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Des plaisirs savoureux

 

Afin de vivre bien, je me crée des plaisirs.
J'ai tout ce qu'il me faut, je peux certes choisir.
Evidemment selon ce qui tente mon corps
Qui est ou qui n'est pas prêt à faire un effort.

J'aime me promener à pied ou à vélo.
Je me plais à m'asseoir sur un banc prés de l'eau.
La beauté me ravit, surtout dans le silence.
Ma pensée me distrait par des réminiscences,

Me susurre des strophes de poèmes aimés,
Fort agréablement soudain réanimés.
Je me grise de vers pleins de délicatesse,
Mélodieux, charmeurs ou empreints de tristesse.

Les jours gris, ma mémoire, peu souvent en défaut,
S'asperge de senteurs de fruits ou de gâteaux.
Alléchée, sans tarder, je fais des confitures
Et pendant leur cuisson accueille l'écriture.

La créativité m'apporte cette joie
Qui satisfait le corps et l'esprit à la fois.
J'ai trouvé le moyen de n'être plus chagrine
Quand je me sens encline à faire triste mine.

31 juillet 2009

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Besoin de rire

 

J'ai bien souvent besoin de rire.
Parfois l'insolite m'amuse.
Si tout est trop banal, je ruse.
J'évoque du grotesque, ou pire.

Ô nos fous-rires innocents,
Ces éclats spontanés de vie
Quand enfants pleins de fantaisie,
Nous existions à cent pour cent !

Chacun y allait de son rôle.
Mots cocasses ou singeries
Imitations et moqueries,
Qui allait être le plus drôle ?

Quand cela se passait la nuit,
Mon père grondait d'une voix forte.
Ses trois filles derrière leur porte
Pouffaient encore après minuit.

Hélas ! à présent solitaire,
J'essaie de voir la vie en rose,
De ne pas devenir morose
Et surtout de ne pas me taire.

Je soliloque et je souris,
Répétant des propos d'antan,
Poires et comptines pour enfants,
Engendrant la joie de l'esprit.

26/12/2004

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Ephémère

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Un conte comme bien d’autres, une histoire d’amour !

Hier, le ciel était bleu et rien n’allait !

Était-ce l’hiver, l’arbre semblait mort, ces oiseaux noirs vous semblaient de mauvais augures, tristes ?

À votre approche, ils se sont envolés, semblant sortir de votre vie, ils en sont devenus blancs, des oiseaux de bonnes nouvelles, de joie !

Aujourd’hui, le ciel est gris et là, l’arbre semble prendre vie !

Au sol, ce ne sont que feuilles mortes mais elles renaissent dans ce ciel gris, deviennent de jolis papillons !

Étais-ce un rêve ?

Et oui, le conte est déjà fini et comme souvent, les beaux contes se terminent comme les histoires d’amour, ces histoires qui sont souvent comme ses papillons, belles mais éphémères !

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La douce solitude

 

La solitude méritée,

Acquise et non pas héritée,

Je la retrouve chaque jour,

À l'abri d'un nouvel amour.

Lors, loin du monde turbulent,

Je me berce à un rythme lent.

Je m'immerge dans la lumière,

Sans aucun désir ni prière,

Délivrée d'attentes illusoires,

De propos, souvent dérisoires.

Dans un agréable silence,

L'esprit se retrouve en errance

Le Temps, qui se fait tout discret,

Le laisse voguer à son gré.

N'ayant à faire aucun effort,

En appréciant mon confort,

Souvent, dans la félicité,

Je savoure ma liberté.

Empêtrés dans des habitudes,

Nombreux craignent la solitude.

Ce peut être un état de grâce.

L'âme libérée se délasse,

Quand l'esprit peut se reposer,

En n'ayant pas à s'opposer.

3 mars 2004

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Le portemanteau.

 

Tout est net, simple et propre,

Dans  la  maison  de  coron,

Un’ question d’amour-propre,

Mêm’ si on n’est pas baron.

 

Dans  le  coin  de  la  pièce,

Chargé du poids des marques,

Le  port’manteau encaisse,

Les prix pleins et démarques.

 

L’enfant roi veut et brigue,

Harcèle  jusqu’au  succès.

De  leur  enfant  prodigue,

Les parents payent les excès.

 

Ressembler  aux  copines,

Pour  s’intégrer aujourd’hui,

Avoir  recours aux rapines ?

