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Maison en bord de mer.

Vois cette chevelure de roses, ruisselante sur la façade
de cette maison close, dont les volets sont encore
verts.
Maison close, non loin de la mer, depuis maintes hivers,
lorsque l'enfance turbulente et limpide, intrépide a déserté
son sein pour rejoindre l'infiniment bleu.
Maison close, aux abords d'une dune de sable,  qui ne
s'est plus jamais ouverte, depuis que cette mère aussi
claire que l'enfance, s'en est allée aussi.
Où sont les pas du père, perdus en mer ?
Toutes les musiques du monde, n'égaleront jamais en beauté,
le langage délicat de chacune de ses roses, dès le printemps
venu !
Maison en deuil, mais point ces roses blanches, encore
adolescentes, à l'écoute de l'instant, gorgées de soleil et
de pluie, mais jamais alourdies !
Cette pérennité là, n'est-elle pas due à l'insouciance, à la
légèreté de chacune d'elles, à ce désintérêt du non vivant ?
Babillage végétal, mais néanmoins fécond en gaieté, en
couleurs inventées; JOIE.
NINA
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Contemplation.

.
Jamais je ne me lasse de contempler un ciel ennuagé,
lorsque le soleil atténué s'y perd un peu, mais perce ; 
ce jardin de dentelles brodé par nos regards,
n'est il pas une pure merveille,
 même lorsqu'il ce fait tard !
Tandis qu'un ciel vierge, uniforme et tout bleu,
est superbe certes, mais ses fleurs blanches, 
et parfois même grises que sont elles devenues,
dans ce ciel fort nu ?
 Et cette mobilité lente,
laissant imaginer que vagabondent le ciel,
 et toutes ces vies dedans, au dessus de la terre,
la reverrons nous en plein cœur de juillet ?
Le ciel, le savez-vous, nous parle fréquemment,
 bien plus subtilement que ne le fait
 la terre toute entière !
NINA
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Maison de pêcheur.

Descendre jusqu'à la mer,
vivre dans une maison de pêcheur,
dont les fenêtres et la porte seraient peints tout en bleu,
et les murs revêtus de chaux claire, la toiture serait grise.
Tout autour d'elle, des genêts en pagaille, des fougères et de 
vagues primevères, puis en contrebas, murmurerait
la mer, tantôt paisible, tantôt fort en colère ; le chant des vagues,
ou la violence des déferlantes, sous un ciel à elle assorti !
A l'intérieur de la maison, il y aurait une couverture brune,
ou s'y prélasserait un chat marin, du soir au matin, puis ici et là,
flotterait une douce odeur de thym, de romarin, mêlée à l'air
salin !
Sur la table recouverte d'une nappe verte, seraient posés une
cafetière en émail bleu, puis un grand bol en faïence bretonne,
rempli de café chaud, puis des tartines de beurre salé ; oh pur délice !
Le temps, serait rythmé par une jolie comtoise,  par son 
imperturbable régularité organique, sa langue métallique.
Dans l'être, les soirs d'hiver ou de tempêtes, les flammes y
danseraient en silence toute la nuit, pour nous laisser dès
l'aube, juste quelques souvenirs d'elles, des volutes bleutées.
J'irai ensuite m'étendre sur le sable sous un pin parasol, pour
me consacrer juste à vous, rien que par la pensée exacerbée
et libre.
J'y resterai sans doute des heures.
Oui, ma vie je la sais tout là bas !
NINA
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amour,

Un océan couvert,

un imper grand-ouvert,

de la pluie plein les yeux,

du soleil dans la tête depuis vous.

Mon corps, par l'audace du désir, 

à vous se donne, s'illimite, 

dès lors qu'il se situe juste

à l'orée du vôtre !

Il neige et j'ai si chaud,

il tombe du ciel un bleu fou,

puis des étoiles de jour,

un hiver plein d'été !

Et sans voix je vous aime,

mais lorsque je vous écrit,

c'est comme un Opéra.

