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Le mystère de la délivrance

 

 

Les blessures de l’âme causent de la souffrance.

La tristesse obsédante a raison de la foi.

Celles agressant la chair ont un tout autre poids,

Le corps peut s’insurger jusqu’à l’intolérance.

 

La tristresse obsédante a raison de la foi.

Elle brime l’esprit, empêchant son errance.

Le corps peut s’insurger jusqu’à l’intolérance,

Quand les nerfs ne sont plus soumis à une loi.

 

Elle brime l’esprit, empêchant son errance.

La liberté perdue, il n’y a plus de joie,

Quand les nerfs ne sont plus soumis à une loi,

L’équilibre affaibli, le drame semble intense.

 

La liberté perdue, il n’y a plus de joie.

Pourtant, soudainement, peut naître l’espérance.

L’équilibre affaibli, le drame semble intense,

Or, l’incroyable arrive et c’est la délivrance.

 

3 octobre 2011

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L'homme approximatif de Tristan Tzara

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Tzara peint par Picabia en 1924

Poème de Tristan Tzara, pseudonyme de Samuel Rosenstock (1896-1963), publié à Paris chez Fourcade en 1931.

 

Travail de longue haleine rédigé de 1925 à 1930, dans le semi-retrait de l'après-Dada, le poème est à la fois une synthèse et une genèse. Il marque, après l'Indicateur des chemins de cour (1928), l'inflexion personnelle de Tzara vers un surréalisme qu'il contribua, dès son rapprochement avec le groupe, en 1929, à relancer avec son "Essai sur la situation de la poésie contemporaine".

 

Composé de dix-neuf chants en versets hétérométriques, le poème est une seule coulée épique qui "pense à la chaleur que tisse la parole / autour de son noyau le rêve qu'on appelle nous". A la suggestion d'un brusque réveil (I-III) s'oppose une réflexion sur le rêve (IV-V), bientôt suivie de trois tableaux du monde quotidien qui en est probablement l'envers. De "l'aile du silence" surgit alors le loup (IX), emblème d'une liberté compromise par son indétermination: ainsi la dixième séquence dira-t-elle l'échec de la création poétique, suivi d'une illusoire ascension (XI). Le "Tourniquet suprême" catapulte enfin le texte dans un désordre vertigineux (XII-XVIII), jusqu'à ce que se dessine une "morale provisoire" (XIX) par quoi "l'homme approximatif" tente de se vouer "au robuste avènement du feu".

 

Dans une écriture saturée d'images, pleine d'alluvions et de moraines, de blocs disparates qui s'entrechoquent, Tzara ne cherche rien de moins qu'une possibilité d'être, écrivant ici une véritable épopée de la poésie. Aussi le texte explose-t-il de combattre et de se débattre sur tous les plans: confronté à la terre, qui "me tient serré dans son poing d'orageuse angoisse", au temps, puisque nos "nerfs sont des fouets" entre "ses mains", au rêve dont il serait vain de tout attendre, "perdu à l'intérieur de soi-même là où personne ne s'aventure sauf l'oubli", l'homme approximatif "comme moi comme toi lecteur et comme les autres" se jette à l'eau des phrases pour arracher une esquisse de sens à ce qui semble une universelle débâcle, un pressentiment d'énergies inabouties. Conscient de tout sauf de soi-même, témoin involontaire d'un inconnu qui le propulse, le "héros" égaré dans son labyrinthe est bien, sous le "je" poétique, l'"homme nouveau" dont Tzara tentait de célébrer la naissance. Balancé dans le bouillonnement volcanique des formes, le lecteur est à son tour condamné à l'intermittence, mis à distance parfois par le systématique excès de voix, puis soudain convoqué, requis dès lors qu'un vers parvient à l'atteindre. Au bord de l'écriture automatique (que Tzara préférait appeler "spontanée"), l'immense poème roule ainsi l'épopée du sujet moderne dans le débordement de la langue et l'éclatement du réel. Une telle problématique poétique demeure certes datée, la saturation d'images assurément y masque parfois le rythme, au point de créer par endroits un dégoulis sonore qui est autant la source que la conséquence de l'échec de la parole; et la "spongieuse léthargie du fer" dit assez, près du "gargarisme des nuages", un engouement pour l'excès qui retombe parfois comme un soufflé. Mais il reste ce témoignage déchiré d'une conscience béante, assistant sans complaisance à son naufrage, et travaillant à sa façon (comme Artaud à la même période) à l'invention d'un sens ouvert - un sens disséminé et bien évidemment approximatif, qui est celui même de la modernité.

