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les plus rapides,

Voici le lien qui présente les livres.

Stars, Étoiles, Sterne, le livre de géométrie de Dom Amat

n'étant pas encore regroupés d'office avec les autres.

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                                   Un immense MERCI, Robert Paul,

                                    pour cette épatante SURPRISE !

Je découvre combien la COLONNE de DROITE de votre réseau est magique,

en ce sens qu'elle apparaît sur TOUTES les pages du réseau qui s'affichent.

                                 mais ce qui est le plus beau
                                 et tout nouveau :

 Elle laisse entrevoir Le violon enchanté puis par des clics ... des liens à l’édition

                                                       Voici de vous

                                 encore un merveilleux joli secret - cadeau

                                 qui ... vas se percer s’ébruiter  aussitôt .....

                                 puis courir sa vie par monts et par vaux !

Merci aussi pour la même publication dans les Groupes Enfance et Édition !!

 

 

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https://artsrtlettres.ning.com/video/the-foundations-of-america?xg_source=activity


Pour l'amour du RIRE : un ptit poème


Moi, j'adore la Commedia dell’ arte

et l'humour venant d'Italie.

J’aime le burlesque à la Roberto Bénigni,

Et ceux qui se regardant du dehors, amusés

savent franchement rire d'eux-mêmes.

Oui, même ....

devant leur belle œuvre admirée,

                      J'AIME !

 

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Au renouveau

 

Aux cieux les plus divers, s’élèvent des oiseaux.

Ils traversent l’espace à grands battements d’ailes,

En convoi fascinant de compagnons fidèles.

Ils vont chercher au loin l’air doux d’un renouveau.

...

Ils traversent l’espace à grands battements d’ailes,

Survolant les montagnes et les étendues d’eau.

Ils vont chercher au loin l’air doux d’un renouveau.

La douceur est propice aux amours rituelles.

...

Survolant les montagnes et les étendues d’eau,

Ils ont suivi d’instinct la route habituelle.

La douceur est propice aux amours rituelles,

Les mâles se transforment et deviennent plus beaux.

...

Ils ont suivi d’instinct la route habituelle,

Une fois arrivés, s’installent aussitôt.

Les mâles se transforment et deviennent plus beaux,

Verront leurs tout - petits surgir en ribambelle.

...

10 février 2007

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Sainte nuit

 

Il pleut à profusion des caresses d’espoir.

Des papillons scintillent et grisés tourbillonnent.

Des âmes attendries, allégées, s’abandonnent.

Parfums de romarins, de cèdres, dans le soir.

...

Des papillons scintillent et grisés, tourbillonnent.

Sous d’autres cieux, la nuit s’est habillée de noir.

Parfums de romarins, de cèdres dans le soir.

Ici, la pleine nuit, de lumière, rayonne.

...

Sous d’autres cieux, la nuit s’est habillée de noir.

Joyeusement partout, des cloches carillonnent.

Ici, la pleine nuit, de lumière, rayonne,

La nature est en blanc, éblouissant peignoir.

...

Joyeusement partout, des cloches carillonnent,

S’étouffent les murmures d’un méchant désespoir.

La nature est en blanc, éblouissant peignoir

Dans leur nid, les oiseaux s’éveillent et s’étonnent.

...

24/12/2005

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Le musée d'Orsay présente jusqu'au 1er juillet 2012 une grande exposition monographique consacrée à Edgar Degas (1834-1917), "Degas et le nu" explore l'évolution de Degas dans la pratique du nu au cours de sa longue carrière. Les nus de Degas offrent une véritable rétrospective de l’oeuvre de l’artiste à travers un parcours chronologique qui révèle l’importance de Degas dans l’histoire des avant-gardes au XIXe siècle.

La bande annonce:


 

Les seins

:

 

Les cheveux

La nuque

Les mains

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PÊLE-MÊLE...

Des flashs de la mémoire

Qui remontent dans le soir...

Pêle-mêle de la pensée

Envie de partager...

 

Les larmes des G.I.

Dans la mer à Hawaï!

Des couronnes de fleurs

Les caressent de senteurs...

 

C'est le soir de Noël

Et la nuit froide et belle...

Des étoiles par millier...

Eclairent les oliviers!

 

Une plage à perte de vue

Et la mer qui s'y rue!

Le cri des goélands

Et puis deux sur un banc...

 

Un lac à l'infini

Reliant deux pays...

Les senteurs de l'Afrique

Et son destin tragique!

 

Un regard dans le mien...

La douceur de deux mains!

Aux pieds d'un escalier...

Comme un rêve éveillé!

 

Des galets qui s'enroulent

Formant comme une houle

En bas de l'Elseneur...

Pour un Hamlet rêveur!

 

Un son de piano

Et son chant crescendo

Qui monte de l'abbaye...

Une douceur infinie!

 

Le rire d'un enfant

Un matin dans le vent...

Et des lèvres qui crient

Que la vie est jolie!

 

La cheleur du soleil

Qui surprend au réveil...

La grande douceur du soir

Et deux coeurs dans le noir...

 

Le Canyon en fusion...

Splendeur à l'horizon!

La grandeur d'un pays...

Se sentir tout petit!

 

Sur les bords de la Seine

Les souvenirs qui se déchainent!

Le regard qui s'émeut...

Pourtant respirer mieux!

 

Une balade dans Broadway

Tous regrets balayés!

Et se sentir frémir...

De musique, de plaisir!

 

La poésie qui coule

Même si la vie nous saoule!

Et se trouver vivant

D'un regard dans l'instant!...

J.G.