La  marque  les  y  conduit.

 

Goûts de riche avant l’heure,

Fi  du  surendettement,

La gestion des flambeurs,

Revient toujours aux parents.

 

 

Claudine QUERTINMONT D’ANDERLUES.

 

 

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Le journal intime de Tolstoï

12272906496?profile=originalC'est en mars 1847, à l'âge de dix-neuf ans, que l'écrivain russe Lev Nikolaévitch Tolstoï (1828-1910) commença à tenir un journal intime. Les dernières lignes en furent écrites soixante-trois ans plus tard, à Astapovo, trois jours avant la mort de l'auteur. Durant ces soixante-trois années, il n'y eut qu'une interruption importante dans la rédaction du "Journal", entre l'automne 1865 et le printemps 1878-cette période de treize ans correspond aux premières années du mariage de l'écrivain, époque qui vit naître "La guerre et la paix" et "Anna Karénine". Le "Journal" nous rend donc compte de plus de cinquante années -avec plus ou moins de suite d'ailleurs, le "Journal" de l'année 1899, par exemple, ne s'étend que sur douze jours. Malheureusement, il n'existe pas encore d'édition complète de cette oeuvre immense. Quant aux traductions françaises, elles ne nous offrent que des fragments du "Journal": les années 1847-1865, 1895-1899, ainsi que l'année 1910.

Le "Journal" des années de jeunesse de Tolstoï s'étend de 1847 à 1865. Nous y faisons d'abord connaissance d'un tout jeune homme, qui mène une vie dissipée, mais s'efforce de dominer ses passions, et nous le terminons sur l'image d'un écrivain déjà célèbre, marié et "rangé". Le grand intérêt de ce fragment est donc de nous montrer comment le petit jeune homme endetté et paresseux devint un grand romancier, le Tolstoï de la maturité. D'autre part, le début du "Journal" est écrit sans aucun apprêt et Tolstoï est alors à mille lieues de songer à un futur lecteur: il n'utilise le journal intime que comme outil de perfectionnement moral. A cet égard, le "Journal" pourrait même donner une idée par trop sombre de la vie du jeune homme, car ce sont essentiellement les actes qu'il se reproche que note Tolstoï. Avec persévérance et lucidité il s'analyse et, afin de ne pas se laisser emporter par les mauvais penchants qu'il s'est découvert, se fixe chaque jour un emploi du temps pour la journée du lendemain. Mais la passion du jeu, la paresse, la vanité et les appétits charnels viennent souvent boulverser ces beaux projets. En ces années de jeunesse, sur lesquelles il devait porter plus tard un jugement d'une extrême sévérité, nous voyons pourtant apparaître en Tolstoï des sentiments, des idées, qui annoncent l'auteur de "Résurrection": "Je suis tourmenté du désir d'être utile à l'humanité, de mieux contribuer à son bonheur. Est-il possible que je meure désespéré, sans avoir réalisé ce désir?" (20 mars 1852). Et le 30 juin de la même année il note: "La satisfaction de nos propres besoins ne constitue le bien que dans la mesure où elle peut contribuer au bien en faveur des autres." Les appels de la religion ne lui sont pas étrangers et il termine son "Journal" du 24 mars 1852 par la prière suivante: "Délivre-moi, Père, de la vanité, de la paresse, de la volupté, des maladies et de la crainte; aide-moi, Père, à vivre sans péché et sans souffrance, et à mourir sans angoisse et sans désespoir, avec foi et amour. Je me livre à ta volonté." Nous voyons aussi dans le "Journal" de ces années de formation la naissance du romancier et comment la littérature prit une place de plus en plus grande dans la vie de Tolstoï.

Préoccupations morales, désir lancinant de se perfectionner, éclairs de foi religieuse, chutes dans la débauche et le jeu, remords et nouveaux serments de s'amender, tout cela alimente le grand débat intime du "Journal", débat qui se poursuit tout au long de la vie militaire de Tolstoï, au cours des expéditions du Caucase ou au bruit du canon de Sébastopol. Avec le retour de la vie civile (1856) ce sont les questions pédagogiques et sociales qui vont passionner Tolstoï. Il ouvre une première école pour les enfants de ses paysans en 1857, s'informe des méthodes d' enseignement populaire au cours de son voyage à travers l'Europe de 1860. A son retour à Iasnaïa-Poliana, en 1861, il dépense une grande activité comme "arbitre de paix", prend la défense des paysans, ouvre de nouvelles écoles et commence à publier la revue pédagogique "Iasnaïa-Poliana". Après le grand événement que fut son mariage (1862), Tolstoï bouda quelque peu son "Journal" et finit même par cesser complètement de le tenir (1865). Il ne devait le rouvrir que treize ans plus tard, au printemps de 1878.

