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PETITS PAPIERS

12272812694?profile=original"Elle a la nonchalance et la désinvolture

d'une coquette maigre aux airs extravagants

...Ses yeux profonds sont faits de vide et de ténèbres "

Baudelaire ( Les fleurs du mal)

Mais on pourrait dire aussi

Emergeant  violet -violine

telle une déesse lointaine

Sur ses talons vertigineux

Elle s'affaisse soudan

dans ses multiples plis

Ephémère beauté

AA

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Un ruisselet de fleurs

À Rosilyne

 

Un ruisselet de fleurs dévale mon jardin,

Y met de la couleur et de la poésie.

Le soleil l'égaie, selon sa fantaisie.

Pourrait se dessécher, j'en aurais du chagrin.

...

Y met de la couleur et de la poésie.

Émaillé de tons chauds et de roux incertains,

Pourrait se dessécher, j'en aurais du chagrin.

Je l'alimente en eau, qui est source de vie.

...

Émaillé de tons chauds et de roux incertains,

Il orne le gazon, me rendant attendrie.

Je l'alimente en eau, qui est source de vie.

Chaque jour accablant me fait veiller au grain.

...

Il orne le gazon, me rendant attendrie,

Ce ruisselet de fleurs, tremblant au vent coquin.

Chaque jour accablant me fait veiller au grain.

Fragiles sont toujours, ces fausses pierreries!

...

21 juin 2012

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merci de votre ''mise ,''a l'honneur ''

Cher Monsieur

merci de votre ''mise ,''a l'honneur '' c'est très gentil de votre part, et j'en suis très honorée, je compte bientôt vous mettre de nouvelles photos de créations, bijoux et ensuite des tableaux,

au plaisir un jour de vous connaitre, j’espère un jour exposer à la galerie .....

christiguey

 

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Le chat, mon grand copain.

J’aime le chat pour son étrangeté,

ce petit fauve tigré ou noir, des villes ou des campagnes,

impénétrable, faiseur inlassable de bêtises,

friand de gourmandises,  cascadeur,

insolent, maladroit et à la fois agile, chapardeur,

incroyablement drôle, un peu fou !

Oh grand seigneur !

Alpiniste des sommets tout en bois ;

 les armoires emplies de soie ou de

velours, de linges chauds,

de piles moelleuses et douces.

Presque tout je lui pardonne,

dès lors que ses yeux aux miens,

pleinement se donnent, s’étonnent,

 s’octroyant, par magie du regard,

mon pardon et puis mon indulgence ;

c’est là toute sa science et son intelligence,

son sens inné du relationnel, son absolu pourvoir !

A t-il conscience de ton irrésistibilité ?

Je dirais oh oui ....

Le chat gouverne fort bien, en ne faisant strictement rien ;

 le labeur ne lui étant point destiné,

il chasse volontiers, juste pour s’en amuser,

une mouche, une pie ou bien cette cible invisible,

que nos yeux d’humains, ne parviennent pas à distinguer.

Oui, j’aime infiniment le chat,

pour son mystère et sa grâce,

sa condescendance à l’égard de l’humain, . 

sa liberté d'être ; il n'en fait qu'à sa tête..

C’est mon copain et mon complice..

Un vrai délice !

 

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CONTRADICTION...

 

 Si lointaine et si proche...

L'âme emplie de reproches!

Si fragile et si dure...

Coquillages et blessures!

Fiable, pourtant fuyante...

Oiseau dans la tourmente!

Quand pourra-t-elle poser

Ses rêves éparpillés?

Retrouver le sourire?

Oublier les délires!

Se reposer enfin...

Dans l'amour sans chagrin.

J.G.

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Sa chère maison

 

 

Je suis au frais dans mon jardin,

Face à celui de mon voisin.

Ses cèdres ont grandi à outrance,

Le reste a la même apparence.

...

Il était simple et généreux,

Me paraissant toujours joyeux.

Il aimait à rendre service.

Je ne lui connus aucun vice.

...

Jamais bras ballants, pacifique,

Il me tirait d'une panique,

M'entendant me plaindre du sort.

