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Peux-t-on écrire sans espoir d’être lu ? Ecrire rien que pour soi ? C’est bien évidemment la fonction du journal intime des adolescentes. Mais n’écrit-on que pour soi ou pour un autre avec lequel on entame un dialogue secret ?
Je n’ai pas trop abusé du journal intime dans ma jeunesse. Je n’osais pas trop y écrire mes états d’âme, sans doute parce qu’ils me faisaient peur, mais surtout parce que dans la petite chambre que je partageais avec ma sœur aînée , je savais que rien n’était vraiment secret. Comme, j’avais surtout eu envie de parler de mes parents, je savais que ce que je pourrais écrire risquait de se retourner contre moi.
Déjà j’avais eu un choc en retrouvant le cahier de mon premier essai de roman sur le bureau du psychiatre de la clinique où j’avais été admise après ma tentative de suicide à 14 ans. Qu’avait-il cherché dans cette histoire policière intégralement écrite au lycée pendant la pause du midi ? Il n’y avait rien d’autobiographique C’était le récit d’une impossible histoire d’amour entre un inspecteur de police et une jeune femme qui avait tué un homme qui lui faisait du chantage. A la fin de l’histoire, ils mouraient tous les deux dans un accident de voiture. Pas très joyeux tout ceci : Fallait-il voir dans cette fin tragique une similitude avec le fait que la mort m’apparaissait la seule issue à ma mélancolie ?
Lorsque l’on est très jeune, il n’est pas très facile de parler de soi. Il est plus commode de faire travailler son imagination. Ce n’est qu’au fil des ans que j’ai découvert que les divers épisodes de ma vie démultipliaient les possibilités d’écrits, de la poésie au roman puis au théâtre en passant par l’essai et naturellement les blogs.
Mon journal intime ressemblait plutôt à un journal sans états d’âme avec des anecdotes le plus souvent banales, mais dans l’ensemble j’y écrivais rarement, bloquée par l’auto censure que m’imposaient les regards indiscrets. Ce gros cahier hébergeait peu d’histoires d’amour, parce qu’à la maison l’amour était tabou, risible même. Lorsque la passion venait à passer par-là j’écrivais des poèmes rassemblés dans un recueil appelé : « L’éternité fugitive ».
En quittant mes parents j’avais emmené, parmi mes rares bagages, ce beau livre écrit à la main livre, avec une couverture de cuir. C’était peut-être ce que j’avais de plus précieux. Mais la vie communautaire dans cette vieille maison près des Buttes Chaumont, anciennement habitée par les frères Lumière m’a délestée de ces poèmes que je n’ai plus jamais retrouvés, emportés sans doute par un admirateur non déclaré.
J’ai eu beaucoup de peine car ils étaient ce qui me restait de mes premiers émois amoureux et je savais qu’ils étaient beaux. Plus que mon journal, pas vraiment intime, il y avait ces longues lettres d’amour que dans la plupart des cas, je n’envoyais pas. Il me suffisait de les avoir écrites. Lorsque je les postais, elles demeuraient le plus souvent sans réponse. Mais la plus belle réponse d’une lettre d’amour n’est-elle pas dans ce qui se donne, parfois sans espoir de retour, simplement porté par la grâce de l’écriture ?
