Bonjour à tous,
J'ai enfin fait un site... www.valeriewinnykamien.be
Belle journée ! On va finir par rattraper des nageoires et des écailles...
Bonjour à tous,
J'ai enfin fait un site... www.valeriewinnykamien.be
Belle journée ! On va finir par rattraper des nageoires et des écailles...
Propos à mon fils Alain
Me tient l'envie de paresser.
Rien ne me semble être pressé.
Curieuse, je m'interroge
Sur un pouvoir que je m'arroge.
Je proclame à tous les Français
Que nul ne doit s'en balancer
Voyant se commettre des torts,
Ne causant crainte ni remords.
Je fis le choix d'être avocat
Et suis sûre qu'en aucun cas
Je ne couvris une injustice.
Je me serais sentie complice.
Restent muets les opprimés.
En leur nom, me suis exprimée.
Je leur ai donné la parole,
Estimant être dans mon rôle
Face à des humains immoraux,
Pourtant traités comme normaux,
Je ne peux sortir du silence
Mais subis un dégoût intense.
7 mars 1017
Sous la plume
S'écoule l'encre brune
Que la tache embrume...
Sous la plume
Que plus rien ne retient
Se laisse deviner ton écrin...
Dans ce jeu d'ombres et lumières
Qu'un rien éclaire
Goutte à goutte perle ta lumière...
Sous la plume
Et, au gré de celle-ci
Ondulent les écrits...
Sous la plume
Le trait incertain se dessine
et se peaufine...
Sous la plume
Ondes et formes prennent cours
Que leur empreinte parcoure...
Sous la plume
Des plus grands désirs
Je me sens envahir...
Les pensées vibrent
Et m'enivrent
Sous la plume...
Marianne Leitao
Ecrit le 7 mars 2017
"Prairial"
Liliane Magotte
Sanctus, Benedictus
Sous la voûte bleutée scintille le printemps.
La rosace azurée de papillons flottants
Sur les rayons turquins, soudain se fait bouquet
Mille reflets carmins explosent en un banquet.
Ô cet orgue divin en arpèges vermeils,
Prairial au matin chante ses merveilles.
Sanctus, Benedictus
Gloria in exelsis.
Joëlle Diehl
04/30/2017
Sanctus Benedictus
Unter dem tiefblauen Gewölbe funkelt der Frühling.
Die azurblaue Fensterrose mit den schwebenden Flammen
Auf türkis Widerscheine, plötzlich wird zum Blumenstrauss.
Tausende karminrote Strahlen entfalten sich zum Bankett.
Ô dieser göttliche Orgel in leuchtendroten Arpeggio,
Mai im Morgentau singt seine Wunder.
Sanctus Benedictus
Gloria in exelsis.
JDL
Traduction JDL
Sanctus, Benedictus
Under the deep blue vault sparkles the spirit.
The azured rosace of floating flames
Gliding on turquoise rays, suddenly flashes the bouquet
And thousands of carmine glints explode into the celestial banquet.
O this divine organ in arpeggiated arpeggios,
Prairial in the morning will sing its wonders !
Sanctus Benedictus
Gloria in exelsis.
JDL
Traduction de Deashelle
Un partenariat poésie-peinture
&
Traductions
Songerie
Un quinze mars, je pris époux,
Je viens d'y penser tout à coup.
Un engagement volontaire,
Pourtant à mon bonheur contraire.
Jour fatidique en vérité.
Je conservais ma liberté,
Restée la même en apparence,
Mais souffrais de sa différence.
D'un dieu, je ne craignais rien
Mais ne fis jamais que le bien.
Or en reçus la récompense;
Il pèse lourd en la balance.
Lentement arrive en ce mois
Le jour quinze que je prévois
Porteur d'un douloureux présage
Pour un homme d'un certain âge.
Son être déborde d'orgueil.
Il ne se voit pas sur le seuil
D'une demeure misérable.
Aux chrétiens, Dieu est secourable.
