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uleski (3)

Nietzsche ou l'autre "fin de l'Histoire"...

En continue ; éternel retour de l’être cyclique... face à lui-même, ressassements après ressassements compensatoires qui ne le sauveront pourtant pas.


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Nietzsche texte de Serge ULESKI.jpgSi une bonne partie de l’œuvre de Nietzsche annonce l’homme sans Dieu et les totalitarismes du 20è siècle - crimes de guerre, crimes contre l’humanité, holocaustes et génocides, en veux-tu en voilà…


Sa « pensée » annonce une nouvelle ère : celle des grands malades mentaux à la tête d'Etats totalitaires.


Nietzsche texte de Serge ULESKI 1.JPGManiaco-dépressif syphilitique puis psychotique faute d’attention et de soins - si tant est que la médecine et la pharmacopée de son époque aient été capables de lui venir en aide ; on a parlé de schizophrénie à son sujet...


Si Nietzsche est si populaire auprès des pensionnaires des hôpitaux psychiatriques qui sont, ne l’oublions pas, non seulement occupés par de pauvres bougres disgraciés mais aussi par des apprentis dictateurs et psychopathes car, on se soigne comme on peut - soit à l’hôpital, soit à la tête d’un Etat…


C’est que les fous n’aiment rien tant que l’ordre et la force.


Vous en doutez ?!


Ecoutez-les donc s’exprimer lorsqu’ils se mêlent de ce qui ne les regarde plus vraiment, à savoir de politique ! Leurs propos vous donneront la chair de poule même si l’on sera toujours tentés de se dire : « Bah ! Les pauvres, ils ne savent pas ce qu'ils disent : ils n'ont pas idée ! »


Et Nietzsche ne déroge pas à cette règle : quand il se pique de philosophie politique… la catastrophe n’est jamais bien loin.


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Si Nietzsche était né 50 ans plus tard, nul doute qu'il nous aurait quittés cinq et six ans plus tôt (faites le calcul, et vous comprendrez d'autant mieux pourquoi !) ; et nombre de nos contemporains se garderaient bien aujourd’hui de nous le servir à tout bout de champ et à toutes les sauces car… il n’est pas difficile de deviner sous quelle bannière notre poète-philosophe se serait rangé…


Même si… maigre des épaules et la poitrine creuse, Nietzsche serait sans aucun doute passé à la trappe le premier.


Pour une fois, les conseilleurs auraient subi le sort des payeurs...


Qui donc s’en serait plaint ?


Nietzsche 2 texte de Serge ULESKI.jpg


Nietzsche 2 texte de Serge ULESKI 2.JPG


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Nietzsche est coupable... a priori, comme tous les philosophes, auteurs et poètes qui se mêlent de politique ; et c'est une bonne chose car, les gens innocents n'intéressent personne.


Grand philologue mais… piètre penseur, si par penser on entend être un tant soit peu capable de poser les bonnes questions (ça, c’est pour la philosophie), tout en étant à même de proposer des solutions (ça c’est pour la politique) quant à l’organisation pacifique de notre existence à tous au sein de l’imbroglio politique, économique, religieux et psychique propre aux sociétés humaines...


Des solutions autres que les camps de la mort, la loi de la jungle et l’extermination de tous ceux qui traîneraient la patte - cela va sans dire ; mais tellement mieux en le précisant…


Nietzsche était un grand marcheur ; aussi pensait-il avec ses pieds et marchait-il le plus souvent sur la tête ; ce qui n’arrange rien, on en conviendra tous.


Que Nietzsche soit "à la mode" depuis une cinquantaine d’années dans cette partie d’Europe sur-protégée, ne change rien à l'affaire ! Europe repue, un rien blasée, peuplée d’européens courageux à souhait depuis qu’ils savent que l’on n’attend plus d’eux qu’ils soient téméraires - en effet, il ne viendrait à l’idée de personne de défendre Nietzsche dans l’ancienne Europe de l’Est ; européens complaisants qui, depuis qu’ils ne risquent plus rien, aiment se faire peur et s’encanailler - et d'aucuns ajouteront, se salir un peu : boue et bave -, auprès de penseurs et d’écrivains politiquement et philosophiquement très très incorrects.


Car, quand on sait lire, il n’est pas nécessaire d’être doté d’une intelligence supérieure pour voir, à titre d’exemple, dans l’ouvrage Antéchrist (1) et dont on n’aurait eu nul besoin de changer ne serait-ce qu’une virgule si d’aventure ces systèmes se l'étaient appropriés sans oublier de s’en vanter ouvertement (2) pas seulement une imprécation contre le christianisme, mais bien le manifeste de tous les systèmes totalitaires à venir.


Comme quoi… quand on ne veut pas voir… on reste aveugle et content de l’être.


1 - Rien de surprenant à cela : si on n’a pas la compassion, on aura les camps : et on les a eus.

2 - Faites le test : relisez Antéchrist tout en gardant à l’esprit ce qu’a été, par exemple, le régime nazi... et vous verrez : à tous les coups, ça marche ! De même avec « Les confessions de saint Augustin » et les Talibans : mais ça, c’est une autre histoire.


