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Aveu sous forme de requête laconique de sœurs gémellaires

à l'égard des amis "d'Arts et Lettres"

 

                              

                                Surtout, chers amis, veuillez ne guère vous formaliser, ni encore moins vous offenser, je vous prie (en bon français et non point en latin, notez le confort de la chose …) de pratiques "archaïques" d'une dite Valérianacée, un jour revêtant les traits, de la dénommée Prudence, un jour, ceux de la dénommée Félicité, pouvant, il est vrai, vous sembler parfois "un rien "précieuse" ? (sic!), mais non donzelle ridicule molièresque, (du moins, espérons-le) et ce, en nous gardant, de grâce, des étiquettes !

                               Bref, pour être fidèle à la promesse de concision prononcée solennellement au cœur du sous-titre, venons-en presto, prestissimo, prestississimo, au vif du sujet en présentant la requête suivante :

                               Le duo indissociable constitué de "sœurs jumelles, nées sous le signe des gémeaux "Castor et Pollux, tantôt "moine", tantôt "voyou"[1], sollicite l'extrême faveur que vous lui accordassiez, s'il vous plaisâsse (et même s'il ne vous plaisâsse pas, oh, quelle insolence...) la liberté de vous dire VOUS, tandis qu'il vous laisse, magnanime, d'une générosité inouïe, n'ayons pas peur de l'avouer, celle de lui dire TU ...

                              Turlututu, chapeau pointu !

                              Ce qui n'exclu nullement d'emprunter de part et d'autre, une liberté de tonalité de langage, gageons que vous en conviendrez avec lui !

                              Qu'il en soit fait selon la fantaisie et le respect des usages de chacun d'entre-nous !!!

                              Bien chers frères, soyez bénis pour votre ... indulgence !!!



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"La Grande Famille" de René Magritte





[1]  : expression attribuée par Claude Rostand au compositeur Francis Poulenc et dont le corpus artistique nous prouve à quel point il fut autant "Poupoule" que "franciscain"…

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Commentaires

  • Et si nous pouvions utiliser "you", l'affaire serait terminée, chacun choisirait d'entendre ce qu'il lui plait. Mais notre belle langue voulut être au dessus de toutes ou en dessous, tu ou vous et nous devenons fous. Je navigue au grès de l'intuition et parfois coule au fond, faisant l'erreur de vouvoyer quand il aurait fallu tutoyer (et vice et versa). Je me décide, je vais donc faire un autre choix la particularité des québecois. Exemple : pourrai-tu me passer le sel, s'il vous plait ! J'ai ainsi résolu mon affaire, gage qu'il me faille par contre l'expliquer à chaque échange... Décidément j'aime ce chapeau pointu et votre texte turlututu.

  • Heureuse au fil des commentaires d'en apprendre un peu plus sur chacun d'entre-vous, auxquels il m'aurait plu de répondre, non en groupe, mais individuellement, hélas, trois fois hélas,  tout comme je savoure la finesse de repartie, la sagacité, se dégageant de vos propos, chers Nicole, Joëlle, Yvonne, Claudine et Bernard, notre seul représentant du sexe dit "fort", amis que je salue doublement pour avoir pris le temps de vous arrêter sur cette page...

    Car y a t'il pire chose que de rester isolé au sein même d'un réseau social basé sur les arts ?

  • Bonjour Valériane,

    Je vous remercie de votre message et apprécie la pertinence de vos lignes !

    Je suis venue tardivement au maniement magique du clavier et récemment sur  " Arts et Lettres "  , unique réseau auquel il m'a semblé attachant , en tant qu' artiste , d' adhérer .

    Eduquée selon des principes rigoureux, j'ai été obligée dès mon plus jeune âge, d'utiliser le " vous" pour m'adresser à toute personne adulte...exceptés mes parents...

    Mes études artistiques en école supérieure, la fréquentation de clubs sportifs , les nombreuses expositions auxquelles j'ai participé depuis le début de ma carrière d'artiste animalier ,  ont bouleversé ces régles que d'aucuns trouvent désuetes à notre époque ... le tutoiement  y  est,  en effet,  souvent de mise , d'emblée .

    Il m'arrive , actuellement, de me sentir mal à l'aise , ne sachant plus qu'utiliser du " vous ou du "tu" ..

    "Arts et Lettres " étant une grande famille de talents artistiques , la sympathie , l'amitié ( virtuelle, seulement ? ) naît  rapidement au fil des échanges... Aussi,  j 'écoute en moi la voix de la spontanéité et propose, ou non, en accueillant ou en découvrant un nouveau talent , le choix qui est le sien ; il  n'est question ni de snobisme , ni de condescendance ...

    J'utiliserais le mot "confort " ... et le respect du choix de chacun . Il est des personnes auxquelles le "vous " ou le "tu"  s'impose de lui-même ...

    Je vous souhaite une douce journée créative et ensoleillée ! Amitié, Nicole

     

       

  • J'apprécie beaucoup votre billet, son style, sa tournure et son esprit. Qu'il en soit fait selon votre souhait. Le 'vous' à l'avantage d'une élégance certaine... Mais qu'il ne soit pas interprété comme une marque de distanciation!

  • Au début, j'étais comme Claudine Quertinmont. Je disais "tu" à ceux qui me tutoyaient, surtout, et "vous" aux autres. Puis j'ai commencé à m'emmêler les pinceaux et à ramer grave entre les "tu" et les "vous". Pour m'en sortir, il n'y avait que deux solutions. Soit dire "vous" à tout le monde, au risque de vexer ceux qui étaient devenus des amis. Soit dire "tu" à tous, même si cela ne plaisait pas à certains.

    J'ai choisi le "tu" parce qu'ainsi les verbes sont ainsi plus faciles à conjuguer. Non, là je rigole ! Le "tu" correspond mieux à ma personnalité. Surtout que dans mon enfance, quand ma mère me vouvoyait (comme la maman de Claudine), c'est qu'elle était drôlement fâchée contre moi !

  • Merci de votre délicatesse Dominique, tant qu'à Marie-Hélène, votre saillie est digne d'un Pierre Dac, d'un Francis Blanche, d'un Desproges ou de Raymond Devos, j'en passe et des meilleurs ; elle m'a fait plus que sourire et en ces temps de deuil, quelle vertu ! Votre réponse m'évoque la fameuse formule, que vous connaissez certainement, une fois sur deux attribuée à P. Dac ou F.Blanche :" je préfère le vin d'ici à l'eau de là."

  • A 87 ans, ma mère me dis encore "vous", tandis que moi, je lui dis "tu" et mère.  Nous pouvons jouer ce rôle de distance rapprochée... si tu veux ou de convenance bon ton, si vous voulez.  Les amis s'adaptent vite à la familiarité, sur les réseaux sociaux et on ne sait plus où on en est : comme tout le monde, j'ai dû m'y faire.  L'ennui, c'est le nombre : tu a l'un, vous à l'autre, la spontanéité se perd.  Ce sera donc comme tu veux parfois, ou comme vous voulez si j'y pense :-)  Bonne soirée amicale Valériane et bisous (si je peux).  Claudine.

  • Je vous ai lue avec Félicité et vous réponds avec prudence : "total respect ! " Merci.

  • Oh le "vous" est l'élégance du "tu" !

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