7 mars 2017
O toi mon guide
Si j’étais tenue de mourir un jour
Sans plus suivre tes pas ô mon guide
Et si tes bras chargés de tant d’amour
Ne se refermaient que sur le vide
Tu m’appellerais si fort que l’écho
De ta voix m’effleurerait l’oreille
Comme jadis ton cœur coquelicot
Me berçait protecteur de mon sommeil
Tu me chercherais par delà tes yeux
Les nuits noires et les matins vermeils
Il te faudrait partir vers d’autres lieux
Et avancer en suivant le soleil
Pour explorer fosses et abîmes
En grattant de tes deux mains la terre
Afin que l’humus se légitime
D’une inquisition autant amère
En refusant de nos amours la fin
En dépit des bonheurs jadis offerts
Peut être me trouverais tu enfin
Inerte tapie au fond des Enfers
Jacqueline Grout
Je veux des mots qui s'aiment
qui ne mentent jamais
auxquels on songe la page tournée
comme à un paradis perdu
Je veux des mots tendres et fragiles
comme un chant à côté de la mesure
des mots qui donnent accès
à d'autres vies que la mienne
Je veux danser avec les mots
m'envoler et planer avec eux
suspendre ma vie à ces mots
comme à celle d'un petit oiseau
(martine rouhart)
Drôle d’idée de coucher sur le papier ce qu’elle pense ! se dit Jeanne. Elle perçoit depuis peu un manque, un vide, un peu de solitude ou le besoin d’écrire. Elle a décidé de se mettre devant une feuille blanche, familière et amicale. Elle veut se rapproprier toutes les idées, tous les mots qui trottent dans sa tête. Ses pensées abondent, cheminent dans tous les sens. Elles sont trop nombreuses.
Décrire la nature toujours engourdie, le printemps qui s’annonce. Montrer la végétation qui passe le bout de son nez et qui s’éveille lentement. Parler de l’hiver glacial, des jours tristes.
Rêver de vacances au bout du monde. Choisir un prochain départ vers l’inconnu. Jeanne a énormément d’idées pour ce nouveau voyage. Visiter des sites de civilisations disparues.
Jeanne s’enflamme. Ses idées se bousculent et font un véritable tollé dans sa tête.
Son regard se pose dehors. Des travaux se rappellent à elle. Pourquoi ne pas refaire sa jolie terrasse qui, les soirs d’été, l’accueille et l’enveloppe de douceur, et lui font vivre des couchers de soleil merveilleux. Un endroit qui a toujours eu sa préférence. Un lieu sobre mais joliment arboré et semé de souvenirs indélébiles. Tout un monde qui la tient en pensée et bien vivante.
Sa vie s’est déroulée comme beaucoup d’autres, sans trop d’événements négatifs. Jeanne peut tirer un fil sur toutes ses années sans qu’il n’y ait d’achoppement, d’obstacle. Une vie simple que le destin a marquée de douceur et parfois de tristesse.
De nouveau, son esprit s’emballe et repart vers ce temps béni de la jeunesse où les souvenirs demeurent tendres, inachevés. Où les « si » changent le cours de l'existence. Jeanne se remémore ce passé et joue comme une artiste sur scène. Certaine d’avoir fait les bons choix et les bonnes répliques, elle réinterprète sa vie avec bonheur, malgré quelques trouées qu’elle a enjolivées et qui se dépeignent toujours à son avantage.
Jeanne aime ainsi retrouver, rejouer avec sa mémoire ses moments exceptionnels et rares. Un plaisir toujours renouvelé qu’elle veut étendre sur le papier.
La feuille blanche, amie de toujours, se noircit enfin. Coucher les mots de cet homme disparu, d’une grande sagesse. Noter cette tendresse gratuite, cet amour inconditionnel la bouleverse. Comme elle aimerait écrire de grands poèmes et lui rendre hommage. Transmettre son message par des mots simples et profonds.
Son esprit de nouveau part vers d’autres horizons et brode, brode un avenir enchanteur. Jeanne se remet à rêver et les mots coulent comme la rivière de son enfance, main dans la main, avec ce grand-père fabuleux et tellement aimé. Un doux sentiment que les années n’ont pas effacé.
Jeanne est heureuse au milieu de ce monde qu’elle a créé depuis tant d’années. Les personnages sont là, qui l’entourent. Le plaisir de les savoir avec elle la remplit de gaieté.
Un plaisir simple qui fait sa vie.
