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Bonjour,

Voici l'article que j'ai publié au sujet du récent livre concernant Louis de Potter, instigateur de la Révolution belge :

Louis de Potter

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En cette nuit, je me souviens

 

Surprise par la féerie

De cette nuit éblouissante.

Dans une harmonie fascinante,

Je crois vivre une rêverie.

...

Tous les arbrisseaux effeuillés,

Les hautes haies faisant clôtures,

Les cèdres à la riche parure,

Ont fleuri en blanc émaillé.

...

Cela me semble un mariage,

Par une déesse béni.

Troublée, je regagne mon nid,

Prise de l’envie du partage.

...

Je me souviens que solitaire,

Dans la nuit noire et veloutée,

J’étais très souvent envoûtée,

En un autre lieu de la terre.

...

En attente, je m’asseyais

Pour scruter les milliers d’étoiles,

Qui trouaient la céleste toile.

Chaque bijou m’émerveillait.

...

Je restais des heures entières,

L’âme débordant d’émotion,

En suprême adoration,

Sans jamais dire de prières.

...

                                                                                            24 février 2012

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Merlin l'enchanteur adoubé aspirant modérateur en titre,

 par l'artisan fondateur du réseau Arts et Lettres

De la part du "Prince Noir" alias

Cyrus de Sainte Sophie de Constantinople des Rives du Bosphore

déraciné au cœur du "Jardin de la France", soit, en terres de Rabelaisie...





                        Ô Merlin, noble mascotte, au prénom évocateur si enchanteur, provoquant, rien qu'en le prononçant, l'enchantement, et dont je viens seulement d'apprendre l'existence, permettez-moi en tant que "frère de la gent félinesque ", probablement votre ainé, qui plus est, et ce, sans que nous ayons été l'un à l'autre, officiellement présentés, de m'inquiéter de votre sort : dites-moi, cher magicien félin, où est donc passée l'envoûtante Fée Viviane?

                       Vous-même, vous a-t-il été donné de succomber aux charmes et autres sortilèges de la Dame du Lac, exerçant sa tyrannie sur de légendaires personnages arthuriens, échappés de l'imaginaire humain ? Fasse qu'elle vole à vos devants, afin de vous seconder à concocter je ne sais quels philtres surnaturels, mandragoresques… censés estomper les absences de nos compagnons à deux pattes. N'en doutez pas, je vous prie, et fiez- vous à mon expérience, vous aurez bien besoin de son soutien, avant, qu'un jour prochain, elle vous trahisse, afin de pallier aux carences, de déjouer les maléfices et conspirations ourdis par un éventail de membres de ce cercle déjà légendaire ! Sic !!!

                     Car n'est 'il pas d'ores et déjà acquis, que les mauvais sujets, "Fâcheux" dans la droite lignée molièresque, sévissant sur ce réseau et dont une certaine "mauvaise herbe" de Valérianacée fait assurément partie, vont vous donner tellement de fils à retordre, que vous allez bientôt n'en plus pouvoir … de toutes ces vilenies ?

                     Ah, quel affreux rôle vous a t'on décerné là, ami !!! Vous n'êtes point fait pour distribuer les réprimandes aux gredins humains ! Non, votre étoffe est toute autre, croyez-m'en !

                     Si vous m'aviez sollicité, sinon consulté un sage éminent appartenant à notre "frérie", je vous aurais humblement conseillé de vous convertir au courant philosophique bouddhique prônant la non violence, en lieu et place de vous voir pratiquer les arts martiaux incriminés indignes de notre rang… Peut-être n'est'il pas trop tard à votre égard, si vous adoptez de cette patte de velours recommandée, soit illico presto, l'attitude zen requise.

                     De grâce, ne vous laissez surtout pas impressionner par quelques ramages n'ayant d'égal que leurs plumages, ou encore moins contaminer, par les travers de cet affreux bipède, cependant convaincu, de sa supériorité, sous prétexte de ses origines édéniques précédant l'épisode de l'illustre croqueuse de pomme, bipède fier comme Artaban de son pedigree d'hominien détenteur d'un langage articulé élaboré, foi de Cyrus de Sainte Sophie de Constantinople des Rives du Bosphore transplanté en plein cœur de la vallée ligérienne, hôte du seigneur Pantagruel, répondant au sobriquet un rien bêbête de "Cy-Cy" pour les intimes de sa garde rapprochée !!!

