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ALICJA POLECHONSKA : RENCONTRE

ALICJA POLECHONSKA : RENCONTRE

Depuis 2003, Alicja Polechonska a participé à une cinquantaine d’expositions collectives et individuelles un peu partout en Belgique. Cet été, elle sera à Bruxelles, avec toujours un regard personnel pour exprimer ses impressions sur la société.

 

Quel a été votre parcours artistique ?

A l'âge de douze ans, j’ai été récompensée lors d’un concours de dessin organisé dans le cadre du trente-cinquième anni-versaire de la République populaire de Pologne et Année internationale de l’Enfant. Cette distinction a eu un impact décisif sur le choix de l'école d'art où je me suis inscrite pour développer mes compétences artistiques. A savoir, le Lycée des Beaux-Arts Plastiques de Koszalin. Plus tard, j’ai obtenu une licence en langue et littérature slave à l'Université de Poznan, sans jamais abandonner les pinceaux et les crayons. Enfin, en Belgique, j'ai suivi durant trois ans les cours du soir de dessin à l’Académie Royale des Beaux-Arts de Bruxelles, ainsi que des cours de peinture à l’Ecole des Arts d’Ixelles pendant deux années.

 

Quand avez-vous quitté la Pologne ?

Après mes études, je suis venue en Belgique. Pays dans lequel j’ai obtenu un titulariat en français langue étrangère à l'Alliance Française, qui m’a destiné à l’enseignement. Depuis, je suis traductrice agréée freelance auprès du Tribunal de première instance de Bruxelles, où je traduis et interprète, oralement autant que par écrit, les échanges entre des particuliers et des représentants de la loi. Je vis dans la capitale depuis trente ans.  Durant tout ce temps, votre pays est devenu ma seconde patrie.

 

Comme peintre, d’où vient votre inspiration ?

Mon inspiration principale naît de mon vécu et de l'observation de mon entourage. L'atmosphère de mes œuvres relève la chaleur des couleurs. L'aspect humain et social joue un rôle très important dans mon travail. Parmi les sujets que je traite, on trouve les thèmes de l'immigration, de la mondialisation, de l'éducation ainsi que du métissage culturel. Je suis très engagée sur tous ces fronts.

 

Quelle technique utilisez-vous ?

Je n’use pas de technique particulière. Je passe aisément du pastel au fusain, de l’aquarelle à l’acrylique. Tout dépend du sujet à fixer sur le support ou de mon humeur. Chaque œuvre est singulière en soi et je m’adapte en fonction de chacune. Je cherche, j’essaie, je rectifie, …

 

Comment définiriez-vous votre style ?

J’exécute des bonds du figuratif à l’abstraction. J’aime retenir la beauté de certaines associations de couleurs aussi bien que la forme d’un objet ou la silhouette d’une personne. Là encore, comme pour mon inspiration, tout dépend de ce que je ressens. Je refuse d’être étiquetée et je suis en recherche permanente. Pour moi, tout peut devenir sujet de peinture, motif de création.

 

Quel est le rôle de l’art ?

Le rôle de l'art consiste à réduire les frontières, à rapprocher les nations et les civilisations pour évoluer dans ce monde et pour relier les gens de différentes cultures, en espérant les aider à vivre dans une société meilleure. La couleur et le dynamisme dans la composition picturale sont essentiels pour l'artiste. A travers la palette, il exprime ses émotions et les profondeurs de son âme, autant que de son intuition. La première impression reste généralement décisive et c'est elle qui permet le dialogue entre le créateur et le public.

 

Qui est votre artiste préféré ?

Il y en a plusieurs ! Stanisław Wyspiański à cause de mes racines polonaises, Vassily Kandyński pour ses vibrations colorées et Marc Chagall pour son univers onirique. Comme vous le constatez, je suis résolument moderne dans mes goûts, même si j’accorde beaucoup d’importance à la peinture classique et aux maîtres qui ont précédé le XXe siècle.


Par quelle formule simple pourriez-vous vous décrire ?

