.
Jamais je ne me lasse de contempler un ciel ennuagé,
lorsque le soleil atténué s'y perd un peu, mais perce ;
ce jardin de dentelles brodé par nos regards,
n'est il pas une pure merveille,
même lorsqu'il ce fait tard !
Tandis qu'un ciel vierge, uniforme et tout bleu,
est superbe certes, mais ses fleurs blanches,
et parfois même grises que sont elles devenues,
dans ce ciel fort nu ?
Et cette mobilité lente,
laissant imaginer que vagabondent le ciel,
et toutes ces vies dedans, au dessus de la terre,
la reverrons nous en plein cœur de juillet ?
Le ciel, le savez-vous, nous parle fréquemment,
bien plus subtilement que ne le fait
la terre toute entière !
NINA
Commentaires