Mes textes publiés et le livre à paraître à la rentrée, sur ce site
Les honneurs de la cimaise et l’appel des papilles au Yen
49 rue Lesbroussart 1050 Ixelles
Au sortir de l’admirable exposition aux Beaux Arts « a Passage to Asia » nous nous sommes réfugiés, l’esprit vibrant encore des trésors racontés, dans ce lieu quasi introuvable mais très connu des asiatiques. Ils y réservent un an d’avance leur nouvel an et y investissent la moindre table depuis 20 ans. Aucune chance pour les occidentaux d’y mettre les pieds ce jour-là. Le maître du lieu, Hanh Nguyen nous a conté son arrivée en Belgique, ses études d’ingénieur à Mons, sa séparation d’avec sa famille pendant 14 ans alors que les boat people cherchaient tous à accoster quelque part. La cuisine, c’est le rayon de sa femme, Mme Nguyen Thi Thu Hong, elle nous a préparé des choses délicieuses, nous qui sommes sans cesse à la recherche de L’Asie perdue de notre expatriation. Retrouvé ici, une cuisine loin des sentiers foulés par les amateurs de pseudo-exotisme. Un visage souriant et noble, des manières délicates, une cuisine exquise et rare. Des prix doux. La fraîcheur des produits ? La rue du Cygne est juste à côté…Nous lui avons demandé s’il savait préparer le canard farci de Saïgon, que l’on cuit à la vapeur pendant 10 heures. Un asiatique ne dit jamais non, mais cette fois c’était un vrai oui…. Pour notre prochaine visite, en plat unique car c’est copieux. Une splendeur pour les papilles, ce bœuf sauté à la citronnelle et aux arachides hachées, cuit sous nos yeux dans un bol fermé serti d’une écharpe dansante de flammes bleues.
Le logo, le ‘yen’ en forme d’oiseau signifie hirondelle. Une courbe de vol splendide, un dépouillement savoureux! Mais les saveurs tellement fines et parfumées se mélangeront bientôt aux œuvres d’art de L'Espace Art Gallery II exposées en bas et dans la mezzanine. La question des "correspondances" entre les sons, les parfums, les couleurs et les mots, de notre cher Baudelaire nous est revenue à la mémoire, vaste champ d’explorations futures, nous avons fait un plein panier d’émotions présentes …
Surprise, à la sortie, on découvre que ce resto si effacé dans sa façade est dans le GaultMillau et dans le Michelin !
téléphone: 02 649 95 89
http://www.diningcity.com/brussels/restaurantyen/index_fr.jsp
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Le très renommé restaurant le Yen à Ixelles va ouvrir sa mezzanine à l’Art dès le mois de septembre 2010 pour sa rentrée culturelle et cela d’une manière permanente.
En effet s’est formé un partenariat artistique avec l’Espace Art Gallery rue Lesbroussart, 35 à 1050 Bruxelles. Pour cette première de l’Espace Yen une grande exposition sur la collection « Espace Art Gallery II » sera présentée aux clients du restaurant.
Ce nouvel Espace d’exposition réunit avec subtilité l’Art de la table et les Arts plastiques.
Le Yen est l’un des restaurants vietnamiens les plus délicats de Bruxelles. Les mets raffinés sont proposés par Mme Nguyen Thi Thu Hong, formée dans les plus grands hôtels de Saïgon.
La « rose de Chine » (chaussons de pâte de haricots fourrés, cuits à la vapeur), le « bœuf dans la flamme sacrée » (flambé à la citronnelle et aux arachides), le « régal du mandarin » (canard grillé à la sauce de prune), le « diamant de Saïgon » (porc en chapelure aigre-doux, poireaux et ananas) et de multiples autres spécialités, dont plusieurs plats végétariens, vous sont proposées dans un cadre alliant les matériaux bruts (béton et acier) avec des patines chaleureuses et des couleurs tendres, imposant une atmosphère paisible propice à la dégustation de mets raffinés.
Luxe suprême, le Yen vous offre de la place. Vous ne serez pas comprimé contre votre voisin et pourrez pleinement vous consacrer aux plaisirs de la table, seul ou accompagné : amateurs de saveurs naturelles fines et délicates, soyez les bienvenus.
Le restaurant Yen est situé rue Lesbroussart, 49 à 1050 Bruxelles. La mezzanine est ouverte aux heures d’ouvertures du restaurant : de 12 h à 14 h 30 et de 19 h à 22 h 30.
Plus Infos : Tel : 02/649.95.89. Fermeture le dimanche et samedi midi.
Shiho NISHIMURA (Jp) Violoncelle et
Svetoslav DIMITRIEV (Be) Contrebasse
Musique de Rossini, Mozart, Vivaldi etc.