 

 

 

 

 

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administrateur théâtres

L'ALLEE  DU ROI

De : Françoise Chandernagor, Jean-Claude Idée
Mise en scène : Jean-Claude Idée
Avec Jacqueline Bir
 
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Photo : ©Fabrice Gardin
Seul-en-scène royal
Ultimes représentations !

"Je brûle mais ne me consume"

 

A quatre siècles d’intervalle, deux génies, deux destins  s’entrecroisent. Celui de Françoise d’Aubigné, devenue  marquise  de Maintenon et celui de Jacqueline Bir, actrice. Toutes deux douées d’une rare intelligence, elles  sont de  fines psychologues qui ne  pouvaient que se rencontrer et ravir notre imaginaire.  Et nous faire tâter ce qu’est la résilience.  Jacqueline Bir manie la langue avec esprit et sensibilité   et nous conte avec connivence  le destin hors du commun  de cette  jeune fille roturière, née en prison d’un père assassin et d’une geôlière. Malgré le désamour, après un parcours étourdissant et courageux,  elle épouse  le  poète burlesque Scarron infirme et barbon dont elle est veuve à 24 ans. Elle  devint par la suite l'épouse du roi  Louis XIV après avoir été la fidèle gouvernante de ses nombreux enfants, nés de  la frivole Athénaïs, Louise de Montespan.

Jacqueline Bir  est comme l’héroïne : habile,  enjouée, solide. « Votre Solidité  »  avait coutume de dire Louis XIV à sa future épouse par analogie  avec les habituels « Votre Majesté »  ou « Votre Sainteté », marques suprêmes de respect. C’est ce que l’on ressent quand on voit  Jacqueline Bir se mouvoir  devant nous, changer de costume, parler, chanter, danser le menuet, camper une multitude de personnages, y compris le roi. Le  public  est conquis. Le  fabuleux  décor de Serge Daems et  la mise en scène  intelligente de Jean-Claude  Idée achèvent de séduire les spectateurs les plus exigeants.  

 Jacqueline Bir  fait surgir de l’histoire  et semble vivre elle-même une personnalité lumineuse, forgée dans l’adversité, une  ascension sociale extraordinaire et  une  vérité humaine profonde, au soir de sa vie: celle que « Tout n’est rien ». Mais  elle n'a jamais raté une marche. Mieux : chaque fois qu'elle montait d'un degré, elle voyait assez bien la marche d'après... Sous nos yeux et sous les yeux attendris de la statue équestre du Roi Soleil, elle se met à fabriquer un  escalier que Gide nommera plus tard « suis ta pente du moment qu’elle monte ». Mais  malgré son accession à l’amour,  au pouvoir, à la richesse, elle vivra aussi le renoncement. Elle contemple impuissante et résignée  la longue descente du règne aux abîmes avant de faire un dernier « à Dieu » au roi qui s’éteint.  

Elle n’a plus que les arbres, les livres et les enfants lorsqu’elle se retire à Saint-Cyr.  « A force de voyager entre le roi et Dieu, je suis  restée en chemin » nous confie-t-elle humblement. Elle regrette que jamais personne ne lui ait demandé si elle était heureuse, elle qui n’a eu ni père, ni mère et qui ne rêve que d'un peu de chaleur humaine.   Après Le Roi bien sûr,  il n’y avait plus que Dieu… Mais au moment ultime de sa mort elle a peur « de cette glace qui pénètre mon cœur et mon esprit. »  Une vie belle comme un chef-d’œuvre. « L'eau qui tombe goutte à goutte perce le plus dur rocher».   Une pièce jouée comme un chef-d’œuvre d’esprit et de cœur. 

 

C’est avec une sobriété majestueuse mais jamais ronflante que Jacqueline Bir joue la courtisane d’une classe imperturbable alors que souffle autour d’elle un tourbillon vertigineux de grandeur et de décadence.(Le Soir, mars 2008)

Une production du Théâtre Royal des Galeries.

Le 27 mars à 19h : conférence du philosophe Franck PIerobon (entrée libre sans réservation)


Lieu : Théâtre Jean Vilar
Dates : du 22 au 30 mars 2012
Durée : 2h20 avec entracte
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https://artsrtlettres.ning.com/profiles/blogs/3501272:BlogPost:708072

Lire ton IImmanquable Dieu

Et Gaspard Hauser ...

En écoutant du Wagner  ...

Oui, je tâcherai de mon mieux !

Mais déjà ainsi ces visions essentielles

venues te foudroyer

me font un tel effet  ....

et me transportent au ciel.

Tes écrits sont de pures prières,

des tableaux majestueux

qui s'élèvent de la terre

recueillis en ton cœur pieux

et lettres d'or gravées.

Ils sont inspirés et bénis par le Christ Solaire

ils nous font pleurer et revoir Sa Lumière.

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                       T o p o ï

-En ce lac de circonstances et nous, l'aimant

Nos étoiles ont vu l'alliance et le ferment

La chance n'a pas de mesure ni clé ni parure

La rouille, bonne bouille, couleurs actives !

Du hamac de la bienveillance que charrient les vents

Jusqu'à la chambre d'écluse, les élans fusent                    Activent !

T O P O Ï....

-La symphonie n° toi de cinq sens

Noue, fait le jour, la nuit, l'émoi et la cadence

Naviguer au naturel, la Nasa lorgne nos caravelles

Ouiller les andouillers, les rennes salivent !

Elaguer la parole, saisir la part folle

Demeurons laconiques, phytoplantoniques                  Salives !

T O P O Ï....

