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                       T o p o ï

-En ce lac de circonstances et nous, l'aimant

Nos étoiles ont vu l'alliance et le ferment

La chance n'a pas de mesure ni clé ni parure

La rouille, bonne bouille, couleurs actives !

Du hamac de la bienveillance que charrient les vents

Jusqu'à la chambre d'écluse, les élans fusent                    Activent !

T O P O Ï....

-La symphonie n° toi de cinq sens

Noue, fait le jour, la nuit, l'émoi et la cadence

Naviguer au naturel, la Nasa lorgne nos caravelles

Ouiller les andouillers, les rennes salivent !

Elaguer la parole, saisir la part folle

Demeurons laconiques, phytoplantoniques                  Salives !

T O P O Ï....

Etats des lieux aux silencieux rêves en vert ( ouverts )

Entre le lierre et la louve, l'enveloppante enveloppée

Avide d' équanimité

-En ce lac de circonstances et nous, l'aimant

Nos étoiles ont vu l'alliance et le ferment

Je me tue à te dire que je me tue à te dire

Qu'à fouiller, bonne bouille, kirielle d'ailleurs

La vie, à vie, envie, en veut, envoit le meilleur

Demeurons magiques, atypiques                 Solives !

T O P O Ï....                                                                                   Fabienne Coppens SABAM 2011

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Commentaires

  • Un sujet à réflexion, j'adore.

    amitiés

  • C'était une très belle soirée à La Samaritaine.!! :-) 

  • J'aime revoir tes photos Fa ! Très réussies et tu es si mignonne, surtout quand tu vas sauter si bien entourée,

    sauter le feu de la rampe ... vers je l'espère le succès !!

  • Super ! Belle interview !

    Quelle réjouissance !

    Merci les deux gentilles pour vos cadeaux bien reçus.

  • Interview le soir de la première ! Toute en trac  mais pas détraquée...Ouf 

    Merci Robert, Bob et Barbara

  • Voici, chère Fabienne, ton interview et celui de Pascale Snoeck fait par Barbara Flamand

    (Document ACTU-TV)

     

  • Quel sourire de bonté Robert Paul !

    Fabienne, tu sais je n'arrive pas à ouvrir ton ACTU TV

    et j'en suis bien frustrée !!!

    Je pars demain pour 4-5 jours à Panam

    alors d'ici là, le meilleur pour toi !!!!

  • Un immense MERCI, FA !

    pour ces vers de LIBERTÉ si percutants d'Edmond Rostand

    déclamés par le héros de ma jeunesse que j'adore.

    D'ailleurs ils me rappellent aussi :

    Acte I :- Scène 4

      Moi, c'est moralement que j'ai mes élégances

      Je ne m'attife pas ainsi qu'un freluquet,

    Mais je suis plus soigné si je suis moins coquet ;

    Je ne sortirais pas avec, par négligence,

    Un affront pas très bien lavé, la conscience

    Jaune encore de sommeil dans le coin de son oeil,

    Un honneur chiffonné, des scrupules en deuil.

    Mais je marche sans rien sur moi qui ne reluise,

    Empanaché d'indépendance et de franchise ;

    Ce n'est pas une taille avantageuse, c'est

    Mon âme que je cambre ainsi qu'en un corset,

    Et tout couvert d'exploits qu'en rubans je m'attache,

    Retroussant mon esprit ainsi qu'une moustache,

    Je fais, en traversant les groupes et les ronds,

    Sonner les vérités comme des éperons.

                       

    Acte I :- Scène 4

    Je n'ai pas de gants ?... La belle affaire !

    Il m'en restait un seul d'une très vieille paire !

    Lequel m'était d'ailleurs encor fort importun

    Je l'ai laissé dans la figure de quelqu'un.



    Acte I :- Scène 4

    Le Vicomte : Maraud, faquin, butor de pied plat ridicule!
    Cyrano : Ah?… Et moi, Cyrano Savinien-Hercule de Bergerac.

  • 2965944212?profile=RESIZE_1024x1024

  • CYRANO

    Et que faudrait-il faire ?

    Chercher un protecteur puissant, prendre un patron,

    Et comme un lierre obscur qui circonvient un tronc

    Et s'en fait un tuteur en lui léchant l'écorce,

    Grimper par ruse au lieu de s'élever par force ?

    Non, merci. Dédier, comme tous ils le font,

    Des vers aux financiers ? se changer en bouffon

    Dans l'espoir vil de voir, aux lèvres d'un ministre,

    Naître un sourire, enfin, qui ne soit pas sinistre ?

    Non, merci. Déjeuner, chaque jour, d'un crapaud ?

    Avoir un ventre usé par la marche ? une peau

    Qui plus vite, à l'endroit des genoux, devient sale ?

    Exécuter des tours de souplesse dorsale ?...

    Non, merci. D'une main flatter la chèvre au cou

    Cependant que, de l'autre, on arrose le chou,

    Et donneur de séné par désir de rhubarbe,

    Avoir son encensoir, toujours, dans quelque barbe ?

    Non, merci ! Se pousser de giron en giron,

    Devenir un petit grand homme dans un rond,

    Et naviguer, avec des madrigaux pour rames,

    Et dans ses voiles des soupirs de vieilles dames ?

    Non, merci ! Chez le bon éditeur de Sercy

    Faire éditer ses vers en payant ? Non, merci !

    S'aller faire nommer pape par les conciles

    Que dans les cabarets tiennent des imbéciles ?

    Non, merci ! Travailler à se construire un nom

    Sur un sonnet, au lieu d'en faire d'autres ? Non,

    Merci ! Ne découvrir du talent qu'aux mazettes ?

    Être terrorisé par de vagues gazettes,

    Et se dire sans cesse : « Oh, pourvu que je sois

    Dans les petits papiers du Mercure François » ?...

    Non, merci ! Calculer, avoir peur, être blême,

    Préférer faire une visite qu'un poème,

    Rédiger des placets, se faire présenter ?

    Non, merci ! non, merci ! non, merci ! Mais... chanter,

    Rêver, rire, passer, être seul, être libre,

    Avoir l'oeil qui regarde bien, la voix qui vibre,

    Mettre, quand il vous plaît, son feutre de travers,

    Pour un oui, pour un non, se battre, - ou faire un vers !

    Travailler sans souci de gloire ou de fortune,

    À tel voyage, auquel on pense, dans la lune !

    N'écrire jamais rien qui de soi ne sortît,

    Et modeste d'ailleurs, se dire : mon petit,

    Sois satisfait des fleurs, des fruits, même des feuilles,

    Si c'est dans ton jardin à toi que tu les cueilles !

    Puis, s'il advient d'un peu triompher, par hasard,

    Ne pas être obligé d'en rien rendre à César,

    Vis-à-vis de soi-même en garder le mérite,

    Bref, dédaignant d'être le lierre parasite,

    Lors même qu'on n'est pas le chêne ou le tilleul,

    Ne pas monter bien haut, peut-être, mais tout seul !

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