 

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Pluies et rires d'Automne.

Sur le sol la pluie s’éclate en riant,

De son cristal mouillé couleurs de septembre,

Et d’un équinoxe tu la fuis en sautant,

Moitié calendaire jusqu’à mi-décembre.

 

Châle d’un goût exquis défleuri de teintes,

Il flotte céleste en frôlant ta douceur, 

Princesse du zéphyr lois des forts enfreintes,

Fougue des bourrasques lutte de l’agaceur.

 

Pensées tourbillons toupies rafales,

Forcent les chevaux blancs au galop des rêves,

Pour évoquer les pleurs larmes triomphales,

Des  victoires d’hier sans relais ni trêves.

 

Couleurs de fruits ocre depuis la malchance,

Les feuilles dévoilent les branchages fourchus,

Traînant sur les pistes leurs tours à la chance,

Qui fragile dès lors cède aux becs crochus. 

 

Mouvant le piège feint l’aisance de l’essai,

Amazone lasse d’un souci matinal,

Résolue déjà pour un contre-essai,     

Méjuge l’obstacle chute ton jeu final.

 

Les feuilles chagrines pleurent ta souffrance,

Gisante sur le sol de leur tapis moelleux,

Ombres de mystères faims de l’attirance,

Rompue du charme, des taillis nébuleux.

 

Automne doux prénom chamarré de secrets,      

Tes longs cheveux épars fardent tes épaules,

Et tes reins sont brisés sous les yeux indiscrets,

De l’infâme douleur que plaignent les saules, 

 

Le temps meurt las d’hier et coule les saisons,

Les printemps ont passés dans un étau moulant,

Vieux corps ligaturé dans des corsets prisons,

Tes espoirs sont claustrés dans un fauteuil roulant. QC. 

 

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" SOCIUS " est paru!

Mon nouveau recueil est paru : " SOCIUS ", disponible sur le site de la FNAC...

De recueil en recueil, je livre mon Languedoc-Roussillon intime, mon rapport à la beauté de la vie.

" Socius " laisse transparaître le social en toute chose, mais aussi ce " surmoi ", compagnon depuis l'enfance.

 

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Je remercie mon ami peintre Joan Jaume BORRUT pour l'acrylique placée sur la couverture de cet opuscule.

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Un grand Merci !!!

Un grand merci à tous pour vos commentaires sur mon travail ! Vos mots sont mon carburant, ils me boostent pour mes futurs créations, vous êtes le lien avec le monde qui m'entoure, et votre sensibilité devient essentiel, primordiale, et nécessaires dans ce monde de brut !

Toute mon amitié sincère !

Thierry DUVAL.

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Le train de la vie

Le train de la vie

La vie est comme un voyage dans un train:
on monte et on descend, il y a des accidents,
à certains arrêts il y a des surprises et à d'autres
il y a une profonde tristesse

Quand on naît et qu'on monte dans le train,
nous rencontrons des personnes et nous croyons
qu'elles resteront avec nous pendant toute le voyage:
ce sont nos parents!

Malheureusement la vérité est toute autre.

Eux ils descendent dans une gare et ils nous laissent sans
leur amour et leur affection, sans leur amitié et leur compagnie.

En tous cas, il y a d'autres personnes qui montent dans
le train et qui seront pour nous très importantes.

Ce sont nos frères et nos sœurs, nos amis et toutes
les personnes merveilleuses que nous aimons.

Certaines considèrent le voyage comme un petite promenade.


D'autres ne trouvent que de la tristesse pendant leur voyage.

Il y a d'autres personnes toujours présentes
et toujours prêtes à aider ceux qui en ont besoin.

Certains quand ils descendent laissent une nostalgie pour toujours….

D'autres montent et descendent tout de suite et nous
avons tout juste le temps de les croiser…

Nous sommes surpris que certains passagers que nous aimons,
s'assoient dans un autre wagon et que pendant ce temps nous
laissent voyager seul.