Etats des lieux aux silencieux rêves en vert ( ouverts )

Entre le lierre et la louve, l'enveloppante enveloppée

Avide d' équanimité

-En ce lac de circonstances et nous, l'aimant

Nos étoiles ont vu l'alliance et le ferment

Je me tue à te dire que je me tue à te dire

Qu'à fouiller, bonne bouille, kirielle d'ailleurs

La vie, à vie, envie, en veut, envoit le meilleur

Demeurons magiques, atypiques                 Solives !

T O P O Ï....                                                                                   Fabienne Coppens SABAM 2011

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HISTOIRE COURTE 16.

JE VEUX UNE PROMENADE EN MER...

 

La mer, comme un trou noir est bordée de lumière.

 

Dans le soir où l'air est d'une douceur extrême, les parfums de fleurs se mêlent aux fragrances portées par les femmes qui déambulent.

 

Des bribes de phrases dans des langues souvent étrangères forment comme un bruit de fond, une musique d'ambiance...

 

L'été le soir à Cannes sur la Croisette, c'est un peu comme descendre les Champs Elysées pendant les fêtes de fin d'année!

 

En bermuda noir et en petit corsage blanc bien moulant, une silhouette juvénile fend la foule colorée. La queue de cheval caresse des épaules satinée. Le sac en bandoulière et la démarche dansante, elle avance de trois pas, fait volte-face et regarde avec un amusement attendri une petite fille vêtue de broderie anglaise qui donne la main à deux grands gaillards attentifs à la faire s'envoler vers les étoiles!

 

L'enfant émet des gloussements de joie, mais la jeune femme s'interpose, elle prend la main de la fillette et l'entraine en scandant...

 

-On veut une promenade en mer... On veut une promenade en mer...

 

Elles sont rieuses et si charmantes que des têtes se tournent sur leur passage. La petite s'amuse mais la grande encore plus! Le vin rosé et bien frais qui accompagnait la bouillabaise a rempli son rôle de dispensateur de bien-être...

 

L'oncle et le mari se regardent un peu surpris...

 

-Mais qu'est-ce que vous racontez les princesses? Une promenade en mer à cette heure!

 

Et les deux de reprendre en coeur... On veut une promenade en mer... sur un yacht!

 

Car en progressant dans la promenade, voilà qu'ils sont arrivés à proximité du vieux port où dans la nuit brille la blancheur des bateaux aux silhouettes variées mais toujours si racées.

 

C'est alors, que du pont de l'un d'eux, un grand bonhomme en blazer marine et képi blanc leur crie...

-Par ici Francesca, l'équipage est à disposition...

 

Stupeur de la jeune femme et sursaut à légère distance, des deux hommes!

 

Comment cet énergumène peut-il connaitre son prénom?

 

La silhouette dévale la passerelle et voilà qu'elle se penche et embrasse la jeune femme puis prend la petite dans les bras...

 

Les deux hommes hâtent le pas et arrivent à point pour entendre...

-C'est fabuleux ce hasard, mais je t'ai reconnue tout de suite, tu n'as vraiment pas changé!

 

Françoise fait alors les présentations...

-Antonio, je te présente mon mari et mon beau-frère! Tu as déjà compris que Julie est ma fille?

-Je vous présente Antonio Lombardi, il était le capitaine du cargo avec lequel je suis allée aux States avec Maman pour mes 18 ans et les vacances chez l'oncle John... Nous avions sympathisé!...

 

-Ce bateau-ci est beaucoup plus luxueux mais surtout beaucoup plus petit, travail ou loisir Nino?

-Vacances, c'est le Yacht de mon père! Alors, tout le monde à bord et Spumanti comme au bon vieux temps?

 

Et c'est ainsi qu'une boutade rieuse est devenue réalité!

 

Ils sont montés à bord et derrière les bulles du vin débouché, les souvenirs en cascade sont remontés...

 

Francesca-Françoise irradiait de la même beauté qu'il y a plus de 15 ans!

 

Une visite vers les îles de Lérins fut programmée pour le lendemain matin à la grande joie de la petite fille dont les yeux comme ceux de sa mère pétillaient et qui éblouie a gardé de cette aventure, ce sentiment diffus, si agréable, de croire que les voeux un peu fous se réalisent forcément...?

J.G.

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Super notre printanière troubadoure : Fafa !
Réchauffez vous de l'or de sa voix !
Dansez sur son tempo, sa cadence rythmée
Ecoutez la composition de ses paroles : leur créativité !

L'accent de l'authenticité
La flamme sacrée
Vive Eugénie
et son génie !

En ce  jour de son anniversaire
Souhaitez lui PLEIN SUCCÉS  !
Et surtout sacrés veinards de Belgique ou de Lille
Allez tous l'écouter !

artsrtlettres.ning.com
Topoï Du mardi 24 au samedi 28 avril 2012 à 20h30 16, Rue de la Samarita…
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Merci à vous

pour tous vos encouragements et vos mots doux !

Toute ma gratitude va à Robert Paul qui m'a encore bien gâtée !

Avec l'Actu  TV et cette Mise en valeur, je me sens comblée.

Le premier jour du Printemps est sous l'égide de la chance !

Et la nouvelle saison poursuit l’année comme elle commence !

Cette fille de neige viendra encore danser longtemps pour vous

Et pour tous vos cadeaux, elle se tiendra fidèle au rendez-vous !

Le Focus de l’édition restera un bon repaire

A sa page Belgique ou France pour votre nécessaire.

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Je vous écris...

Je vous écris pour vous dire oh combien

l'univers souffle son amour à chacun.

 

Je vous parle de ces mondes où tout est en cohérence

où chaque parcelles trouvent sa place même  en mouvance...

 

La terre vivante  nous dit oh combien il est important

de la  conserver , de l'aimer sans aucune outrance...

 

Les arbres , les oiseaux et tous les animaux

sont a même de nous enseigner la patience.