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Quant à tout ce que Nietzsche a bien pu écrire sur les femmes…


De femmes, il n’a connus, hormis sa mère et sa sœur, que celles des bordels - respectables au demeurant ;

Nietzsche sur un texte de Serge ULESKI.jpg

ce qui ne l’a pas empêché de disserter sans fin, fort de cet échantillon ô combien représentatif, sur l’éternel féminin et sa place dans le monde, ou bien plutôt dans la cuisine avec pour seul horizon… les fourneaux, sans oublier les couches culottes de marmots pleurnichards.

Nietzsche sur un texte de Serge ULESKI 3.JPG

Mais… tout compte fait et en comptant bien, ne parle-t-on pas toujours mieux de ce que l’on ne connaît pas ?


En effet, tout devient alors possible ! L’imagination peut s’ébattre sans entrave, libérée de la contrainte que sont des faits têtus et inhibiteurs.


Nul doute, l’ignorance a bien pour royaume la fiction car, une fois que l'on sait, on n’a qu’une tentation : baisser la tête et se taire.



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A titre de conclusion provisoire, on pourra faire le constat suivant : la dévotion rend bête, même et surtout séculière car, plus traître encore… tout auréolée d’une pseudo-liberté de pensée qui a souvent la fâcheuse habitude d’oublier de se débarrasser de ses œillères.


Et nombre de lecteurs de Nietzsche partagent cette regrettable habitude.


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Extrait du titre : Serge ULESKI en blogosphère

A propos de l'ouvrage... cliquez Blogosphère

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Philippe Muray.jpg

Quatre ans après sa mort, l'écrivain et polémiste, dont on publie les «Essais», n'en finit pas de conquérir des adeptes.

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Après plus de 2000 pages de lecture de cet auteur... lecture de ce qui, pour faire court, s'avère être une critique apocalyptique de tout ce qui n'est pas Philippe Muray...


Ou comment cultiver l'art de jeter le bébé avec l'eau du bain et la baignoire avant de dynamiter la salle de bains et la demeure qui l'abrite, dans un... « Après-moi le désert ! » non-assumé faute de pouvoir être consciemment revendiqué comme tel...


Loin de toute tentative d'analyse d'aucune cause...


Misanthrope sympathique dans le meilleur des cas, ou bien aversion profonde pour le genre humain, dans le pire, et plus encore quand ce dernier n'a pas pour maître à penser un certain Philippe Muray (il faut toujours accueillir avec prudence les auteurs qui citent Céline à profusion, non pas pour son style mais bien pour ce qu'ils croient être sa "pensée)...


Ce qui fait de Philippe Muray ce qu’il est, ce ne sont pas tant ses choix "politiques" que le refus (ou bien l'incapacité) de comprendre la nécessité historique de ce monde dit "moderne" : tout ce qui nous y a conduits et continuera de nous y conduire ; même si l'on peut avoir de bonnes raisons de refuser, en totalité ou en partie, d'adhérer à cette "modernité"…


Mais… vous remarquerez que l'on peut toujours en concevoir une autre !


Un Muray incapable donc de proposer un avenir quel qu’il soit. En panne Muray ! De là sa frustration, son acharnement sur le présent et la violence de ses positions.


Et ceux qui, aujourd’hui, se réclament de cet auteur sont très certainement tout aussi en panne d’avenir que lui ; individus dont le tempérament – et ça existe : la preuve ! -, leur a fait très tôt prendre conscience qu’ils étaient nés tout simplement trop tard dans un monde décidément beaucoup trop jeune pour eux : d'où leur prédilection pour la thématique "Fin de l'Histoire"...

Et sans doute était-il là... question, tel un effet boomerang imprévu et insoupçonnable en eux, de leur propre fin à tous.


Quant au "dernier homme" (der letzte Mensch) de Muray, homme post-historique venu tout droit de chez Nietzsche et de son Zarazaza (autre dada de Muray), vraiment, si l'Histoire nous est d'un enseignement quelconque (même très quelconque), ce n'est sûrement pas demain la veille que notre espèce cessera de déjouer les prophéties même les mieux inspirées.


Non ! Ce qui fait de Muray ce qu’il est en tant qu’auteur (et non en tant qu'intellectuel car, il n'y a pas de « pensée Muray » mais bien plutôt des idées, des opinions « à la Muray »), c'est le caractère exclusivement a-politique ou anti-politique de ses choix, et ce à chaque fois qu’il est question de l’organisation de notre existence en société (pour ce qui est de la politique, se reporter à la définition d'Arendt); caractère qui nous renvoie à l'Ancien Régime, sinon au moyen-âge (oui ! sans rire) ; ou bien, plus proche de nous, à la "Révolution Nationale" d'un certain Pétain (à chacun ses casseroles !).

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Cible idéale d'un Julien Benda et de son ouvrage "La trahison des clercs", pour peu que la chronologie l'eût permis...