La communication avec les autres ! Je ne peins pas que pour moi, mais pour entrer en relation avec les gens qui viennent à la rencontre de mes toiles et de mes dessins.

 

Avez-vous une citation fétiche ?

En fait, j’en ai deux : « L’équilibre en tout » et « Aimer son prochain comme soi-même ».

 

Vous travaillez par thèmes…

Au fil des années, j’ai développé différentes séries. J’y mets chaque fois beaucoup de sincérité. Il s’agit pour moi de transmettre quelque chose. Ainsi, mes aquarelles représentent généralement des paysages, des compositions florales et des natures mortes d'une façon figurative. La série de tableaux consacrés à la mixité parle des migrants qui ont abandonné leur terre natale ou leur région pour fuir une guerre, une dictature, un génocide ou la misère dans l'espoir d'une existence meilleure. A travers mes œuvres, je parle de ce qu’ils peuvent vivre en me référant à mon propre parcours. Partir représente à la fois un déchirement et une aventure. On abandonne un lieu qu’on aime pour un autre qu’on va normalement aimer. Même si ce n’est pas toujours facile !

 

La religion joue également une place importante dans votre existence …

Je suis catholique pratiquante comme beaucoup de mes compatriotes. J’ai illustré plusieurs thèmes bibliques tirés du Nouveau Testament : la Vierge Marie, Jésus enfant, Nicodème, l’Ange Gabriel, La présentation du Christ au Temple, la résurrection, etc. Des personnages ou des passages profondément positifs et fédérateurs ! Pour moi, la foi libère chacun de ses peurs et apporte un bonheur infini fait de quiétude et d’espoir. Mes toiles basées sur des sujets religieux ont notamment été exposées à l'Eglise des Prêtres du Sacré-Cœur à Ixelles et au Forum Saint-Michel. Un tableau intitulé « Chemin d’Emmaüs » a été récompensé par le « Prix d’Art Chrétien », fondé en 1970 par Réné Pouillard.

 

Propos recueillis par Daniel Bastié

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BARBARA DODZIAN : RENCONTRE

BARBARA DODZIAN : RENCONTRE

Barbara Dodzian est une de ces artistes dont le parcours l’a menée de Varsovie à Bruxelles. Arrivée il y a plus de vingt ans, elle partage avec nous son ressenti et nous invite à découvrir en août ses œuvres dans une galerie bruxelloise bien connue. Récemment, son travail a obtenu le prix « Coup de cœur du public » dans le cadre d’Itinérart 2024.  

 

Pourriez-vous nous parler de votre venue en Belgique et de ce qui vous a amenée à choisir Anderlecht comme lieu de vie ?

Mon arrivée en Belgique remonte à il y a plus de vingt ans. À cette époque, je cherchais de nouvelles opportunités et un changement d’existence. La Belgique m'a attirée par ses perspectives professionnelles. Quant à Anderlecht, c'est un peu un coup de cœur. J'ai été séduite par son ambiance dynamique, sa communauté chaleureuse et son mélange de cultures.

 

Comment vous êtes-vous adaptée à cette nouvelle existence ?

Forcément, au début tout n’a pas été facile. C'est souvent le cas lorsqu'on change radicalement de cadre de vie. La barrière linguistique a été un défi majeur, mais j'ai rapidement appris le français pour m'intégrer. Les premières années ont été marquées par des hauts et des bas, mais chaque étape surmontée m'a rendue plus forte. Parmi les moments marquants, je dirais que l'accueil chaleureux des gens reste gravé dans ma mémoire. Je me sens maintenant ici chez moi. La Belgique est devenue un pays qui me tient autant à cœur que celui qui m’a vue naître.

 

En parlant de communauté, comment décririez-vous l’ambiance sociale et culturelle à Anderlecht ?

Cette commune est une mosaïque. Chose qui en fait un endroit unique et enrichissant pour vivre. La diversité est célébrée ici dans chaque quartier et cela se reflète dans les événements communautaires. Il y a toujours quelque chose à faire et on peut compter sur les autres, quelle que soit leur origine. Cela renforce un sentiment d'appartenance fort.

 

De quelle manière êtes-vous passée à la peinture ?

