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LES MAINS DE MA MERE

Elles avaient raclé les miettes sur les tables,

grapillé le charbon au flanc des terrils,

ramassé branches et planches  pour allumer

                                        un feu de pauvre.

Mordues par la vie, elles restaient pourtant des mains d'enfant

qui habillaient des poupées imaginaires

et dessinaient des soleils sur des bouts de carton.

Entre la lessive et le devoir d'écolière, 

elles avaient gratté d'irréelles guitares

où leur âme se fendait en notes secrètes

                                          Entrte leurs gerçures,

elles avaient étouffé des colères de rebelle

et, mouillées de larmes, s'en étaint allées

cueillir la fleur rare, éclatée d'une graine aventureuse

                                          entre deux pavés.

Captives dans un atelier et tirant l'aiguille,

elles semblaient sur les taffetas, satins, broderies,

deux papillons voletant de corolle à corolle.

Du lot des meurtrissures, elles émergeaient aériennes

comme si leur vocation était d'apprivoiser les tourterelles. 

Un jour d'amour, elles déposèrent leurs fines nervures

                                           dans les poignes d'un ouvrier.

Les unes et les autres avaient de longues racines

gorgées de la houille du Sud et des sables du Nord.
Elles se nouèrent au temps des primevères, dans le souvenir commun

                                           du pain noir. 

Quand elles caressèrent mon premier battement de paupières

je reçus leur grâce au plus profond de ma chair.
Quand elles m'apprirent à cueillir un myosotis

ce fut pour le piquer dans mon coeur, que vivant

il y demeure à travers doutes et trébuchements.

Du langage des mains, elles me montrèrent tous les signes,

                                            puissants et délicats.

La tendre pression d'amour et la forte pression d'espoir,

le signe de l'adieu et celui du baiser,

les mains qui prient, s'offrent, maudissent,

                                           et le signe dur

du poing fermé pour la lutte finale,

les mains sur les yeux écrasant les larmes,

celles se frappant l'une l'autre dans l'enthousiasme,

et celles qui se creusent en coupe pour recevoir l'ondée,

ou s'écartent en croix ou dressent le flambeau,

tous ces signres, enfin, qui fusent du coeur...

                                           Les mains, les siennes,

sculptées dans la glaise des corons,

ne se refusant jamais à l'appel d'une détresse,

multiples et uniques, comblées de prodiges

                                           et de poignantes tendresses.

Elles sont vieilles aujourd'hui, traversées de veines bleues,

belles, comme le combat du blessé contre la mort,

comme une justice qui se montrerait nue,

comme l'obstination de l'aveugle à voir le jour

                                            dans sa nuit.

                                             Barbara Y. Flamand 

Extrait de "Les mauvais esprits et le crocodile vert".

.

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Le pot chinois

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Il a beaucoup plu cette nuit.

Un vent léger sèche les larmes.

La rue anthracite reluit

Mais, ce matin, manque de charme.

... 

Sculptures géantes et anarchiques,

Sous un ciel qui ne sourit pas,

Les arbres restés squelettiques,

Sont dépourvus de leurs appas.

... 

Inactive, encore une fois,

Accueillant  la sérénité,

En ce matin, privé de joie,

Je me surprends à méditer.

... 

Soudain, mon âme est à la fête,

Dans le décor d'un pot chinois,

Deux élègantes fillettes

Sont installées tout près de moi.

...

En bouquet , des azalées roses

Ont capté mon regard errant.

C'est le temps des métamorphoses,

Du frémissement du courant.

...

27 avril 2005 

 

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La police était médusée, elle émit l’hypothèse que pour une raison qu’on ne pouvait imaginer, les malfrats avaient dû reporter l’opération, et on en resta là. L’inspecteur Goffin n’avait pas complètement abandonné l’idée d’une possible complicité intra-muros, et il profita de sa présence sur les lieux pour aller encore une fois parcourir la propriété. Il refit le tour des bâtiments, s’attardant dans les soubassements. Non, décidément, on avait tout sondé. Comme la pluie tombait maintenant moins abondamment, il refit le tour du parc, et soudain, laissa échapper un abominable juron. Là, sur la pelouse détrempée gisait la charogne du chat, à côté d’un monticule de terre. Les salauds ! On était arrivé à quelques centimètres des lingots, mais la morbidité de la découverte nous avait obnubilés. Il fallait se mettre immédiatement en chasse de la camionnette, les lingots étant à bord. L’inspecteur rameuta tout le monde et ils se précipitèrent à l’endroit où elle était encore garée une heure auparavant ; - c’est bien ce que je pensais « avait-il dit » - on s’est fait avoir comme des bleus ! On retrouva la camionnette abandonnée dans un bois. Le grand trou pratiqué au milieu de son plancher permettait d’ouvrir discrètement une taque d’égout au dessus de laquelle on stationnait. Par temps de forte pluie, on pouvait même opérer au nez et à la barbe de la police…Mignolet, sa compagne et ses chiens avaient disparu, emportant un minimum de choses. Restait le complice à la propriété. Germaine avait dû partir et fut, comme tous les locataires des « Trois Tilleuls », surveillée. Durant deux ans, aucune augmentation sensible de leur niveau de vie ne put être observée. On supposa que Mignolet avait simplement doublé son complice, celui qui avait déterré les lingots et les avait introduits dans le regard d’égout, trop étroit pour y livrer passage d’homme.   

