Quand mon esprit veille et divague,
À l'heure où j'aspire au repos,
Je le ramène près des vagues
Où se berçaient de blancs oiseaux.
M'asseyant au lieu tranquille,
Sous un tilleul majestueux,
Éloignée des bruits de la ville,
J'évoque le temps des aïeux.
Me retrouvant au bord de l'onde,
J'admire comme un trait d'argent,
La truite qui vagabonde,
À l'aise dans le flot changeant.
Inoubliables chants d'antan,
Dont les paroles poétiques,
Me grisant quand j'étais enfant,
M'ont rendu l'âme romantique.
La demoiselle, musicienne,
Nous faisait écouter des fleurs
Et devenant magicienne
Posait des sons sur des couleurs.
19/9/2004
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