Il existe ce sang,
dont les incessants, les
imperturbables allers-retours
font fonctionner un cœur,
d’une allure raisonnable,
biologique, mécanique ;
nulle magie.
Du par cœur.
Rien ne presse, il faut qu’il dure,
qu’il batte bien sagement, qu’il
s’économise !
Puis ce sang,
enfin cette encre chantante,
qui traverse , qui déraisonne
un cœur, lui faisant prendre
tous les risques puis les chemins
non plus seulement à gauche,
mais aux quatre points cardinaux
d’un corps devenu monde.
Ce sang bleu et limpide, chaud
depuis que la blancheur de ta
peau est apparue à lui, de besogneux
et lourd le voilà plein d’audace et
libre, puisque anobli par la fleur de
lys.
Virginale splendeur, dont Jeanne
en est le cœur.
.
Savais-je que la noblesse et la grâce,
d’un seul regard, d’un seul battement,
peuvent nous être insufflées?
Avant Jeanne, je l’ignorais.
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