Dire que s’il n’y avait pas eu les deux chiens, Hubert Goffin eut compris la nature exacte de la manœuvre ! C’est pourtant eux qui permirent l’arrestation de Mignolet. Un journaliste en mal de copie avait écrit quelques lignes sur un petit drame campagnard. Dans un hameau au fin fond du pays, une pétition circulait contre le propriétaire de deux molosses noirs qui brisaient l’échine de tous les chats du voisinage. Maurice Grignard, alias Maurice Mignolet, du nom de ses parents adoptifs, avait perdu de vue sa grande sœur, Germaine Grignard depuis l’enfance. Le père Grignard avait abandonné son épouse dans la misère, et Maurice avait été placé à l’assistance avant d’être recueillit par la famille Mignolet. Les bavardages incessants de Germaine firent que Maurice reconnut sa sœur, et ils fondirent dans les bras l’un de l’autre. La suite fut moins heureuse. On ne sut jamais à quel niveau Germaine aida son petit frère à dérober l’or du grippe-sou, qu’elle haïssait depuis trente ans. Maurice soutint jusqu’au bout qu’elle se limita à laisser « traîner » une copie de clef, et à déterrer le métal jaune sous la pluie battante. Hubert Goffin « s’arrangea » pour qu’on mentionne la compagne de Maurice comme étant une fille « très simple ». Elle ne fut pas inquiétée, ne fallait-il pas éviter la fourrière aux deux chiens ?

FIN

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Sous la glycine

Comme une bleue pluie légère

Dégouline la belle glycine

Sous les grappes de perles d’améthyste

Nos regards se sont retrouvés

Embaumée par une brise de mai

Je pose ma tête contre son palpitant

Et j’entends l’aveu de son amour violet

Que cette bouche aimante que j’étreins

M’emporte dans la lumière nacrée

 

11/05/12

Nada 

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Petits déjeuners transylvaniens.

 

L’heure sonne déjà au cadran médical,

La santé  l’exige,  il faut  faire un  bilan,

Le docteur a donné  un avis primordial,

Le mal est à suivre d’un regard vigilant.

 

Qu’importe le moyen pour se rendre au labo,

La  file  d’attente  commence  avec  ticket,

Les bancs se remplissent, ici pas  de robot,

Rieurs, les infirmiers ont tous l’air de mickeys.

 

Gargouillis  laborieux,  l’estomac  rappelle,

Le  déjeuner passé dont l’image sent  bon,

Les sueurs et parfums, le nom qu’on appelle,

Se mêlent aux craintes de tomber moribond.

 

Aucune gousse d’ail suspendue au plafond,

Victimes commodes, le sourire  impuissant,

Elles entrent tour à tour dans la pièce du fond,

S’offrir en  déjeuner aux gais  suceurs de  sang.

 

Retrousser la manche, le moment est venu,

Dracula  enfonce  l’aiguille  agressive,

Qui tète  le fluide, l’analyse au menu,

Donnera  ensuite  la  controffensive.

 

Enfin c’est terminé, le tube est bien rempli,

L’ouate  comprime  la  goutte  qui  perle,

Un bout de sparadrap et tout est accompli,

L’épreuve est passée, juste un Clochemerle*.

 

A un autre niveau, dans un lit de douleurs,

Vampire  malgré  lui  un  enfant  absorbe,

La sève sanguine comme sauve-malheurs,

D’un destin abrégé tournant dans un orbe*.

 

Veineux ou artériel, la mort fauche l’absence,

De l’influx salvateur dans le corps déchiré,

La  goule*  n’aura  pas  la  divine  essence,

Les  médecins du bord  l’auront  tôt reviré.

 

Urgentistes,  infirmiers,  bienfaiteurs  merveilleux,

De nuits comme de jours pompent ou transfusent,

Pour  sauver des êtres  se montrent  pointilleux,

Négligent  leurs  repas,  las, bien peu  s’amusent.

 

 

Claudine QUERTINMONT D’ANDERLUES.

 

 

 

Clochemerle : Village ou communauté déchirée par des querelles burlesques.

Orbe : masculin (Note : On le trouve parfois au féminin.) (Désuet)cercle.

Goule :  vampire femelle des légendes orientales, qui dévore les cadavres dans les cimetières (vieilli).

 

 

 

Dracula est un roman de l'écrivain irlandais Bram Stoker publié en 1897. Il raconte l'histoire d'un vampire, c'est-à-dire un être immortel qui se repaît du sang des vivants, dont le nom s'inspire du surnom d'un personnage historique, Vlad l'Empaleur, prince de Valachie au XVe siècle.  Wikipédia.

 

Dracula se décrit au contraire comme un prince sicule de Transylvanie, et hormis son nom rien ne le rattache à la figure de Vlad l'Empaleur.

 

La Transylvanie (du latin « ultra-silvam » au-delà des forêts) est une région du centre-ouest de la Roumanie, délimitée par les montagnes des Carpates.

 

Les Carpates font peur, les vampires y dorment,

Rêves  populaires,  en-cas  transylvaniens,

Romanciers de l’effroi, leurs lecteurs endorment,

Dans l’épouvante d’immortels alliennyens.

 C Q D’A.

