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La fin de l'été



Comme une révélation soudaine une brise de vent a chassé l'été.

Un souffle qui penche les branches et rafraîchit l'air
Bascule l'esprit vers quelques gros nuages
Qui cachent désormais un soleil ardent.

Au loin des bruits familiers annoncent la rentrée ;
Les cahiers de vacances sont rangés,
Les poches se vident de sable,
Pelles et seaux cessent leurs allées et venues.

Les arbres tourmentés montrent des fruits massacrés,
Le grand tapis jauni brûlé attend la pluie,
Les fleurs meurtries crient encore des couleurs
Mais ne sourient plus comme au début de l'été.

Et derrière tout ce monde brûlé qui s'agite et attend,
Une force se prépare à tout balayer ,
Telle une lumière aveuglante au profond de la chair
Grondant avec l'orage qui ne tarde plus maintenant.

La lumière, la voilà, aussi féroce qu'était la sécheresse.
Dans la nuit noire elle déchire les rideaux et les murs,
Entrecoupée de trombes d'eau et d'arbres qui gémissent,
Elle éclaire le jardin comme si c'était le jour.

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Une couverture simple sur laquelle une photographie noir et blanc, légèrement floutée, fait apparaître un loup.

J’adore l’anima12273288270?profile=originall, la photo lui rend astucieusement hommage en nous offrant un premier chapitre, un chapitre visuel.

« Joël Mespoulède » avait sollicité à son éditeur, « Chloé des Lys » de m’envoyer son roman « Faune Sauvage ». 

Après bien des péripéties le livre fut déposé dans ma boite aux lettres par un facteur épuisé. Le pauvre, obligé de gravir la pente abrupte qui mène à ma demeure j’avoue que ce n’est pas un cadeau. Vite, vite, un verre d’eau pour ce courageux qui volontairement délaisse sa voiture à l’entrée du village à l’opposé de tant de comportements adeptes du réchauffement climatique. Que voulez-vous, l’effort c’est pour les autres, rarement pour soi.

« Faune Sauvage » est un roman que j’ai dévoré avec avidité. L’histoire est joliment amenée et les protagonistes même s’ils se détestent parfois, dardent la vie de petites pointes d’humour.

Le roman de « Joël Mespoulède » nous offre beaucoup plus qu’un simple récit. C’est un transbordement au sein d’une communauté dans laquelle s’affrontent différents regards. Les intérêts et les passions de chacun peuvent à tout instant faire basculer l’intrigue. 12273288657?profile=original

Un photographe animalier traque un vieux mouflon en parcourant en toutes saisons les flancs de ses montagnes natales. Un homme, la nature, la solitude et le jeu de « qui est le plus malin »entre le photographe et l’animal, sont portés par des mots éthérés, agréablement choisis.

Relation de tendresse échangée par les angles d’un triangle (notre traqueur d’image, sa compagne et la fille de cette dernière), permet d’approcher le sérieux avec une pointe de légèreté.

Pas de lourdeur, juste les sentiments et l’impression qu’entre ces trois-là s’est formée une relation « fusion ». Évidemment, il y a les méchants, ceux qui rêvent de trophées et possèdent de l’argent. On peut être idéaliste, pour vivre, impossible d’ignorer le système, car si le photographe désire vendre son travail, la nécessité de dégoter acheteur ou si l’on a plus de chance un mécène est bien réelle. Que le destin s’en mêle et il vous portera peut-être à fréquenter la gloire.

Yes, bingo, le millionnaire intéressé par les œuvres de notre héros se présente en compagnie de son épouse. Malheur, la dame est chasseresse.

Stop ! Je vous laisse en découverte.