Le "Journal" des années 1895-1899, dont la traduction française vit le jour en 1917, n'est pas toujours, au contraire de celui des années de formation, écrit pour le seul Tolstoï. L'écrivain a maintenant élaboré une morale, une philosophie: il a des disciples et il sait que ses écrits intimes seront un jour lus et commentés. Aussi arrive-t-il à Tolstoï de considérer que le principal rôle du "Journal" doit être de compléter, d'expliquer, d'éclaircir certains points de sa doctrine. Mais le grand intérêt du "Journal" réside pour nous dans le récit de l'affrontement de l'idéal tolstoïen et de la vie,  affrontement d'où naît telle modification ou tel affermissement l'idéologie que le patriarche de Iasnaïa-Polonia élaborait opiniâtrement.

Le "Journal" de Tolstoï pour l'année 1910 a été publié en traduction française en 1940 -ce volume comprend aussi la traduction du "Journal" de Sophie Andreievna Tolstoï, épouse de l'écrivain, pour cette même année 1910. A côté de son "Grand journal", Tolstoï commença à tenir, à partir du 29 juillet 1910, un "Journal pour moi seul", beaucoup plus intime et qu'il ne laissa lire à personne. Dans le premier, nous trouvons les réflexions et les pensées qui préoccupaient l'écrivain au cours des derniers mois de sa vie: dans le second, la recension détaillée des événements qui devaient conduire Tolstoï à quitter pour toujours Iasnaïa-Poliana. Le "Journal pour moi seul" est donc une pièce essentielle pour qui veut comprendre le pénible conflit qui opposa, au seuil de la mort, le vieil homme et son épouse (l'un désirant que ses oeuvres tombent dans le domaine public après sa disparition, l'autre voulant protéger la fortune de ses enfants). C'est à Astapovo, le 3 novembre 1910, trois jours avant de rendre l'âme, que Tolstoï écrivit les derniers mots de son "Journal": "Et tout est pour le bien et des autres, et surtout de moi."

Le "Journal" de Tolstoï ne permet pas seulement de mieux comprendre l'évolution de l'écrivain et bien des aspects de son oeuvre romanesque: il constitue l'un des livres les plus importants que la volonté de parvenir à la connaissance de soi ait pu inspirer à un homme.

 

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Ces temps-ci.

Ces temps-ci.

 

Nous sommes en des temps affreux.

Quand nos cœurs damnés prennent  feu,

La passion de nos verbes flambe,

Piétine, trébuche et enjambe

Ainsi que de lourds alexandrins

Coulent sans en trouver les drains.

 

Nous sommes en des temps affreux.

Quand nos corps damnés prennent feu,

La verve de nos vers se lasse,

Piétine, trébuche et tombe

S’enfuit le désir puis succombe

Au souvenir d’un vers fugace.

 

 

Nous sommes en des temps affreux.

Quand nos journées tournent en creux,

Sous l’œil d’un ennui carnassier

Planant au-dessus de nos têtes

Nous dévore à se rassasier

Fait la sienne de notre fête,

 

 

Mon vers alors s’apprête  au jeu.

 

Lahoussine EL HOUSSAINI

Vendredi, 27 Juin 2013

 

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Ces temps-ci

Ces temps-ci.

 

Nous sommes en des temps affreux.

Quand nos cœurs damnés prennent  feu,

La passion de nos verbes flambe,

Piétine, trébuche et enjambe

Ainsi que de lourds alexandrins

Coulent sans en trouver les drains.

 

Nous sommes en des temps affreux.

Quand nos corps damnés prennent feu,

La verve de nos vers se lasse,

Piétine, trébuche et tombe

S’enfuit le désir puis succombe

Au souvenir d’un vers fugace.

 

 

Nous sommes en des temps affreux.