                     Solidarité chattesque oblige, figurez-vous qu'il me déplairait fort d'entendre dire, que votre rôle d'assistant vous pèse, et qu'en vertu de cela, la fleur d'ancolie a jeté son dévolu sur vous, vous faisant ainsi sombrer dans une mélancolie dont le langage de ces pétales est porteur, "Mélancholia" gage de folie, synonyme de chants nervalien, verlainien, baudelairien, apollinairien…insufflée par le vent de la Melancolye médiévale, le "Prince des poètes", Charles d'Orléans, en tête, lui, qui tout au long de sa captivité angloyse, fit rimer la clochette aux ailes de colombe (Aquilegia Vulgaris L.) avec la fleurette du myosotis, symbole du souvenir, ce "ne m'obliés mie" célébré par tant de chantres de l'histoire poétique occidentale.

                    Au plaisir d'ouïr sait-on jamais, de vos nouvelles, dans l'espoir que vous puissiez vous libérer de cette pesante mission de mercenaire, tout juste bonne pour l'homme, cet anti-héros, esclave de tâches prosaïques des plus rebutantes.


Félinement vôtre,

Un "Bon petit Diable" ou chat pitre ayant droit au chapitre …




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Les jeux tournant au pugilat sous les  regards de l'arbitre dépassé...



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Une larme, des pleurs.

Je pense souvent à toi , à eux , à nous

le coeur en larme , les paupières closes

je me souviens de chaque jours passés en ta compagnie.

 

Je ne veux plus accepter notre solitude ,notre désarroi sans toi.

Une étoile sans pareil qui brillait le jour comme la nuit auprès de nous

comment vivre après ça sans toi, toi l'épaule du bonheur...

 

Les années passent mais le chagrin reste comme emprisonné

L'espérance de te revoir dans mes rêves s'est échapée.

 

Une larme coule dans mon jardin là où il me reste les rêves

ceux de te revoir un beau jour dans ce monde dont on ne parle pas.

 

Ce monde où l'amour est seul et unique atmosphère

là où ceux qui ont tant souffert retrouvent le sourire

là où la maladie n'est qu'un vaste souvenir tant on y est bien.

 

Je sais , je voudrais déjà faire ce voyage pour me reposer

auprès de mes êtres tant aimés, ma famille , mes chiens et chats et tant d'autres...

 

Je sais c'est mal d'en parler mais mon coeur ce soir ne peux plus retenir

les pleurs qui inondent ma vie....

 

 

 

 

 

 

 

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La culture animale

                                                                                                                          Pour la charmante Rosyline

 

On bat des mains au savoir-faire

Des insectes et des oiseaux.

Vrai, chaque espèce d’animaux

A ses façons particulières.

...

En s’émerveillant, on suppose,

Qu’ils se comportent par instincts,

Réflexes appropriés, soudains,

Cependant, il en est qui osent.

...

Un proche, qui un jour assiste

À une audace portant fruit,

Imite cet essai fortuit.

La culture animale existe.

...

Un savoir acquis se transmet,

Sans devenir héréditaire

Il dépend des dépositaires,

Peut se conserver à jamais.

...

J’ai des souris dans ma maison,

Pour éviter qu’elles foisonnent,

J’ai mis des pièges qui fonctionnent,

Bien moins cruels que le poison.

...

Si j’en bouge un, par maladresse,

Il se déclenche bruyamment.

Mais, à mon grand étonnement,

Elles, ne manquent pas d’adresse.

...

Elles savent, elles ont appris.

L’une en a été la victime.

Un témoin, qui a vu le crime,

A transmis ce qu’il a compris.

...

Les fourmis surtout sont expertes

À triompher d’un ennemi.

Parfois, pour tromper mon ennui,

J’en poursuis une, en pure perte.

...

J’applaudis à l’intelligence,

À l’astuce des démunis,

À l’art nouveau de faire un nid,

En effilochant de la ganse.

...

                                                                                               24 février 2012

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BOURRASQUES

12272788889?profile=originalAcérées, brusques les bourrasques s'ébruitent ça et là

A travers les buissons à demi nus et secs

Les astres semblent glacés sur le pourtour du ciel

Et j'ai nombre de lieues à parcourir à pied

Pourtant je sens à peine la froidure de l'air

Ou le racassement lugubre des feuilles mortes

Ou les lampes d'argent qui brûlent tout là haut

Ou d'ici la distance à l'antre plaisant du logis

Car je suis débordant de la douce amitié

Que j'ai trouvée dans un petit cottage

....