Propos
Quand les citoyens d'un pays,
Partagent un très grand souci,
Ils écoutent les plus habiles
À trouver les gestes utiles.
Ils ont foi en leurs dirigeants,
Tenus pour être compétents,
Semblant dévoués à l'extrême.
Or perdurent de gros problèmes.
Cela advient quand des élus
Arrivent à ne s'entendre plus.
Certains qui ont des évidences
Les transforment en exigences.
Se voir puissant, le proclamer,
Désirer se faire acclamer,
Faire briller des apparences,
Résultent de la suffisance.
Certains êtres se sentant forts
Causent des méfaits sans remords,
Personne ne prend la parole
N'oserait critiquer leur rôle.
Sur les statues de la Justice,
La pluie dans le silence glisse.
Sa vue peut sembler rassurante.
On la sait non accommodante.
Prévoir, éviter son courroux
Met certes à l'abri de ses coups.
Les coupables pleins d'arrogance
S'exposent aux pires sentences.
6 mars 2017
La première fois.
Une maison au bord de la mer,
des bourdonnements d'abeilles ça et là,
Bruissements de feuillages argentés,
des flots paisibles, assourdis comme le sommeil
peut l'être ; respiration bleue, chuchotements.
Puis ce chemin sinueux et clair,
montant jusqu'à la plage longue et chaude ;
sur elle des coquillages en pagaille,
oubliés des pulls, des chandails,
des empreintes de corps, d'enlacements ;
puis le chant des vagues.
Dans la maison au bord de la mer,
Marie est étendue, blonde et fine,
l'ensoleillement de la bouche de Pierre
éclabousse de lumière, sa peau juvénile,
si attendrie par la sienne plus brune.
Ebahissement ; douceur un rien brutale
car maladroite, nouvelle.
Rupture, non sans brûlure, avec la préadolescence.
L'aube inanimée sur elles,
est cet écrin de cet instant unique, précieux ;
la toute première fois.
NINA
Guernica, mi amor
de et par : José Perez
José Perez est traducteur, poète-partisan, et conférencier. Nous avons applaudi son précédent spectacle en octobre dernier au théâtre de la Clarencière. Il mettait en scène la poésie de Garcia Lorca, et ce fut un triomphe! La salle, ce soir, est à nouveau comble. « Le rôle des poètes, c’est d’y croire ! »
José Perez est né dans le même quartier de Malaga en Espagne que Picasso. Cela fait 20 ans qu’il méditait de rendre hommage à Guernica, cette toile mythique qui fut une révélation pour lui dès le plus jeune âge, une toile qui fut le témoignage visuel le plus éloquent et le plus fort de l’horreur absolue de la guerre, tant défensive qu’ offensive. Pablo Picasso dit lui-même de ce manifeste : « Cette peinture n’est pas faite pour décorer les appartements. C’est un instrument de guerre, offensif et défensif contre l’ennemi. » Elle symbolise la colère ressentie par le peintre à la mort des innombrables victimes tombées le 26 avril 1937, un jour de marché, à16h30 sous le feu des escadrilles allemandes à la demande du Général Franco. On se souvient de cette célèbre anecdote qui raconte qu’Otto Abetz, alors ambassadeur du régime nazi à Paris, aurait lors d'une visite d’atelier devant une photo de Guernica demandé à Picasso avec colère: « C'est vous qui avez fait cela ? » Et Picasso aurait répondu bravement: « Non… c'est vous ! »
José Perez ne croit pas aux tables qui tournent ni à aucune bondieuserie, mais il croit dans le Diable et conte l’histoire du Mal : «Et puis le diable s’en était pris à mon village », raconte-t-il, alors que l’innocent village basque préparait une noce ! La toile fut exposée il y a 80 ans au Pavillon espagnol de l'Exposition internationale à Paris en 1937. On ne peut passer cet anniversaire sous silence!