Quand nos journées tournent en creux,

Sous l’œil d’un ennui carnassier

Planant au-dessus de nos têtes

Nous dévore à se rassasier

Fait la sienne de notre fête.

 

 

Nous sommes en des temps affreux,

Mon vers alors s’apprête  au jeu.

 

Lahoussine EL HOUSSAINI

Vendredi, 27 Juin 2013

 

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Bartolini Lionel

Rodolphe, comte de Neuchâtel et poète

http://www.alphil.com/index.php/edition-alphil/collections/images-e...

Le Sud de la France a vu naître la magnifique éclosion de l’amour courtois et des Troubadours

Ils ont donné leur impulsion primordiale de civilisation, dans cette Occitanie qui tenait haut le flambeau

de la culture dans toute l'Europe.

Imaginez que bien loin de ce royaume du sud, au XIIème siècle,

le Comte Rodolphe de Neuchâtel, était troubadour et minnesänger !

http://www.alphil.com/index.php/domaines/musees/rodolphe.html

Il composait sa poésie en Occitan (on la retrouve jusque dans les archives de la bibliothèque de Marseille)

et cette langue était parlée jusque dans les plus grandes Cours d'Europe.

Rudolf Steiner a parlé de la Mission  passée de la France consistant à développer l'âme de cœur et de raison :

qu'il appelle "'âme d'entendement" formée de ces deux aspects complémentaires réunis.

Et l'on peut ressentir comment c'est la région du Sud et de l'Occitanie qui a commencé à développer cette

âme de cœur par la belle impulsion des Troubadours apportant l'amour courtois destiné à la Belle et noble Dame.

- Cf Cour du Château de Puitvert ...

Ce fut le commencement du développement d'une intériorité préfigurée par les jardins d'amour, jardins intérieurs

au sens figuré et artistique, psychologique qui furent aussi dans la réalité des jardins d'amour fleuris.

Plus tard, fut développée l'âme de raison par les régions du Nord de la France portée par les philosophes et écrivains

français de ce temps.

Hélas par les évènements historiques de guerre, domination et scission, le royaume du Nord envahissant le Sud

par convoitise et jalousie afin de s'emparer des terres et richesses, du Royaume du Comte de Toulouse,

cela fit que cette âme d'entendement - qui devait s'équilibrer entre ses deux polarités complémentaires de cœur et

raison, resta coupée en deux et que la langue vigoureuse de l’Occitanie fut supplantée par une langue française

pointue qui devint de plus en plus intellectuelle, plate et froide, et perdit sa force, sa vigueur de sonorité.

.

LE CODEX  MANESSE D'HEIDELBERGER

Le codex Manesse, aussi appelé Manessische Handschrift (« manuscrit Manesse »), Große Heidelberger Liederhandschrift (« grand manuscrit de poésie lyrique de Heidelberg ») et parfois aussi Pariser Handschrift (« manuscrit de Paris ») est un manuscrit de poésie lyrique enluminé ayant la forme d'un codex. Il est le plus grand et somptueux des recueils du Minnesang allemand.

Le codex est composé de 426 folios. Il contient, sur plus de 700 pages (certains folio ne sont remplis que d'un seul côté), les textes de chansons d'amour courtois composées en allemand médiéval (Mittelhochdeutsch) par près de 140 Minnesänger (qui sont, sous certains aspects, les équivalents et les continuateurs allemands des troubadours et trouvères).

Le codex a été compilé et illustré vers 1310, avec des compléments jusqu'en 1340, probablement à la demande de la famille Manesse, patriciens de Zurich. Le manuscrit fait maintenant partie des collections de la bibliothèque de l'université de Heidelberg.

Planche 249v : Page du seigneur Konrad von Altstetten (de). Au dessus du couple d'amoureux, l'écusson et le heaume du seigneur.

Planche 64r : Le seigneur Dietmar von Aist (de), avec une mule, symbole du voyageur. L'écusson contient une licorne.

http://scriptoriumdemathilde.over-blog.com/article-19164180.html

 

 

 

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J'AIME,

 

J’aime,

Être en attente du soleil, le guetter,

le bourdonnement des abeilles lors de la sieste,

les fruits rouges dans la bassine en cuivre,

  avant les confitures.

le chocolat noir et la baguette chaude,

prendre soin des fleurs,

dehors les contempler, leur parler,

à la maison, dans un vase transparent,

 avec délicatesse les assembler,

 y verser de l’eau claire.

laisser fondre sur la langue un carré de chocolat noir,

puis fermer les yeux, s’étirer et sourire.

