Soixante années plus tard, tu n’avais pas changé.
Je te guettais toujours là où tu pouvais être.
Te reposant parfois devant une fenêtre.
Je t’observais, discrète et sans te déranger.
Je te guettais toujours là où tu pouvais être,
Dans ces salles remplies d’amis et d’étrangers.
Je t’observais, discrète et sans te déranger,
T’apercevoir soudain, me comblait de bien-être.
Dans ces salles remplies d’amis et d’étrangers,
Tu me cherchais aussi, distraitement, peut-être.
T’apercevoir soudain me comblait de bien-être.
Notre amour restait-il vivant et protégé?
Tu me cherchais aussi, distraitement, peut-être,
Au cours de tes errances. Tu aimais voyager.
Notre amour restait-il vivant et protégé?
Le hasard me présente un homme à reconnaître.
5 janvier 2006
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