Les interprètes:
La Violoncelliste SHIHO NISHIMURA est diplômée d’Osaka College of Music au Japon (Bachelor of Fine Art), de Conservatoire de Lausanne en Suisse (Prix de Virtuosité), de Robert-Schumann Hochschule Düsseldorf en Allemagne et s’est perfectionnée au Conservatoire Supérieur de Paris-CNR. Shihu Nishimura se produit en soliste avec plusieurs orchestres, en musique de chambre et à donné plusieurs récitals en Europe et au Japon. Elle est lauréate de 1erConcours International de Musique de Chambre à Trondheim (Norvège) et a obtenu des bourses d’études. En tant que musicienne d’orchestre, elle a travaillé à la Klassische philharmonie Bonn (violoncelle solo), à l’Orchestre National de Belgique et à l’Orchestre Symphonique de la Monnaie. Actuellement elle travaille sous contrat à la Brussels Philharmonic – het Vlaams Radio Orkest.
SVETOSLAV DIMITRIEV a commencé ses études musicales par le violoncelle et les a poursuivi dès l’âge de 13 ans à la contrebasse. Il est diplômé de l’école de musique de Sofia (Bulgarie), Conservatoire de Lausanne (1er Prix de Virtuosité avec félicitations) et s’est perfectionné à la Hochschule für Musik à Frankfort (Allemagne). Svetoslav Dimitriev a joué en soliste avec l’Orchestre de Chambre de Lausanne, l’Orchestre d’Yverdon et l’Orchestre des Jeunes de Fribourg. En tant que musicien d’orchestre, il a travaillé à l’Orchestre de Chambre de Lausanne, Zürich Kammerorchester (Suisse), Aalborg Symphony Orchestra (Danemark) et d’autres. Depuis 2001 il est membre de l’Orchestre National de Belgique.
Date : le samedi 04 septembre de 20 h à 21 h.
Lieu : Espace Art Gallery 35, rue Lesbroussart à 1050 Bruxelles.
Infos : Gsm 0497.577.120.
Entrée libre, mais réservation souhaitée (30 places). Drink de bienvenue…
Nous vous attendons nombreux au vernissage
Jean-Jacques Félix (Fr)
Influencé par une jeunesse passée dans les Alpes, ce peintre brosse dans une abstraction lyrique des paysages où la lumière, l’eau, et les cascades coulent au travers des monts. Dans l’emploi de la matière, et avec des nuances plus ou moins monochromes, cet artiste privilégie le mouvement. Ses nuances de lumières diffuses et une atmosphère onirique nous offrent un espace libre, une terre propice aux vagabondages.
Ruth Helena Fischer (Ch)
La peinture a joué un rôle clé dans ma vie depuis 1989. Avant cela, j'ai exploré différentes matières, notamment l'argile.
Mes images sont l’illustration de mes pensées. Chaque fois, c'est une expérience spéciale lorsque je peux visualiser une idée sous la forme d'une image. J’ai tendance à considérer que l'acte créateur commence avec la dénaturation d'une forme et, je tente de rester le plus fidèle possible aux sentiments que je veux exprimer, que ceux-ci soient positifs ou négatifs. Si l’image mentale que j’ai voulu exprimer dans l’œuvre provoque une certaine émotion, l’acte de création est, pour ma part, réalisé.
Alexander Leal Cid (Esp)
La peinture ainsi que l'art en général, en plus de la création, et d’un certain sacrifice de l’artiste, est aussi fruit du travail des ancêtres, et de prédécesseurs éclairés.
Sous l'influence des maîtres de la Renaissance et du Baroque, je propose un équilibre entre travail personnel et contemporain, et méthode purement traditionnelle, une sorte de mélange mystique, expérimental, presque alchimique.
Jeremy Wintrebert (Gb)
Son désir de travailler le verre remonte à ses années de lycée. Très vite, il a compris que ce n'était pas un amour passager mais une véritable passion.
A la recherche du savoir-faire de maîtres, il a voyagé en Italie, en République Tchèque et aux Etats-Unis. Il vit actuellement en France, où il travaille pour différents designers et artistes.
Ses œuvres s’articulent autour de thèmes comme : "fabrique", "organique", "intensité", "fruit", "orgasme" …et sont caractérisées par des espaces souvent très géométriques et fort épurés.
