Victor Hugo à Villers-la-Ville, deux siècles d’art et de culture.
EXPO et THÉATRE dans le contexte de la commémoration de la bataille de Waterloo le 18 juin 1815, à l’Abbaye de Villers-la-Ville, es 16 et 17 juin… plus, si affinités !
Haut lieu historique et touristique de Belgique, l'abbaye de Villers-la-Ville est située dans le Brabant Wallon, à seulement 30 km de Bruxelles. Un des sites cisterciens les plus complets d'Europe, c'est un véritable condensé de plus de 850 ans d'histoire et de savoir-faire dans tous les domaines. Toute l'année, de nombreux événements sont organisés dans les ruines: spectacles, concerts, animations familiales...Voici bientôt une exposition et du théâtre:
UNE EXPOSITION intitulée Victor Hugo à Villers-la-Ville, deux siècles d’art et de culture.Cette exposition qui aura lieu du 17 juin au 16 août 2015 dans le moulin de l’abbaye aura pour figure de proue le plus illustre et le plus célèbre visiteur du lieu, Victor Hugo. Elle comprendra des œuvres originales de prestige exposées pour la première fois au public. Cette exposition est sous l’égide de Jean Lacroix, président de l’Association des Ecrivains Belges de langue française.
Et aussi, les deux premiers soirs, une PIÈCE DE THÉÂTRE
QUAND VICTOR HUGO RACONTE LE 18 JUIN 1815
Adaptation théâtrale de Jean Lacroix
Interprétation : Angelo Bison
Montage audio-visuel : Guy De Smedt
Le Mardi 16 juin (soirée VIP) http://www.villers.be/fr/hugo-vip
Et le Mercredi 17 juin 2015, de 22h à 23h15
VICTOR HUGO RACONTE…
Le spectacle Quand Victor Hugo raconte le 18 juin 1815 a été créé à Waterloo en 2012. Il est le fruit d’une collaboration entre Angelo Bison, comédien et Jean Lacroix, spécialiste de Victor Hugo et écrivain. Dans cette représentation, Victor Hugo, qu’Angelo Bison incarne, est en pleine écriture du récit Waterloo qu’il peaufine pour son roman Les Misérables…
UNE ADAPTATION VILLERSOISE
Victor Hugo est le héros principal de trois pièces de Jean Lacroix. Celle qui se joue en juin 2015 à l’Abbaye de Villers, est une adaptation de l’immense chapitre que Victor Hugo consacre à la bataille de Waterloo dans son roman Les Misérables.
Jean Lacroix a modifié la structure de ce chapitre. Il en rétablit ainsi la trame chronologique, tout en respectant scrupuleusement le texte écrit de Victor Hugo. Le spectacle a été spécialement remanié pour la représentation théâtrale du 17 juin et doit donc être considéré comme une nouveauté.
ANGELO BISON
Depuis 1979, Angelo Bison travaille comme comédien ou comme metteur en scène dans la plupart des théâtres belges : Atelier Sainte-Anne, Atelier Théâtre Jean Vilar, Botanique, Kinépolis, KVS, Nouveau Théâtre du Méridien, Théâtre des Martyrs, Rideau de Bruxelles, Théâtre de la Vie, Théâtre de Poche, ...
En 2014, il a interprété le rôle de Tartuffe de Molière au Théâtre Royal du Parc ; sur cette même scène, du 23 avril au 23 mai 2015, il vient de jouer dans Vampires de Thierry Debroux, aux côtés de Jacqueline Bir et de José Van Dam.
Victor Hugo accompagne Angelo Bison depuis longtemps. Dès 1992, le comédien incarne le grand écrivain dans une compilation de Choses vues, au Rideau de Bruxelles, dans une adaptation d’Isabelle et Jo Gérard. Il a aussi été Victor Hugo dans la pièce de Jean Lacroix, Hugo m’a dit, créée à Waterloo en 2002.