écouter la pluie sur les fleurs tomber,

la regarder vernir les feuillages en été.

enlacer mon chat de gouttière, baiser son petit crâne,

écouter ses coussinets la nuit, tapoter, jazzer,

 sur le parquet de la chambre.

humer un bouquet de pivoines, une roseraie  le soir,

marcher juste pour me perdre, à paris, dans les villes,

les petites boutiques multicolores,

près du canal Saint Martin, ou à Montmartre.

les coups de foudre sous toutes ces formes,

les idylles débutantes, balbutiantes.

la crème du lait, tiède, son parfum,

le baba au rhum, l’angélique confite.

Tous les cahiers du monde,

les crayons de couleurs,

l’odeur des trousses neuves, des protèges cahier,

les leçons de chose, du moins leur souvenir,

le parfum du linge qui a séché dehors.

déposer un baiser sur la paupière baissée

 de ma fille, lorsqu’elle dort,

les grilles des jardins, ouvragées et blanches.

l’audace de l’enfance, sa transparence,

les auteurs qui ne se prennent pas trop au sérieux,

les livres d’enfance,

l’écriture farandolée, joyeuse et bleue.

ma peau lorsqu’elle te perpétue, refuse ton départ,

ta bouche à la mienne jumelle, masculine,

les mots qui y fleurissent.

Le Perrier-menthe, sans glaçon.

prendre mon petit déjeuner,

 seule,  dans ma cuisine blanche,

en écoutant  du jazz.

enregistrer l’orage, le regarder, l’écouter.

la porcelaine blanche,

les grands bols d’autrefois en faïence.

Le prénom de ma fille, Marianne,

l’émerveillement au quotidien,

ma vie, vous.

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LE SILENCE...

Quand le silence s'installe

Futile passerelle de paix

Compromis bien banal

Constat d'amour défait!

N'avoir plus rien à dire

A ceux qui nous importent

N'est pas sujet à rire

C'est un peu être morte!

A bas les faux-semblants

Fi de l'hypocrisie...

Faut être véhément

Si l'on se veut en vie!

Ne pas laisser de trace

En piètre diplomate

N'est pas de bonne race

Mieux vaut échec et mat!

Car le mur du silence

S'il épargne quelques jours

Supprime toute espérance

On ne peut être pour...!

J.G.

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Gratitude n'est pas amour.

(pastiche d'une fable de La Fontaine)

D'un galant dont elle s'éprit,

Une jeune fille dotée,

Écoutant les propos sentit,

Le besoin d'être dorlotée.

Quitta ses parents nuitamment,

Chargée de toutes ses richesses,

Sans adieux ni remerciements

Légère, comblée d'allégresse.

Au réveil, ce fut la détresse

Pour les infortunés parents.

La stupéfaction, la tristesse,

Et nul indice rassurant.

Or, l'amant de la jeune fille,

Lui apprit au lever du jour,

D'une manière tranquille,

Qu'il n'éprouvait pas de l'amour.

Elle s'écria, en colère:

Vous êtes odieusement ingrat

J'ai quitté mon père et ma mère!

Me voilà piégée comme un rat.

- Ma mie, répartit son amant

Exigez-vous que je vous aime?

D'ingratitude cependant

N'avez-vous pas péché vous-même?

Vos parents bien sûr attendaient

Beaucoup de tendresse en retour,

De leurs soins et de leurs bienfaits.

Gratitude n'est pas amour!

5/07/2004

 

 

 

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l'orage

Arc en feu
L'orage
Fait rage
Gronde le tonnerre

Arc d'argent
Ciel
Déchirant
Claque le tonnerre

Arc bruyant
Feux follets
Sautillants
Crépite le tonnerre

Arc électrique
Une voix
S’élève
Rit le tonnerre

Dominique Prime juin 2013

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Danse de la lune

 

 

Danse de la lune
Des peaux d’ébènes
Se démènent
Au rythme du tam tam
Femmes africaines
Dans la plaine
Autour d’un feu
Implorent les Dieux
Messages tambourinés
Mille lieux
Ont traversés
Gestes saccadés
Au rythme du djembé
Chants mythiques
Cri du cœur
Coutumes inconnues
Loin de la cohue
Mythes perpétrés
Dans les contrées
Loin de la brousse
Peuples oubliés
Au rythme de la calebasse
En haleine
Afrique tu me tiens