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À la tombée de la nuit

 

 

Plongée dans la lucidité,
Dans l'indifférence complète,
Pensant à la fin d'une fête,
J’accueille l'insipidité.
...
Nacré, le ciel grandiose,
M'offre un décor majestueux,
Un autre tableau fabuleux,
Mais sans gaieté privé de rose.
...
Une journée fade s'achève.
J'ai pu la sauver de l'ennui.
Somptueuse arrive la nuit,
Un hymne à la beauté s'élève.
...
3 avril 2006

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12272808888?profile=originalIl s'agit d'un recueil de poèmes en prose de Paul Claudel (1868-1955), publié dans diverses revues parisiennes (la Nouvelle Revue, la Revue blanche, le Mercure de France, l'Occident) du 15 septembre 1895 à mai 1905, et en volume au Mercure de France en 1900. L'édition définitive, très augmentée, paraît chez le même éditeur en 1907. En 1914, une édition dite «coréenne» fut composée à Pékin sous la direction de Victor Ségalen.

Le recueil s'ouvre sur une évocation de "Hong Kong" en versets, ajoutée en 1927: le poète a fixé le souvenir de la Chine éternelle. Le regard qu'il porte sur l'Extrême-Orient privilégie les thèmes qui structurent son espace intérieur: le son religieux de la cloche ("la Cloche"), le motif de la lumière ("la Lampe et la Cloche") et celui, récurrent, de l'étoile; la figure symbolique de l'arbre lui suggère ainsi des variations fuguées, du cocotier au pin en passant par le banyan. Souvent, le poète, «passant inexplicable», adopte une position extérieure à l'action afin d'accroître l'impression de mystère ("Jardins"); il tente de pénétrer l'esprit de la Chine au travers de ses constructions ouvertes ("Pagode", "l'Arche d'or dans la forêt"), du grouillement de ses cités antiques ("Ville la nuit") aux rues étroites ("Villes"), de l'architecture compliquée de ses temples ("Considération de la cité"). Le leitmotiv du seuil souligne la perméabilité réciproque du royaume des morts et de celui des vivants ("Fêtes des morts", "Tombes", "la Tombe"). Les demeures du poète-narrateur ouvrent toutes sur le spectacle du monde. Il finit par conjurer les douleurs de l'exil ("Pensée en mer"). Pour lui, la Chine présente «l'image du vide», symbole inversé de l'absolu, de Dieu, qu'elle ignore, lui préférant Bouddha ("Bouddha"). Il célèbre ("la Dérivation", "Salutation") alors avec d'autant plus d'ardeur les forces élémentaires: le Feu de l'énergie solaire ("l'Entrée de la Terre", "Ardeur", "Proposition sur la lumière"); l'Eau, élément unifiant ("le Fleuve", "la Source", "la Marée de midi", "la Terre quittée"); la Terre ("la Terre vue de la mer"); l'Air, puisque le poète respire au rythme du cosmos ("la Nuit à la Vérandah", "Splendeur de la lune", "la Descente"). Le poète-narrateur vibre au rythme des éléments cosmiques; «comme on dit qu'on comprend la musique, je comprends la nature, comme un récit bien détaillé qui ne serait fait que de noms propres» ("le Promeneur").

 

Les textes de Connaissance de l'Est sont regroupés en deux séries d'importance inégale. Le passage du XIXe au XXe siècle semble faire le départ entre les deux sections: la première (52 textes) fut rédigée de 1895 à 1899 et la seconde (9 textes) de 1900 à 1905. Sur cette répartition dans le temps se surimpose la symbolique de l'espace, lorsque Claudel découvre l'autre côté de la planète et franchit les «eaux essentielles». Connaissance de l'Est restitue les impressions sur la Chine que le poète rédigea au cours de sa carrière diplomatique: elles forment une sorte de mosaïque, organisée autour de la figure omniprésente du poète-narrateur. Cet itinéraire en apparence fragmenté témoigne aussi d'un approfondissement dans la connaissance de l'Orient. A la fin du XIXe et au début du XXe siècle, la littérature de voyages fait florès. Mais, bien souvent, le cosmopolitisme apparaît comme un simple prétexte à l'exotisme. Claudel ne semble pas tant céder à une mode que s'efforcer d'aller vers une poésie plus descriptive pour se déprendre de la subjectivité dont témoignent les Vers d'exil, pour se raffermir et se défaire de son angoisse d'exilé. Cette poésie paraît avoir eu pour lui une fonction cathartique. De plus, rédigées dans un style relativement plus accessible que des textes plus travaillés, d'un lyrisme moins débridé, ces petites pièces en prose offrent la possibilité de saisir ses préoccupations presque quotidiennes, en tout cas immédiates, et de définir la cohérence de son imaginaire. Certes, le décor se fait facilement exotique, l'auteur évoque la nature (les rizières, les montagnes, etc.), la ville (les labyrinthes citadins, les maisons de thé), et les lieux de culte avec leurs cérémonies et les attitudes rituelles des moines. Cependant, la description claudélienne ne peut être parfaitement objective: alors que l'auteur a pour projet avoué de pénétrer l'essence de l'Orient, il trahit ses obsessions personnelles et l'on pourrait relever des images communes avec Tête d'or, l'Échange, Partage de midi ou Conversations dans le Loir-et-Cher. D'un point de vue idéologique, la Chine lui apparaît comme une sorte d'espace vierge où prolifère une végétation monstrueuse mais dont l'homme demeure le maître, ignorant l'aliénation européenne par la machine. Cependant Claudel ne se satisfait jamais du seul visible. De la foule chinoise monte la musique secrète de la communauté humaine, accordée à l'harmonie cosmique: «C'est cela que je viens écouter, car quelqu'un, perdant son intérêt dans le sens des paroles que l'on profère devant lui, peut lui prêter une oreille plus subtile» ("Tombes"). Il ne trahit pas là des préoccupations d'ordre social; pour lui, la misère des Asiatiques tient à leur ignorance de toute notion de transcendance, à leur méconnaissance de Dieu. Cependant, la nature chinoise lui renvoie une image visible de son art poétique. L'objet révèle le poète à lui-même, lui donne une conscience pleine et entière de ses sens et de leur fonction.

