Merlin l'enchanteur adoubé aspirant modérateur en titre,
par l'artisan fondateur du réseau Arts et Lettres
De la part du "Prince Noir" alias
Cyrus de Sainte Sophie de Constantinople des Rives du Bosphore
déraciné au cœur du "Jardin de la France", soit, en terres de Rabelaisie...
Ô Merlin, noble mascotte, au prénom évocateur si enchanteur, provoquant, rien qu'en le prononçant, l'enchantement, et dont je viens seulement d'apprendre l'existence, permettez-moi en tant que "frère de la gent félinesque ", probablement votre ainé, qui plus est, et ce, sans que nous ayons été l'un à l'autre, officiellement présentés, de m'inquiéter de votre sort : dites-moi, cher magicien félin, où est donc passée l'envoûtante Fée Viviane?
Vous-même, vous a-t-il été donné de succomber aux charmes et autres sortilèges de la Dame du Lac, exerçant sa tyrannie sur de légendaires personnages arthuriens, échappés de l'imaginaire humain ? Fasse qu'elle vole à vos devants, afin de vous seconder à concocter je ne sais quels philtres surnaturels, mandragoresques… censés estomper les absences de nos compagnons à deux pattes. N'en doutez pas, je vous prie, et fiez- vous à mon expérience, vous aurez bien besoin de son soutien, avant, qu'un jour prochain, elle vous trahisse, afin de pallier aux carences, de déjouer les maléfices et conspirations ourdis par un éventail de membres de ce cercle déjà légendaire ! Sic !!!
Car n'est 'il pas d'ores et déjà acquis, que les mauvais sujets, "Fâcheux" dans la droite lignée molièresque, sévissant sur ce réseau et dont une certaine "mauvaise herbe" de Valérianacée fait assurément partie, vont vous donner tellement de fils à retordre, que vous allez bientôt n'en plus pouvoir … de toutes ces vilenies ?
Ah, quel affreux rôle vous a t'on décerné là, ami !!! Vous n'êtes point fait pour distribuer les réprimandes aux gredins humains ! Non, votre étoffe est toute autre, croyez-m'en !
Si vous m'aviez sollicité, sinon consulté un sage éminent appartenant à notre "frérie", je vous aurais humblement conseillé de vous convertir au courant philosophique bouddhique prônant la non violence, en lieu et place de vous voir pratiquer les arts martiaux incriminés indignes de notre rang… Peut-être n'est'il pas trop tard à votre égard, si vous adoptez de cette patte de velours recommandée, soit illico presto, l'attitude zen requise.
De grâce, ne vous laissez surtout pas impressionner par quelques ramages n'ayant d'égal que leurs plumages, ou encore moins contaminer, par les travers de cet affreux bipède, cependant convaincu, de sa supériorité, sous prétexte de ses origines édéniques précédant l'épisode de l'illustre croqueuse de pomme, bipède fier comme Artaban de son pedigree d'hominien détenteur d'un langage articulé élaboré, foi de Cyrus de Sainte Sophie de Constantinople des Rives du Bosphore transplanté en plein cœur de la vallée ligérienne, hôte du seigneur Pantagruel, répondant au sobriquet un rien bêbête de "Cy-Cy" pour les intimes de sa garde rapprochée !!!
Solidarité chattesque oblige, figurez-vous qu'il me déplairait fort d'entendre dire, que votre rôle d'assistant vous pèse, et qu'en vertu de cela, la fleur d'ancolie a jeté son dévolu sur vous, vous faisant ainsi sombrer dans une mélancolie dont le langage de ces pétales est porteur, "Mélancholia" gage de folie, synonyme de chants nervalien, verlainien, baudelairien, apollinairien…insufflée par le vent de la Melancolye médiévale, le "Prince des poètes", Charles d'Orléans, en tête, lui, qui tout au long de sa captivité angloyse, fit rimer la clochette aux ailes de colombe (Aquilegia Vulgaris L.) avec la fleurette du myosotis, symbole du souvenir, ce "ne m'obliés mie" célébré par tant de chantres de l'histoire poétique occidentale.
Au plaisir d'ouïr sait-on jamais, de vos nouvelles, dans l'espoir que vous puissiez vous libérer de cette pesante mission de mercenaire, tout juste bonne pour l'homme, cet anti-héros, esclave de tâches prosaïques des plus rebutantes.
Félinement vôtre,
Un "Bon petit Diable" ou chat pitre ayant droit au chapitre …
Les jeux tournant au pugilat sous les regards de l'arbitre dépassé...
Commentaires
Et voilà que le petit Merlin (qui en réalité est la chat de ma fille) entre en légende. J'en souris d'aise