Naturellement, personne peut nous empêcher
de les chercher partout dans le train.

Parfois malheureusement nous ne pouvons pas nous asseoir
à côte d'eux car la place est déjà prise.

Ce n'est pas grave…le voyage est comme ça:
plein de défis de rêves, d'espoirs, d'adieux….mais sans retour.

Essayons de faire le voyage de la meilleure façon possible.

Essayons de comprendre nos voisins de voyage et cherchons
le meilleur en chacun d'entre eux.

Rappelons nous qu'à chaque moment du voyage un de nos
compagnons peut vaciller et peut avoir besoin de notre compréhension.


Nous aussi pouvons vaciller et il y aura toujours
quelqu'un pour nous comprendre.

Le grand mystère du voyage est que nous ne savons pas quand
on descendra du train pour toujours,
Nous ne savons pas non plus quand nos compagnons de voyage
feront la même chose.
Même pas celui qui est assis juste à côte de nous.

Moi je pense que je serai triste de quitter le train….j'en suis sûr!

La séparation avec tous les amis que j'ai rencontrés dans le train sera
douloureuse, laisser mes proches seuls sera très triste.
Mais je suis sûr qu'un jour ou l'autre j'arriverai à la gare centrale et
je les reverrai tous arriver avec un bagage qu'ils n'avaient pas quand
ils sont montés dans le train.

Par contre je serai heureux d'avoir contribué a augmenter
et enrichir leur bagage.

Nous tous mes amis, faisons tout le possible pour faire un bon voyage
et essayons de laisser un bon souvenir de nous au moment où nous
descendrons du train.

A ceux qui font partie de mon train, je souhaite une trés bonne journée gros bisous pleins de douceur
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La balade du grand macabre

12272761853?profile=originalIl s'agit d'une farce en trois actes et en prose de Michel de Ghelderode, pseudonyme puis patronyme d'Adémar Adolphe Louis Martens (Belgique, 1898-1962), publiée à Bruxelles aux Éditions Tréteaux en 1933, et créée sous le titre la Grande Kermesse à Paris en 1953.

 

Comme toujours chez Ghelderode, il est ici question de la mort: mais elle est comiquement orchestrée à partir de variations sur le thème de la Danse macabre et de l'Apocalypse. En quelque sorte, une catharsis.

 

 

En proie à une ivresse joyeuse, le pochard Porprenaz importune deux amoureux assis dans un parc près d'un tombeau. Excédés, ils l'éconduisent. Grimpant alors à l'arbre proche il y rencontre Nekrozotar, sinistre personnage qui le malmène, lui annonce la fin du monde pour cette nuit même et qui, après avoir enfermé dans le tombeau les amoureux ravis d'être enfin seuls, part pour la ville en se servant de Porprenaz comme monture. Nous sommes chez Videbolle, astrologue, philosophe officiel et chroniqueur de la principauté de Breugellande. Sa femme Salivaine le fait danser à coups de fouet, lui impose des fantaisies grotesques avant de s'endormir ivre-morte. Videbolle s'inquiète

d'une rougeur dans le ciel coïncidant avec le passage d'une comète, qu'il a prédit, tandis qu'arrivent Nekrozotar et Porprenaz. Nekrozotar se précipite sur Salivaine, prise de délire érotique pendant son sommeil, mais son étreinte vampirique la tue (Acte I).

 

Les ministres Aspiquet et Basiliquet donnent une leçon d'équitation, puis d'éloquence au jeune prince Goulave, mal fait de sa personne, et bègue de surcroît. Ils le traitent en irresponsable. Dans la rue, le peuple, pris de panique «sans motif sérieux», exige de voir le prince. Celui-ci alors se

métamorphose, fait taire ses ministres et calme la foule par des promesses de libations. Sur fond de Dies irae, Nekrozotar paraît à cheval sur Porprenaz en brandissant une faux; Videbolle annonce le minuit apocalyptique, le «grand raffut», et le choeur se lamente (intermèdes 1 et 2). Dans une salle du palais, Videbolle cache Goulave ivre sous la table, tandis que Nekrozotar-le-Grand Macabre fait son entrée, toujours juché sur Porprenaz. Il se met à boire afin de prendre courage pour le «grand fauchement». Le tonnerre gronde et, saisissant sa faux, il enfourche en titubant un cheval de bois pour fondre sur la foule (Acte II).