 

Patience d'un autre monde , celui de l'égalité des chances

celui de la paix , de la fraternité et celà pour l'humanité.

 

Un beau jour tout se transforme dans l'univers

sur la terre et grâce aux si belles prières

nous serons alors une unité toute entière 

à la recherche continuelle de notre lumière.

 

 

 

 

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La saison des pétards

En ce lendemain de carnaval, prendrez-vous plaisir à ces farces innocentes jouées il y a plus ce cinquante ans dans les Marolles ?  

 

LA SAISON DES PETARDS

 

De 1956 à 1958 nous avons habité rue des Tanneurs, à Bruxelles, à deux pas des Puces, appelé ici le Vieux Marché ou le Vieux Met, que nous visitions presque quotidiennement. C’était une boîte à trésors inépuisable ou nous trouvions pour quelques sous des objets sources de désir d’autant plus irrépressible que nous les avions découverts au milieu du « brol » et non dans les froides vitrines d’un magasin. A chaque fois que je cédais à ce penchant je repensais à ces vers de Lamartine : «Objets inanimés avez-vous donc une âme qui s’attache à notre âme et la force d’aimer ?».

Le quartier nous était d’autant plus cher que Jean y tournait « Le Chantier des Gosses »un long métrage de fiction avec des enfants des Marolles, dans des lieux aussi improbables que l’impasse des Escargots et du Fauconnet, la Cité Van Mons et le terrain vague en contrebas du Palais de Justice où un V1 était tombé à la fin de la guerre. Il y avait aussi réalisé « Les gens du quartier », court métrage consacré aux petits métiers de la rue.  L'immeuble où nous habitions, primitivement une fabrique de pianos, avait été transformé sommairement.  Il abritait plusieurs classes d'une école de radio ainsi que quelques appartements. Le nôtre était au deuxième étage, avec de larges fenêtres donnant sur la rue du Lavoir, au bout de laquelle se couchait chaque soir le soleil. C'était l'un de ces plaisirs simples dont nous faisions notre ordinaire, par tempérament mais aussi parce qu'ils ne coûtaient rien. 

Le premier soin de Jean avait été de ménager un cagibi dans la cuisine, dans lequel il avait installé un WC.  Ce n'était pas l'idéal mais c'était mieux en tout cas que d'utiliser le seul cabinet de l'immeuble, tout en bas dans la cour. Ces "commodités" servaient aux élèves, aux locataires ainsi qu'aux occupants de la "Récup", boutique du rez-de-chaussée, où l'on vendait du matériel de radio et de télévision de seconde main.

Un couple singulier présidait à ses destinées : Henri, beau garçon dans la trentaine, à l'allure désinvolte, et Raymond, son acolyte, dont la blouse virevoltante et la lippe gouailleuse étaient pour beaucoup dans l'entrain et la décontraction qui régnaient en ces lieux. 

Rien ne pouvait départir Raymond de sa bonne humeur.  Il gardait un souvenir enchanteur de l'orphelinat où il avait passé son enfance. Il ne manquait jamais de rappeler que là, au moins, il avait eu chaud et mangé à sa faim, sans compter les friandises de la Saint Nicolas. Il n'avait rien à redire non plus de la prison de Saint Gilles où il avait séjourné quelque temps, victime de son dévouement à Henri. Ce dévouement l'avait poussé à endosser à la place de son patron, marié et père de famille, une obscure affaire de recel. Grâce à sa bonne entente avec le directeur de la prison, il y avait réparé si pas les serrures, du moins les interrupteurs. Quinquagénaire alerte, assez proche de Quasimodo quant à la silhouette, le visage très éloigné des canons grecs mais éclairé par des yeux bleus pétillants de malice et taillés en amande, Raymond ne manquait ni de charme ni de répartie.  C'était lui qui répondait au téléphone, prêt à désarmer le client mécontent avec humour.  Un jour un quidam qui avait formé un numéro erroné s'enquit s'il était bien au Palais de Justice. Non, répondit Raymond mais on le voit d'ici ! Réflexion on ne peut plus judicieuse car le mastodonte écrase effectivement tout le quartier de sa présence babylonienne.

J’avais un penchant pour Raymond et ce n’était certainement pas pour ses genoux cagneux ni son dos voûté mais pour ses qualités humaines. Lui, de son côté, adorait les femmes, toutes les femmes. Malgré sa vive amitié pour Henri, il se rangeait du côté de l’épouse du patron lorsqu’un conflit surgissait dans le couple. Il était toujours prêt à dépanner toutes les veuves sympathiques qui avaient un robinet qui coulait. Surtout, il est vrai, si la dame en question buvait volontiers un verre. Alors, attablé en face d’elle, et dégustant des caracoles,  dans les flonflons de la Foire du Midi ou l’hiver, calfeutré dans un petit bistrot sans prétention de la rue Haute ou de la Porte de Halle, il l’écoutait se confier, raconter ses menus malheurs. Il sympathisait vraiment. Déposait-il parfois sa boîte à outils, pour un dépannage plus « intime »? Je l’ignorais et ce n’était pas mon affaire.  

J’aimais prendre un verre avec Raymond, au bistrot qui faisait le coin de la rue du Lavoir. Il ne manquait jamais, à cette occasion, de me faire profiter de ses vues profondes sur les relations entre les hommes et les femmes. Les premiers avaient systématiquement tous les torts et il ne leur épargnait pas les réflexions narquoises ni les modes d’emploi pour réussir leur vie de couple. Pourquoi, sage et plein de science comme il l’était, avait-il  raté la sienne, n’entrait pas dans les méandres de la conversation.