John KEATS  '(écrit en octobre 1816)

sonnets (Seul dans la splendeur )

En accord avec mon humeur du jour  que je vous offre en partage

ArletteA

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Je participe à un concours organisé par les asbl pour le développement dans les pays du Sud, FIAN et Via Campesina sur le droit à l'alimentation avec un poème que j'ai écris et que j'ai mis sur forme de video. Ce serait sympa si vous pouvez voter pour moi. Bien entendu après l'avoir visionné et apprécié. Allez sur ce lien et choisissez le nom Artist: José Mangano. Titre du poème : 'Les pierres ont du coeur' Merci d'avance 

http://ning.it/xxrU3F

Auparavant inscrivez-vous sur wordpress : nom et e-mail, ensuite allez dans votre messagerie, copiez le passeword, ainsi que le nom et collez-le sur la page du site. Allez sur ma vidéo et cliquez sur la pastille verte. Merci

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Physiologie du mariage

12272788459?profile=originalIl s'agit d'une oeuvre d'Honoré de Balzac (1799-1850), publié sans signature à Paris chez Canel et Levavasseur en 1829; réédition signée et augmentée en 1834 et en 1838, avant d'entrer dans le tome XVII de la Comédie humaine, où il constitue la meilleure part des Études analytiques, à Paris chez Furne, Dubochet et Hetzel en 1846.

 

Le titre original complet, Physiologie du mariage ou Méditations de philosophie éclectique sur le bonheur et le malheur conjugal, publiées par un jeune célibataire, situe doublement le genre de ce texte écrit de 1824 à 1829, et dont, Balzac, alors imprimeur, composa une première version en 1826. L'auteur s'inspire des physiologies dont Brillat-Savarin avait lancé la mode avec sa Physiologie du goût en 1826 et des «codes» publiés à la même date par Horace Raisson, en proposant une série de «méditations» adoptant une grande variété de formes, affectant un style badin et une tonalité ironique.

 

Physiologie du mariage. Précédées d'une Introduction, les trente méditations s'organisent en trois parties: «Considérations générales», «Des moyens de défense à l'intérieur et à l'extérieur», «De la guerre civile». Après avoir défini son sujet («Le mariage est un combat à outrance»), Balzac déploie des statistiques fantaisistes, traite «De la femme honnête», «De la femme vertueuse», «Des pensionnats», «De la lune de miel», tout en énonçant les aphorismes du «Catéchisme conjugal». La deuxième partie se donne pour un «Traité de politique maritale». Passant du salon à la chambre à coucher, l'auteur s'attarde sur une «Théorie du lit» et traite «De l'amant» ainsi que «De l'art de rentrer chez soi». Enfin, l'ouvrage aborde la polémologie. Aux «Principes de stratégie» de la guerre conjugale s'ajoutent des considérations sur les amies, les alliés, la femme de chambre, le médecin, la belle-mère, la migraine, les névroses et la pudeur. A la lutte succède la «paix conjugale». Une formule du Premier Consul résume le livre: «Si l'homme ne vieillissait pas, je ne lui voudrais pas de femme.»

 

Pastichant Sterne et masquant un plaisant désordre sous l'apparente rigueur de la table des matières, Balzac aborde tous les aspects de la vie conjugale avec un savoureux goût du détail. La multiplicité des sujets et des points de vue s'enrichit de nombreuses références rousseauistes et de formules aux profondes résonances sociales et romanesques: «Ne commencez jamais le mariage par un viol», «Les actions d'une femme qui veut tromper son mari seront presque toujours étudiées, elles ne seront jamais raisonnées», «Le lit est tout le mariage», «Jamais un mari ne sera si bien vengé que par l'amant de sa femme».

 

Variant les modes (lettre, maxime, essai, récit, dialogue), Balzac expose une thèse: la proportion de femmes vertueuses étant réduite, la politique conjugale consiste à éviter d'être «minotaurisé». Une connaissance circonstanciée des multiples facteurs matériels et psychologiques qui déterminent le rapport entre deux êtres, le respect de l'autonomie personnelle et sentimentale de la femme permettent de gérer au mieux cette «institution nécessaire au maintien des sociétés mais contraire aux lois de la nature». Le mariage, ce combat, illustre un implacable constat: «S'aimer toujours est la plus téméraire des entreprises.» L'analyse du coeur humain, des moeurs et de la condition moderne de la femme mariée font de cet ouvrage cynique et provocateur, un livre-matrice de la Comédie humaine.

