L’obscurité dans le ciel avance,
progresse, du soleil s’empare et l’incarcère.
Endeuillement d’un été,
oublieux du vert, du bleu
de la clarté de l’air, de la lumière !
Les jardins, les bois et les villes,
semblent figés, ensilencés,
monochromes !
Par même un brin printanier
n’est resté, ni l’empreinte d’un de ses pas !
Même pas encore une pépite d’or,
ou l’éclat d’un cuivré automnal ;
non rien de tout cela,
on croirait regarder,
une absence absolue de saison !
Commentaires
Oh de rien Jacqueline ; passez une agréable journée !
J'ai l'impression de passer un mauvais cauchemar d'un hiver qui se prolonge, ce texe décrit bien mon ressenti, merci du partage. Jacqueline
A toi aussi. Je t'embrasse.
Bonjour Nina. Humeur grisaille du temps encore aujourd'hui. Ton texte le souligne et le remettra dans notre mémoire quand les jours auront passés. J'aime l'absence absolue de saison, c'est tout à fait ça. Bonne fin de dimanche.