 

Videbolle et Porprenaz, revêtus d'un linceul, jettent le cadavre de Nekrozotar à la cave. Goulave, qui ne bégaie plus, se croit un instant «prince sans sujet», mais constate son erreur. Ceux qui avaient du coeur ont survécu, Videbolle et Porprenaz sont nommés ministres, Salivaine ne ressuscite que pour le châtiment. Les amoureux de l'acte I sortent de leur refuge: ils ne se sont

aperçus de rien (Acte III).

 

 

La pièce est construite comme un triptyque démultiplié: de part et d'autre d'un épisode central marqué par l'irruption de l'horreur, trois «stations» nous menent du parc chez Videbolle et enfin au palais, puis l'inverse. Dans cette géométrie rigoureuse se déploie une vision carnavalesque du monde incarnée par un jeu de masques: nous assistons au «spectacle tumultueux de la fausse mort trépassée un jour de fausse apocalypse». Fausse mort en effet que ce Nekrozotar qui s'est identifié au Grand Macabre mais qui n'est en réalité - nous l'apprenons à la fin - qu'un pauvre hère devenu misanthrope, par suite des mauvais traitements que lui a infligés Salivaine dont il fut le premier mari. Fausse apocalypse - comme celle de l'an Mil - que cet orage mâtiné de comète au cours duquel les victimes mourront de leur propre peur et de leur propre bêtise. «Farce pour rhétoriciens», a dit l'auteur, ajoutant que les rhétoriciens étaient des âmes simples. Comme dans toutes les farces, il y a bastonnades, mais celles du théâtre de Molière, comparativement, sont à l'eau de rose. Quelle féroce imagination chez Salivaine qui, après avoir roué de coups son mari en dépit de la précaution qu'il a prise de se cuirasser le derrière avec un couvercle de casserole, s'écrie: «Le faraud, il est mort! Il a osé mourir! Et il s'imagine que je vais le laisser mort?», puis le ranime avec une gigantesque araignée. Poussée à ce degré, la mascarade révèle la nature profonde des personnages: masques difformes exprimant des instincts élémentaires qui leur insufflent un délire verbal. La farce, chez Ghelderode, n'exclut pas la profondeur: bien au contraire, elle la révèle.

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Emportez-moi

Emportez-moi.

Emportez-moi
Dans votre valise,
Dans votre sillage
Au fil de vos pas.

Dans votre bon cœur,
Dans vos deux yeux doux,
Dans vos beaux sourires,
Dans votre belle passion.

Emportez-moi
Dans votre chemise,
Au creux de vos bras,
Dans vos rêves secrets.

Emportez-moi,
Envolez-moi,
Envoûtez-moi,
Ou oubliez-moi.

Deneyer Viviane 01/10/2011
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SANS TITRE,

J'écris par giboulées ; c'est quelque chose que je reçois comme ça, lors d'une ballade, d'activités quotidiennes ; ça part d'un mot, ou d'une phrase que je note, que je griffonne avec hâte sur un bout de papier avec toujours l’inquiétude d’une perte, d’un oubli, après ça continue ou pas.

 

Je traverse des périodes où mon écriture est un peu convalescente, elle se repose, mitonne, se prépare pour sortir avec douleur ou pas.

 

 La tête est son premier terrain, son jardin d’origine ; elle existe déjà.     

 

 L’écriture est déjà là avant la page vierge, parfois le livre; elle marche à peine, car entièrement occupée à naître pour devenir quelqu’un de partageable, d’identifiable, d’exigeant à l’égard de l’être qui l’abrite, la reçoit. 

 

La parole lui est donnée bien avant la marche ; les pas de l’encre.

 

 Ce vol au dessus de la nuit. 

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Abandon

 

 

Pour me reposer, je ferme les yeux.

S’installe le noir, la nuit où je sombre.

Rien d’impératif ne me sort de l’ombre,

J’ai l’âme engourdie, l’esprit oublieux.

