Ce qui viendra, c’est le silence,
posé sur les blessures des arbres parchemins.
Viennent les rumeurs, le son de la douleur,
et le chant du jasmin se mêle aux chœurs qui fredonnent.
Toujours ton corps regarde l’eau.
Il voit de loin nos entretiens suspendus.
Vibrant socle qui nous précipite lentement
sous les ailes des nuages.
La houle et toutes les couleurs de la pierre
tirent le visage vers un perpétuel rivage.
Confondus sous les eaux dormantes,
nous nous souvenons des impossibles déchirements.
Sur terre, le vent réclame et les vagues s’effacent.
Julien Boulier, à Mondeville, le 09 aout 2018
poème déposé Sacem code oeuvre 3440417611
Commentaires
Superbe mélodie sur un poème où les mots et les notes ne font qu'un... j'adore !