Il m'évitait les gros efforts.

...

Au décès de sa dame, il eut

Une idée qui lui aurait plu:

Puisqu'il prenait, certes, de l'âge,

Vivre entouré lui sembla sage.

...

Deux ans plus tard fut à la rue,

Tout attristé. tombant des nues.

Son petit-fils, de locataire,

Devenait le propriétaire.

...

Il quitta sa chère maison.

Quand à moi, à chaque saison,

J'aimerais le voir apparaître,

S'activant près de ma fenêtre.

21 juin 2012

 

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La pécheresse

Elle n'a plus que les larmes pour pleurer sa jeunesse!
Que des larmes si chaudes qu'elles brûlaient sa peau fine,
Une peau lézardé, vieille toile parcheminée;
Un terrain plutôt miné de fissures et d'abîmes
Abîmée par le temps et par d'ennemies caresses,
Si fragile qu'un rien blesse et fait saigner sans cesse!
Elle n'a plus que les larmes pour voiler ses faiblesses;
Sa seule arme pour cacher la misère de ses yeux
Et le vide qui de noir en ornait les deux creux.
Que cacher quand le mal en ravageait les restes,
La laissant désossée, décharnée, tel la peste
Qui des êtres si chers rongeait toute la chair
Ne laissant que les os, la douleur et le pus?
Que peut faire sur cette terre l'impuissante corrompue
Qui en l'éternité des chimères avait cru
Qu'elle a dû invincible ou de pierre se croire,
Impassible aux malheurs ou pourvue de pouvoirs ?
Mais hélas le train passe ! Ses aiguilles nous enfilent,
Un à un nous entassent, un à un nous empilent
Sur les rails du temps où chaque heure est une gare,
Où chaque erreur et chaque tare nous accrochent par un fer
Au plus haut des supplices au fin fond de l'enfer!
Faudrait-il qu'elle se meure pour connaître son enfer;
Elle qui à chaque souffle en voyait les images?
Avait-elle succombée aux miroitants mirages ?
Aux ardentes chaleurs, aux vapeurs qui s'en dégagent?
Aura-t-elle la force de se voir dans le noir
Du miroir embué de sa vie embrouillée?
Aura-t-elle le temps de sentir l'air du temps
Rafraîchir ses idées, les souffler, dérider
Ses pensées enfoncées dans le mal et l'horreur?
Saura-t-elle un beau jour du pardon le plaisir?
De l'oubli la merci, de la mort la douceur?
Se souvient-elle encore qu'elle avait un bon cœur?
Qu'elle aussi, elle pouvait tout aimer sans regret?
Qu'elle aussi, elle savait tout donner, partager
Mille joies et sourires, et semer du bonheur
Autour d'elle? Le peut-elle? Hélas, non! Plus de temps!
Elle s'en va au plus bas, oui, là d'où nul retour!
Ni chaudes larmes, ni pitié, ni appels au secours
N'arriveront pour autant à en freiner le cours.
Son frêle corps démusclé qui se bat pour parler
N'ose pas reconnaître que son souffle s'y refuse,
Que sa bouche même l'accuse de l'avoir trop lâchée,
Que ses yeux lui en veulent de les avoir tachées
De milliers de laideurs et de mille obscénités.
Qu'attend-elle de la vie, elle qui l'avait usée?
Elle avait abusé de beauté et d'amour,
Et s'était recouverte de honte et de péchés!
Elle s'éteint recouverte de larmes desséchées,
Emportant à jamais une jeunesse violée
Et des rêves que l'ardeur des désirs a brûlés
Et l'espoir orphelin de se faire pardonner
Par le Seigneur des Cieux dont la grâce elle priait.