NINA

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Je voudrais,

Je voudrais être la mer,
un jardin,
Un chemin clandestin,
Un massif alpin,
une forêt tropicale,
des aurores boréales,
un bois secret,
une allée d'herbes folles,
un vent un peu trop fort,
une brise un peu trop douce,
un lit de mousse,
un cèdre bleu,
une ombre pleine de toi,
un grand soleil,
une aube pourpre,
un crépuscule marine,
une pinède méditerranéenne,
une orangeraie en bord de mer,
un ciel léger,
une terre inviolée,
un fragile coquelicot,
un cours d'eau,
un arc en ciel,
une dune de sable,
un paisible paysage,
une ronde de violettes,
un chant d'alouette,
un bourdonnement d'abeille,
un enneigement immaculé,
un cerisier rose,
un pommier enneigé,
un rire de mouette,
d'un cyprès la silhouette,
un été indien canadien,
un bateau qui s'envole,
un avion qui navigue,
une orange toute bleue,
mais plus jamais cet humain assassin,
de notre terre mère, du soir au matin !
NINA
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J'ai rendez-vous avec Elle (I)

J’ai rendez-vous avec Elle (I)

Éminence
et Cher frère poète
souvent aux heures vêtues
de fourrure en laine
j’allais l’espérer
sur les lisières de Gabao
contemplant sans trêve
la peau tantôt bleutée
tantôt rosée du ciel
lustré et délirant
Combien de fois
n'ai-je pas imaginé
ses contours charnels
rêvé à ses caresses
foisonnant de tendresse
à électrifier mon âme
Combien de fois
N'ai-je pas inventé
La magie de ses cheveux
Châtains qui laissent
Suavement couler mes doigts
Combien de fois
n'ai-je pas été ébloui et
gouverné par son regard
fabuleux et velouté

Ce soir
Éminence
et Cher frère poète
j’ai rendez-vous avec Elle
Ce soir je serai en transes
devant la magnificence
de sa coupe altière déifiée
surexcité extasié
par les délices de ses voyelles
et le charme de ses consonnes
Ce soir
Éminence
et Cher frère poète
au lever de dame lune
habillée de soie et fardée
des couleurs arc-en-ciel
je dormirai et rêverai
sur sa poitrine pulpeuse
au parfum floral printanier
se liquéfiant en mon âme
Ce soir dis-je
Éminence et frère
saturé de ma virilité
congolo-bantu gabono-bantu
j’arborerai mon costume traditionnel
peau-lionceau croquerai la kola
m’abreuverai de vin de palme acidulé
et brûlerai l’encens aphrodisiaque
pour signer notre hyménée séculaire
Ce soir j’honorerai
cet exaltant rendez-vous d’Amour
avec la fée qui tant me dévore
Ce soir je butinerai le miel
de la Langue Française Mienne.

Raphaël Misère-Kouka
Libreville, le 14 décembre 1998

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Christophe rejoint "Aline"

Christophe rejoint "Aline"

Bonjour mesdames et messieurs! A l’époque où la chaîne unique de l’ex-R.T.A (radio télévision algérienne) cessais d’émettre à 22h30’, c’était le transistor aux grosses piles plates qui prenait le relais jusqu’à  je sombre dans les bras de Morphée. Mais avant, j’allais de la station d’Alger Chaîne III vers la Radio Monte-Carlo (RMC) où j’écoutais les tubes au hit-parade de la variété française, dont  l’indémodable « Les paradis perdus » de Christophe qui passait en boucle avec entre-autre «Appelez-moi frénésie » de Michel Jonasz  (1973). Aujourd’hui qu’il est loin d’ici, je me sens redevable envers Christophe à qui je dédie cette modeste dépêche publié aujourd’hui sur le journal « Liberté » pour lui dire merci pour tant de bonheur qu’il m’avait donné. Repose en paix l’artiste ! Que la terre te soit légère et que tes « mots bleus » soient l’épitaphe gravée pour l’éternité sur ta pierre tombale. Bonne lecture à vous mes ami(e)s et agréable journée. Louhal Nourreddine, le 18 avril 2020.12273324473?profile=original

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Si le temps m'était donné...

Bonjour à tous,12273322883?profile=original

Je suis ravie de vous partager des pépites de musique; tout au long de cette période si particulière aux artistes, à tous les artistes!  

Je vous souhaite beaucoup d'inspiration et de magie à créer et rendre visible par les moyens actuels vos oeuvres uniques.

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COLERE

Construire un autre, un nouveau monde, cette idée m'étonne,
pourquoi ?

Ce monde, dont nous rêvons à présent, que vous voulons voir s'ériger, n'existait t-il pas déjà, mais assourdi, négligé par
la plupart des humains, dont je fait partie ?

Ces blouses blanches ne comptant pas leurs heures, étanchant tous les pleurs de leurs soins quotidiens, ces hommes remplissant toutes les bennes de nos détritus d'êtres gavés tard le soir, ces accompagnants du quotidien auprès des personnes fragiles, maintenus à l'ombre hier encore, enfin toutes ces petites mains , entendons-nous dire, sont en réalité des héros, des piliers de l'humanité depuis toujours !