Pour l'instrument de musique , c'est plus simple.. Je choisis la viole de gambe.
Je crois savoir pourquoi..
Pour la boisson, il me manque ce soir un pur malt bien tourbé, avec de terre autour, de la terre dedans.
Pour un retour à la terre..
la tête dans les étoiles..?
EG
je vous glice une photo de mon voyage au Nepal dont je suis revenu transformer
photo de Bactapour
P comme "A Passage to Asia"
Le Dialogue politico-économique Asie-Europe ou ASEM (Asia-Europe Meeting) a été créé en 1996 au sommet de Bangkok. ASEM est un forum interrégional qui regroupe d'une part les 27 membres de l'Union européenne, et d'autre part les 13 membres de l'ASEAN Plus Trois, c'est-à-dire le secrétariat de l'ASEAN ainsi que la Chine, le Japon, la Corée du Sud, la Mongolie, l'Inde et le Pakistan. En 2010 c’est Bruxelles qui accueille les huitièmes rencontres les 4 et 5 octobre prochains. C’est dire si la prodigieuse exposition « A Passage to Asia » organisée à l’occasion par les commissaires Dr Jan Van Alphen et Dr Kenson Kwok nous promet un voyage extraordinaire à travers le temps et à travers les contrées les plus diverses. En marge de cette réunion internationale, cette exposition ambitieuse met donc en scène pas moins de 25 siècles d’échanges commerciaux, artistiques, philosophiques et religieux entre l’Asie et L’Europe. « A labor of love ! » comme le souligne Dr K. Wok.
Des trésors prestigieux, en provenance d’une quarantaine de musées à travers l’Eur-Asie ont repris la route pour nous raconter l’invisible derrière le visible. Trois cents objets mythiques, magnifiquement choisis par les curateurs évoquent le commerce phénoménal, les merveilleux voyages porteurs de promesses de profits fabuleux qui se qui se firent pendant deux mille cinq cents ans entre les Philippins, les Indiens, les Indonésiens, les Scythes, les Dong, les Chinois et les Occidentaux. Particulièrement actifs, les Portugais - puisque le pape avait donné aux Espagnols le côté ouest d’un méridien de partage du monde en deux- purent se saisir impunément de toute nouvelle terre ou comptoir du côté est, pourvu qu’on y répandît la parole évangélique. Une aubaine pour les jésuites parlant, certains, jusqu’à 17 langues, acceptés par le grand empereur moghol Akbar contrairement aux pratiquants du bouddhisme, pour leur savoir, leur intelligence et leur sens commercial. Circulation intense des biens et des idées, essor des religions et de leurs arts respectifs. Production intensive d’ivoires, de manuscrits d’objets liturgiques que l’on revendait en Europe.
Conquêtes militaires. Un armement mongol invincible de l’époque de Dzjenghis Khan évoque des images de la Route de la Soie et des conquêtes du monde. Ce fut ce même empereur Akbar qui rejoignit tous les tronçons de la route de la soie. On y circulait porteur d’une plaque de métal richement décorée, sorte de preuve en métal certifiant l’acquittement de taxes de voyage et transports…au bénéfice de toutes les contrées traversées.
On troquait de la soie, des chevaux, des chameaux, des armes, du lapis lazuli, des épices, du thé, de l’ivoire, des bijoux, des céramiques, le verre, si précieux pour les Orientaux, sur une route qui menait des Balkans au Japon. Quant aux routes maritimes, typhons, pirates, ouragans, rien n’arrêtait les marchands intrépides et aventureux. Arrivés à Goa, on traversait la péninsule Malaise par la terre, pour rejoindre d’autres navires, les attendant en mer de Chine. Les marins qui arrivaient ensuite dans l’Extrême Asie du Sud-est, s’installaient là pendant trois mois, attendant les vents favorables du retour. Mais ils ne restaient pas inactifs, amenant avec eux des matières premières précieuses, ils faisaient réaliser des objets localement qu’ils revendaient au retour! La main d’œuvre était experte et bon marché ! Le développement local d’accueil florissait !