Après une longue carrière professionnelle, je voulais laisser s’exprimer l’enfant qui a toujours vécu en moi. Les possibilités ne manquent jamais lorsqu’on tripatouille un peu. Sans vouloir devenir peintre, je souhaitais peindre, jouer avec les couleurs et laisser mes émotions s’exprimer librement. Alors, j’ai cherché de quelle manière créer des toiles. N’ayant aucune formation artistique, je suis ce qu’on appelle une autodidacte. J’ai appris sans professeur et sans suivre le moindre cours. Sur internet, j’ai découvert une technique appelée acrylique pouring ou fluid art. J’ai immédiatement su que ce procédé me conviendrait.


De quoi s’agit-il ?

Le terme anglais peut se traduire par coulée d’acrylique, puisque c’est exactement de cela qu’il s’agit et qu’on travaille sans brosse ni pinceau. Cette technique consiste à verser sur le support à peindre de la peinture acrylique. Avant cette étape, on place les couleurs dans différents récipients, auxquels on ajoute de l’eau. Ensuite, on remue lentement pour que la matière devienne crémeuse. Enfin, lorsque la texture est prête, on peut la verser sur la toile. Elle coule alors doucement pour laisser des traînées qu’on retravaille ensuite à sa guise. Les quantités à mélanger dépendent bien sûr du résultat souhaité et des différents types de médiums peintures utilisés. Il est aussi important de préciser qu’on vide les différents gobelets dans un seul avant de tout utiliser pour obtenir diverses couches de pigments. Il faut néanmoins savoir que, lorsqu’on retourne chaque gobelet, les couleurs du haut arrivent les premières et risquent d’être recouvertes partiellement, voire totalement, par celles du fond.

 

Qu’est-ce qui vous plaît dans cette technique ?

Elle possède un vrai côté ludique. On joue vraiment avec les couleurs. Puis, le résultat se découvre lorsque tout est terminé. Je ne sais jamais ce que cela va donner même si, avec l’expérience, j’ai appris les bons gestes. Pour les mélanges de couleurs, j’étale et j’étire aves des mouchoirs humides, des bouts de chiffon ou une éponge. J’utilise également un chalumeau de cuisine pour faire éclater les bulles de peinture, qui explosent littéralement sous la chaleur et se répandent en petites alvéoles ou gouttelettes. Bien sûr, ce genre de toiles se veut totalement abstrait, avec une grande liberté pour l’imagination.

 

Quelles sont les remarques des visiteurs à propos de vos œuvres ?

Elles varient évidemment en fonction du ressenti de chacun. Je suis souvent étonnée d’écouter ce qu’ils découvrent dans ce que j’expose. Souvent, on me parle d’atmosphère cosmique. Encore de mondes marins ou de silhouettes humaines qui apparaissent ici ou là.

 

Et pour vous ?

Je ne cherche aucune narration. Je me contente d’exprimer ma joie intérieure par le mouvement et l’harmonie des couleurs.  Je laisse à chacun la liberté de découvrir ce qu’il a envie de voir dans ce que je propose. D’ailleurs, je ne titre jamais mes tableaux. Au mieux, je les numérote lorsque je n’ai pas d’autre choix en exposition. Je ne pense pas qu’on doive expliquer une œuvre, alors que si je sais qu’une partie du public est en attente d’une histoire pour chaque tableau. Un peu comme s’il devait se rattacher à quelque chose. Mais non, pour moi, je ne vois pas les choses ainsi !

 

Quels conseils donneriez-vous à quelqu’un qui veut s’essayer à pareille technique ?

Mon conseil serait de garder l'esprit ouvert et d'être prêt à toujours vouloir apprendre quelque chose pour s’améliorer. Rien n’est définitif ni acquis. L’art n’est pas un métier, mais une manière de s’exprimer ou d’exister. Un artiste a besoin des autres pour être vu. Je crois qu’il doit vraiment s’impliquer dans la communauté locale, apprendre à connaître ses voisins, être ouvert au dialogue et ne pas se prendre la tête en se croyant incontournable. Il est enfin important de rester persévérant face aux défis, car chaque obstacle surmonté nous rapproche un peu plus de notre objectif.

