L'ombre s'approche du soleil,
le contemple de ses grands yeux tout noirs,
s'enchante de la luminosité de l'astre monumental,
s'étonne de sa jeunesse encore !
Rois tant désiré, jamais détrôné, que les étoiles nocturnes bordent et bercent.
L'ombre tremblante, avec lenteur défait sa longue robe bleu-nuit, ses bas ébène,
ses dentelles sombres ; pluie d'impatience, elle tombe.
Mélodie de la soie, à l'aube de l'amour fou.
Nue, son visage s'éclaircit, s'ouvre à l'instar d'une fleur mature et bleue,
à lui elle se donne enfin, toute entière.
Un jour, de petits astres sombres et blonds étoileront la surface
de la terre, diamanteront les mers, deviendront peut-être de grands soleils ?
Éternité du Monde.
Commentaires
Vraiment tu es en forme, Chère Nina ! Ton imagination poétique se renouvelle sans cesse avec originalité.
De toute beauté !Si poétique et magique
Merci Nina
Oh ! Que j'aimerais contempler ces petits astres sombres et blonds !
Merveilleuse poésie , Nina !
Hubert Reeves , et tant d'autres astro-physiciens seraient ravis de te lire !! Ainsi que tous les rêveurs emplis d'espérance ...qui lèvent le nez au ciel , quand le jour s'éteint ... j'en suis !
Belle fin de journée et grand merci de ce moment partagé ! Nicole