Les jarres exposées - dont une des Philippines pesant 3 tonnes - les tambours de pluie rituels, la céramique tant domestique que funéraire, toutes deux, réceptacles de vie, matérielle ou spirituelle; la statuaire, les textiles - monnaie d’échange de choix, les bijoux et même des trésors retravaillés par la mer et repêchés dans des cargaisons de caravelles disparues lors d’affrontements ennemis, attendent le visiteur pour lui conter des histoires fascinantes…
Commerce et religion firent toujours bon ménage ! Une salle est consacrée à l’animisme. Une autre nous montre les premiers bouddhas, … de facture hellénique! Cette vitrine au cœur de l’Europe témoigne d’un immense foisonnement de cultures et d’influences… On en ressort étourdi! Et on voudrait y retourner et rêver encore…
Informations pratiques A Passage to Asia
25 Centuries of Exchange between Asia and Europe
Palais des Beaux-Arts Rue Ravenstein 23 1000 Bruxelles du 25.06 > 10.10.2010 Heures d’ouverture De mardi à dimanche, 10:00 > 18:00 Jeudi, 10:00 > 21:00 Fermé le lundi BOZAR Info & tickets +32 2 507 82 00 – www.bozar.be
http://www.bozar.be/activity.php?id=10213&
A S I A O N S T A G E : les magnifiques spectacles de danse et de musiques
Au secours Léo.. ils sont tarés, totalement irrécupérables.
J'ai osé regarder d'un œil la télé l'autre matin. 8h moins 2 sur France 2, c'est l'heure de la pub.
On fait la "réclame" pour de la bouffe fromage ou beurre, je ne veux pas savoir et qu'entends-je.. un air bien connu de Léo Ferré, La chanson "c'est extra" utilisé pour vanter les délices d'un fromage ou autre Charente et Poitou.. ça dégouline partout..
détail du marouflage de Flo au bain 117x73 acry et marouflage sur toile
Faut pas se gêner les pourris de la pub, allez y faites comme chez vous, avec ce que vous trouvez sous la patte. Bon d'accord, cette rengaine de Ferré n'est pas ce qu'il a fait de mieux, "c'est extra" est un saop guimauve en diable mais tout de même.On assassine Ferré sans le moindre scrupule.
Ah..! raz la casquette.
Qu'on les sodomise avec du Charente et Poitou
2010, l'Europe Fantastique, Surréaliste et Apocalyptique
vue et corrigée par des artistes européens
Dans le cadre de la Présidence belge de l'Union européenne 2000 institutions culturelles ont été conviées à rentrer un projet, 80 ont été reconnues et labellisées par le Ministère de la Communauté française et par la Task Force Présidence 2010.
Le Musée d'Art Fantastique de Bruxelles qui à été sélectionné pour son projet va rassembler des d'artistes issus aussi bien de la Communauté française que de la Communauté européenne. Ces artistes présenteront une vision fantastique, surréaliste ou apocalyptique d'un bâtiment, d'un site, d'un édifice de leur pays ou de leur région.
Les oeuvres seront présentées en grand format (800 X 1200 mm) et exposées au sein du Musée d'Art Fantastique et de sa collection permanente. Cette exposition se voulant facilement accessible, elle permettra à des artistes européens de nourrir notre culture belge déjà tellement riche et diversifiée. Elle sera également interactive puisque ses visiteurs seront sollicités pour élire la meilleure création qui recevra le prix du public. L'exposition pourra même devenir itinérante jusqu'à la fin du mois de décembre en voyageant dans d'autres endroits culturels.
Grâce à l'aide de la région de Bruxelles capitale un catalogue en couleur de 48 pages immortalisera les projets de cette fantastique exposition à vision Européenne.
Lorsque l'exposition sera terminée, les reproductions des oeuvres seront vendues sur un site international d'enchères ; ce qui permettra une visibilité européenne des artistes participants et du Musée d'Art Fantastique qui les aura accueillis.