Un jour pourtant l’ex-épouse perdue de vue réapparut dans la vie de Raymond qui s’en montrait tout guilleret. Il entassa les quelques meubles de la revenante dans le monte-charge qui s’arrêta sur notre palier car Raymond occupait le logement qui faisait face au nôtre. Nous pouvions l’entendre siffler gaiement tout en aménageant sa carré, car la solitude, n’est-ce-pas, ce n’est pas une vie. On aperçut une fois ou deux Thérèse mais elle était loin d’être aussi liante que son compagnon. Quelques semaines plus tard, Thérèse et ses meubles redescendirent au rez-de-chaussée, pour prendre la porte de sortie et l’opération eut lieu, cette fois encore, accompagnée de l’air joyeux qui avait accueilli son entrée mais sifflé cette fois allegretto.

Ma mère s’inquiétait. Elle me reprochait de laisser « ce vilain bonhomme » s’approcher de nos deux fillettes. Mais moi j’avais confiance en lui. Il les faisait rire et il leur tressait des « scoubidous » avec du fil électrique.

Nous avions vite sympathisé avec le duo Raymond et Henri. D'autant que Jean trouvait dans leur boutique une manne incroyable d'objets dont, à première vue, l'usage paraît lumineux mais qui finissent rarement par servir à quelque chose.

Tous ces débris des armées occidentales, portant sur leur front dédoré leur "made in USA", satisfaisaient les aspirations radiophoniques, électroniques et hétéroclites de bricoleurs impénitents. On menait là, entre deux ventes et deux réparations, franche et joyeuse vie.

Plusieurs fois par mois, Henri traînait dans une brimbalante camionnette sa longue carcasse à travers le pays, à la recherche du matériel qui grossirait son fonds de commerce, lorsqu'il avait épuisé les possibilités du Marché aux Puces. Le reste du temps, il s'attelait avec son commis à la réparation de quelque radio ou téléviseur.

Raymond, l'œil narquois, la lippe réjouie, n'épargnait pas dans ce genre d'opération son génie. Il n'était pas né pour rien – ou peu s'en faut – en plein Vieux Marché dans une caisse à savon, pleine de chiffons et de ferraille rouillée.  Nul ne savait mieux que lui manier le fer à souder, jongler avec les résistances et les condensateurs, au point d'impressionner l'appareil lui-même. Il lui arrivait couramment de faire d'un rossignol enroué un pur chef-d'œuvre de musicalité. La durée de cette transformation qui laissait baba le client lui-même, dépendait des conditions météorologiques, de l'attraction lunaire et des impondérables, microbes extrêmement vicieux.

Raymond mettait au rafistolage de ces vieux coucous une passion admirable.  Il fallait voir avec quel sourire tendre et triomphant il mettait le jus sur le miraculé, lorsqu'il n'y avait plus place en son sein pour une goutte de soudure et que toutes les ficelles, papiers collants et autres roues de secours étaient soigneusement arrimés.

    - Et maintenant, musique !

    Une fanfare à peine parasitée et nasillarde emplissait alors en apothéose l'arrière-boutique.

-  C'est comme ça ! disait Raymond, en levant le pouce dans un geste de victoire.  Volle  gaz ! Volle pétrole !

Il arrivait aussi  à Raymond d'opérer un téléviseur à bout de souffle.  Le déchaînement d'une tempête de neige sur l'écran, accompagnée d'un dégueulis sonore,  ne le démontait pas. Un simple réglage, d'après lui, allait  solder l'affaire séance tenante.

Cette scène, tant de fois vécue, inspira un jour à Henri un tour de sa façon. Son visage aux sourcils sinueux revêtit l'expression sarcastique d'un masque japonais et il nous mit aussitôt dans la confidence.  Pendant quelques jours nous vécûmes dans l'excitation et l'impatience.  Enfin Henri vint nous chercher et nous fîmes notre entrée dans leur antre, au moment même où Raymond allait tester pour l'ultime fois une radio sur laquelle sa lippe dubitative et son œil perçant se penchaient avec sollicitude depuis au moins une semaine.

-  Et maintenant, mes enfants, dit-il, en accompagnant ces paroles de passes de prestidigitateur, nous allons voir ce que nous allons voir.

Il ne pensait pas si bien dire.  Le courant branché sur l'appareil, une épaisse fumée en jaillit, en même temps qu'un sifflement aigu.  Les yeux du réparateur lui sortirent de la tête, sa lippe exprima un étonnement sans bornes et il leva les bras au ciel avec désespoir.   Ensuite il débrancha la prise.  Nos mines consternées n'éveillant en lui aucun soupçon, il se décida à ausculter l'intérieur de l'appareil.  C'est alors qu'il découvrit le pétard.  C'était une chose de carton rouge, longue de cinq centimètres et qui, comble de raffinement, comportait un fil de cuivre.  Un pétard électrique, ma parole ! Henri ne reculait devant aucun sacrifice.

Notre fou rire put enfin éclater.  Raymond se montra beau joueur.  La soirée se termina joyeusement au petit café d'en face, devant une Ginder Ale.  Mais quant à s'imaginer que Raymond allait renoncer à prendre sa revanche, c'était se montrer naïf et Henri ne l'était pas.

Les quinze jours suivants, il se montra d'une extrême circonspection, sursautant au moindre bruit et ouvrant les portes d'un grand coup de pied, dans la crainte de recevoir un pot d'eau ou de farine sur la tête.  Chaque soir, avant de rentrer chez lui, il ouvrait le capot de sa camionnette, prenait la peine de vérifier l'état des pneus et s'assurait à chaque fois qu'un câble ne reliait pas le pare-chocs arrière au poteau 'Stationnement Interdit", à l'ombre duquel il avait coutume de ranger son engin.  Raymond, pendant ce temps, gardait un air tellement innocent que Henri finit par conclure que sa vengeance était probablement de n'en point prendre.  Il cessa donc de se tenir sur ses gardes.