 

Ainsi se dessine, de façon dramatisée et lyrique, la figure du poète en quête de lui-même dans un monde soumis à la menace de la démesure, mais accordé au rythme de la mer et pénétré par le feu de la lumière. Les tableaux se déploient et les images se multiplient, orchestrées par un poète qui emprunte son rythme à celui du cosmos. Toute description du monde équivaut à une célébration du Dieu créateur, et définit la fonction médiatrice du poète, interprète de la volonté divine en actes dans le monde.

 

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L'ESSENTIEL...

Ce qui reste quand on a tellement oublié...

Ce qu'on a involontairement imprimé!

Et qui nous accompagne au long de ce chemin

Où nous mène la vie et nous guide l'instinct...

 

Cette chose enfin à quoi l'on donne bien des noms...

Connaissance ou culture? Bagage me semble bon!

Car étant ordonné il sera plus léger...

Partant vers l'essentiel sans en être encombré!

 

Ces gènes que l'on reçoit en cadeau de la vie

Ils sont de notre essence et non de nos envies!

Et cette construction n'a de sens vraiment...

Que si elle se perpétue à travers les temps!

 

Nous ne sommes que des pions aux yeux de l'univers

Et dans ce grand jeu fou, parfois oui, on se perd!

Alors nous nous cherchons un remède pour l'instant

Et c'est pourquoi l'amour est aussi important!

J.G.

 

 

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Procès à l'Aréopage

 

 

Jupiter ,entouré de sa divine Cour,
Doit rendre son verdict avant la fin du jour.
Il s'agit du procès d'Espérance, accusée
De se jouer des hommes et de les abuser.
...
Tous les Dieux sont présents. Pluton est l'orateur
Qui sera, pour ce cas, le grand accusateur.
Le splendide Apollon plaidera l'innocence
De la nymphe affligée par tant de violence.
...
On la prétend trompeuse. On sait qu'elle a déçu
Sur de nombreux projets que certains ont conçus.
Pourtant hommes et femmes, assemblés en silence,
Attendent, coeur battant, l'imminente sentence.
...
Un message soudain récompense leur foi.
Jupiter a tranché en imposant son choix:
«Laissons-la s'envoler car déjà sur la Terre
Les humains l'y attendent et elle a fort à faire.!»

C'est pourquoi de nos jours, par sa seule présence,
Épargnée des soupçons et de la médisance,
La nymphe chaleureuse apaise les douleurs
Stimule ceux qui osent et écarte les peurs.

10 mars 2004

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Le Veuf et la Muse

 

 

N’ayant plus près de lui, le soir

Sa tendre amie, sa confidente,

Attentive, rieuse, aimante,

Monsieur le juge broie du noir.
... 

Ses trois enfants devenus grands,

(Qu’il est loin le temps des mercis!)

Ne prennent pas souvent le temps

De s’informer de ses soucis.
... 

Il s’adresse alors à l’absente,

Lui confie sa grande douleur.

Sa douce aussitôt se présente,

Dans une agréable chaleur.
... 

- Tant d’êtres humains esseulés,

Qui soliloquent attendris

Sur leur âme déboussolée,

Se consoleraient  dans l’écrit.
... 

Là, il arrive qu’une intruse

Vienne transcender leur pensées,

Les émouvoir, sans nulle ruse,

Les inspirer et les bercer.
... 

 Lors un miracle s’ accomplit.

Le solitaire époustouflé,

Se délecte aussitôt qu’il lit

Les mots qui lui furent soufflés

...

Uue muse, dans le silence,

Passa chez lui un peu plus tard,

Soupçonnant le froid de l’absence,

Et le consola sans retard.

..

Il est possible que souvent,

 Contre les regrets et la peine,

On réalise heureusement

Que la poésie n’est pas vaine.

...  

4/3/2004

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L’inspecteur Goffin dû s’accroupir derrière un arbrisseau et se résoudre à prolonger sa congélation. Les deux bêtes se rapprochaient sensiblement et il appréhendait le moment proche où ils allaient croiser le parcours qu’il venait d’emprunter. Immanquablement, la piste toute fraîche conduirait les deux molosses jusqu’à lui. Que faire ; piquer un sprint ?   Dans le noir et avec tout ce qui encombrait le sol, c’était pour se casser la figure, et de toute façon, les chiens seraient plus rapides à la course. Il est vrai qu’ils ont quatre pattes, eux. Hubert Goffin scrutait alentour parmi les débris de toutes sortes, afin de trouver un objet contondant pour pouvoir tenir les bêtes en respect tout en reculant, lorsqu’un cri retenti… Cela semblait venir de la porte de la ferme. Les molosses se redressèrent, oreilles pointées. Ils se mirent à courir à toute vitesse vers les bâtiments et l’inspecteur en profita, sans demander son reste. Il s’installa dans sa voiture, et la déplaça de manière à apercevoir la lumière émanant de l’atelier. Son plan, maintenant que les chiens avaient disparu, était d’attendre que Mignolet aille se coucher, pour aller jeter un coup d’œil discret sur son bricolage. Malheureusement, les chiens revinrent au bout de vingt minutes rôder dans les parages. Il était clair qu’on les avait seulement appelés pour leur pâtée, et qu’ils étaient laissés en liberté toute la nuit. Il n’y aurait plus rien à tenter, et l’inspecteur rentra chez lui, méditer sur ce qu’il avait vu.