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Jiembé, j'ai 45 ans d'activité et d'expo derrière moi, je suis reconnue artiste nationale et internationale ,j’ai des reconnaissances officielles, je travaille en professionnelle pas en dilettante, mais cela ne donne pas tous les droits ! sincèrement tu as eu  une place de choix sur le site ,tu as été encouragé,  pourquoi tu pètes les plombs c’est dommage ! ça te monte à la tête ? Qu’est ce qu’on t’a fait pour toi t’énerver de la sorte ?
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12272815686?profile=originalMessieurs les ronds-de-cuir est un tableau-roman de Georges Courteline, pseudonyme de Georges Moinaux (1858-1929), publié en feuilleton, de façon régulière puis irrégulière, dans l'Écho de Paris d'août 1891 à novembre 1892, et en volume, remanié et avec des ajouts, chez Flammarion en 1893. En 1911, Robert Dieudonné et Raoul Aubry adaptèrent le texte de Courteline pour le théâtre; la première eut lieu à l'Ambigu-Comique le 4 octobre de cette même année. Messieurs les ronds-de-cuir furent aussi portés à l'écran, notamment en 1937, par Yves Mirande, et en 1959, par Henri Diamant-Berger.

 

Fonctionnaire au ministère des Cultes où il s'ennuya ferme pendant quatorze ans tout en pratiquant assidûment l'absentéisme, s'assurant la complicité d'un expéditionnaire qui le déchargeait d'une grande partie de son travail, Courteline mit à profit son sens de l'observation et de la dérision pour, comme avant lui l'avait fait Balzac avec les Employés (1837), brosser un tableau satirique de la vie de bureau. Avec la même verve caustique qui l'avait animé lorsqu'il décrivait la vie militaire dans les Gaîtés de l'escadron (1886) et le Train de 8 h 47 (1891), il détaille les turpitudes administratives dans une série de portraits au vitriol et d'épisodes truculents liés entre eux par le fil ténu d'une très mince intrigue: les démarches du conservateur du musée de Vanne-en-Bresse pour entrer en possession du legs d'un certain Quibolle.

 

Employé à la direction des Dons et Legs, Lahrier a pris l'habitude de s'absenter une fois par semaine sans que «l'Administration, bonne bête, eût l'air de s'en apercevoir». Or, un jour de printemps, l'atmosphère joyeuse de la ville l'ayant peut-être retardé plus qu'à l'accoutumée, son chef de bureau, M. de La Hourmerie, s'avise de le tancer vertement, à propos précisément de ses absences. Sauvé de l'ire de son supérieur par l'arrivée inopinée du conservateur du musée de Vanne-en-Bresse auquel on fait croire que son dossier est en passe d'être réglé alors qu'il a été perdu, Lahrier va retrouver dans l'atmosphère poussiéreuse de ces bureaux confinés son vis-à-vis Soupe, baderne bougonne et obtuse, mais aussi Ovide, le garçon de bureau, Chavarax, aigri dans l'attente bilieuse d'un poste de sous-chef, l'expéditionnaire Sainthomme se surchargeant de travail dans l'espoir toujours déçu d'obtenir les palmes académiques, le sous-chef Van der Hogen, cloporte dénicheur de dossiers caducs et rédacteur d'invraisemblables rapports, enfin l'employé Letondu dont le comportement bizarre vire peu à peu à la folie. Le lendemain de l'algarade avec son chef, Lahrier, arrivé plus tôt que d'habitude au bureau, surprend Soupe en train de s'y laver les pieds. Il parvient à s'en débarrasser pour recevoir plus à l'aise sa petite amie Tata, mais se fait surprendre à son tour par La Hourmerie qui en réfère à son supérieur hiérarchique Nègre. Ce dernier refuse de prendre des sanctions à l'égard de Lahrier, mais aussi de Letondu de plus en plus détraqué. Au bout d'une dernière et longue errance dans le dédale des couloirs des Dons et Legs où, à chacun des détours, il découvre, interloqué, les scènes les plus loufoques, le conservateur du musée de Vanne-en-Bresse finit par trouver M. de La Hourmerie, qu'il cherchait en vain, atrocement égorgé par Letondu. Après l'enterrement de leur chef de bureau et les discours officiels, tout le monde se retrouve au cabaret de la Crécelle où la cérémonie se termine par un hourvari de chansons à boire et de bouteilles cassées, aux frais de l'Administration.