Le soir, dans la quiétude du foyer où sa fillette de trois ans jouait avec la mitraillette qu'il lui avait offerte pour la Saint Nicolas, Henri avait parfois la nostalgie de sa boutique et cela surtout si les gags de la télévision lui paraissaient d'une platitude désolante.  Il se découvrait alors une occupation urgente : la vitrine à faire, une réparation à terminer.  Nanti de la bénédiction de son épouse, il sautait alors au volant et n'omettait pas de s'arrêter à la papeterie du coin, en quête de sa nourriture intellectuelle : Tintin, Vaillant, L'Intrépide, Spirou et tutti quanti.

Ensuite, loin de la mollesse des fauteuils du foyer, loin de sa chaleur débilitante, Henri s'étendait sur deux chaises dans l'arrière-boutique et, bercé par le ronflement du poêle à mazout et peut-être par ses effluves, il se plongeait dans la lecture.  Au bout d'une heure ou deux, la conscience en paix, il s'endormait.

L'un de ces soirs, Raymond vint frapper à notre porte avec des mines de conspirateur, dont il portait d'ailleurs le signe distinctif le plus certain : la bombe ou plutôt, pas de lyrisme, un superbe pétard, plus rudimentaire que celui dont Henri avait usé mais deux fois plus long. Nous le suivîmes allègrement.

Un instant la vue de la victime dormant d'un air angélique, les mains frileusement logées au creux des aisselles et ses longues jambes repliées m'attendrirent.  Je tentai de fléchir l’assaillant mais il me rétorqua qu’on voyait bien que je n’avais pas fait la guerre.  Lui non plus ne l'avait pas faite, mais dans l'état d'excitation où il se trouvait, il était inutile de le lui faire remarquer.

Rangés derrière la porte de l'arrière-boutique, au travers de la vitre de laquelle nous pouvions tout observer, nous attendîmes une longue minute que la mèche fut consumée.  Après quoi une terrible déflagration se produisit et la vitre nous tomba sur la tête.

Quant à Henri, il dégringola à bas de ses chaises qui perdirent trois pieds dans l'aventure et il se convulsa durant au moins trente secondes, en jappant des paroles sans suite, desquelles il semblait ressortir qu'il se croyait victime d'une attaque de Martiens. Pourtant le bruit que nous faisions en nous gondolant derrière la porte lui frappa soudain les oreilles par sa sonorité humaine.  Il se mit sur son séant et nous couva d'un œil noir.  Je me précipitai alors pour panser ses plaies et ses bosses et lui affirmai que j'avais tenté en vain de le défendre.  Il consentit à s'asseoir sur l'établi et je tamponnai  à l'eau froide la bosse la plus importante qui couronnait son sourcil gauche.

-  A la condition d'être soigné par une femme aussi charmante, je veux bien qu'on me mette tous les soirs un pétard dans les pieds.

Mais le regard dont il accompagnait cette déclaration galante était plutôt féroce.  Sans nul doute, n'étaient les conventions, la politesse et la pudeur,  Henri m'aurait volontiers passée par la fenêtre, pour l'avoir surpris dans une situation aussi ridicule.  Toutefois ce fut à partir de cet instant que notre ami se passionna vraiment pour les pétards.  Son premier soin, pour éviter la dispersion des efforts et se préserver des attaques surprises de Raymond, fut de s'assurer de son entière collaboration.  Un code fut solennellement approuvé. Nul ne « pétardrait » individuellement, l'effet des pétards ne serait essayé que sur des tiers.  Le couple ami que nous étions serait exclu des opérations offensives mais admis comme observateur des dites opérations.

La voiture du plombier fut la première mise à l'épreuve.  Une roquette – tel était le nom dévolu aux pétards, en raison de son accent martial propre à intriguer les oreilles indiscrètes – fut branchée sur le carburateur et ne manqua pas de fumer, siffler et tempêter dès le démarrage. Manque de chance, notre plombier était tellement habitué aux caprices de sa guimbarde qu'il ne daigna s'arrêter que deux rues plus loin, pour flanquer tout un seau d'eau sous le capot,  dans l'intention d'étouffer ce qu'il prenait pour un début d'incendie.

Après cet échec relatif, la boîte aux lettres du propriétaire explosa et nous eûmes la satisfaction de lire le lendemain dans le journal : Nouvel attentat au plastic… Dégâts matériels importants… L'enquête se poursuit.

Et je compte pour rien la jouissance de voir la victime réclamer le terme avec une demi moustache noire et une demi moustache grise car l'attentat l'avait surpris en pleine opération rajeunissement. 

Grisés par ce total succès, les deux acolytes nous convièrent à les accompagner au petit café  qu'ils avaient élu pour l'opération suivante.  Il y avait peu de monde mais les réactions du chien de la maison, dès le premier essai, nous consolèrent de ce public réduit. Il se précipita tout droit en s'égosillant sur un paisible consommateur, dans l'intention évidente de déguster un morceau de son pantalon.  L'homme réagit violemment, à coups de pied. 

Et la patronne donc ! Elle referma d'un coup sec la pompe à bière et se précipita dans la bagarre. Comment ! On faisait des niches à son chien ! Elle se plaindrait à la Croix Bleue ! Et un bon conseil pour les ennemis de nos frères inférieurs : qu'ils se rafraîchissent le gosier ailleurs.

Le malheureux se trouva expulsé et veuf de son demi, avant d'avoir eu le temps de dire ouf.