Ce qui est intéressant quand on plonge dans un roman c’est de se laisser porter par une écriture habilement construite. Il n’y a pas de secret, pour reconnaître une certaine qualité de plume on écoute son subconscient. Trembler de froid sur les sommets enneigés que décrit l’auteur alors que la canicule vous oblige à vous abriter de la morsure d’un soleil agressif me semble un signe positif. Porter son empathie, râler sur l’idiot, hurler quand le chasseur se saisit de son arme, oui je crois pouvoir affirmer que « Faune Sauvage » possède énormément de qualités. Autre symptôme, ouvrir le livre et ne plus vouloir le lâcher. Que puis-je ajouter de plus ? L’auteur, « Joël Mespoulède » vit actuellement dans le Languedoc. Voici qui suscite mon intérêt, car je ne suis pas certain que la neige fasse partie du quotidien de ces régions reconnues pour les parfums de son vin et le chant de son accent.

Je vous avoue avoir hâte de rencontrer l’auteur pour une interview. Rendez-vous est pris pour le mois de septembre et puisque nous ne sommes pas trop loin de Béziers nous profiterons de l’occasion pour inviter la chroniqueuse « Virginie Rouquette » de Radio Ciel bleu. Vous la connaissez peut-être, c’est elle qui parle de littérature avec des étoiles dans les yeux.

J’ajouterai néanmoins ce petit bémol, mais que l’auteur se rassure, il n’est en rien responsable de ce qui va suivre.

Bien que je connaisse pas mal d’auteurs édités chez Chloé des Lys, auteurs talentueux que je salue et qui nombreux sont d’agréables compagnies, je ne comprends pas comment au 21e siècle on peut encore éditer des ouvrages d’aussi piètre qualité. J’ai pour habitude de respecter les livres que je lis et pourtant, après une première lecture, voici que le « bouquin » perd de sa superbe. Couverture qui se décolle, photo du premier de couverture pâlie par le soleil du midi et rayée après quelques instants, c’est décevant.

Les prix ne correspondent pas à la moyenne du marché, au contraire, et cette politique est avant tout préjudiciable à l’auteur. L’éditeur prend sa marche bénéficiaire, c’est normal, ensuite si l’auteur est accepté en librairie il laissera généralement 30% sur le prix de vente (je vous passe les frais de déplacement pour les salons et séances dédicace). Sur un marché surpeuplé dans lequel il devient difficile de trouver sa place, ce n’est pas en gonflant les prix que les écrits auront une chance d’être découverts en dehors des cercles familiaux. Si vous ajouter le facteur « manque de qualité », l’auteur subit un préjudice.

Chacun est libre de ses choix, cependant je ne suis pas certain que les écrivains possèdent réellement ce choix. Un livre représente des heures de travail. Après plusieurs mois, des années quelquefois, l’écrivain se lance à la recherche d’un éditeur. Le chemin est difficile et les espoirs sont grands. Certains éditeurs le savent et jouent sur cet espoir. J’ai déjà parlé de ce problème avec les responsables de "Chloé des Lys" mais il semble que la surdité fasse parfois des ravages dans le monde de l’édition. Profitons de ce billet pour saluer « Chloé des Lys Collection » né grâce à l'initiative de la romancière Christine Brunet. "Chloé des Lys Collection" & "Christine" méritent le respect et à mon humble avis, la maison "Mère" devrait en tirer des leçons.  Ceci écrit, ce n'est jamais qu'un avis parmi tant d'autres...

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Nos perles de verre

À l’heure
où la lumière deviendra
précieuse
nous irons dans le jardin

nous partagerons
les perles de verre
transparentes
de nos silences

les yeux dans les yeux
main dans la main

Martine Rouhart

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Mon refus de me retourner

Songerie

Une habitude sort gagnante.

Je ne tente plus d'essayer,

Par miracle de l'enrayer.

De la surveiller me contente.

 Elle me prive de choisir

Ce qui peut sembler préférable.

Agir est parfois souhaitable,

Contempler cause du plaisir.

 Mon vieillissement me rend sage,

Ne me prive pas du désir

De chercher à me divertir.

J'accueille de constants présages.

 

Il m'est possible d'avancer

En éloignant de moi l'envie

De me retourner, alanguie,

Vers mes amours du temps passé.