 

«On ne peut rire que des individus. Les idées générales n'affectent pas la glotte», écrivait Marcel Schwob dans une présentation de Messieurs les ronds-de-cuir. Il mettait ainsi en évidence une des qualités essentielles de Courteline: s'intéresser au comportement humain plus qu'aux péripéties. Il soulignait aussi les difficultés d'un travail de refonte qui consistait ici à transformer une suite parfois hétéroclite de charges d'atelier, hâtivement crayonnées pour la presse, en une oeuvre charpentée au style travaillé. Courteline y parvient en créant un mouvement d'entropie: au fur et à mesure que l'oeuvre avance, le personnage de Lahrier, qui peut apparaître comme le double de l'auteur, tend au fil des pages à se fondre dans la masse, comme phagocyté par l'univers déliquescent des bureaux (proche en fait de celui de la caserne courtelinesque). Les tribulations du malheureux conservateur dans ce labyrinthe servent de fil directeur et permettent de faire basculer le récit et les personnages de la bouffonnerie dans le loufoque, puis de la jobardise dans un absurde aussi farfelu que celui du Grand-Guignol.

 

La satire sociale et morale porte moins sur l'actualité des problèmes du jour, qui pour la plupart sont éludés, par prudence peut-être, ou pour mieux s'attaquer à la racine même du mal: l'esprit délétère de la bureaucratie, et à l'insupportable cohorte de ses déviations: hargne, envie, goût de la persécution, irresponsabilité, monomanie, excès de zèle, gâtisme, folie. Le système paraît d'autant plus absurde qu'il tourne sur lui-même à la manière d'un cercle vicieux ainsi que l'explique Lahrier à Tata: «Les uns (ce sont les rédacteurs) rédigent des lettres qui ne signifient rien; et les autres (ce sont les expéditionnaires) les reçoivent. Là-dessus, arrivent les commis d'ordre, lesquels timbrent de bleu les pièces du dossier, enregistrent les expéditions, et envoient le tout à des gens qui n'en lisent pas le premier mot. Voilà» (Quatrième tableau, II).

 

Participe de cette même inspiration caustique et désenchantée une «scène de la vie de bureau» dont le sujet avait fait l'objet d'une chronique dans l'Écho de Paris du 29 juin 1890: Monsieur Badin. Cette saynète qui fut représentée le 13 avril 1897 au théâtre du Grand-Guignol reprend avec des variations le premier tableau de Messieurs les ronds-de-cuir en accentuant encore le côté facétieux de l'absentéiste. On pourrait rattacher à cette veine Une lettre chargée, saynète jouée au Carillon le 10 juin 1897. Courteline, en peignant dans cette pochade l'employé Ratcuit qui observe le règlement jusqu'à l'absurde et avec la plus extrême mauvaise foi, semble se conforter dans une idée-force qui revient dans son oeuvre comme une antienne: «La bêtise insondable des hommes [est] un contrepoids à leur surprenante méchanceté.»

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Femme, mère, vie.

 

Vos caresses malhabiles au début,

balbutiantes, transparentes,

exploratrices sans fin de mon corps

en désordre, tout défait,

en font jaillir l’or blanc, jusqu’au ciel déchiré, rouge ;

Une rose apparaît grande et seule, juste après.

Solitude encore, petite peur.

La bouche tâtonnante et gourmande

du nouveau né, en fait bien tout autant,

lorsqu’elle s’ancre impatiente

 au sein en fleur de sa mère,

 pour en boire le nectar crème et chaud ;

la chambre bourdonne un peu, le sommeil vient,

les yeux se ferment.

Mère ensuite tu disparais.

Pépites de bonheur, amour nourricier, entier.

Don de soi.

C’est grave et très beau d’aimer.