 

S’installe le noir, la nuit où je sombre,

Un espace uni, sans coin lumineux.

J’ai l’âme engourdie, l’esprit oublieux,

Non embarrassé de mots ou de nombres.

 

Un espace uni, sans coin lumineux,

Sans vent, sans remous, sans aucun encombre,

Non embarrassé de mots ou de nombres,

Le temps s’y fait lent et silencieux.

 

Sans vent, sans remous, sans aucun encombre,

Mon l’îlot soustrait au monde ambitieux.

Le temps se fait lent et silencieux,

Il me tirera à son gré de l’ombre

 

7 novembre 2006

 

 

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Premier amour

 

Soixante années plus tard, tu n’avais pas changé.

Je te guettais toujours là où tu pouvais être.

Te reposant parfois devant une fenêtre.

Je t’observais, discrète et sans te déranger.

 

Je te guettais toujours là où tu pouvais être,

Dans ces salles remplies d’amis et d’étrangers.

Je t’observais, discrète et sans te déranger,

T’apercevoir soudain, me comblait de bien-être.

 

Dans ces salles remplies d’amis et d’étrangers,

Tu me cherchais aussi, distraitement, peut-être.

T’apercevoir soudain me comblait de bien-être.

Notre amour restait-il vivant et protégé?

 

Tu me cherchais aussi, distraitement, peut-être,

Au cours de tes errances. Tu aimais voyager.

Notre amour restait-il vivant et protégé?

Le hasard me présente un homme à reconnaître.

 

5 janvier 2006

 

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Velléitaire

 

Égoïstement satisfaite,

dans l’ignorance rassurante

de mon espace protégé,

volontairement optimiste,

quant à mon bien-être futur,

je m’occupais honnêtement.

 

Or mon train-train me mécontente.

J’aimerais me sentir ardente,

avec de nouvelles envies.

Je n’ai plus besoin de rivages,

de rochers que les vagues frappent.

Je n’ai plus de désir pressant.

 

Je renonce au ciel étoilé.

J’ai perdu le goût des défis

et des amitiés amoureuses.

Je saisis les petits bonheurs

qui se présentent chaque jour,

ils ne requièrent aucun effort.

 

Ma maison mérite une fouille,

elle a des trésors innombrables.

Hélas, si je me sens tentée,

je reste dans l’oisiveté,

allègrement, le plus souvent,

velléitaire à tout jamais .

 

19/1/95

 

 

 

 

 

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LE DESIR DE NE PAS SAVOIR .........................

12272760095?profile=originalCurieux titre ???? et pourtant

Psyché voulait voir son amant Cupido , un soir elle se munit d'une lampe à huile et cachée attendit son sommeil , mais l'huile chaude brûle le bras de son Bien Aimé ....l'Amour s'enfuit à jamais , ses bras brûlés se transforment en ailes Devenu oiseau Cupido se pose sans mot dire chaque soir sur une branche du cyprès face à la fenêtre de sa Bien Aimée .Alors Psyché à jamais commence sa plainte

La mythologie est parfois pleine d'enseignement

Ill fragment d'une fresque de Pompéi en ce moment au musée Maillol à Paris

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Marie pense à Jeanne.

Il existe ce sang,

dont les incessants, les

imperturbables allers-retours

font fonctionner un cœur,

d’une allure raisonnable,

biologique, mécanique ;

nulle magie.

 

Du par cœur.

 

Rien ne presse, il faut qu’il dure,

qu’il batte bien sagement, qu’il

s’économise !

 

Puis ce sang,

enfin cette encre chantante,

qui traverse , qui déraisonne

un cœur, lui faisant prendre

tous les risques puis les chemins

non plus seulement à gauche,

mais aux quatre points cardinaux

d’un corps devenu monde.

 

Ce sang bleu et limpide, chaud

depuis que la blancheur de ta

peau est apparue à lui, de besogneux

et lourd le voilà  plein d’audace et

libre, puisque anobli par la fleur de

lys.

 

Virginale splendeur, dont Jeanne

en est le cœur.

.

Savais-je que la noblesse et la grâce,

d’un seul regard, d’un seul battement,

peuvent nous être insufflées?

 

Avant Jeanne, je l’ignorais.

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