L'imprévisible providence
M'a déposée sur un rivage.
L'emplissent d'immenses images
Que fait scintiller la brillance.
À coeur ouvert, je vis l'instant.
Il s'écoule dans le silence.
Des vaguelettes se balancent.
Je ressens un plaisir troublant.
Il est des zones de bien-être
Qui permettent l'oubli parfait.
L'esprit s'y reposant en paix
Ne propose plus de peut-être.
À la fin de mon existence,
Je sais que fut bonne ma vie.
De le dire me prend l'envie,
Un élan de reconnaissance.
19 juillet 2018
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