Le plan était clair. Encore une fois Hubert Goffin avait eu le nez creux. Mignolet pratiquait une cache indécelable dans cette camionnette probablement démobilisée. Les sigles de la compagnie d’électricité allaient être repeints, le gardien serait bluffé et laisserait passer le véhicule. Tout se tenait, on avait mal fouillé. L’or était toujours dans l’enceinte des « Trois Tilleuls », mais ç’allait être un jeu d’enfant d’intercepter cette vielle camionnette une fois chargée du butin. Instructions furent données au concierge afin qu’il ne fasse pas obstruction. Trois semaines se passèrent… Enfin le véhicule attendu fit son apparition, astiqué soigneusement, et avec ses sigles sur les portières… comme une vraie. Les deux policiers qui planquaient à ce moment là, avertirent prestement les renforts prévus de ce que l’heure « H » était arrivée. Enfin cela bougeait !  Ceux-ci arrivèrent illico. Mais voilà que contre toute attente, la camionnette ne se présenta pas à la grille d’entrée, mais alla stationner quelques rues plus loin, dans une impasse. Il était trois heures de l’après-midi, la pluie n’avait cessé de tomber à verse depuis le jour précédent, et semblait constamment redoubler. Ces cordes qui tombaient du ciel empêchaient qu’on puisse distinguer la personne se trouvant au volant. Dix-huit heures, personne n’était sorti de la camionnette. L’anxiété envahissait les estomacs. L’inspecteur Goffin, dépêché sur place se demandait ce qui pouvait bien clocher. Si le ou les malfrats avaient repéré la police, ils auraient décampé au plus vite, alors, qu’attendaient-ils ? Pourquoi stationnaient-ils à deux rues de distance, à quatre cent mètres de la propriété, qui n’était même pas visible de cet endroit ? Soudain, une volute de fumée bleutée sortit de l’échappement, les phares s’allumèrent et le faux véhicule de la compagnie d’électricité s’ébranla.

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L’esprit inondé d’image, le jeune garçon qu’il était avait bien du mal à comprendre que pour vivre heureux il fallait apprendre…
Apprendre quoi ?

Ce que les autres avaient eux même appris d’autres encore.

Et comment les premiers savaient ils ? Qui leur avait montrer la voie ?

Tout cela était pour le moins confus. Une chose était certaine, la nature était une telle source de diversité qu’il lui semblait que le simple fait de son existence allait lui faire comprendre le véritable sens de la vie.

Explorer les paysages, les arbres, les fleurs, la mer, le vent serviteur de la nature. Il fallait figer toutes ces merveilles avant qu’il ne soit trop tard. Telle fut sa mission pensait il.

C’est ainsi que l’Art de peindre et interpréter cette environnement s’imposa tout naturellement.

D’abord timide dans l’approche de technique du sujet, la toile blanche l’angoissait quelque peu, tel l’écrivain devant sa feuille blanche, il se sentait tout à coup désemparé.

Cependant, très vite , les couleurs se superposaient et les forment miraculeusement, pensait il, apparaissaient …………..

Des arbres, des montagnes, le ciel venant écraser de sa force les paysages paisibles de campagne ou de marines.

Il ne pouvait s’arrêter de créer, le réservoir était inépuisable d’imagination et les toiles s’enchainaient, chaque jour il produisait de plus en plus.

Au diable les techniques et les conseils que l’on ne manquait pas de lui prodiguer ici et là.

Pour la première fois de sa vie il était libre.

Seul à décider quand comment et pourquoi !!!

Pierre Paul MARCHINI
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ADMINISTRATEUR GENERAL

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L’Espace Art Gallery a le plaisir de vous présenter du 23/05/2012 au 10/06/2012 l’exposition « Le mouvement dans l’art ». Le VERNISSAGE a lieu le 23/05 de 18 h 30 à 21 h 30 et l’exposition du mardi au samedi inclus de 11 h 30 à 18 h 30. 

 

Sounya Planes Peintures

 

 

De la Corée à la France

 

Diplômée en enseignement artistique à l’Université de Séoul, en Corée du Sud, Sounya Planes exerce comme professeur d’arts plastiques pendant douze ans. Elle vient en France, autant par curiosité que pour approfondir ses connaissances, d’abord en maîtrise de Sciences de l’éducation à l’Université de Paris VIII, puis en Art thérapie à l’Université de Paris V. Elle se marie et s’installe en Auvergne en 2004.

 

La culture occidentale, très admirée en Corée, est restée longtemps sa référence. Dans les écoles d’art, on y apprend la perspective et le dessin académique tandis que l’art traditionnel asiatique, qui a pourtant inspiré les grands précurseurs européens de l’art moderne, de Monet à Van Gogh, est mis à l’index. Paradoxalement, c’est en France qu’elle prend conscience de la valeur de l’art de son pays, de la délicatesse des paysages, des natures mortes, des portraits et de la calligraphie.