Du 14 août au 12 septembre de 14h30 à 18h00, du jeudi au dimanche
Nocturne les mercredis 18-25 août et 1-8 septembre à 20 heures (sur réservation)
Visite de groupe tous les jours sur rendez-vous
L'art du XVIIIe siècle, ouvrage critique des frères Edmond et Jules de Goncourt, fut publié en 1859-1865, puis avec des suppléments successifs et des variantes, en 1874 et en 1881-1882. Dans cette étude d'une société si froide et intellectuelle en apparence, mais au fond toute pénétrée de sensibilité et d' idéalisme, les deux auteurs s'attachent à mettre en valeur l'importance documentaire et poétique des arts plastiques de l'époque, en particulier de la peinture, de la gravure et du dessin. Ils y retrouvent la douceur estompée et charmante si caractéristique de ce siècle, plein d'oppositions et de luttes spirituelles. L'abandon à la volupté, la négation d'inutiles préjugés moraux, la recherche des intrigues amoureuses et des aventures se reflètent dans les portraits, les scènes représentées, les décors: c'est toujours une ivresse de vivre qui tantôt s'abandonne à la galanterie la plus raffinée, tantôt s'exprime par la lutte contre tous les obstacles, entraînant dans la crise même de la Révolution l'affirmation des nouvelles valeurs bourgeoises.
Le souci de juger les oeuvres en fonction des boulversements sociaux qui préparaient la société moderne, n'empêche pas les Goncourt de s'attarder heureusement à l'examen des formes d' art, à l'étude de cette peinture si exquise. Dans un monde étrangement composite, où se mêlent les "arcadismes" et les bavardages de Cour, la volupté et les mouvements de révolte, des artistes géniaux créent des chefs-d'oeuvre inimitables, depuis Watteau "le grand poète du siècle" jusqu'à Chardin (si fin qu'on peut le considérer comme un initiateur) et Boucher, le représentant typique du goût de son temps, puisque la grâce est l'âme du temps et son génie. De la même façon, à côté du libertinage, Greuze exprime un besoin d'idylle et de sentimentalisme bien caractéristique, et Fragonard avec sa puissance représentative et son exaltation de la vie se révèle comme le Chérubin de la peinture amoureuse. Des pages d'une grande richesse de documentation sont consacrées à La Tour, Saint-Aubin, Gravelot et Cochin, à Eisen, Moreau, Debucourt et Prud'hon.
Tout en s'attardant à décrire, en un commentaire respectueux et plein de goût, la sensibilité nouvelle qui se fait jour chez les artistes de ce temps, les frères Goncourt n'oublient pas de replacer leurs créations dans le cadre social de l'époque; l'interprétation psychologique, bien que freinée par un certain maniérisme que l'on pourrait qualifier de décadent, revêt la forme d'une narration qui se rapproche des monographies consacrées à la société française du XVIIIe siècle.
Retenons de cette analyse critique, l'intention -qui pour la première fois se manifeste-de donner sa pleine valeur, à ce que la France négligeait à tort, et de montrer parmi les artistes, quels étaient les vrais maîtres, ceux qui, ayant rompu avec une longue tradition académique, étaient dignes de diriger la recherche du vrai chez les jeunes générations. Les premières pages sur Chardin sont significatives: les Goncourt y reprochent à la France de ne pas avoir su reconnaître les meilleures expressions de sa grandeur picturale, et affirment que Watteau fut, avec Fragonard, le seul poète vivant et créateur de son siècle.
De tous les ouvrages du grand historien de l' art Henri Focillon (1881-1943), « Art d’Occident » est le plus connu, à juste titre, et le plus admiré. Publié en 1938, il constitue, en effet, une excellente histoire de l'évolution de l' art, en Europe, depuis le XIe siècle jusqu'à la Renaissance exclusivement. Il embrasse donc, dans une synthèse vaste et précise à la fois, où se reconnaissent la grande originalité de la pensée de Focillon, son immense érudition et son talent à ouvrir des perspectives neuves, où les idées et les faits apparaissent dans leur pleine et juste lumière, la totalité de l' art du moyen âge, le Roman et le Gothique.