 

Faisant en quelque sorte suite à la Physiologie, les Petites Misères de la vie conjugale (articles publiés dans la Caricature en 1830, et dans la Caricature provisoire en 1839-1840 et esquisses publiées dans le collectif le Diable à Paris chez Hetzel en 1844, et dans la Presse en 1845, réunis en livraisons à Paris chez Chlendowski en 1845-1846) se présentent comme une succession d'anecdotes chargées d'illustrer les principes dégagés dans l'ouvrage précédent.

 

Petites Misères de la vie conjugale. Adolphe de Chodoreille, le mari, et Caroline, née Heurtant, la femme, ainsi que quelques comparses se retrouvent dans des saynètes interrompues par des réflexions. Aux tableaux humoristiques dépeignant les misères du mari répondent les lettres-confessions de Caroline et de plusieurs jeunes mariées détaillant leurs désillusions, que de petites scènes dramatisent plaisamment. La conclusion s'impose: «Il n'y a d'heureux que les ménages à quatre»; mais peut-on écrire l'histoire des mariages heureux?

 

Moins stimulantes que la Physiologie, les Petites Misères s'apparentent par le ton à un exercice de style. Il s'agit d'écrire un livre qui serait à la physiologie «ce que l'Histoire est à la Philosophie, ce qu'est le Fait à la Théorie». La drôlerie l'emporte: la misère conjugale n'est-elle pas le plus souvent «un bonheur pour quelqu'un»?

Si Balzac ne put mener à bien le projet des Études analytiques, il conçut celui d'une Pathologie de la vie sociale, dont nous ne disposons que de quatre fragments, qui auraient dû être modifiés ou amplifiés. L'idée centrale, toute moderne et marquée au coin d'une préoccupation scientifique, s'énonce ainsi: la collectivité et ses structures mentales laissent leur empreinte sur l'individu. Complétant les physiologies, l'étude pathologique entend aborder de façon cohérente tous les aspects de l'homme, depuis sa constitution jusqu'à ses fonctions. Avec cette ambition taxinomique, anthropologique et sociologique, analogue à celle de la Comédie humaine, contraste la manière journalistique due aux circonstances de publication des textes. «Des mots à la mode» (la Mode, mai 1830) se présente comme un préambule à une analyse de la langue telle que l'informe ou le déforme le social, et énumère quelques traits de langage contemporains produits par l'actualité ou le caprice. Le «Traité de la vie élégante» (la Mode, octobre-novembre 1830) décrit successivement la «vie occupée» et la «vie élégante», «l'art de dépenser ses revenus en homme d'esprit», avant d'énoncer une série de principes généraux devant gouverner cette «perfection de la vie extérieure et matérielle», pour finir par un code de la toilette. La «Théorie de la démarche» (l'Europe littéraire, août-septembre 1833) aborde la «science la plus neuve», et dresse le code de la démarche, puisque le «mouvement humain est comme le style du corps», mais aussi parce qu'il exprime un rapport au monde. Enfin, le «Traité des excitants modernes» (publié en 1838 à la suite d'une réimpression de la Physiologie du goût de Brillat-Savarin) traite de l'alcool, du café et du tabac. Liant leur usage à la dépense d'énergie, Balzac retrouve, sous une forme didactique, les questions développées ou dramatisées dans ses romans.

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POEMES

....SALUT MARTIN

   j'ai lu tes poèmes

   laisser couler les mots, tous ces mots

  mots que je voudrai entendre,µ

 tous ces murmures,....venant de la source d'eau pure !!!

 merci pour ton partage, amitié

 IL y a de très bons "vins" en Dordogne !

 a+

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DRÔLES DE GENES...

Pas envie de bouger...

Juste faire le gros dos

Et rêver qu'il fait beau

Rien qu'un jour de congé!

 

Juste envie de deux bras...

Et se sentir au chaud

Être un poisson dans l'eau

Absente de tout débat!

 

Pas envie de demander...

Avoir enfin confiance

Croire un peu en la chance

C'est si bon de rêver!

 

Juste envie de la voix...

Qui me disait ; Je t'aime...

Comme on dit un poème

L'absence est une croix!

 

Pas envie de pitié...

Juste un peu de solitude

C'est une vielle habitude

Un zeste de fierté!

 

Juste envie de te croire...

Petite voix dans le coeur

Qui me parle de bonheur

De racines et d'espoir!

J.G.