 

De la tradition à l’abstraction

 

Dans l’art traditionnel coréen, les peintres sont également écrivains et accompagnent leurs œuvres picturales de poésies sur l’homme et la nature. Sounya Planes a gardé cette pratique. Elle sort un ouvrage alliant peinture et poésie « Traces et signes », aux éditions Alternatives. Cet ouvrage a été primé au salon du livre de Creil.

 

Même si ses peintures tendent vers l’abstraction, Sounya Planes garde d’autres caractéristiques fortes de l’art traditionnel. De son point de vue, une œuvre, même complètement abstraite, devrait toujours rester le fruit d’une longue observation du monde réel. Elle se réapproprie par ailleurs l’outil traditionnel par excellence : l’encre de Chine. Son art singulier réconcilie ainsi les techniques ancestrales de l’encre de Chine prônant la maîtrise du geste et la pureté des lignes et des couleurs, avec le plaisir brut d’une abstraction lyrique à fleur de peau.

 

FORMATION et EXPERIENCE PROFESSIONNELLE

 

1982: Diplôme de l’Enseignement artistique à l’Université Pédagogique de Séoul

1982-1994: Professeur d’arts-plastiques

1997: Diplôme de maîtrise de Sciences de l’Éducation à l’Université Paris 8

(Dessin d’enfant et son interprétation)

2002: Diplôme de l’Art en thérapie et psychopédagogique à l’Université Paris 5 (Art-thérapie et peinture asiatique)

 

ACTIVITES ARTISTIQUES

 

1999: Réalisation d’une fresque (12 x 2,5 m environ) au mur de ‘Notre Ecole’ avec les enfants autistes (7, place du Cardinal Amette, Paris 15ème)

2003: Exposition personnelle au Conseil Général du Puy-de-Dôme

(Hôtel du Département à Clermont-Ferrand)

2006: Exposition personnelle à la ville de Brioude

(Maison de Mandrin)

2007: Publication du livre « Sounya, traces et signes », tableaux et poèmes de Sounya, chez l’édition Alternatives

2007: Exposition personnelle à la Ville de Lepecq sur Seine au Centre culturel André Malraux.

2007: Prix de « La ville aux livres Creil » lors de Salon du livre de Creil, pour le livre « Traces et Signes »

2008: Exposition personnelle invitée par la Mairie de premier Arrondissement de Paris.

2009: Exposition « D’où vient la brise? » à l’Espace victoire à Clermont-Ferrand

2010 : Salon d’Arts Visuels à Poitiers

2010 : Exposition des Artistes Internationnales, Museum of the Americas, Maimi, USA

2011 : Exposition personnelle à Seyssel

2012 : Exposition à l’Entrepôt Paris 14ème avec la présentation du livre « Ainsi ce monde devient céleste ». Du 11 janvier au 18 mars 2012

2012 : Exposition au Centre d’Ailleurs en Auvergne. Du 3 mars 22 juillet

2012 : Exposition collective à Espace Gallery, Bruxelles

 

 

Christian Vey peintures

 

Peintre autodidacte

Né le 08 novembre 1960 à Saint Etienne - France

Atelier :

Carrignargues - Chemin de la Garrigue

30700 UZES - France

 

Membre de « La Maison des Artistes » n° V208552

Siret n° 427548342 00018 8045

 

1977/1981  sportif de haut niveau, membre de l’équipe de France de Judo

1986           découvre la peinture en Bretagne (France)

1991           médaille d’argent du salon des artistes de Saint Etienne

1992           médaille d’or du salon des artistes de Saint Etienne

1993/1995  diverses expositions en région Rhône Alpes

1995           centre Européen d’Art Paris

1996 Galerie        « THERME » Saint Etienne

1997/1998  « HOTEL MECURE » Châsses sur Rhône/ festival « JAZZ à Vienne »

1998 Galerie        « Yves Laroche » Montréal (Canada)

1999           relais château « la Pyramide » festival « JAZZ à Vienne »

2000/2003  « JF FINE ART GALLERY » Scottsdale Arizona - USA

2001/2006  « HANSON GALLERY » Nouvelle Orléans - USA

2004           deuxième prix du festival « Louis Armstrong » Nouvelle Orléans - USA

Depuis 2005        relais château « la Pyramide » Vienne - France

déc. 2005    festival « Penang jazz » PENANG - Indonésie

Depuis 2006        « ANGELA KING GALLERY » Nouvelle Orléans - USA

2006/2009  « LA CONNER SEASIDE GALLERY » Washington - USA

2007           « groupe Em2C » Vourles - France

2008           installation à UZES - France

« groupe MSC » Vourles - France

2009           « ATLAS KLINIK » Bruxelles - Belgique

Participation couverture du « guide Michelin » pour le centenaire

2010           Mercure Tour Eiffel Paris – France

Festival «Crest Jazz Vocal» Crest - France

2011           « NAZAROV GALLERY » New York – USA

Cotation Hotel Drouot à Paris

2011           « Espace Art Gallery » Bruxelles

 

 

« Artiste Peintre autodidacte  » à Uzès,

 

Né le 8 novembre 1960 à Saint Etienne

 

« C’est en 1986, à l’âge de 26 ans que j’ai rencontré la peinture, lors d’une journée pluvieuse en Bretagne qui m’a conduit dans une galerie. L’émotion fut intense et, étant donné que je ne pouvais pas acquérir une toile, j’ai décidé de peindre.