C'est au cours de ces périodes, en effet, que se sont formées une sensibilité et une intellectualité "européennes", ou, pour mieux dire "occidentales". "L' Europe occidentale", écrit Focillon au seuil de ce monumental ouvrage, -qui est en même temps une précieuse introduction à l'histoire de l' art en général et une somme de toutes les connaissances sur l' art médiéval en particulier, -"L' Europe occidentale a créé au cours du moyen âge sa culture propre. Elle s'est dégagée peu à peu des influences méditerranéennes, orientales et barbares. D'autres éléments sont intervenus, de nouvelles conditions de vie et surtout un esprit nouveau. Ainsi est née une civilisation originale qui s'est exprimée dans les monuments avec une telle vigueur que le souvenir en est resté mêlé pendant des siècles au destin de l' occident."
Henri Focillon cherche à décrire dans ce volume, "non seulement les caractères essentiels de ces systèmes organiques que nous appelons des styles, mais la manière dont ils se sont faits et dont ils ont vécu, en suivant certains mouvements, expériences, progression interne, fluctuations, échanges, expansions. Notre travail n'est donc ni une "initiation", ni un manuel d'archéologie, mais un livre d'histoire, c'est-à-dire une étude des relations qui, diverses selon les temps et les lieux, s'établissent entre les faits, les idées et les formes. Ces dernières ne sauraient être considérées comme un simple décor. Elles prennent part à l'activité historique, elles en donnent la courbe, qu'elles ont puissamment contribué à dessiner. L' art du moyen âge n'est ni une concrétion naturelle ni l'expression passive d'une société: dans une large mesure, il a fait le moyen âge même".
Henri Focillon développe dans ce livre la rencontre et la fusion des éléments pleins de contrastes d'où est né, aux environs de l'an 1000, cet "art d' occident", devenu l'art de la communauté occidentale, ses variations dans les passages du Roman au Gothique, et des formes primaires du Gothique jusqu'au Flamboyant qui exprime bien l' inquiétude, le désarroi du moyen âge finissant. Il définit les caractères de l' humanisme médiéval qui, par cet art, "fait connaître sa vaste conception de l'homme et de ses rapports avec l' univers". A la fin du moyen âge, il montre combien de nouvelles pensées et de nouvelles formes se font jour, annonçant l'aurore d'un autre âge de la civilisation -celle qui sera la Renaissance, -qui aboutira en définitive à la découverte d'un autre monde.
Dans les chapitres consacrés à l' art roman (livre premier), Focillon étudie successivement les grandes expériences du XIe siècle, l' église romane, avec ses théories de l' architecture, ses diverses écoles nationales ou provinciales, et les particularités du décor roman, synthèse d'apports orientaux et nordiques. Le second livre est consacré à l' art gothique et examine l'âge classique, avec ses plans, ses systèmes constructifs; la plastique monumentale dans ses rapports avec l' humanisme gothique, et les "trois âges" du sentiment religieux; la peinture gothique au XIIIe et XIVe siècle: vitraux, fresques, miniatures; les recherches sur la structure de l'espace chez les grands miniaturistes de la fin du XIVe siècle. Le troisième livre est consacré à cette passionnante et complexe période qu'est la fin du moyen âge avec son "irréalisme" et l'irruption de ce que Focillon appelle très justement le "baroque gothique", tel qu'il se reconnaît surtout chez les sculpteurs de l'école de Bourgogne, les peintres flamands et Fouquet.
A voir aussi : Hommage à Henri Focillon
Ce que me disait hier un personnage lors d'une rencontre à l'atelier,il me parlait de personnages venus "d'outre-monde."
De la part de cet amateur d'art venu tout droit d'outre Pays de Gex.. ce ne pouvait être qu'un compliment..
Encore une fois je vivais ce que l'art m'apporte de plus gratifiant, la magie des rencontres, celles qui font chaud au cœur..
Les autres plus banales plus superficielles, on les oublie vite.
En fait tout est dans le regard neuf que certains peuvent garder toute la vie.
Une Flo d'outre-monde qui n'est pas restée longtemps dans cet état.. pourquoi je n'ai pas supporté son regard dans mon atelier plus d'une semaine..
Je ne sais pas, mais je mettais ici en place se travail sur les chairs livides.
