Vos caresses malhabiles au début,
balbutiantes, transparentes,
exploratrices sans fin de mon corps
en désordre, tout défait,
en font jaillir l’or blanc, jusqu’au ciel déchiré, rouge ;
Une rose apparaît grande et seule, juste après.
Solitude encore, petite peur.
La bouche tâtonnante et gourmande
du nouveau né, en fait bien tout autant,
lorsqu’elle s’ancre impatiente
au sein en fleur de sa mère,
pour en boire le nectar crème et chaud ;
la chambre bourdonne un peu, le sommeil vient,
les yeux se ferment.
Mère ensuite tu disparais.
Pépites de bonheur, amour nourricier, entier.
Don de soi.
C’est grave et très beau d’aimer.
Commentaires
Une boîte de dragées et de perles tendres.... tes mots. Un poème caressant, attendrissant. Merci Nina, vraiment.
Nicole je te souhaite également une superbe journée "ensoleillée". Amicalement NINA
Merci, Nina, du partage de ces lignes merveilleuses de tendresse ! Belle et douce journée ! Amitié, Nicole