 

Après des années de passion passées avec le judo (j’étais sportif de haut niveau), la découverte de la peinture m’a permis de retrouver ce monde d’émotion, de travail et de créativité. Dans la peinture, J’aime la vitesse, le mouvement, l’instantanéité et la couleur et j’essaie de donner toute mon énergie pour aller au bout des choses. J’ai aussi découvert la musique très tard et c’est le jazz qui est entré dans mon univers. La peinture et le dessin m’ont toujours semblé plus simples que la musique.

 

Pour peindre, il n’y a pas besoin d’apprendre, il n’y a pas de gammes musicales, il n’y a que des tâches, des traits. J’ai alors commencé à peindre le jazz, ce qui me permettait d’être en quelque sorte un musicien ! Puis, les femmes, les mouvements de foule et enfin l’abstrait ont rejoint les musiciens de jazz. Le parcours est long, mais à force de travail, on arrive toujours à notre but. Les différentes rencontres m’ont amené au festival de jazz à Vienne puis aux Etats Unis où j’expose à la Nouvelle Orléans et depuis peu à New York. Je connais la joie et le privilège de vivre de ma création. Ce n’est pas un luxe mais un grand bonheur de chaque matin. Mes toiles sont exposées sur des murs dans le monde entier, et je n’en reviens toujours pas !!

 

Aujourd’hui j’habite avec ma compagne dans le sud de la France ; le temps est clément, la lumière extraordinaire … il y fait bon vivre. »

 

 

Et à titre d’information voici les six prochaines expositions:

 

-Titre : « La collection permanente à l’espace Yen »

Artistes : collectif d’artistes de la galerie.

Vernissage le 04/04/2012 de 18 h 30 à 21 h 30 en la galerie même.

Exposition du 04/04 au 30/06/2012 à l’Espace Art Gallery II.

 

-Titre : « Le carré pour essentiel »

Artiste : Pierre Meuris (peintures)

Vernissage le 13/06 de 18 h 30 à 21 h 30 en présence de Françoise Marquet (harpiste)

Exposition du 13/06 au 30/06/2012.

&

-Titre : « Entre rêves et réalité  »

Artiste : Patrick Marin (peintures)

Vernissage le 13/06 de 18 h 30 à 21 h 30

Exposition du 13/06 au 30/06/2012.

&

-Titre : « Let the altars shine »

Artiste : Michel Marinus (peintures)

Vernissage le 13/06 de 18 h 30 à 21 h 30

Exposition du 13/06 au 30/06/2012.

&

-Titre : « Octet et les sculptures parlantes »

Artistes : Dominique Le Roy de La Chohinière (sculptures) et Patricia Izquierdo (textes)

Vernissage le 13/06 de 18 h 30 à 21 h 30

Exposition du 13/06 au 30/06/2012.

 

La galerie est fermée au mois de juillet

 

-Titre : « Le collectif de la galerie à l’honneur »

Artistes : collectif d’artistes de la galerie.

Vernissage le 01/08/2012 de 18 h 30 à 21 h 30 en la galerie même.

Exposition du 01/08 au 31/08/2012 à l’Espace Art Gallery II.

 

Au plaisir de vous revoir à l’un ou l’autre de ces événements.

 

Bien à vous,

 

                                                                  Jerry Delfosse

                                                                  Espace Art Gallery

 



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Festival MaelstrÖm reEvolution

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maelstrÖm reEvolution

En coproduction avec l’Espace Senghor

Et avec le soutien de La Promotion des Lettres de la Fédération Wallonie-Bruxelles, la Commission Communautaire française (COCOF- Culture), Région de Bruxelles-Capitale, WBI-Wallonie-Bruxelles International, Commune d’Etterbeek, Loterie Nationale et les sponsors et partenaires : Radio Nostalgie, Maison de la Poésie d’Amay, et Sep Stigo Films présentent:

maelstrÖm reEvolution fiEstival #6
Mercredi 9 > Dimanche 13 mai 2012

Troubler le Futur

Une Fête, un Festival d’Arts Littéraires, Visuels, Théâtraux, Poétiques et Musicaux
The Gurdjieff Folk Instruments Ensemble (AM), Andrea Allulli (IT), Antonio Bertoli (IT), Carlo Vitale (IT), Mariano Bellopede (IT), David Santori (IT), Pierre Guéry (FR), Sophie de Tillesse (BE), Laurence Vielle (BE), Vincent Tholomé (BE), Abdelhak Tikerouine (MA), Anna Ciborowska (PL), Cezariusz Gadzina (PL) et le Gitan de Bramapan (BP)...

 

 

Si ce n’est maintenant, quand ? Si ce n’est ici, où ? Si ce n’est moi, qui ?

(A. Jodorowsky)

Désoccultez votre poésie, le passé et le futur sont deux voleurs qui dérobent le présent... (Dante Bertoni)

Troubler ce futur déterminé par le passé, pour que seul existe l’infini moment présent. Un art de vivre poétique dans la liberté et la réinvention de tous les A-venirs possibles.

