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IL A IMMORTALISÉ LES MASSACRES DU 17 OCTOBRE 1961 Disparition du photographe Georges Azenstarck

Bonjour mes ami(e)s ! Connaissons-nous réellement nos ami(e)s, nous les algériens ? Notamment, celles et ceux qui ont été le porte-voix de notre révolution ! Pas aussi sûr que ça, suis-je tenté de répondre, du fait que la disparition le 2 septembre dernier du journaliste-photographe Georges Azenstarck est passée inaperçue ! N’est-ce pas là, l’irréfutable preuve que l’on ne sait rien des femmes et des hommes d’obédience française voire chrétienne qui s’étaient rangés derrière l’étendard de la cause algérienne ? Rompu aux luttes ouvrière qu’il était de son vivant, le journaliste-photographe Georges Azenstarck a été de ceux qui avaient dévoilé la tuerie de Paris, perpétrée toute honte bue lors d’une nuit noire du 17 octobre 1961 par la flicaille parisienne suite aux ordres du préfet Maurice Papon. Et rien que pour ça,  Georges Azenstarck mérite bien plus qu’un hommage mais une stèle érigée en Algérie et à la mémoire de ces inconnu(e)s qui ont donné de leur sueur et de leur sang pour que vive l’Algérie libre. Je cite à cet effet le cas de Lucie Hadj Ali née Larribère et dite Lucette (1920-2014) qui n’était autre que l’épouse du militant-poète Hadj-Ali Bachir et qui était aussi secrétaire général du Parti communiste algérien (PCA). En voici cette modeste dépêche pour faire connaissance avec le personnage. Bonne lecture et excellente journée. Alger, Louhal Nourreddine, le  12 septembre 2020.12273342454?profile=original

 

Georges Azenstarck (1934-2020) s’en est allé le 2 septembre à l’âge de 85 ans et avec lui s’est fermé l’œilleton de son appareil-photo sur les affreusetés d’ici-bas qu’il a immortalisées de son vivant. Inconnu de nos jeunes, Georges Azenstarck était ce journaliste de la presse syndicale La Nouvelle Vie ouvrière qui avait immortalisé, à l’aide de l’image qu’il capturait du haut du balcon du siège du journal L’Humanité, la tuerie de nos aïeux qu’avait ordonnée le préfet de Paris, Maurice Papon (1910-2007) lors de la nuit meurtrière du 17 octobre 1961 à Paris.12273342099?profile=original

À Paris en octobre 1961, ce journaliste fut l’un des rares photographes à couvrir les ratonnades avec Elie Kagan (1928-1999) et Jean-Pierre Texier (1941-2010) qui serait, d’après le journal le Matin d’Algérie, l’auteur du cliché symbole intitulé : « Ici, on noie les Algériens ». À cet égard, beaucoup d’Algériens ont été jetés dans la Seine pour avoir bravé lors d’une manifestation pacifique l’unilatéral couvre-feu imposé aux Maghrébins.12273343080?profile=original

 « Je persiste et signe. En octobre 1961, il y eut à Paris un massacre perpétré par des forces de l’ordre agissant sous les ordres de Maurice Papon », avait écrit l’historien Jean-Luc Einaudi (1951-2014) dans le journal Le Monde du 20 mai 1998. Et en guise de représailles pour ce que Georges Azenstarck a osé dévoiler et dit, la caste de « Nostalgériens » n’a pas cessé de mettre à l’index ce défenseur de l’opprimé en l’indexant du sobriquet : « Azenstarck le menteur » ou « Azenstarck le communiste ».

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C’est qu’il ne se suffisait pas que d’images mais aussi des mots tels que « sauvagerie » et « déchaînement » lorsqu’il avait témoigné en faveur de Jean-Luc Einaudi au procès du 26 mars 1999 qu’avait intenté Maurice Papon à l’historien. Mais auparavant, Georges Azenstarck avait levé le voile sur d’inavouables conditions de vie d’une main-d’œuvre étrangère issue de l’Afrique du Nord et qui vivait dans l’insalubrité des bicoques érigées à la rue des Prés, soit à la lisière de Paris, dont le bidonville de Nanterre dit également le baraquement de la « folie ».