Raymond, placide, amorçait sous la table une seconde roquette, tout en approuvant bruyamment la patronne.  Henri, secoué par le fou rire, se leva et se dirigea vers la porte. Sous peine d'exploser lui aussi, il lui fallait prendre l'air.  Mais ce qu'il vit n'était pas pour calmer son hilarité.  Au coin de la rue se pointait le personnage le plus pittoresque du quartier. Annoncée par la pointe acérée de son pied gauche, chaussé d'une bottine à boutons, "notre" vieille dame tournait le coin et s'avançait d'un pas martial vers Henri, sans se douter qu'elle allait au devant du plus grand drame de sa vie.

Nous avait-elle assez déridés, avec ses bas en cachemire prune, sa cape d'ecclésiastique espagnol et  ses deux minuscules chiens ressemblant à s'y méprendre à des sauterelles aux yeux exorbités. Ces avortons s'appelaient Pierre et Pierrot et leur maîtresse les engueulait comme s'il s'agissait de personnes humaines.  Sous son tricorne de feutre noir, les yeux de jais d'Elisabeth – ainsi l'avions-nous baptisée – flamboyaient alors et son visage, convulsé de fureur, évoquait une gargouille très gothique. Nous inclinions à croire que les  cabots étaient à ses yeux la réincarnation de son défunt mari, tant leur moindre incartade la déchaînait.  Terrorisés, les deux clébards avançaient parallèlement au bout de la double laisse, tâchant de régler leur pas sur celui de la patronne et surveillant du coin de l'œil les souliers noirs qui martelaient le pavé.

Nous avions fait sur Elisabeth un tas de suppositions.  Elle avait alimenté les plus drôles de nos gags.  Nous lui avions prêté les passés les plus divers.  Un jour elle était évêque défroqué, le lendemain, conspirateur en mal de complot, le troisième, altesse incognito mais jamais, au grand jamais, nous n'avions pu nous résoudre à accorder un sexe vraiment féminin à cette  créature.

-  Voilà Elisabeth, chuchota Henri à notre adresse, tout en nous régalant de joyeuses grimaces.

Raymond sourit, cligna de l'œil et fit rouler prestement jusqu'à ses pieds le pétard qu'il venait d'amorcer.  Henri ne s'aperçut de rien car il était tout entier à l'approche d'une si singulière personnalité. Lorsqu'ils furent face à face le pétard explosa.  Quant à Elisabeth… Est-ce qu'un cyclone éclate, est-ce qu'un ouragan se déchaîne, est-ce qu'enfin un cataclysme naturel se déclare ?  Non, n'est-ce pas ?  Soudain il est là, il fond sur vous, il vous anéantit.  Pierre et Pierrot, brusquement débandés, flairèrent dans cette odeur de poudre le parfum de la liberté.  Ils s'empressèrent de disparaître et nul ne les revit plus jamais.  La canne à pommeau d'argent d'Elisabeth se brisa net sur le dos d'Henri.  Ensuite elle employa à cette correction les pieds, les mains, les griffes et ce fut pis. Par bonheur pour sa victime, elle se rappela qu'elle était vieille, faible et cardiaque et tandis qu'elle reprenait son souffle, Henri prit la fuite.

Voyant l'émotion de la vieille dame, de bonnes âmes la firent entrer au café.  On lui offrit un cordial qu'elle balaya du geste, en se réclamant de son abstinence. Quant à nous, il ne nous restait qu'à transporter notre blessé dans son arrière-boutique où nous fîmes de notre mieux pour le recoller.

Ces avanies ne détournèrent toutefois pas Henri du projet juteux qu'il ruminait.  Il avait décidé de régler leur compte aux "commodités" de la cour, endroit qu'ils évitaient, lui et Raymond.  Il n'y avait que la rue à traverser pour utiliser les toilettes bien entretenues de notre petit café, et pour y entrer il était inutile de mettre des bottes en caoutchouc.  Il y alla un peu fort.  Le pot, déjà fort branlant, fut projeté, ainsi que la porte, à plusieurs mètres de là tandis que quelques-unes des vitres environnantes se brisaient. Le propriétaire qui avait entendu des rumeurs concernant les innocentes distractions des deux complices fit une enquête.  Personne ne vendit la mèche mais le proprio avait désormais la puce à l'oreille et le mieux était de ranger les pétards, pour d'autres temps et d'autres lieux.

La police alertée avait eu la naïveté de croire à la fable du transformateur qui aurait explosé par accident mais il valait mieux en rester là. Les deux loustics s'y résignèrent et la rue des Tanneurs reprit son calme, en dehors des heures où le Vieux Marché poussait jusque sur ses trottoirs l'écume de son animation bon enfant. Ensuite régnait une torpeur propre à vous faire songer à vos fins dernières. Le dimanche après-midi j’avais souvent un passage à vide, causé par ce calme soudain que seule venait troubler la mélopée déchirante de la vendeuse de caricoles poussant sa charrette ou celle des deux marchandes ambulantes un  peu mûres, poussant elles aussi leur étal en vantant, à voix aiguë, la qualité des prunes, des pommes et des poires qu’elles proposaient au chaland, avant de ranger jusqu’au lendemain leur voiturette dans quelque proche remise.

 

                                                                                                       MARCELLE DUMONT

 

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Aveu sous forme de requête laconique de sœurs gémellaires

à l'égard des amis "d'Arts et Lettres"

 

                              

                                Surtout, chers amis, veuillez ne guère vous formaliser, ni encore moins vous offenser, je vous prie (en bon français et non point en latin, notez le confort de la chose …) de pratiques "archaïques" d'une dite Valérianacée, un jour revêtant les traits, de la dénommée Prudence, un jour, ceux de la dénommée Félicité, pouvant, il est vrai, vous sembler parfois "un rien "précieuse" ? (sic!), mais non donzelle ridicule molièresque, (du moins, espérons-le) et ce, en nous gardant, de grâce, des étiquettes !