Ces oiseaux, ici et là volant en plein Paris, partout, à présent nous ravissent, nous réjouissent le cœur, l'esprit, bref nos
sens reprennent vie !

Ce ciel qui s'éclaircit de jour en jour, ces nuages fabuleux d'une blancheur inouïe, ces rues, ces boulevards devenus silencieux, ces floraisons d'avril, ces avions au repos dans les aérodromes, ces cafés désertés, ces métros, ces trains moins bondés ; toutes les sonorités et non plus les bruits, reprennent toutes leurs places !

L'air est plus léger, ensoleillé, nourricier.

Ce qui est un peu triste, ce sont ces écoles fermées, plus de rires dans les cours, moins de couleurs donc, mais bon ne remplissent-ils pas les maisons ? Ne pas oublier, ces femmes, ces enfants, ces bébés confinés, maltraités, tués parfois, que l'on n'entend pas toujours, dont les violences, les sévices, assombrissent leurs jours !

Ce monde que l'on voudrait voir fleurir, n'avait-il pas déjà sa robuste racine, mais son rosier magnifique, se serait-il fané du fait de nos excès, de nos voracités, de cette sur-consommation polluante, anesthésiante, bref responsable de tout cela peut-être, de cette obscurité soudaine ? Je m'interroge.

Tout était là pourtant à la portée de nos regards, l'extraordinaire dans l'ordinaire.

Notre erreur sans doute fut celle de croire que l'infini serait à notre mesure, à notre portée !

NINA

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Matin, midi et soir



On se lève tôt mais midi vient vite,

A peine le temps de se débarbouiller,
Un coup de peigne, un regard au miroir,
Tiens ! Qui est cette figure pathétique ?
Un petit déjeuner sans rien y voir,
Quelques mots, quelques mains et bredouiller,
Et puis midi à l'horloge, à l'église au loin,
C'est encore une table, chaud, froid, silencieuse,
Des infos, des bombes, des craintes, une météo,
Puis un bureau, une machine, une pointeuse
Qui dit bonjour et l'heure de partir, viens,
Enfin le soir qui tombe sans rien y voir.
La fatigue vient avec le soir, tiens ... !




Pensée furtive. 16/04/2020

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Peur,

Peur de pâlir, de partir toute seule,
de ne plus voir à travers toi ton cœur vivre,
ni ce sang pourpre onduler
 et ce voilier tout bleu sur lui voguer.
Oh mer rouge, dont les vagues fulgurantes
me portent, m'escortent !
Peur de pâlir, de partir toute seule,
de ne plus sentir en toi ces désirs retenus,
ni cet été, toujours revêtir notre amour,
cet attachement point lourd.
Oh saison de l'entre-deux, dont l'étreinte
me réchauffe, me fait grandir !
Peur de pâlir, de partir toute seule,
de ne plus entendre en toi, la voix de toutes tes joies,
ni de ta peau cette musique,
 dès qu'elle se rappelle la mienne,
toutes ces caresses subtiles, 
qui nous font flirter avec l'infini.
Oh mélodie dans cette chambre secrète,
dont la clarté assassine ma nuit, 
en la rendant muette.
Je veux vivre, exister encore et encore.
NINA
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Art

L'artiste, enfin le créateur,

n'est il pas l'alpiniste, le grimpeur

de son Art ?

Des pieds nus de son Art, il en vise

le sommet, jusqu'à frôler le ciel, tout 

en étant sur terre.

C'est un itinérant à la fois laborieux et léger,

ouvert au monde entier, accessible

souvent dans sa tête toute bleue.

NINA

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Je suis celle,

Je suis celle que j'écris,

dans un cri silencieux,

qui respire sous tes yeux,

se baigne dans l'encre bleue.

Je suis celle qui te parle,

invisible, invulnérable,

qui déploie sous mes doigts,

toute son infinitude, sa joie

Je suis l'écrin de celle,

qui n'est autre que moi-même,

dont chaque baiser nu,

quand tu me lis, te touche.

NINA

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Je te donne.