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« Il était une célébrité à Paris, où il venait d’aménager son atelier de travail dans une chambre de bonne à proximité du Beaubourg », s’en souvient le photographe Stephan Zaubitzer. C’est qu’il a plus d’un cliché dans sa chambre noire, puisque « Moustache » était encore là le 1er  février 1965 pour perpétuer le douloureux souvenir de l’enterrement de 21 mineurs marocains tués dans un coup de grisou dans une mine de la Compagnie des mines de Liévin dans le Pas-de-Calais, a écrit Chloé Leprince dans France Culture.

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Ce reporter-photographe au quotidien L'Humanité faisait œuvre utile de son appareil photo qu’il brandissait lors des luttes ouvrières. Maintenant qu’il n’est plus de ce monde, Georges Azenstarck lègue à l’histoire de l’Algérie sa version du 17 octobre 1961 en noir et blanc qu’il est utile d’avoir à l’école mais aussi sa Mémoire du 17 Octobre 1961 ou Les Engraîneurs (2002) de Bernard Richard et de Faïza Guène (https://les-engraineurs.org/memoire). Repose en paix l’artiste.

Par Louhal Nourreddine

Extrait du journal Liberté, du 12 septembre 2020

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Fadhma n Sumer.

Bonjour mes ami(e)s ! Peu ou prou ou été écrit sur notre héroïne Lla Fadhma n Sumer, l’héroïne du Djurdjura, à l’instar de feu Tahar Oussedik (1913-1994) et  Lalla Ouerdja la révoltée (éd, Médias-Index, 2019) de Saadoune Slimane pour ne citer que ce duo d’écrivains. Mais entre-temps, il y’a aussi l’odyssée de l’auteur-éditeur Omar Kerdja d’aller à son tour sur les pas de l’héroïne du Djurdjura, histoire d’en savoir un peu plus sur cette Dame qui passionne de par son courage et qui fascine par sa personnalité « mystère » : « En faisant ma récolte, je me suis imaginé cette abeille qui en toute circonstance, doit butiner, en  visitant chaque fleur pour le nectar à lui soutirer. Et ma récolte a duré près quasiment quatre décennies. Qui aurait cru ! » m’a dit mon ami Omar Kerdja. Mais en guise d’avant-propos, je vous invite à lire l’entretien que j’ai eu avec l’auteur, qui est un avant-goût du livre. Bonne lecture et excellente journée. Alger, Louhal Nourreddine, le 5 septembre 2020.

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Omar Kerdja est auteur et éditeur de plusieurs ouvrages dans le domaine de la culture ancestrale, dont Petit lexique des sciences de la nature  (français-tamazight, 2006), ou encore Lexipsos de la culture amazighe (2018). Le chercheur en anthropologie du patrimoine immatériel algérien prépare pour cette année la sortie de Fadma n Sumer, la légendaire femme-combats. À ce sujet, notre interlocuteur a bien voulu s’ouvrir à nos lecteurs autour de la personnalité de cette résistante.

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Liberté : Comment Fadma n Sumer a pu, dans une société patriarcale et de surcroît conservatrice, se hisser au rang de l’icône du patriotisme, voire le chantre de la résistance que nous connaissons ?