 

Né de la volonté de dédier une fête à la  « performance poétique », à la littérature, à la musique. Né de la volonté de décloisonner les secteurs artistiques. Né de la volonté de réunir annuellement des artistes et poètes internationaux autour d’un projet commun. Né de la volonté d’une rencontre conviviale avec le public. 
maelstrÖm reEvolution, maison d’édition et organisatrice d’événements fête en ce mois de Mai 2012 ses 22 années d’existence ainsi que la 6e édition du fiEstival et vous propose, en collaboration avec l’Espace Senghor :

En Ville : lectures et actes improvisés en journée !
Réévolution poétique! When poetry comes to town ! Dès le 7 mai les artistes du fiEstival réaliseront des lectures improvisées et des actes poétiques dans des cafés, des lavoirs, des coins de rue, des musées. La Libraire nomade sillonnera les places et la ville également.

 

Du 9 au 11 mai  à partir de 18h :

les apéritifs thématiques à la Boutique maelstrÖm 4  1  4

 

Juste à côté de l’Espace Senghor, la boutique-librairie maelstrÖm, vous invite  à rencontrer les auteurs et artistes du fiEstival tout en decouvrant des mets venus d’ailleurs !

 

MERCREDI 9 MAI À 20H

Novecento : a SocioPlay

Théâtre interactif

Spectacle bilingue français-italien

Prix plein : 12€ - préventes et prix réduit : 10€

 

JEUDI 10 MAI À 20H

Au plus blanc de la nuit

Immage à Gaston Compère

Film, musique, lectures - Salle 1900

Prix plein : 12€ - préventes et prix réduit : 10€

 

VENDREDI 11 MAI À 20H

The Gurdjieff Folk Instruments Ensemble

Voyages sonores de Daumal à Gurdjieff

Performances, Conférence, Concert - Salle 1900

Prix plein : 12€ - préventes et prix réduit : 10€

 

SAMEDI 12 MAI À PARTIR DE 16H

Affirming ! Affirmation !

Big FiEsta et Rassemblement !

Prix plein : 12€ - préventes et prix réduit : 10€

 

DIMANCHE 13 MAI À PARTIR DE 14H

Jongleurs d’Histoires & Thé des Écrivains...

Animations et rencontres, Salle Agénor

Prix libre

PROGRAMME COMPLET au format PDF...

<http://fiestival.net/images/stories/pdf/brochurefiestival2012web.pdf>;

 

 

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La femme en noir et les volailles

 

Devant un vaste poulailler,

Après s'être un peu égayée

Du comportement amusant

Des acteurs y déambulant,

Tout en noir, tête baissée,

Une femme s'entend penser:

...

Au royaume des animaux,

Superbes et jouant les héros,

Ce sont les mâles qui flamboient,

Plus de panache et plus de voix.

Leurs compagnes, parfois rebelles,

Ne sont certes pas aussi belles.

...

Chez nous, c'est presque le contraire:

En comparant nos soeurs et frères,

Nous voyons des filles attrayantes,

Qu'elles soient calmes ou pétillantes,

Et des garçons moins attractifs,

Embarrassés , même craintifs.

...

Lors il se trouve des gourous

Que l'envie maintient en courroux.

Ils se disent prophètes et clament

Qu'il faut se méfier des femmes.

Ils invoquent des lois divines

Contre la ruse féminine.

...

La bêtise des fanatiques,

Prônant des préjugés antiques,

Prive le monde de beauté,

Les femmes de leur liberté,

Contamine les pauvres d'esprit

Satisfaits d'eux, ces hommes prient.

...

Toujours la raison du plus fort!

Las! nous subirons notre sort,

Désenchantées et sans espoir,

Déguisées en fantômes noirs.

...

Colorées, pimpantes, coquettes,

Sans soucis, les poules caquettent.

...

6 mars 2004

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Caresse du printemps

 

 

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Il y a tout le bleu, là foncé, là de nacre

D’un ciel rayonnant et les masses dorées,

Corbeilles ajourées, des érables géants.

Il y a la caresse agissante du vent.

... 

Tous les sens en éveil, je reste sans bouger.

Un oiselet se pose, étonnement léger,
Observe, et sans tarder, reprend son doux voyage.

Je pense à ma lourdeur, aux outrages de l’âge.

... 

Surtout n’y plus songer, savourer le moment.

L’harmonie à l’entour est un enchantement.

Déjà les jardinets offrent de tendres fleurs.

Certes, j'accueillerai de nouveaux coups de coeur.

... 

7/5/2004

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Le silence entre ceux qui s'aiment

 

 

Emplis de poésie, il y a des silences

Où flottent des parfums dans le recueillement.

Lors, l’âme délivrée du regret de l’absence,

Se plaît à demeurer dans son isolement.

...

Il y a des instants que la mémoire emplit

D’images et d’émois enrobés de tendresse.

Le temps les a gardés intacts ou embellis.

Souvenirs accueillis, comme douces caresses.

...

Les mots semblent alors tout à fait inutiles,

Le silence entretient l’amour que l’on ressent.

Engendre des élans ou des pensées subtiles,

Peut-être recueillis télépahiquement.

...

18 /12/2006

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Un oiseau

 

Un-oiseau012.jpg

 

 

Soudain un oiseau dans l’air bleu.

Cet oiseau c’est la vie

Qu’on n’emprisonne pas.

C’est l’esprit dans l’espace,

Libre de toute joie ou de désespérance.

C’est la liberté émouvante,

Si grande et si fragile,

Inaccessible à l’homme.

 

 

22/9/1969

 

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