 

9 août 2018

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GRATITUDE...

Comme un saphir cerclé de diamants

Par ce beau soir d'été le ciel étincelle

Et dans les yeux noirs de ton bel amant

Doucement s'est perdu ton cœur rebelle!

Tel un Zéphire doux et fort à la fois

Qui offre à la peau plaisir et fraîcheur

Une frénésie s'est emparée de toi

La nuit complice partage ta langueur...

Et tu garderas longtemps en ton âme

La magie d'une nuit bleue en Provence

Et ces quelques moments plein de charme

A la hauteur de ta folle espérance!

J.G.

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Musique savoureuse et lent sifflement dans la courbe du rocher.

 

Nous marchons dans un tumulte qui se détache

 

au bout d’un songe dévêtu.

 

Le lichen se cache sous une multitude engorgée.

 

Voici le théâtre et ses étranges personnages

 

qui choisissent un instant le bras d’une créature contemplant les costumes.

 

L’effet dépasse nettement le simple cérémonial

 

et les balancements des comédiens aveuglent un instant

 

nos yeux agrandis.

 

Surtout, les vibrations du sol sous-tendent

 

l’intériorité d’amers gémissements qui frappent le sol.

 

J’aime les textures où tu me perds.

 

Julien Boulier, à Mondeville, le 09 aout 2018

poème déposé Sacem code oeuvre  3440417711

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Ce qui viendra, c’est le silence,

 

posé sur les blessures des arbres parchemins.

 

Viennent les rumeurs, le son de la douleur,

 

et le chant du jasmin se mêle aux chœurs qui fredonnent.

 

Toujours ton corps regarde l’eau.

 

Il voit de loin nos entretiens suspendus.

 

Vibrant socle qui nous précipite lentement

 

sous les ailes des nuages.

 

La houle et toutes les couleurs de la pierre

 

tirent le visage vers un perpétuel rivage.

 

Confondus sous les eaux dormantes,

 

nous nous souvenons des impossibles déchirements.

 

Sur terre, le vent réclame et les vagues s’effacent.

 

Julien Boulier, à Mondeville, le 09 aout 2018

poème déposé Sacem code oeuvre 3440417611

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La gardienne


Il ne quittera pas une seconde fois
le corps de cette femme qui l'avait mis au monde.

Pénétrée d'allégresse, attendant sa venue,
elle essayait de deviner s'il serait beau.

Ses voeux furent comblés, son enfant fut superbe.
Intelligent et tendre, il la protégerait.

Il avait eu quinze ans. Premier jour des vacances,
il jouait dans les vagues. Un courant l'emporta.

Sa mère est devenue gardienne de son âme.

22/1/1996

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L’image d’une journée remplie

 

de fenêtres ouvertes sur la pluie.

 

Une pluie d’orage.

 

S’éparpillent alors les minutes sensibles.

 

Rivières et chemins sur un sol vertigineux.

 

Rouges fougères.

 

Nous montions sur le reflet du miroir

 

comme un regard perdu en divers points de nos mémoires.

 

L’idée que vienne alors l’idéal d’une vie aux heures abouties,

 

traverse la prose d’albâtre

 

à travers l’épaisseur d’un brouillard qui se dissipe.

 

A Mondeville

 

Le 07 aout 2018

poème déposé Sacem code oeuvre 3440381911

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À chacun sa morale

Songerie

La Fontaine nous dit qu'une femme fidèle
Devenue veuve alors qu'elle était jeune et belle,
Ne resta dans le deuil que le délai décent.
Son chagrin s'était fait très tôt évanescent.

Le conteur ironise, sur ce, allègrement
Mais nous paraît déçu par ce comportement.
Il faut se souvenir que pour les grands seigneurs
La morale imposait ses lois avec rigueur.

Ils avaient du talent, des lettres, de l'esprit
Et passèrent leur vie le nez dans leurs écrits.
Ils rapportaient les vices et les crimes cachés
Que l'on ne sait comment ils avaient dénichés.