Omar Kerdja : Avant tout, comme vous dites, la société kabyle, à l’instar des sociétés musulmanes, est patriarcale, certes. Mais parfois le côté matriarcal refait surface. Pour ce qui est du conservatisme, il était propre aux familles qui se réclamaient maraboutes[1]. Il faut savoir que Lalla[2] Fadma n Sumer est issue d’une famille pas aussi conservatrice que l’étaient d’autres familles. D’abord, il y a une grande tolérance, et les At Sid Ahmed, notamment Sidi Taïeb et Sidi Tahar, respectivement père et frère de Fadma, avaient l’esprit très ouvert et n’ont jamais manqué de manifester leur amour pour la fille, la sœur Fadma, attitude et élan qui n’étaient pas communs et jamais avoués chez les autres, pour l’époque, y compris chez les non-marabouts, autrement les laïcs. Un autre atout qui fit que Fadma n Sumer put émerger du lot. C’est la chance qu’elle avait – ce que les autres filles de son âge ou de son patelin n’avaient pas – d’ouvrir les yeux dans un environnement animé par nombre de visiteurs lettrés qui venaient voir et solliciter son père. Depuis son enfance, elle entendait parler d’un envahisseur venu de loin pour prendre possession du territoire. Elle se mettait au fait des événements qui se déroulaient à ce moment loin de sa montagne. Cela dit, même si elle n’assistait pas aux réunions que faisait son père avec les éminentes personnalités qui lui rendaient visite, comme ce fut du temps d’Ahmed u Meziane, le grand-père fondateur de la zaouïa (Lycée) d’Ouerdja[3], Fadma n Sumer qui se mettait à l’écart était à l’écoute.

Elle le faisait, non pas par curiosité, mais par amour de la patrie menacée, comme elle le faisait quand elle écoutait les talebs[4] réciter les versets du Coran, les apprenant par soif du savoir et qu’il fallait happer tout ce qui instruit et donne apprentissage sur le monde extérieur.

Son père, dit-on, la chouchoutait. Malgré les demandes pressantes de nombreux prétendants qui venaient solliciter sa main pour le mariage au vu de la renommée qu’elle avait, puisqu’on la disait belle comme la lune. Bien sûr, elle a refusé toutes les demandes. Son père la soutenait, par contre sa mère et son frère aîné étaient inquiets pour l’avenir de Fadma n Sumer. Mais la préoccupation majeure de Fadma n Sumer, c’était de se consacrer à la noble cause des siens, celle de participer à la défense du territoire de plus en plus menacé, surtout qu’elle entendait beaucoup de choses abominables que Bugeaud[5] pratiquait sur des populations inoffensives. Un mois passé sous le toit de son époux, sans pour autant qu’elle le laissa s’approcher d’elle, elle revient dans sa famille de son propre chef. Ce qui s’appelait à l’époque tamnafeqt, l’insurgée. Yahia, son mari, a juré de ne jamais la répudier pour ne pas lui donner la liberté de se remarier. Chose qui arrangeait aisément Fadma pour ne plus être importunée par cette question de remariage et ainsi se consacrer pleinement à cet autre combat : celui de défendre l’honneur et la liberté des siens.

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-Nos archives sont-elles parlantes autour de la résistante Fadma n Sumer ? Dans le cas contraire, l’oralité de nos aïeux et les manuscrits de nos zaouïas vous ont-ils aidé dans vos investigations ?

Il n’est pas aisé de parler de cette femme sans un travail de recherche en profondeur. Certes, il doit y avoir des archives intéressantes. Elles sont, soit sous scellés, chez des particuliers qui les détiennent sans les mettre à disposition ou à profit, soit dans les musées ou bibliothèques, mais ne sont pas exploitées. Et les archives françaises que l’on doit aller chercher mais qu’on ne peut atteindre sans autorisation spéciale des services concernés. Pour le sujet, j’ai compulsé une foison de livres et de comptes rendus militaires, du temps où les événements se déroulaient. La bibliographie jointe à l’œuvre renseigne bien de ce souci de trouver des éléments confortant ce qui a été collecté dans l’oralité. En ce qui me concerne, j’ai chevauché entre les deux : l’oralité à travers des anecdotes, des récits même effilochés par le temps, surtout la confusion qui est souvent faite entre deux événements majeurs pour l’époque. Je parle de l’invasion de 1857 et de l’insurrection de 1871 qui s’en est suivie. Il y a aussi de la poésie, des maximes et dictons… Et tout cela est un support à ne pas négliger.12273341254?profile=original

-Pourquoi Fadma n Sumer n’a-t-elle pas la place qu’est la sienne dans la mémoire algérienne d’abord et dans le gotha de figures emblématiques de femmes dans le monde qui avaient fait l’actualité dans leur temps, comme c’est le cas de Gabrielle Petit (1893-1916) en Belgique ?