C’est l’occasion pour José Perez de réunir sous sa plume les deux figures tutélaires espagnoles :
« A ton chevalet, peintre, à ta muse, poète,
Dessine-nous le jour, invente-nous la fête,
La surface de ta page blanche, inondée de vermeil,
La surface de ta toile blanche, inondée de soleil,
Que luisent tous les feux tournés vers l’Empirée,
Que nagent les dauphins vers le port de Pirée. »
Aujourd’hui, les bombes tombent de plus en plus près, et de plus en plus souvent. Convoquer Picasso après avoir invité Garcia Lorca pour condamner le franquisme est une évidence. Il faut prendre les armes poétiques et artistiques pour confronter le Mal absolu. Pour que les gens se rendent compte des relents de la bête immonde qui se réveille… partout dans le monde en 2017. Elle est parmi nous.
Il ne faut plus la faire, la guerre. C’est écrit dans le sang de la terre, « quand il n’y a plus de ciel pour bercer la campagne, quand il n’y a plus de feu pour chauffer l’Espagne ! » Quand des noms d’hommes sont mis en répertoires, quand on se tient au mur sous le bruit des sirènes. Quand la chemise est maculée de sang. Et que les hommes se sont enfuis dans la forêt. Il y a tant d’hommes et de femmes accablés et torturés dans les cachots pour avoir condamné le silence. Il y a tant d’enfants sacrifiés dans le grand saccage.
« …Est-ce ainsi que les hommes vivent
Et leurs baisers au loin les suivent… »
Très habilement, José Perez mélange le terreau des grands poètes français Aragon, Apollinaire et d’autres encore, l’argile féconde de vastes musiques classiques et la tourbe légère de chants traditionnels espagnols, le feu de sa propre passion poétique, la voix de la Résistance, la guitare, le talon, le bâton, la berceuse de Brahms et la valse de Chostakovitch pour nous émouvoir et nous faire entrevoir l’avènement de la démence et l’épouvantable suicide de la Liberté.
« Picasso colombe au laurier
Fit Guernica la mort aux cornes
Pour que dans un monde sans bornes
La nuit ne vienne plus jamais
La nuit ne vienne plus jamais
La nuit ne vienne plus jamais » – Jean Ferrat
« Je n'ai jamais considéré la peinture comme un art de simple agrément de distraction. Ces années d'oppression terribles m'ont démontré que je devais combattre non seulement pour mon art mais aussi pour ma personne ». Pablo Picasso
µ https://www.laclarenciere.be/
µ José Perez prépare un autre spectacle à La Clarencière, pour le mois de Juin : « le Carré Long » La franc-Maçonnerie a 300 ans. Avec Myriam Kaminski, Kate Rizzi, Cécile Rigot, et François Mairet. Les 23 et 24 juin 2017
µ Rejoignez-nous! https://www.facebook.com/groups/364779173602534/
µ Et profitez-en pour plussoyer la page de l'auteur de cet article où vous retrouverez quelques photos du spectacle! https://www.facebook.com/plusde500billetsdeDHL/
J'apprécie le raffinement
Le plaisir flottant dans l'air...
Je crains les mots compliqués
Un faible pour simplicité!
Dans la nuit quand sommeil fuit
Je rejette au loin l'ennui...
Et ma plume enfin déliée
M'aide à rejoindre Morphée!
J.G.
"Prairial"
Liliane Magotte
Sanctus, Benedictus
Sous la voûte bleutée scintille le printemps.
La rosace azurée de papillons flottants
Sur les rayons turquins, soudain se fait bouquet
Mille reflets carmins explosent en un banquet.
Ô cet orgue divin en arpèges vermeils,
Prairial au matin chante ses merveilles.
Sanctus, Benedictus
Gloria in exelsis.
Joëlle Diehl
04/30/2017
Sanctus Benedictus
Unter dem tiefblauen Gewölbe funkelt der Frühling.
Die azurblaue Fensterrose mit den schwebenden Flammen
Auf türkis Widerscheine, plötzlich wird zum Blumenstrauss.
Tausende karminrote Strahlen entfalten sich zum Bankett.
Ô dieser göttliche Orgel in leuchtendroten Arpeggio,
Mai im Morgentau singt seine Wunder.
Sanctus Benedictus
Gloria in exelsis.
JDL
Traduction JDL
Sanctus, Beneditus
Under the deep blue vault sparkles the spirit.
The azured rosace of floating flames
Gliding on turquoise rays, suddenly flashes the bouquet
And thousands of carmine glints explode into the celestial banquet.