Mais les moeurs évoluent et les humeurs aussi.
Peu de dérèglements causent de grands soucis.
La censure, abolie irréversiblement,
Ne dénonce plus rien. Lors moins souvent l'on ment.

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Tu dois élaborer patiemment les pierres sculptées.

 

S’impriment alors dans ton esprit les appels du vent,

 

les ellipses et les turbulences.

 

Entre une ultime réciprocité,

 

sous l’image des silhouettes du matin,

 

se cristallisent les morceaux de tes vaisseaux,

 

la caresse de ses persiennes.

 

Encore une fois, là où ton corps parle de ses scintillements,

 

sa voix rencontre tes yeux clos.

 

Depuis tant d’années,

 

un feu naissant et les murmures saisissants.

 

Julien boulier,

 

A Mondeville

poème déposé Sacem code oeuvre 3440381911

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Comme un hymne à la vie


Un guitariste seul allègrement s'épanche,
Près de lilas géants et d'églantiers en fleurs.
Un ciel clair, lumineux, se dore par l'ardeur
D'un soleil se glissant entre feuilles et branches.



Des canardeaux à l'ombre somnolent en famille,
Des moineaux se reposent à l'entour de leur nid.
La chaleur du moment les maintient assoupis.
Aucun bruit sur le lac où l'eau bleutée scintille.



Cet artiste exalté par la beauté des choses,
Savourant un courant de parfaite harmonie,
Compose avec ferveur comme un hymne à la vie
Qui sans cesse recrée ou qui métamorphose.

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Durée retrouvée

Songerie


Il nous faut triompher de l'espace et du temps

Et retenir captifs à jamais les instants

Qui modèlent nos corps et transforment nos âmes,


Ne pas laisser mourir ce qui fut notre drame .


Dès notre plus jeune âge, notre mère devrait

Tracer nos souvenirs encore mal assurés.


Et lorsque d'un crayon, notre main malhabile,

Saurait tirer des mots ampoulés ou débiles,


Nous aurions le devoir de ranger, plus ou moins,

De nos échos intimes les fidèles témoins.

Devenus vite vieux et perdus dans la vie,

Nous comprendrions mieux nos dédains, nos envies,


Mais surtout, nous pourrions, douce félicité,

Redevenir petits avec simplicité.

 

Je pris vite le soin  de capter mes émois.

 

Or peux les retrouver, m'y applique parfois.

 

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Rondel au clair de lune

Seule près d'un lac, doux ami,
J'accueille des chantres d'antan.
Leurs mots dans le vent de l'esprit
M'arrivent au-delà du temps.
Le les savoure et je souris,
Émerveillée face au talent.
Comblés, ou maintes fois mal pris,
Ils vécurent intensément.

Seule près d'un lac.

Un concert des plus émouvants!
Qu'ils furent choyés ou maudits,
Ces poètes chantres d'antan,
Sensibles, nobles, érudits,
Restaient dignes et élégants.



Seule près d'un lac.

...
3 juillet 2004

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Œuvre de Liliane Magotte

Dans le soleil incliné

Après l’intimité de la nuit
me voilà à peu près debout
mais cela ne suffit pas
il reste à marcher
en pensée
dans le soleil incliné
jusqu’au-dessus des nuages
pour que la vie
soit plus belle
que simplement la vie

Martine Rouhart

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La maison de feuilles

Habiter
un jour seulement
une maison sans autre cloison
que la lumière
le tremblement de l’air
dont les portes et fenêtres
s’ouvrent sur le ciel
habiter
un jour seulement
la maison de feuilles
des oiseaux
s’endormir
là-haut
dans un rayon de lune

Martine Rouhart

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HISTOIRE COURTE 43.

Décortiquer les préjugés...