Véritable Lacenaire de toute idée de progrès et de justice (tout comme lui, très certainement à la recherche du châtiment suprême mais... introuvable depuis 1981 ; à son grand désespoir, sans doute !) la plus grosse erreur de Muray aura été de s’être laissé abuser et vampiriser tel Frankenstein, par sa propre création… Homos Festivus (1), jusqu’à penser qu’il s’agissait là d’un vrai projet de société et qu’il y avait, par conséquent, péril en la demeure ; projet durable qui recueillerait l’assentiment et le soutien sinon de la quasi-totalité, du moins, d’une importante majorité des électeurs (électeurs ou pas)...

Notre auteur, et parce que cela l’arrangeait, feignant d’ignorer que l’Homme sera toujours plus que ce qu’il croit savoir sur lui-même qui n’est - le plus souvent -, que ce que l’on a daigné lui enseigner ou bien, ce qu’on lui a laissé espérer... pour lui-même.


Quant à Delanoë, Maire de Paris, sa cour, son électorat bobos et leur influence supposée, fallait-il vraiment y consacrer autant d’années et autant de pages quand on sait que tout ce beau petit monde représente tout au plus que quelques centaines de milliers d’individus confinés, parqués dans une capitale qui ne nous appartient plus depuis longtemps déjà – Chirac n’ayant eu besoin de personne pour inaugurer cette dépossession.


1 - Homos Festivus : "Habitant satisfait de la nouvelle réalité ; mutant heureux qui n'a plus avec l'ancien réel que des rapports de plus en plus épisodiques" - PM

Erreur qui trahit une méconnaissance profonde du monde du salariat et des conditions de vie des classes populaires et des petites-classes moyennes de la banlieue parisienne et de la province rurale et urbaine qui se coltinent "cet ancien réel" ; et tous les jours en plus !

Muray aurait-il été, à son insu, plus parisien-rentier dans ses analyses que tous les parisianismes réunis - et notamment celui de ses adversaires ? Ou bien, aurait-il passé trop de temps devant son poste de télé, et ce faisant, sombrant dans le piège d’un vrai-faux nouveau réel beaucoup moins vrai et réel dans les faits parce que... souhaité et partagé par une infime minorité, au terme d’un "tel est pris qui croyait prendre" aussi comique que pathétique.


***


Qui peut aujourd’hui douter du fait que si Muray avait été « au pouvoir », ses ennemis idéologiques n'auraient jamais pu bénéficier de la liberté d'expression et de publication qui fut la sienne ?!


Homme d’obsessions – la principale étant la sexualité, et plus particulièrement celle des autres… à la sexualité tout autre), on notera chez Muray l’absente de compréhension et de compassion à l’endroit de quiconque ne partage pas ses choix d’existence…


Car, le principal moteur de cet esprit hautement critique (critique plus que nécessaire, on en conviendra car, quiconque aujourd’hui n’est pas en colère est soit un salaud, soit un imbécile soit un escroc) aura été son intolérance congénitale jusqu’à l’aveuglement, telle une infirmité...


Intolérance qui a très tôt, et très certainement, décidé de tout. Et seule la mort a été capable de l’en délivrer (2).


Aussi…

Si l'on doit comprendre pourquoi Muray a fait cette oeuvre-là et pas une autre, reste à étudier, l’origine de cette intolérance (haine ?!) auquelle il a consacré toute son énergie créatrice, tout son talent et toute son intelligence aussi incontestables que rares.


Intolérance jamais assouvie de son vivant parce que… jamais rassasiée.

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2 -Vraiment, on est en droit de s’interroger sur le fait de savoir si des gens comme Muray ont eu vingt ans, ne serait-ce qu’une fois… et ce qu’ils en ont fait ! (Rapport à son traitement de la jeunesse).

Absence de don pour la vie ? Muray se vante d’avoir lu très tôt Céline ; cette inclinaison aurait dû alerter notre auteur et ses proches car, avec Proust, Céline est certainement un auteur que l’on ne devrait jamais lire avant 50 ans, sinon bien plus tard encore, lorsque, par exemple, le moment est venu d’aller chercher chez ces auteurs (et chez d'autres) sa propre terminaison dans une lecture-tombeau, dernière sépulture de vie pour des lecteurs convalescents et agonisants de l’existence.



***

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Ironie suprême... bien que relative... car les exemples ne manquent pas : cet auteur s'est voulu l'avocat de l'altérité et de la différence contre l'uniformité du monde alors que tout dans son œuvre laisse à penser que Muray avait beaucoup, mais vraiment beaucoup de mal avec tout ce qui n'était pas lui-même... Philippe Muray.

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Ursula ULESKI - La peinture dans tous ses états !


ULESKI Photo carrousel du Louvre.jpg


Architecte et artiste peintre franco-polonaise



"… je cherche à redécouvrir l’étrangeté magique et la singularité de l’évidence. Quand je dessine un trait, j’habite déjà le lieu. Extatique, obsédée, j’y cherche la lumière et l'équilibre...

... Pour moi l'Art, c'est la célébration de la vie : énergie et mouvement - jubilation, plaisir, joie. Quand je peins, je célèbre aussi la peinture."




ULESKI - A fleuret moucheté 140x120 acrylique sur toile.jpg

Galerie de l'Artiste : cliquez ULESKI

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