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administrateur théâtres

CHATROOM en reprise au Théâtre de Poche!

DE ENDA WALSH
MISE EN SCÈNE SYLVIE DE BRAEKELEER

CHATROOM fait désormais partie des blockbusters du Théâtre de Poche. Le Festival d’Avignon 2009, au Théâtre des Doms, fut un véritable tremplin pour une première tournée magistrale du spectacle, la saison passée, en France et Outre-Mer. Depuis octobre 2011, après plus de 170 représentations et plus de 40.000 spectateurs, CHATROOM est reparti pour une deuxième tournée de 70 dates à travers la France, la Belgique, l’Italie et la Suisse !

Entre la Haute-Normandie et le Midi-Pyrénées, CHATROOM fera une halte au Poche, du 28 février au 9 mars 2012, pour une série de 9 représentations qui affichent quasi SOLD OUT. Pour tenir ce rythme effréné, la production a réuni une deuxième équipe de comédiens.
Lors de cette reprise au Poche, vous pourrez voir sur scène les 2 équipes ; la nouvelle équipe du 28 février au 6 mars, et l'équipe initiale du 7 au 9 mars.12272794279?profile=original

Chatroom 15/05/2010

T’es toi quand tu parles.  Quand on ne se parle pas, on chatte sous le couvert de l’anonymat, et les lions sont lâchés. Lâchement l’un, l’une prennent le pouvoir et diffusent machiavéliquement  leur puissance virtuelle sur de vrais pauvres paumés. Le meurtre est le pouvoir absolu : les voilà qui exultent.  Danse macabre. Et sur cette île lugubre du chatroom,  pas de ‘deus ex machina’ pour remettre ces enfants de jungle sur la piste du  respect, du bonheur, de la rationalité comme dans The Lord of the Flies….12272794475?profile=original

Enfin une jeune paumée qui a vaincu la mort crie soudain sa vérité et réveille la vie enfouie malgré tout dans  le pauvre Jim, devenu à son insu, et en vrai, la victime expiatoire de tous ces ados désœuvrés, malaimés, sans but, sans valeurs, largués…. assommés de musique sauvage, prisonniers de gestes d’automates en folie.

Et les lucioles de tecktonik abruties par leurs contradictions et celles du monde, de s’agiter désespérément. Personne n’entend rien. Surgit une image de bonheur dans le regard vide de Jim. Et si on se parlait vraiment : … Laura et Jim, dernière scène.

Malgré le sujet, aussi accablant qu’affligeant,  la vitalité et le talent  des acteurs nous réconcilient avec cette jeunesse en manque permanent….de permanence et de certitudes.


Reprise du 28 février au 9 mars 2012
(relâche les dimanches et lundis)


AVEC EN ATERNANCE
:
Du 28 février au 6 mars :
BRUNO BORSU, ALICE DE MARCHI, FANNY DONCKELS, MARTIN GOOSSENS, JORDAN MARTY, ELSA POISOT

Du 7 au 9 mars :
ELSA POISOT, DEBORAH ROUACH, ADRIANA DA FONSECA, JULIEN VARGAS, OLIVIER LENEL ET CÉDRIC LOMBARD

COMPLET sauf le 1er mars à 14h30 !

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Sevrée désormais d'allégresse

 

 

  

 

Le monde grouille certes, ailleurs.

L’espace où je vis solitaire,

L’un des plus calmes sur la terre,

Me paraît être le meilleur.

...

Les heures glissent lentement,

Quand je m’attarde à ne rien faire,

À penser, pour me satisfaire,

Bien attentive aux changements.

...

Même lieu aux quatre saisons.

Mon enthousiasme se répète.

J’ai souvent eu le coeur en fête,

Sans m’en demander la raison.

...

Février, la neige a fondu,

Je me sens sevrée d’allégresse

Mais peux savourer la tendresse

De gestes qui me sont rendus.

...

23 février 2012

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Exposition Pascal Laloy

Bonjour,

La Galerie que je dirige ouvre une nouvelle exposition vendredi 2 mars. Je suis heureuse de vous convier au vernissage, en présence de l'artiste Pascal Laloy, le 2 mars à partir de 18h, (ouverture nocture de la galerie jusqu'à 23h avec apéritif-dinatoire). La Galerie se trouve dans un petit village de Moselle à Vergaville (29 rue des halles, à coté de la Mairie).