Pré-juger, cela veut dire : juger avant. Avant quoi? Avant de s'intéresser, de comprendre, de s'ouvrir à la différence? Plus grave, avant de réfléchir par nous-même en oubliant les discours trop entendus, si trompeurs, si capricieux qu'ils en oublient le simple bon sens.

Oui, mais tout le monde n'est pas capable de réfléchir, en tout cas de raisonner! Encore un jugement à l'emporte pièce, un préjugé?

Il suffit parfois d'écouter certains mots d'enfants extrêmement jeunes pour comprendre que la connaissance est en eux, don reçu avec la vie et hélas souvent galvaudé un peu plus tard par ceux qui devraient ouvrir leurs esprits et au contraire les ferment à force de certitudes avancées auxquelles parfois ils ne croient pas eux-mêmes!

L'enfer est certes pavé de bonnes intentions et le défi de l'humain est de contrarier cette malédiction.

Il y a toutes sortes de préjugés, les plus courants, les plus décriés, les plus nauséabonds qui sont si facile à cerner qu'ils en deviennent anecdotiques et fleurissent sur des banderoles sans fausse pudeur! Ce sont ceux qui font une généralité de l'exception.

Il y a les préjugés de gauche et ceux de droite, la bêtise n'ayant décidément aucun sens de l'orientation! Ceux qui s'approprient le monde comme s'il leur avait été attribué en oubliant que rien n'est jamais acquis à l'homme qui quand il croit serrer son bonheur le broie, comme dit si bien Aragon...

Il y a aussi les préjugés plus sophistiqués qui se fondent sur l'intuition, une sorte de prémonition, d'instinct de survie, ceux-là sont tellement plus subtils, avec leur intelligence instinctive, les combattre est-il raisonnable? Il est des soirs difficiles.

Cependant pour tordre le cou à certains préjugés particulièrement incorrects bien que répandus, je crois savoir simplement que :

-Les gens réputés sans problèmes sont ceux qui en sont le plus accablés.

-On peut être pauvre et goûter à un bonheur auquel les plus riches n'auront jamais accès.

-Le raffinement se trouve parfois niché au cœur d'une masure et le goût douteux s'amuse à fleurir les murs de certains palais.

Sommes nous donc si stupides pour ne pas comprendre que rien n'est simple et ne peut donc être jugé sans mures réflexions?

J.G.

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Battements d'ailes

Aux cieux les plus divers s'élèvent des oiseaux.
Ils traversent l'espace à grands battements d'ailes,
En convoi fascinant de compagnons fidèles.
Ils vont chercher au loin l'air doux d'un renouveau.

Ils traversent l'espace à grands battements d'ailes,
Survolant les montagnes et les étendues d'eau.
Ils vont chercher au loin l'air doux d'un renouveau.
La douceur est propice aux amours rituelles.

Survolant les montagnes et les étendues d'eau,
Ils ont suivi d'instinct la route habituelle.
La douceur est propice aux amours rituelles,
Les mâles se transforment et deviennent plus beaux.

Ils ont suivi d'instinct la route habituelle,
Une fois arrivés, s'installent aussitôt.
Les mâles se transforment et deviennent plus beaux,
Verront leurs tout - petits surgir en ribambelle.

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Elle chantait toujours

Songerie

Une mère, en douceur, modèle ses enfants.

C’est en la regardant réagir chaque jour,

Aller d’un pas aisé en dépit d’un coeur lourd,

Qu’ils apprennent comment il faut devenir grands.

Ma mère, en désarroi s’en remettait à Dieu,

Son confident unique et suprême ressource.

Elle puisait aussi à l’abondante source

D’où coulait la beauté en chants mélodieux.

Elle chantait toujours dans les moments de joie

Mais aussi dans la peine et la maladie même,

Aussi quand la troublait un énorme problème.

Certes la poésie entretenait sa foi.

 

Lors, ce n’est pas Montaigne et ses sages propos

Qui me furent utiles en des temps de souffrance

Mais les chants de ma mère accueillant l'espérance.

La comblait de bonheur ce qu'elle trouvait beau.

 

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