Juste pour le plaisir de la chair et de ses variations translucides
100x80 acry et marouflages
Depuis 1981, la Biennale Internationale « Petit Format de Papier » propose au public de découvrir 182 « œuvres nouvelles », créations d’artistes renommés de la Communauté française et du monde entier. Un public fidèle suit de près la biennale, attiré par le double intérêt de la qualité artistique et du dépaysement. De plus, la diversité des techniques, des thèmes et des courants offre un large panorama de la création contemporaine dans le domaine des arts plastiques.
La Biennale est comme une pochette-surprise qui, tous les deux ans, s'ouvre sur un monde sans cesse renouvelé de découvertes, de traits de génie, d'émerveillement et de liberté. Sans thème imposé, cette 15ème Biennale Internationale « Petit Format de Papier » ne déroge pas à la règle et vous propose d'admirer 182 nouvelles oeuvres d'art contemporain. Un authentique voyage dans le monde de la création que vous pouvez poursuivre chez vous en acquérant l'une ou l'autre des oeuvres exposées, partager en invitant vos connaissances et amis à visiter cette exposition ou encore perpétuer en vous intéressant aux autres activités du musée...
Depuis près de 30 ans, le « Petit Format de Papier » s’est forgé une solide réputation auprès des professionnels de l’art pictural et nombreux sont les artistes qui soulignent leur passage au MPF dans leur Curriculum vitae. Les éditions précédentes ont montré des créations innovantes et très diversifiées apportant leurs richesses à cet événement unique au monde. Des artistes de renoms, comme Christo et Jeanne-Claude, Roger Somville, Pol Bury, Jo Delahaut et beaucoup d’autres, sont passés à l’occasion de l’une ou l’autre biennale et ont montré au public leurs petits formats. Pour cette 15e édition, ont été sélectionnés des artistes de premier ordre venus de Belgique, mais aussi des quatre coins du monde, réflexions, émotions et techniques seront au rendez-vous...
Au Centre culturel régional Action Sud - 10 rue Vieille Eglise à 5670 Nismes (Viroinval) Belgique
Renseignements : 00 32 (0) 60/31.01.63
12ème rencontre annuelle des grands-parents
le jeudi 7 octobre 2010
L’EPE (Ecole des Parents et des Educateurs), en collaboration avec l’Ecole des Grands-Parents Européens, la section locale de Vie Féminine, ainsi que l’Echevinat des Affaires Sociales vous invite le jeudi 7 octobre 2010 de 9h00 à 15h30 au Château Communal de Ham-sur-Heure sur le thème :
« Les familles dans tous leurs états : et les grands-parents dans tout cela ? »
par Jehanne SOSSON, Professeur à l’université catholique de Louvain, chargée de cours aux facultés universitaires de Saint Louis et avocate au barreau de Bruxelles.
Les familles changent. A côté de la famille traditionnelle unie, fondée ou non sur le mariage, d’autres formes de famille se sont multipliées : familles séparées, familles monoparentales, familles recomposées, familles homosexuelles …Que devient l’enfant dans tout cela ?
Qu’est-ce aujourd’hui qu’être un père, une mère ? Et, au sein de toutes ces configurations multiples, quelle place occupent ceux que la loi considère comme des tiers (parce qu’ils ne sont ni père ni mère) mais qui assument une fonction éducative, tels les beaux-parents ? Qu’est ce qu’aujourd’hui être un grand-parent dans ces familles « mosaïques »et quel rôle le droit leur reconnaît-il encore ?
Programme de la journée
09 h.30 : Exposé de Jehanne Sosson
Professeur à l’UCL et avocate, sur le thème :
« Les familles dans tous leurs états : et les grands-parents dans tout cela ? »
10 h.30 : Pause café
11 h.00 : Débat
12 h.00 : Repas sandwiches
13 h.30 : Groupes de paroles
15 h.30 : Fin de la journée. Dessin de Françoise GONCETTE
P.A.F. : 10 € (A payer sur place )
Inscription souhaitée :
Service des Affaires Sociales, Ham-sur-Heure-Nalinnes :( 071/22.93.61 ou ( 071/22.97.85 Fax : 071/21.91.06