JEAN LACROIX
Jean Lacroix est l’auteur d’une 30aine de publications (critique littéraire, critique musicale, poésie, récit). Jean Lacroix est le spécialiste belge de Victor Hugo, auquel il a consacré 4 ouvrages, et autour de l’œuvre duquel il a été commissaire de 5 expositions. Il est aussi dramaturge. Il compte à son actif une 10aine de pièces de théâtre, dont la caractéristique est de mettre en scène des écrivains ou des musiciens du passé comme Goethe, Schubert, Mendelssohn, Tchaïkovski,… ou encore Victor Hugo.
Contact public : Abbaye de Villers – 071/880.980 – www.villers.be – info@villers.be
Le saviez-vous ?...Victor Hugo à Waterloo.
Chacun d'entre nous sait que le célèbre écrivain est passé par Waterloo. Il était alors âgé de 59 ans. Arrivé le 7 mai 1861 à Mont-Saint-Jean (Waterloo), Victor Hugo s'est installé à l'Hôtel des Colonnes aujourd'hui disparu. (L'Hôtel des Colonnes a été démoli en 1962, il était situé à l'emplacement de l'actuel garage Jaguar au rond-point du magasin Carrefour-anciennement Biggs) Des deux fenêtres de sa chambre, il pouvait apercevoir le lion de Waterloo dont il réalisa un dessin dans son carnet de travail. On peut y lire : "Nuit du 28 au 29 mai, orage, pluie, tonnerre, larges éclairs sur le lion de Waterloo". Victor Hugo restera environ deux mois à l'Hôtel des Colonnes et c'est là qu'il terminera, le 30 juin 1861 à 8h30, son célèbre roman "Les Misérables".
Mais pourquoi une colonne Victor Hugo ?
En 1911, pour commémorer le 50ème anniversaire du séjour de Victor Hugo à Waterloo, l'historien Hector Fleichman, le peintre Maurice Dubois et le poète Iwan Gilkin eurent l'idée d'ériger une colonne. La première pierre fut posée en 1912.
Malheureusement, suite au décès en février 1914 de Hector Fleischmann et ensuite la guerre, les travaux furent arrêtés, et cette interruption dura plus de 40 années.
C'est en 1954 qu'un "Comité Victor Hugo" fut constitué pour procéder à l'achèvement du monument qui fut enfin inauguré en juin 1956, en présence de nombreuses personnalités françaises et belges, dont Paul-Henri Spaak. Faute de moyens, le Comité Victor Hugo fit don de la colonne à la commune de Lasne qui en est aujourd'hui le propriétaire.
- Le 3 septembre 1862, Victor Hugo est passé par les ruines de l'abbaye de Villers-la-Ville desquelles il a réalisé un croquis.
"Waterloo, morne plaine" est extrait du poème "L'Expiation" ("La Légende des Siècles") que Victor Hugo a écrit en 1852 sur l'île de Jersey
Waterloo ! Waterloo ! morne plaine !
Comme une onde qui bout dans une urne trop pleine,
Dans ton cirque de bois, de coteaux, de vallons,
La pâle mort mêlait les sombres bataillons.
D'un côté c'est l'Europe, et de l'autre la France !
Choc sanglant ! des héros Dieu trompait l'espérance
Tu désertais, victoire, et le sort était las.
O, Waterloo ! je pleure, et je m'arrête, hélas !
Car ces derniers soldats de la dernière guerre
Furent grands; ils avaient vaincu toute la terre.
Chassés vingt rois, passé les Alpes et le Rhin,
Et leur âme chantait dans les clairons d'airain !
Le soir tombait; la lutte était ardente et noire.
Il avait l'offensive et presque la victoire;
Il tenait Wellington acculé sur un bois.
Sa lunette à la main, il observait parfois
Le centre du combat, point obscur où tressaille
La mêlée, effroyable et vivante broussaille,
Et parfois l'horizon, sombre comme la mer...