Je te donne mon pull over,
complice de mes soirées d'hiver,
de mes virées en mer,
de mes traversées des landes polaires,
de mes frissons, de ma tête à l'envers,
Je te donne mon étole,
témoin de mes pensées folles,
de mes gestes qui s'envolent,
de ces mots qu'on entend, qu'on raffole,
de ces plaisirs frivoles.
Je te donne mon visage,
complice de mes pensées pas sages,
de ces étreintes de passage,
de ces souvenirs sans âge,
de ces frôlements avec d'autres visages;
je te donne ma peau,
témoin de ces étés trop chauds,
de ces désirs monumentaux,
de cette nudité dans l'eau,
de cette fièvre, lourd manteau.
N'y a t-il rien de plus beau,
que ma peau sur ta peau ?
Que mon visage près du tien ?
Que mon étole sur tes épaules ?
Que mon pull over sur toi en plein hiver ?
NINA
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Sur un pupitre, un arbre, un mur





Un pupitre de bois et un banc attaché ;

Un plumier devant, une plume violette,
Trempée dans l'encrier de verre bleuté,
Y pousse, légère, une ode muette.

Par la fenêtre, teintée de rosée,
La cour d'une école et quatre marronniers
Balancent, frivoles, depuis des années
Les amours à naître promis à leurs pieds.

Et là, gravée sur le mur blanc d'un couloir,
Où y trônent accrochés aux porte-manteaux
Des prénoms entrelacés aux chants d'espoir,
Une fleur est soulignée d'un petit mot.

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C’est l’histoire d’un petit garçon…  Ben non, en fait c’est l’histoire d’un réveil matin, un très vieux réveil, un réveil à ressort…  Ben non ! Ce n’est pas ça non plus…  Alors quoi ?  C’est l’histoire d’une belle amitié, d’une confiance partagée sans que les protagonistes ne s’aperçoivent de l’importance de cette relation.  C’est l’histoire d’une partition musicale, de l’intérêt qu’offre la ténacité à accomplir même si ténacité nous semble un objectif très compliqué.  C’est également la démonstration d’une forme de vie cachée, une vie que les humains ne peuvent que deviner sans y porter d’intérêt alors que c’est important d’aimer ce qui nous entoure, de prendre soin, d’offrir sa tendresse à ce qui n’est pas vraiment joli.

La suite à lire ici...

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administrateur partenariats

En ce printemps 2020...

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En ce printemps 2020,

jamais, depuis des décennies, le ciel n'avait été aussi pur.   

 La profondeur des bleus donne le tournis à l'artiste que je suis.

Sans doute, les peintres de la Renaissance ont-ils connu cet azur sublime,

cette transcendance qui les a hissé au plus haut de l'excellence,

sans doute les peintres impressionnistes,

ceux des campagnes, ceux de Bretagne, de Barbizon,

ont-ils pu sortir de l'atelier et voler,

dans les célestes turquoises,

qui nous font tant rêver...

Regardons ce ciel pur et profitons, évadons nous un instant...

LM

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Naissance d'un monde.

Je viendrais jusqu'à vous,
comme ma venue au monde,
sans pleurer, ni crier,
dans l'infinie clarté de votre
regard sur moi posé !
Je viendrais jusqu'à vous,
les mains chaussées légèrement,
pour que mes mots ouverts,
puissent marcher et danser
sous vos yeux médusés !
Je viendrais jusqu'à vous,
mon monde, dans le vôtre,
pour créer l'un et l'autre,
l'enfant de ces deux mondes,
qui deviendra soleil
 et saison toute bleue !.
NINA
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Signature de l'été,

Bourdonnement des abeilles,
on oublie le réveil,
siestes sous l'olivier,
livre ouvert sur l'herbe tiède,
épaules nues,
corsages échancrés,
baisers volés,
panier de mirabelles,
cuisine grande ouverte,
senteurs vertes dans les arbres,
farandoles de fleurs,
journées sans fin,
nuits claires,
éventails multicolores,
corps vêtus à peine,
délassement sur la terrasse,
papillons jaunes ici et là,
rires dans tes yeux,
gestuelle volubile,
dans le ciel le grand bleu,
du foin dans les cheveux,
de la joie plein les yeux,
des cœurs papillonnants,
des amours débutants, déroutants,
la fraîcheur d'un pin, son parfum,
thé glacé, thé citron,
une roseraie pourpre,
de la dentelle blanche,
des mots bien plus ouverts,
des promesses en pagaille,
l'allégresse des débuts,
deux corps bruns sur le sable,
des murmures inlassables,
un chat bleu près de toi,,
son regard que pour moi,
l'enlacement de deux mains,
un tout nouveau chemin !
NINA
 
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