 


Dominique Prime juin 2013

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♦ Côté positif d'humilité partagée

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Parce que les beaux discours de certains grands seigneurs

Oui, mais, combien de menteurs de la vie en couleurs

Parce que l’utopie aussi de notre monde meilleur

Oui, mais, au reste l’impair de chaque jour en pleurs

A chacun ses erreurs, à chacun ses grands malheurs

 

Reste entière la question des temps de la traîtrise

De cette emprise du mal de vivre dans la méprise

Et de l’aile à la pierre, que reste-t-il de liberté

Combien de rêves qui se brisent, le souffrir d’aimer

Mais je parle quand même côté rouge cerise

 

Mais je parle quand même côté rouge cerise  

Côté rouge cerise poème et quoiqu’on dise

 

Parce que les grands serments que l’on croit tellement

Oui, mais, combien à tenir promesse obstinément

Parce que l’œil du grand tout, le sourire aux enfants

Oui, mais, au reste l’impair des peines et tourments

A chacun la poussière, dernier mot des testaments

 

Reste entière la question de quoi faire en faiblesse

Chaque fois l’intérieur en désarroi, en détresse

Et de l’aile à la pierre, combien on doit laisser

Combien de mal à se faire des soleils inversés

Mais je parle quand même côté mille caresses

 

Mais je parle quand même côté mille caresses

Côté mille caresses poème et qu’il ne cesse

 

Parce que l’impossible cœur à battre toujours bien

A chacun du sans voix, du sentiment de plus rien

Parce que l’infime contenu du creux des mains  

Et de l’aile à la pierre, la pesanteur du destin

La fin de toute intrigue, l’empreinte de l’incertain     

 

Reste entière la question de nos temps de solitude

Si loin de l’amplitude, si près de l’habitude

Des histoires abrégées comme vagues échouées,  

Des absences aux silences pour calendrier

Mais je parle quand même côté tendre attitude

 

Mais je parle quand même côté tendre attitude

Côté tendre attitude poème à certitude

 

Parce que la croyance en dieu ou qui n’est pas

Ne fait nulle différence à l’extinction de la voix

Parce que les convictions aussi de faire les bons choix

Oui, mais, au reste l’impair, impasses de nos droits

A chacun sa vérité, l’iniquité des joies

 

Reste entière la question de qui peut tout comprendre

Qui, il n’est pas besoin d’appeler les jours de cendres

Pour qui l’on compte en vraie misère de ce qu’on est

Qui, une main, une épaule, le geste d’aimer

Mieux que pleurer en morceaux de bonheur à rendre    

 

Et je parle poème côté gracias d’apprendre

De vous, mes chers pareils, l’encore que je peux prendre

 

 

© Gil DEF. N° 778 / 27.06.2013

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Le 27 juin

Aujourd’hui, comme chaque 27 juin depuis un grand nombre d’année, c’est mon anniversaire.

Les années s’ajoutent aux autres infatigables. Si les premières étaient pleines de promesses, d’avenir et de quête du bonheur, celles qui arrivent sont pleines de sagesse, de patience et de tolérance parfois.

Certains disent peu importe les années qui passent, il faut profiter de la vie et des petits bonheurs quotidiens sans s’attarder sur les soucis que l’on a appris à relativiser.

Hier, c’était une autre histoire, demain sera autre chose encore et aujourd’hui est un cadeau bien présent qu’il faut savourer pleinement. Le temps passé ne se rattrape guère comme dit la chanson et pour celui à venir, je suis prête à le vivre encore et encore avec ces tristesses, ces pleurs parfois et surtout dans un amour très grand pour ceux qui m’entourent. De cette manière, tout sera comme j’aime.

Merci Amis et amies de ce site magnifique.

Josette

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expo en Provence

Bonjour,

Je serais très honoré de votre présence lors du vernissage de mon exposition Au Clos d'Alari, qui se tiendra le vendredi 5 Juillet  2013 à St Antonin-du-Var  de 18H à 21H
Cette exposition durera jusqu'au 1 septembre.
A bientôt

Michael Magne


12272910065?profile=originalClos d'Alari
717 route de Mappe
83510 St Antonin-du-Var

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