Votre question peut être scindée en deux parties. Elle est d’ordre sociologique : vous savez bien que malgré le progrès auquel l’homme moderne de chez nous est arrivé, sur ce chapitre, la femme a beaucoup plus perdu de sa place et de sa notoriété qu’elle n’en avait autrefois. Je m’explique. S’agissant d’une femme qui s’est retrouvée, non pas par pur hasard, mais par son abnégation, son courage et son intelligence hors du commun, à commander des hommes dans une conjoncture des plus inextricables au vu des dissensions alimentées par les services de propagande ennemis, ce n’est nullement un mythe. On ne peut la classer que dans la catégorie des femmes rares qui ont marqué l’histoire, pas uniquement de la Kabylie ou du pays, mais celle de l’humanité, à l’instar de Dihya[6], de Chemsi[7] et d’autres femmes de grand renom ou pas. Car je parle de la femme amazighe, au moment où la femme sous d’autres cieux était regardée comme un sous-humain, dans notre société elle avait sa place grande. Dans chaque localité, on retrouve un sanctuaire, un lieudit au nom d’une femme. Ce qui dénote que la femme chez nous est sacrée. D’ordre politique : cela est du ressort des tenants du pouvoir politique de redonner sa place à cette héroïne dont il faut être fier. Car si sous d’autres cieux on a créé des mythes ; chez nous, on ne connaît ce style ou cette façon de se donner place qu’avec du concret sans fard… Fadma n Sumer mérite, à côté de tous ceux qui ont lutté pour défendre la patrie, la place qui lui revient de droit dans les manuels scolaires. Quand vous regardez dans le livre d’histoire de 4e année moyenne, le chapitre « Les Résistances populaires » sous forme d’un tableau, à mon sens, c’est un manque de considération pour ces héros. Il a été consacré une ligne à l’héroïne dont le nom est accolé à celui de Boubaghla[8] (L’homme à la mule), alors que les lieutenants de cette femme, aussi inflexibles, on ne trouve nulle trace d’eux.12273341267?profile=original

 

Propos recueillis par Louhal Nourreddine

Extrait du journal Liberté, du 5 septembre 2020

78 lectures

[1] Saint

[2] Le titre de Lalla est typiquement nord africain, pour ne pas dire amazigh. Il signifie lady, madame ; un « titre » qui se donne à toute femme, même non maraboute, respectée pour son statut et son rôle au sein de la communauté.

[3] Village natal de Lalla Fatma n Soumer situé dans la commune de At Bu Yusef (Wilaya de Tizi-Ouzou). Wilaya est l’équivalent d’une préfecture.

[4] Réciteur du saint Coran.

[5] Thomas Robert Bugeaud, marquis de La Piconnerie, duc d'Isly, est un militaire français, maréchal de France, né à Limoges le 15 octobre 1784, et mort à Paris le 10 juin 1849. Gouverneur général de l'Algérie, il joua un rôle décisif dans la colonisation de celle-ci. (Source : Wikipédia).

 

[6] Dihya est aussi connue sous le nom de Kahina ou Kahena, est une guerrière berbère et reine des Aurès (Algérie) qui a combattue  les Omeyyades, lors de la conquête musulmane du Maghreb au VIIe  siècle. Elle morte au combat, dans les Aurès, en 703.

 

[7] Autre combattante face à l’envahisseur qui était du village d’Adeni, de la confédération des At Irathen. Elle a pris le pouvoir et régné avec l’aide de ses dix fils et a vécu au XIIe-XIIIe siècle. Elle était contemporaine du sultan mérinide Abou el Hassen. (Source : Article de Slimane Saadoune publié sur le journal El Watan du 15 août 2018).

