,

Les surprises n’arrivent plus.

...

Durant la nuit, c’est le miracle,

Je reçois d’exaltants oracles.

Lors, attentive à ma mémoire,

Je pense que je peux y croire

15 mai 2001

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Après avoir eu le bonheur de découvrir la poésie, la musique de Antonia ILIESCU. je voudrais vous faire connaître, si vous ne la connaissez pas déjà, une poétesse, chanteuse ardéchoise que j'apprécie beaucoup.

Malheureusement, je ne sais comment transférer une vidéo de youtube sur ce site. Mais je vous communique son nom :

Barbara DESCHAMPS. Un tître, en particulier me plait beaucoup : "J'ai un pays à visiter".  Vous le trouverez sur la page youtube avec d'autres oeuvres :   https://www.youtube.com/watch?v=WJ66isC7Tjw

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Eté triste.

 

L’obscurité dans le ciel avance,

progresse, du soleil s’empare et l’incarcère.

Endeuillement d’un été,

oublieux du vert, du bleu

de la clarté de l’air, de la lumière !

Les jardins, les bois et les villes,

semblent figés,  ensilencés,

monochromes !

Par même un brin printanier

n’est  resté, ni l’empreinte d’un de ses pas !

Même pas encore une pépite d’or,

ou l’éclat d’un cuivré automnal ;

non rien de tout cela,

on croirait  regarder,

une absence absolue de saison !

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Femme/Fleur (suite)

 

Poésie, écriture,

broderie en soie sur du gros drap,

alphabet infini,

langue de la terre entière,

 reçue et comprise,

en mots sonores ou pas ;

musicalité des lèvres,

éclaircie d’un visage,

palpitation gracieuse et délicate

 d’une gorge longue et  laiteuse,

 dès qu’un certain regard l’aborde,

la fait rosir un peu.

Désir intimidé.

Rose blanche élancée, touchée par le désir et la grâce,

entrebâillée un peu, alourdie.

Pluie d’un ciel découvert pourtant ;

jet de sensualité, exacerbation à la fois

de la féminité et de la masculinité ;

égalité, équilibre ensemble.

Transparence d’un lait réciproquement donné,

par un geste, un baiser,

un silence musical, dès lors que le désir tremble un peu trop fort.

Poésie, écriture,

s’aimer tout le temps.

 

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Plumes

Il était une fois une fille...belle,très belle...comme jamais on n'avait vu de beauté dans ce pays de Bretagne et même au monde ...

Elle s'appelait Chan-nick...elle avait de merveilleux cheveux longs...noirs comme l'ébène...un visage d'ange, des yeux verts, étincelants...Elle dégageait une beauté extraordinaire, comme le premier rayon de soleil au printemps, comme le premier chant de l'hirondelle au-delà des ajoncs...Tout le monde l'enviait...les hommes se retournaient sur son passage...même les femmes l'admiraient...

Un jour pourtant, un de ces jours de brume et de silence , un jour on découvrit la faiblesse cachée de Chan-nick: cette femme si belle, si merveilleusement belle, était une médisante.

Sans cesse, elle répandait des rumeurs, des mensonges à propos de tout le monde, sur n'importe qui et pour n'importe quoi...

Et la rumeur enflait , quittait les abords du lavoir, se répandait dans les rues du village, franchissait les murs alentour et filait dans tout le pays jusqu'à devenir une certitude...

Chan-nick continuait de médire et de médire encore, répandant les pires paroles sur tout un chacun, n'épargnant personne...Et les autres écoutaient et racontaient à leur tour ...Et ainsi passait le temps de rumeur en rumeur, de mensonge en mensonge...

Et voici qu'un jour, en fin d'après-midi, alors que Chan-nick finissait, seule, sa lessive au lavoir du village, voici qu'une vieille femme, toute de noir vêtue, un capuchon sur la tête qui lui cache le visage, s'approche d'elle, se penche un peu et lui  murmure à l'oreille:

- Toi, tu as une langue de vipère...

Et la vieille disparaît comme elle était venue...

Aussitôt la tête de Chan-nick perd sa beauté et se transforme en tête de vipère, toute recouverte d'écailles vertes et brillantes.Et Chan-nick ne peut plus parler, mais de sa bouche sort alors une langue de vipère et des sifflements désespérés...Elle s'affole, se couvre ce visage qu'elle ne peut accepter, court dans tous les sens et finit par se précipiter chez Kaour, le vieux sage du village ...Elle le supplie de la libérer du maléfice.

-  Non, Chan-nick, je ne peux te libérer de ce sort...je ne peux pas...Tout au plus peux-tu faire quelque chose toi-même pour essayer de te sauver, mais je ne garantis pas la réussite...

Chan-nick est prête à tout pour se débarasser de ce terrible sort, elle insiste donc, elle veut savoir comment agir pour se sauver.

- Alors voilà:tu vas remplir ces deux sacs de plumes...complètement...Une fois remplis, tu te rendras à la maison de chaque personne que tu as salie par tes médisances...et devant chaque porte tu déposeras une plume...Mais fais bien attention de n'oublier personne...Une fois que tu auras terminé, tu reviendras me voir ...

CHan-nick a fort à faire puisque son chemin lui prendra 7 ans ...

Durant tout ce temps, elle pose une plume après l'autre derrière chaque porte de chacune des personnes qu'elle a blessé...Au bout de ces 7 années de cheminement elle revient vers le vieux sage, toujours enveloppée dans un grand châle pour cacher sa tête de vipère ...

Kaour lui dit alors:

- C'est bien Chan-nick...maintenant il te reste une chose à réaliser pour éventuellement te libérer du sort...Tu vas retourner à chaque porte de chaque personne, là où tu as déposé une plume . Tu vas alors récupérer ces plumes, remplir encore une fois tes deux sacs et revenir me voir ...

Et Chan-nick s'en va ...courant le village, écumant le pays, traversant le monde , cherchant et chercant encore, espérant réaliser son labeur...Et après 7 nouvelles années, elle se rend compte qu'elle ne peut récupérer aucune plume...

Abattue, dépitée, elle revient au village et sous sa grande cape protectrice avoue au vieux Kaour son impuissance à récupérer ne serait -ce qu'une seule plume...

- Tu vois Chan-nick, les plumes sont comme les mots, les mots sont comme les plumes: une fois que tu les as déposés, tu n'es plus maîtresse de leur vie, de leur chemin, de leur voyage et de ceux qu'ils toucheront ...

 

Jacques Staempfli d'après un conte entendu au Youdig ,pays de Bretagne.

 

Méfions-nous des rumeurs...de la publicité mensongère qui détruit une réputation , qui crée des conflits ...

 

Bon dimanche à toutes et tous .

Amicalement.

Liliane.

 

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