Alors à vendredi prochain

Séverine Braguier - Galerie des Effets secondaires

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Foire du Livre de Bruxelles

Bonjour à tous et toutes. Je serais très heureux de vous rencontrer à la Foire du Livre de Bruxelles, le 5 mars, au stand de la Sabam de 14 à 15H ou à celui de Novelas de 15 à 17H, pour vous y présenter deux ouvrages, dont un recueil collectif de saynètes: A vos Masques.

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Agenda poétique

Agenda poétique

Quelques dates à retenir :

5 mars - 18h30 Théâtre Le Lucernaire, entrée libre

53 rue Notre-Dame des champs, 75006 Paris.

Printemps des poètes de l'Harmattan, présentation des collections et lectures.

9 mars à 19 heures, Auditorium des Cours de Civilisation française de la Sorbonne (16 bis, rue de l’Estrapade 75005 Paris), en partenariat avec l’association Poésie et Chanson Sorbonne, avec le soutien de l’Université Paris-Sorbonne (Paris IV) et de son service culturel. Autour de la poésie érotique française

10 mars, de 18h à 20 h Printemps des Poètes d'Ici et d'ailleurs, Eric Sivry organise une lecture au François Coppée, 1BBd du Montparnasse 75006 Paris métro Duroc

11mars à partir de 14h30, présentation du roman "tu me demandes si j'ai connu la guerre" Aurore Altaroche .

Présentation par Giovanni Dotoli, Professeur de Langue et Littérature françaises et poète, Université de Bari.

Salon de lecture (Rez de chaussée)Fondation Biermans-Lapôtre Maison des étudiants belges et luxembourgeois Cité Internationale Universitaire de Paris 9A, boulevard Jourdan 75014 Paris, France Métro-RER-tramway : Cité internationale Bus 67-21

16 mars à 19H, présentation des livres récemment parus d'Accent tonique : Bernard Fournier : Maison des ombres, Claire Demolin-Cordier : Afin que naisse l'éblouissement, Dana Shishmanian : Mercredi entre deux peurs, Françoise Coulmin :Guérir d'enfance, Jacqueline Persini : Contre l'humain il est des crimes, Marie Lise Corneille : Dans le jeune de la parure, Maurice Couquiaud : A la recherche des pas perdus, Nicole Barrière :Geneviève Clancy, la beauté résistante

Espace L'Harmattan, 21 bis rue des Ecoles, 75005 Paris, Métro Maubert-Mutualité, ligne 10 -Bus 63, 86, 87

30 mars 18heures précises "du côté du Pont Mirabeau"

69 rue Violet 75015 PARIS métro Commerce, Bus 70 et 88

sur le thème Enfances.

Invités : Jean-François Blavin, Francis Coffinet, Liza Maria, Dominique Sutter, Xavier Lainé

Scène ouverte en seconde partie

27 avril 18heures précises "du côté du Pont Mirabeau"

69 rue Violet 75015 PARIS métro Commerce, Bus 70 et 88

Comment Wang fo fut sauvé? nouvelle de Marguerite Yourcenar mise en espace et dit par Thomas Josse comédien et une musicienne

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Quand les chrysalides s’envolent.

 

Assis dans sa  chaise roulante sur les sols,

L’infirme s’envole dans ses rêves d’exploits,

Plonge dans un torrent de rires tournesols,

Avides de   soleil,  dont il  devient  le  roi.

 

Enfermé dans ce corps, il frémit d’une main,

Puis étend un seul bras d’un geste qui craque,

Son  cocon  galère,  devient soldat  romain,

Tout  prêt à  survivre pendant une attaque.

 

Il plane puis marche, prend le commandement,

Déborde du sang-froid de ses membres ouverts,

Aux  futurs triomphes  manœuvrés rondement,

Pour  les  yeux ébahis qui  se  sont découverts.

 

Sa métamorphose le conduit hors du temps,

L’escalade des cœurs transporte ses amours,

Vers Chimène et le Cid sans aucun contretemps,

Il  devient  Roméo,  vit  des  polyamours.

 

Danseur d’une étoile sur voile de tulle,

Il  bondit  de  grâce  sur  une  cascade,

De gaité et de vent dans un effet-bulle,

Enrobant par hasard un jeu d’embuscade.

 

Mais le corps rappelle l’esprit pur échappé,

Dans  son  enveloppe  carcérale  infâme,

Qui  le retient captif, de la mort rescapé,

Comme chrysalide, nymphe avec une âme.     Claudine QUERTINMONT D’ANDERLUES

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