                               Bref, pour être fidèle à la promesse de concision prononcée solennellement au cœur du sous-titre, venons-en presto, prestissimo, prestississimo, au vif du sujet en présentant la requête suivante :

                               Le duo indissociable constitué de "sœurs jumelles, nées sous le signe des gémeaux "Castor et Pollux, tantôt "moine", tantôt "voyou"[1], sollicite l'extrême faveur que vous lui accordassiez, s'il vous plaisâsse (et même s'il ne vous plaisâsse pas, oh, quelle insolence...) la liberté de vous dire VOUS, tandis qu'il vous laisse, magnanime, d'une générosité inouïe, n'ayons pas peur de l'avouer, celle de lui dire TU ...

                              Turlututu, chapeau pointu !

                              Ce qui n'exclu nullement d'emprunter de part et d'autre, une liberté de tonalité de langage, gageons que vous en conviendrez avec lui !

                              Qu'il en soit fait selon la fantaisie et le respect des usages de chacun d'entre-nous !!!

                              Bien chers frères, soyez bénis pour votre ... indulgence !!!



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"La Grande Famille" de René Magritte





[1]  : expression attribuée par Claude Rostand au compositeur Francis Poulenc et dont le corpus artistique nous prouve à quel point il fut autant "Poupoule" que "franciscain"…

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TESTAMENT DE VIEIRA DA SILVA

La toile a été au cours de sa vie le lieu de sa pensée.

 

 Les réflexions de Vieira da Silva  , aprés  la mort d'Arpad, son conjoint, et la préparation à son propre grand départ, se déroule dans sa peinture.

Le symbole du labyrinthe connaît une nouvelle métamorphose dans son oeuvre. L'enjeu de lumiére intense transperce les dernières toiles de sa clarté lumineuse...

C'est dans la clarté aveuglante qu'a lieu "La lutte avec l'ange" (1992) qui garde l'entrée de la mort.

Vieira da Silva meurt en 1992 et nous légue un magnifique testament....

 

 

"Dans ma peinture on voit cette incertitude, ce labyrinthe terrible. C'est mon ciel, ce labyrinthe, mais peut-être au milieu de ce labyrinthe on trouvera une petite certitude" Vieira da Silva

 

                                                                  "  Testament

 

                                                          "  Je légue à mes amis"

 

                                                "Un bleu céruleum, pour voler haut

                                                 Un bleu de cobalt pour le bonheur

                                                 Un  bleu outremer pour stimuler l'esprit

                                                 Un vermillon pour faire circuler le sang allègrement

                                                 Un vert mousse pour apaiser les nerfs

                                                 Un jaune d'or :  la richesse

                                                 Un violet de cobalt pour la rêverie

                                                 Une garance qui fait entendre le violoncelle

                                                 Un jaune baryte : science- fiction, brillance, éclat

                                                 Un ocre jaune pour accepter la terre

                                                 Un vert Veronèse pour la mémoire du printemps

                                                 Un indigo pour pouvoir accorder l'esprit à l'orage

                                                 Un orange pour exercer la vue d'un citronnier , au loin

                                                 Un jaune citron pour la grâce

                                                 Un blanc pur:  pureté

                                                 Une terre de  Sienne naturelle:  la transmutation de l'or

                                                 Un noir somptueux pour voir Titien

                                                 Une terre d'ombre naturelle pour mieux accepter la mélancolie noirée

                                                 Une terre de Sienne brulée pour le sentiment de la durée"

                                                                                 Vieira da Silva

 

 

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Topoï                                                                 

 

Du mardi 24 au samedi 28 avril 2012 à 20h30

                  16, Rue de la Samaritaine. 1000 Bruxelles ( Sablon )

                                                  www.lasamaritaine.be                                                            

 

Une voix chaleureuse

Des guitares aux cordes en métal

Un clavier 88 touches aux sons électroniques

Une chasseuse de sons

Une chanteuse de fonds

De l'humour à la douceur

De l'émotion au surréalisme

De la plume à l'ordinateur

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Fabienne et Pascale vous proposent 

un nouveau spectacle aux reliefs sonores habités

Participez à l'univers onirique des chansons aux thèmes actuels

Pascale Snoeck: Sound Design/compositions/claviers

Fabienne Coppens: voix/compositions/guitares

Production Quoi d'Autre ASBL 

Avec le soutien du Collectif Travaux Publics ASBL 

et Interstices ASBL

Régie: Camille Coeckelberghs

Réservations au 02.511.33.95 (24h sur 24) ou samaritaine@skynet.be 24h (au moins) à l'avance

Entrée: 15€ - Prépaiement ou groupe: 12€, trois jours au moins à l'avance au compte BE93 0682 1876 8167

10€ avec carte d'étudiant. 

Et aussi Article 27 et Arsène 50: www.arsene50.be

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https://www.youtube.com/watch?v=oTLFfRofVcw


A toi, Fabienne - Fafa-Sisi

- Eugénie au chantant génie -

née primevère du premier jour du Printemps

tous mes voeux je dédie :

Un éternel été indien dans ta vie

tout le temps !

Dans ton cœur de femme et de Musicienne,

un chaleureux soleil éclatant !

Qu'un IMMENSE SUCCES vite vienne

couronner tes créations, tes enfants

lors de ton tout prochain spectacle TOPOÏ,

en avant  !!!

un très JOYEUX ANNIVERSAIRE !!!

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