Les dates du 11 et 12 août prochain sont, dans mon agenda, soulignées en rouge et je vous invite, si vous aimez la littérature, à faire preuve de mimétisme.
Comme à l’école, prenez vos journaux de classe et notez ceci : Salon du livre de Montcuq en Quercy Blanc,
« rencontre avec l’homme au chapeau ».
Parcourir les Salons littéraires organisés dans la Francophonie est l’une des aventures que je ne manquerais pour rien au monde. Certes, il n’est pas toujours facile de s’assoir derrière une table alors que le public que vous allez rencontrer n’a probablement jamais entendu parler de vos écrits. Est-ce vraiment important ?
Un Salon littéraire, à mon regard, est avant tout l’opportunité de belles rencontres. Le reste, c’est du bonus. À
propos de rencontre, s’il en est une qui mériterait d’être soulignée s’est déroulée le jour mémorable ou j’allais enfin serrer la main du président du Salon du Livre de Montcuq en Quercy Blanc. Vous ne le connaissez peut-être pas encore, Stéphane Ternoise, écrivain, chansonnier, poète, anarchiste, contestataire, « dévoileur » de vérités et cinéaste amateur. Avec un tel curriculum vitae nul besoin de confirmer que le personnage fait partie de ces êtres adulés ou détestés, c’est selon, question d’humour, le second degré pouvant s’avérer corrosif. Esprits sensibles, s’abstenir.
Oups ! pardon, Stéphane Ternoise est mort et vient de renaître sous le nom de Stéphane Terdream… Le roi est mort vive le roi ! Secret bien gardé, le phénix s’abrite sous l’ombre de Montcuq. (Pas de mauvaise pensée s’il vous plait)
Bien que je ne sois pas neutre en vous parlant de ce bonhomme, je dirais que l’artiste mérite le détour.
Sa plume ressemble à ces manèges qui vous entrainent sur les sommets les plus vertigineux avant de plonger sans le moindre préambule, vers les abîmes de son imagination.
Génie ou clown de service ? Je refuse d’apporter réponse à cette question, car ce serait faire injure au personnage de l’enfermer dans l’une ou l’autre définition. Il est lui, sans limites, ni dieu ni maître et tant pis si les coups doivent pleuvoir, il continue sa quête pour le bonheur de ceux qui l’aiment et au désespoir des autres. Les autres ? Ceux qui évitent les vérités et ne les dévoilent que dans le secret des alcôves ou peut être pire encore, sous le sceau de l’anonymat.
Pas facile de décrire ce personnage, cet homme qui m’a ouvert la porte de son cercle d’amis, alors que l’on sait que les mots ne sont jamais anodins et qu’un devoir de réserve fait partie de la déontologie.
Et voici que pour la troisième année consécutive, Stéphane organise le Salon du Livre de Montcuq en Quercy Blanc.
Entouré d’une petite équipe, le Salon du livre de Montcuq en Quercy Blanc vit le jour avec timidité. Peu de visiteurs, mais qu’importe, la leçon fut bien apprise, les choses ont évolué de façon positive. La troisième édition démontre que l’évènement prend ses marques puisqu’il s’étale à présent sur deux dates. Le samedi 11 août 2018, une Causerie littéraire se déroulera de 15 à 17 heures causerie qui abordera deux sujets :
- - « Pourquoi écrire, pourquoi publier… La place de l’écrivain dans l’édition ? »
- - « L’œuvre de Georges Coulonges 15 ans après sa disparition »
Le dimanche 12 août, place aux auteurs, le livre est à l’honneur et les écrivains exposeront à l’extérieur, juste à côté du marché hebdomadaire.
L’occasion est si belle que Montcuq enfilera ses culottes dominicales pour accueillir les auteurs venus de France et d’outre frontière.
Le prix littéraire, premier prix de l’année (prix décerné le 1er janvier à 00h01) sera remis à l’écrivain Belgo Néerlandaise Jessica Lefèvre pour son roman « 11 » édité aux éditions Acrodacrolivre «Belgique ». L’auteure et l’éditeur seront présents, belle opportunité de retrouver des gens appréciés pour ce qu’ils font.
Alors, pourquoi ne pas vous offrir un petit W.E. dans le pays de Nino Ferrer ? Pour le plaisir de rencontrer l’organisateur du Salon de Montcuq en Quercy Blanc et de pouvoir dire si l’occasion se présentait : Stéphane, moi je le connais !