O this divine organ in arpeggiated arpeggios,
Prairial in the morning will sing its wonders !
Sanctus Benedictus
Gloria in exelsis.
JDL
Traduction de Deashelle
Un partenariat poésie-peinture
&
Traductions
À Monsieur François Hollande, président de la république française.
L'histoire évalue les mérites
Porte un lucide jugement.
Les contemporains, eux hésitent.
Ou se laissent abuser, souvent.
Les Français ne connaissent pas
Quelle est la fonction essentielle,
Confiée au chef de l'état,
Par leurs lois constitutionnelles.
La séparation des pouvoirs
Établit les différents rôles.
Votent par choix ou par devoir,
Ceux qui ont droit à la parole.
Tous les élus sont animés
Par le désir de bien servir.
Ils essaient de se faire aimer.
Leur rigueur peut les desservir.
Je veux vous rendre un humble hommage,
Vous dire grandement merci
L'ingratitude décourage
Or vous relevez les défis.
La France reste mon pays.
J'aime son ancienne culture.
Ses grands poètes m'ont ravie.
Que son humanisme perdure!
Montréal, mardi 4 novembre 2014
Ce poème a été remis remis à M.François Hollande lors de son passage à Montréal en 2014
Quand on renonce à un plaisir
Que l'on ne peut plus satisfaire,
On en conserve le désir.
Or le hasard est un mystère.
J'ai reçu ce jour un cadeau
Qui m'a inondée d'allégresse,
Un système de sons nouveau.
Le progrès nous émeut sans cesse.
Mon âme accède à un espace
Où se répondent des génies,
En une langue emplie de grâces,
Alors qu'explose l'énergie.
Dans l'univers de sons créés,
Où l'on s'aventure en errance,
L'esprit et l'âme saturés
S'immergent dans la transcendance.
4 mars 2017
Propos
Durant fort longtemps, en se mariant par amour, on avait la croyance de vivre désormais dans la félicité. Une rupture souhaitée pouvait sembler un sacrilège. Lors tous les couples perduraient.
De nos jours, plus personne n'ignore que l'amour conjugal est un sentiment vulnérable, susceptible de disparaître. Cela n'empêche pas de penser que cela n'arrive qu'aux autres, aux couples qui n'ont pas d'enfants.
Il est évident que ce n'est qu'en partageant la vie sous un même toit que l'on peut découvrir la personnalité véritable de son conjoint. Avant, on se fiait aux apparences entretenues.
Quand l'amour est engendré par une attirance physique, il peut s'affaiblir et même se dissoudre.
L'occasion offre la tentation de se mieux satisfaire ailleurs.
Or, si c'est d'une admiration non illusoire que surgit un sentiment d'une immense tendresse, il devient parfois un amour persistant.
L'idéalisme fascine mais il demeure rare, sans effets concrets attendus.
Aimer est un puissant instinct. Des couples devinrent légendaires. Les amants étaient du même âge.
Il est possible que deux êtres le deviennent aussi, en ce siècle. Un homme, une femme attrayants. Issus de deux générations, ils s'aiment irrésistiblement, oeuvrent en harmonie parfaite.
Leur sublime amour m'émerveille.
4 mars 2017
Des battements d'ailes
envol des tourterelles
un bruit d'étoffes au vent
ou d'éventail que l'on replie
Martine Rouhart
Si l'on pouvait
de temps en temps
s'arrêter de vouloir
Si l'on pouvait
juste un instant
penser sans y penser
contempler
seulement respirer
comme souffle le vent
sans le savoir
Impromptu
Je suis à la mer, en été.
Dans l'eau s'aspergent des enfants.
Sur le sable dur et brûlant,
Mie nue, je cours en liberté.
Dans mon corps, je me sens joyeuse.
Il s'est transformé lentement
Jusqu'à l'épanouissement.
Adorée, je suis amoureuse.
C'est le jeu du contentement
Qui fait que la douceur perdure.
L'espérance demeure pure,
Passent les peines et tourments.
La providence est surprenante;
Ne me laissa rien deviner
Des phases de ma destinée.
Nombreuses furent exaltantes.
2 mars 2017