 

[8] Mohamed Lamjed Ben Abdelmalek ou Mohamed El-Amdjed Ben Abdelmalek dit Chérif Boubeghla, est un révolutionnaire Algérien né en 1820. Il est connu pour avoir été l'initiateur de la révolte populaire portant son surnom en août 1851, contre la colonisation française dans la région du Djurdjura (Grande Kabylie) qu’il étendit après l’adhésion de Lalla Fatma N’soumer. Il dirigea cette insurrection jusqu’à sa mort le 24 décembre 1854 où il mourut en martyr au sud des Bibans, dans les hauts plateaux en plein centre de la ville de Bordj Bou Arreridj. Le 5 juillet 2020, à l'occasion de l'anniversaire de l'indépendance, les restes mortuaires de Chérif Boubaghla font partie des 24 résistants algériens conservés depuis plus d'un siècle et demi au Musée d'histoire naturelle de Paris à être rapatriés et inhumés au Carré des Martyrs du Cimetière d'El Alia à Alger.

 

Evocation: Gabrielle Petit, née Gabrielle Aline Eugénie Marie Ghislaine Petit, le 20 février 1893 à Tournai et morte fusillée le 1er avril 1916 à Schaerbeek, est une infirmière et résistante belge qui a fait de l'espionnage pour le compte des Alliés au cours de la Première Guerre mondiale.

 

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Escapade

"La date souffre

D'une mémoire d'un gouffre

Mais au coin

Cherche les confins

Nos pas auraient tracé

Des souhaits de parfums

Ces saveurs tempérés

Sur des airs châtelains

Nos sens en alerte

Sur nos visages masqués

Et nos yeux sans lunette

Nous vivons avec perte ..."

ED 08 2020

12273339875?profile=originalBruxelles

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PARFOIS...

Parfois pour dire l'absence

Les mots tout à coup manquent...

Ils sont vidés de sens

Ne reste que le manque!

La tendresse est une drogue

Nous l'appellerons douce...

Quand notre cœur y vogue

Il s'enlise en sa mousse...

Mais quand surgit l'absence

Qu'on se retrouve seul

L'air sur lequel on danse

A comme un goût d'linceuli

Où sont les mots saveurs?

Qui aideraient à pleurer

Apprivoiseraient la peur

De n'être plus aimé...

Sagesse ou bien dérive?

Ils sont partis les mots!

Ne reste sur la rive...

Qu'un cœur un peu trop gros!

J.G.

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Chateaubriand, Victor Hugo, Mérimée, Rimbaud, Poussin…, autant de noms figurant à des endroits pour le moins surprenants, comme par exemple tout en haut d'un temple égyptien, sur les murs de la tour de Londres ou de Notre-Dame de Paris, ou encore dans le marbre d'une cheminée au Vatican. Mais les anonymes, galériens, prisonniers ou voyageurs, ne sont pas oubliés. Les auteurs tentent même, avec succès, de reconstituer la biographie de l'un ou l'autre à partir d'un simple graffiti.

L’étude des signes lapidaires projette ses regards sur les signes liés aux métiers de la pierre. Parmi eux se glissent d’autres marques, telles que les graffitis-signatures, parfois réduits à de simples initiales qui peuvent se confondre avec les marques de tailleurs de pierre. L’étude de ces graffitis protéiformes livre de nombreux renseignements, non seulement sur leurs auteurs, mais encore sur l’histoire du bâtiment sur lequel ils furent écrits, gravés, griffés, tracés, barbouillés, charbonnés.

De cette corne d’abondance se déverse alors un flux de questions diverses. Qui en sont les auteurs ? Quand furent-ils tracés ? Dans quel but ? Pourquoi ce bâtiment a-t-il été choisi ? Quelle identité a été dévoilée ? De quelle manière (partielle, complète) ? Pourquoi certaines époques paraissent-elles davantage signifères ? Dans cet ouvrage, nous donnons des pistes de réponse à ces questions, la connaissance des marques de tailleurs de pierre et celle des graffitis-signatures participant à une meilleure approche de l’histoire du bâti.

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http://www.safran.be/proddetail.php?prod=PREC06

ISBN: 978-2-87457-116-9 | EAN: 9782874571169
par Jean-Louis Van Belle et Anne-Sophie Brun
Coll. Précisions, 6 |  | REF. PREC06
2020 | 232 pages | 52,00 €
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