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POESIE,

Poésie enfant de son enfance,
survivant que les grands nommés adultes sur leurs épaules portent sans effort ;
ensoleillement en soi alors.
Envol !
On peut porter ainsi une douleur trop forte, quelqu'un ou quelqu'une ;
métamorphose, magie des mots, passer du sombre au clair-obscur,
pour atteindre le bleu.
La mort n'est-elle pas une ascension noire, définitive et froide,
venant d'un coup, brutale et sans appel ?
La vie (poésie),   est-elle une ascension continuelle, infatigable et lumineuse, dans l'entre-deux ;
  l'essence même de l'état amoureux ?
Joie et Pétillement, impatience d'écrire.
Turbulence des mots.
Il s'agit-là de ma foi.
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réponse à Jiémbé

jiembé, tu traverses une passe difficile, ton travail ,n'a rien avoir avec ton tempérament, tu as de la fougue en toi, que tu ne contrôles pas toujours, tu es entier et parfois sans mesure , être artiste c'est beaucoup d'humilité, c’est partager, apprendre et se remettre en question, c’est même la nécessité de tout un chacun, on est pas à chaque fois bon, il met arrivé de détruire un travail ,parce je le juger mauvais ,j’en suis sortie plus forte et heureuse, les artistes qui sont sur arts et lettres, on du talent , chacun différent, et cela  fait la richesse du site ,

je pense ,que tu ne devrais  pas te refermer sur de la rage au ventre, au contraire ta force ,serait d’écouter en silence et peut être, te dire ,que d’autres peuvent aussi avoir raison ,tu découvres le milieu artistique ,tu dois y apprendre des choses, c’est comme si demain, on prenait la place du fondeur à l’usine et lui dire qu’on est supérieur à lui !

j’aime ton travail en général ,pas tout il y a des choses que je trouve pas abouties ,c’est normal, heureusement ,qu’il reste encore la  possibilité de grandir

amitiés jiembé

christiane

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Lili Rose se marie.

Lili rose a décidé de se marier. A son âge, pense-t-elle, il est temps de se poser qq part et de fonder une famille. Pleine d’espoir, elle attend donc avec impatience le fameux jour qui va changer sa vie. Tout est prêt, avec un soin tout personnel, Lili a tout préparé dans les moindres détails. Le temps lui semble long depuis le jour où elle a décidé de se marier.

La robe est arrivée il y a qq jours, toute blanche, une robe en dentelle comme elle a toujours aimé. Des petites fleurs bleues vont agrémenter ses cheveux et qq unes seront fixées dans le bouquet. Lili Rose  a choisi un modèle avec une longue traîne comme dans les livres de son enfance. Une vraie princesse de conte de fée.

Le soleil est présent, une douce chaleur s’est posée sur toute la maisonnette et les fleurs se font un plaisir d’être plus jolies les unes que les autres.

Tout est prêt enfin…Les invités arrivent, chacun à leur tour, les bras chargés de fleurs et de cadeaux. C’est la tradition. De jolis rubans blancs sont posés sur les voitures et qq personnes ont du riz dans leurs poches.

Maman est émue et triste de voir sa fille partir pour une autre vie.

Le bouquet arrive accompagné du marié intimidé, un joli bouquet d’orchidées blanches parsemées de petites fleurs bleues.

Enfin le départ, direction la ville la plus proche, une file de mariés attend dans la cour.  Lili Rose n’est pas la seule à se marier ce samedi matin.

La salle des mariages est ancienne, garnie de blasons  et de peintures, elle inspire le respect et le silence. Certains regardent le plafond faisant mine de s’y intéresser.

Après cette cérémonie obligatoire vient le passage obligé à l’église. La place du village est couverte de monde, les parents attendent et les curieux sont venus voir la mariée. Un joli tintamarre se fait entendre.

Sur le seuil, la musique retentit donnant à cet instant un côté solennel. Tous entrent silencieux et se dirigent vers la nef. Les vœux se prononcent et s’échangent sous le regard bienveillant du prêtre.

A la sortie, le riz tombe et envahit tout. Signe de bonheur dit-on !

Le soleil ne quitte pas les participants à ce mariage.  Voici Lili Rose partie pour une autre vie. Elle laisse sa maison d’enfance pour de bon et abandonne ses petits animaux qui ne peuvent la suivre.