 

Qu’allez-vous exposer en août à Espace Art Gallery ?

Une sélection de mon travail réalisé ces cinq dernières années. J’ai choisi des tableaux qui me plaisent vraiment et qui, je le crois, communiquent parfaitement entre eux. Puis, le vernissage sera l’occasion de faire découvrir cette technique assez peu connue et qu’on n’enseigne pas dans les écoles d’art.

 

Daniel Bastié

 

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Les ombres de nuit

Les ombres de nuit

 

Ces ombres de la nuit

En banlieues de Paris,

Les filles sont en sursis

Avec tous leurs produits

 

Inondés par les rois

De la pègre et mafia,

Tous ces tueurs en col blanc

De neige en blanchiment

 

Ces ombres de la nuit

Se glissent sans un bruit,

Sans un mot, sans un son,

La peur au diapason

 

Les couleurs sont lunaires,

Opalines et polaires,

Dans un néant profond,

Le diable est tout au fond

 

Les petits pas des inconnus

Emplissent la toile du fond des rues,

Notre inquiétude est toute nue,

Se recouvrant peur d’être vue

 

Ces ombres de la nuit

Sont repaires de bandits,

Ils lézardent les murs,

Par un bruit de serrure

 

Chaque inquiet se replie,

Comme un vieux parapluie,

La souris ou le rat

Sort dans un brouhaha

 

Les petits pas des inconnus

Emplissent la toile du fond des rues,

Notre inquiétude est toute nue,

Se recouvrant peur d’être vue

 

le 3-8-2024

 

 

 

 

 

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ADMINISTRATEUR GENERAL

Chères amies, amis, collectionneurs et habitués de notre galerie,

Les artistes présents pour cet événement sont :

Jean-Michel Pouzet (Fr) photographies, Anne Catherine Favier (Fr) peintures, Emeline Cella (Fr) peintures, Isabelle Rivière (Fr) peintures, Jennifer Labédie (Fr) peintures, Martine France Moreau (Be) sculptures et Samoukan Assaad (Sy) peintures. Et l’artiste de la galerie AmArtgallery Brussel Art : Luca Pertoldi (It) photographies

Exposition en partenariat avec la galerie d’art et organisatrice d’événements AmArtgallery Brussel Art – Curator & events.

Ainsi que Nathalie Pannetier (Fr) artisane d’art en maroquinerie à son compte depuis 2019.

Vernissage le jeudi 05 septembre de 18h 30 à 21h 30.

Finissage le 28 & 29 septembre de 11h 00 à 18h 00.

Lien de l’annonce visuelle de l’exposition du 05 septembre :

https://www.espaceartgallery.eu/espace-art-gallery-vous-presente-son-prochain-vernissage-du-05-09-2024-et-son-agenda-culturel/

Lien de l’annonce de la remise des recueils 2024 :

https://www.espaceartgallery.eu/la-7e-fete-de-remise-des-publications-2022-relatives-au-travail-de-fond-de-la-galerie-aura-lieu-le-samedi-25-mai-2024-de-18h-30-a-22h-00/

Lien du reportage photos sur la remise des recueils 2024 :

https://www.espaceartgallery.eu/la-galerie-a-le-plaisir-de-vous-presenter-son-reportage-photos-lors-de-sa-7e-fete-de-remise-des-recueils-et-diplomes-du-25-mai-2024/

 

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Lien vers le renouveau urbanistique dans le centre de Bruxelles !

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Bien cordialement,

Jerry Delfosse

Galeriste

*

Fondateur et propriétaire de l’Espace Art Gallery,

Les Éditions d’Art EAG & EAG Studio’s

Co-fondateur et propriétaire du réseau Arts et Lettres 3.0

Administrateur général

Président de jury pour décerner un diplôme d’art

Membre d’un jury international à Corsica Art Fair

*

Rue de Laeken, 83 à B 1000 Bruxelles - Belgium

GSM: 00.32.497. 577.120

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