En continue ; éternel retour de l’être cyclique... face à lui-même, ressassements après ressassements compensatoires qui ne le sauveront pourtant pas.
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Si une bonne partie de l’œuvre de Nietzsche annonce l’homme sans Dieu et les totalitarismes du 20è siècle - crimes de guerre, crimes contre l’humanité, holocaustes et génocides, en veux-tu en voilà…
Sa « pensée » annonce une nouvelle ère : celle des grands malades mentaux à la tête d'Etats totalitaires.
Maniaco-dépressif syphilitique puis psychotique faute d’attention et de soins - si tant est que la médecine et la pharmacopée de son époque aient été capables de lui venir en aide ; on a parlé de schizophrénie à son sujet...
Si Nietzsche est si populaire auprès des pensionnaires des hôpitaux psychiatriques qui sont, ne l’oublions pas, non seulement occupés par de pauvres bougres disgraciés mais aussi par des apprentis dictateurs et psychopathes car, on se soigne comme on peut - soit à l’hôpital, soit à la tête d’un Etat…
C’est que les fous n’aiment rien tant que l’ordre et la force.
Vous en doutez ?!
Ecoutez-les donc s’exprimer lorsqu’ils se mêlent de ce qui ne les regarde plus vraiment, à savoir de politique ! Leurs propos vous donneront la chair de poule même si l’on sera toujours tentés de se dire : « Bah ! Les pauvres, ils ne savent pas ce qu'ils disent : ils n'ont pas idée ! »
Et Nietzsche ne déroge pas à cette règle : quand il se pique de philosophie politique… la catastrophe n’est jamais bien loin.
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Si Nietzsche était né 50 ans plus tard, nul doute qu'il nous aurait quittés cinq et six ans plus tôt (faites le calcul, et vous comprendrez d'autant mieux pourquoi !) ; et nombre de nos contemporains se garderaient bien aujourd’hui de nous le servir à tout bout de champ et à toutes les sauces car… il n’est pas difficile de deviner sous quelle bannière notre poète-philosophe se serait rangé…
Même si… maigre des épaules et la poitrine creuse, Nietzsche serait sans aucun doute passé à la trappe le premier.
Pour une fois, les conseilleurs auraient subi le sort des payeurs...
Qui donc s’en serait plaint ?
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Nietzsche est coupable... a priori, comme tous les philosophes, auteurs et poètes qui se mêlent de politique ; et c'est une bonne chose car, les gens innocents n'intéressent personne.
Grand philologue mais… piètre penseur, si par penser on entend être un tant soit peu capable de poser les bonnes questions (ça, c’est pour la philosophie), tout en étant à même de proposer des solutions (ça c’est pour la politique) quant à l’organisation pacifique de notre existence à tous au sein de l’imbroglio politique, économique, religieux et psychique propre aux sociétés humaines...
Des solutions autres que les camps de la mort, la loi de la jungle et l’extermination de tous ceux qui traîneraient la patte - cela va sans dire ; mais tellement mieux en le précisant…
Nietzsche était un grand marcheur ; aussi pensait-il avec ses pieds et marchait-il le plus souvent sur la tête ; ce qui n’arrange rien, on en conviendra tous.
Que Nietzsche soit "à la mode" depuis une cinquantaine d’années dans cette partie d’Europe sur-protégée, ne change rien à l'affaire ! Europe repue, un rien blasée, peuplée d’européens courageux à souhait depuis qu’ils savent que l’on n’attend plus d’eux qu’ils soient téméraires - en effet, il ne viendrait à l’idée de personne de défendre Nietzsche dans l’ancienne Europe de l’Est ; européens complaisants qui, depuis qu’ils ne risquent plus rien, aiment se faire peur et s’encanailler - et d'aucuns ajouteront, se salir un peu : boue et bave -, auprès de penseurs et d’écrivains politiquement et philosophiquement très très incorrects.
Car, quand on sait lire, il n’est pas nécessaire d’être doté d’une intelligence supérieure pour voir, à titre d’exemple, dans l’ouvrage Antéchrist (1) et dont on n’aurait eu nul besoin de changer ne serait-ce qu’une virgule si d’aventure ces systèmes se l'étaient appropriés sans oublier de s’en vanter ouvertement (2) pas seulement une imprécation contre le christianisme, mais bien le manifeste de tous les systèmes totalitaires à venir.
Comme quoi… quand on ne veut pas voir… on reste aveugle et content de l’être.
1 - Rien de surprenant à cela : si on n’a pas la compassion, on aura les camps : et on les a eus.
2 - Faites le test : relisez Antéchrist tout en gardant à l’esprit ce qu’a été, par exemple, le régime nazi... et vous verrez : à tous les coups, ça marche ! De même avec « Les confessions de saint Augustin » et les Talibans : mais ça, c’est une autre histoire.
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Quant à tout ce que Nietzsche a bien pu écrire sur les femmes…
De femmes, il n’a connus, hormis sa mère et sa sœur, que celles des bordels - respectables au demeurant ;
ce qui ne l’a pas empêché de disserter sans fin, fort de cet échantillon ô combien représentatif, sur l’éternel féminin et sa place dans le monde, ou bien plutôt dans la cuisine avec pour seul horizon… les fourneaux, sans oublier les couches culottes de marmots pleurnichards.
Mais… tout compte fait et en comptant bien, ne parle-t-on pas toujours mieux de ce que l’on ne connaît pas ?
En effet, tout devient alors possible ! L’imagination peut s’ébattre sans entrave, libérée de la contrainte que sont des faits têtus et inhibiteurs.
Nul doute, l’ignorance a bien pour royaume la fiction car, une fois que l'on sait, on n’a qu’une tentation : baisser la tête et se taire.
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A titre de conclusion provisoire, on pourra faire le constat suivant : la dévotion rend bête, même et surtout séculière car, plus traître encore… tout auréolée d’une pseudo-liberté de pensée qui a souvent la fâcheuse habitude d’oublier de se débarrasser de ses œillères.
Et nombre de lecteurs de Nietzsche partagent cette regrettable habitude.
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