Le cortège se dirige maintenant vers le restaurant où les invités vont pouvoir se restaurer. Sous cette chaleur, certains ont besoin de boire pour s’hydrater.

Photos, toasts, champagne, tout se déroule comme prévu.

Lili Rose est resplendissante dans sa robe blanche. Son bouquet a disparu, pris par une candidate au mariage.

 Le champagne coule et la musique se répand doucement. Les mariés ouvrent le bal. Une valse lente, Un, deux, trois. Un deux trois..

Tout se passe comme dans un rêve et Lili est contente et heureuse de commencer sa nouvelle vie. Elle se dit qu’elle va déposer ses valises dans un autre univers où tout sera plus facile et plus agréable.  Comme les rêves sont beaux à cet âge.  Lili s’y est préparée et elle a besoin d’y croire.

Son nouvel appartement l’attend. Enfin, elle sera chez elle, tranquille et sereine.

La jolie robe est un peu déchirée. Lili Rose se promet de la recoudre et a acheté une belle boite en carton pour l’y ranger avec ses jolies fleurs bleues.

Ses parents sont partis, maman est triste à pleurer. Malgré ses sourires, son cœur est en peine et ses yeux font des efforts pour ne pas répandre les larmes qu’elle tient en elle depuis des jours.

Lili Rose le sait aussi et pour ne pas pleurer, elle s’enivre de pas de danse jusqu’au petit matin.

Commence alors une autre vie.

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L'OMBRE ET LE SOLEIL

L'ombre s'approche du soleil,

le contemple de ses grands yeux tout noirs,

s'enchante de la luminosité de l'astre monumental,

s'étonne de sa jeunesse encore !

Rois tant désiré, jamais détrôné, que les étoiles nocturnes bordent et bercent.

L'ombre tremblante, avec lenteur défait sa longue robe bleu-nuit, ses bas ébène,

ses dentelles sombres ; pluie d'impatience, elle tombe.

Mélodie de la soie, à l'aube de l'amour fou.

Nue, son visage s'éclaircit, s'ouvre à l'instar d'une fleur mature et bleue,

à lui elle se donne enfin,  toute entière.

                                   Un jour, de petits astres sombres et blonds étoileront la surface

de la terre, diamanteront les mers, deviendront peut-être de grands soleils ?

Éternité du Monde.

 

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L'Amour

Bonjour Amis d'Arts et Lettres,

Souvent ,dans ma boîte mail arrivent des messages dits indésirables , que je supprime rapidement .(Chaînes, envoyez ce message à 10 amis ... ).

 

Mais celui-ci , j'ai envie de le partager ...Exception !

L'amour,

C'était un matin chargé, vers 8h00 quand un homme d'environ 80 ans est arrivé pour faire enlever les points de sutures de son pouce.

Il était pressé, car il avait rendez-vous à 9h00.

Je le voyais regarder sa montre et j'ai décidé ,puisque je n'étais pas occupée avec un autre patient, d'évaluer sa blessure.

En 'examinant, j'ai vu que cela cicatrisait bien, j'ai pris les instruments nécessaires pour enlever ses points...

Je lui ai demandé si il avait rendez-vous avec un autre médecin.

Non, me dit-il, je dois aller à la maison de santé pour déjeuner avec ma femme .

Il m'a dit qu'elle y était depuis quelques temps et qu'elle souffrait d'Alzheimer.

J'ai demandé :'Sera-t-elle contrariée de votre retard ?'

Il a répondu qu'elle ne savait plus qui il était, qu'elle ne le reconnaissait plus depuis 5 ans.

Surprise:: "Et vous y allez encore tous les matins, même si elle ne sait pas qui vous êtes?"

Il a souri en me tapotant la main et dit :" Elle ne me reconnait pas mais MOI, je sais encore qui ELLE est !"

J'ai dû retenir mes larmes quand il est parti... en pensant que c'était le genre d'Amour que je voulais ...

 

Belle et bonne journée à vous .

Amicalement.

Liliane.

 

 

 

 

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