et c'est ici:
https://artsrtlettres.ning.com/profiles/blog/show?id=3501272%3ABlogPost%3A1418965
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Vibre ,les voûtes de l'abbatiale
Gronde ,les Grands Jeux
Quand, alors le coeur pleure le Prélude de la Sonate
Bach - Nicolas de Grigny - Mendelssohn
C'est
Le Grand Orgue de l'abbatiale de St Antoine L'abbaye dans l'Isère
Dans le cadre du Festival des musiques sacrées
Une heure de plaisir sans partage
Songerie
Je me souviens de nombreux faits.
L'astuce a d'étonnants effets;
Offre une issue qui réconforte,
Une clef qui ouvre des portes.
Il m'assista dans la candeur
Durant mon rôle de plaideur.
Je devais mettre en évidence
Ce qui avait de l'importance.
Un détail dont on s'étonne
Pourrait transformer une donne.
Or s'il n'existe certes pas
Faut le créer pour un débat.
Les avocats de grand talent
Jugeraient fort inélégant
Ce moyen de gagner des causes.
À eux d'autres choix se proposent.
Des ans ont passé or, sans cesse,
M'est une raison d'allégresse,
L'aide que souvent je reçois.
Mon assistant loge chez moi.
31 juillet 2017
D'un défi, je me sens en quête:
Éviter l'ennui qui me guette.
Je vais aller à l'aveuglette.
Au dépit ne suis pas sujette.
Dans un champ a lieu une fête.
On y danse et chante à tue-tête.
Nul ne demande qui vous êtes.
La jovialité est parfaite.
Sur un banc, une femme allaite.
Peut-elle sembler indiscrète?
Certes, le penser serait bête.
Elle parait si satisfaite!
Les unis de ce jour répètent
Que rien ne fera que s'arrête
La loyauté qu'ils se promettent.
Tous leurs invités le souhaitent.
30 juillet 2017
Me vient une envie de champagne
Au souvenir d'un lieu d'antan,
Dans un espace verdoyant,
Riche domaine à la campagne.
Le clair élixir pétillant
Provoquait de la griserie.
Un frais courant de poésie
M'en rend le goût émoustillant.
Les avocats et leurs stagiaires,
Chaque année étaient conviés
Par maître Antoine Reynier,
Restant entouré de mystère.
Ce bâtonnier, un jour m'offrit
Le grand roman Argile et cendres.
Cette histoire me fit entendre
Sa ferveur pour la poésie.
Me reste un désir puérile:
Écrire un poème étonnant.
Je n'y crois pas, évidemment,
Mais renoncer n'est pas facile.
29 juillet 2017
À nouveau me trouve passive .
Voudrais que s'allume une idée.
Lors, sans n'avoir rien décidé
Serais spectatrice attentive.
Je n'ai pas oublié l'histoire
De deux amants privés de vie
Par des elfes, mauvais génies,
Que rendit heureux leur victoire.
M'émeut la grande poésie.
Elle demeure impérissable
Et restera inimitable,
D'une beauté qui éblouit.
À chacun, son stable talent.
N'aurai pas d'idée lumineuse
Or je sais me rendre joyeuse,
Exprimer des émois troublants.
28 juillet 2017
Continuons d’éclairer notre lanterne en examinant au plus près notre sujet...
Deux jeunes gens étudiant une statue de Vénus
à la lueur d’une lampe
Godfried Schalcken (1643-1706)
(huile sur toile ; collection Leiden, New York)
En matière de clair-obscur, Aphrodite est un oxymore à elle seule comme nous allons le voir. Contradiction toute féminine ?
Il faut cependant remarquer que si Aphrodite était libre, la société athénienne n’était guère égalitaire. Les femmes passaient leur vie au gynécée où elles tissaient et filaient doux. Hors les processions rituelles point de sorties. A Sparte, si elles pratiquaient l’éducation physique et se montraient au palestre, pour l’éducation intellectuelle elles pouvaient repasser !
Quand l’ordinaire se réduisait aux tâches ménagères.
Comment dès lors ne pas idéaliser pour les unes,
fantasmer pour les autres ?
A Tamassos, d’où provient cette statuette, Aphrodite eût bien sûr son temple.
(terre cuite, VIe s. av. J.-C. ; musée archéologique de Nicosie, Chypre)
Tous les ans à Chypre, ses fidèles, couverts de myrte, affluaient dans son sanctuaire à Palaia Paphos (l’ancienne Paphos, aujourd’hui Kouklia) où, ne songeant plus qu’aux douces joies des hyménées et à leurs mystères après avoir reçu un phallus et du sel (j’en ai un grain aussi), ils se livraient à des fêtes orgiaques.
« Viens, Cypris, offre-nous tes couronnes,
Et dans les coupes d’or, gracieusement,
Verse comme un vin ton nectar
Mêlé de joies. »,
Sappho, qui pour l’Aphrodite a dédaigné l’Eros.
Sans verser dans les excès, ne cédons pas aux divagations de Pierre-Joseph Proudhon qui en la matière pousse un peu loin le bouchon lorsqu’il écrit « Le culte multiplié d’Astarté, Aphrodite ou Vénus ; les fêtes orgiaques, dionysiaques ou bacchanales ; les lamentations sur la mort d’Adonis, les jeux floraux, les prostitutions sacrées, le priapisme universel, les poésies érotiques, l’amour vulgivague, omnigame en sont les monuments. Ajoutons encore les théâtres, les danses, le vin, la bonne chère. Ainsi tout se tient : le raffinement des arts amène la corruption. » Ne pas se courber certes, mais voir dans l’art la racine de toutes les dépravations, il y a là un pas que je ne franchirai pas. Des spartiates il n’est dans ce domaine effectivement rien resté, plus laconique il faut parfois demeurer.
Figurines de terre cuite (VIe s. av. J.-C.), aèdes, chanteurs et musiciens.
Petits présents faits à Aphrodite, rustiques mais touchants,
lors des processions et célébrations données en son honneur
au temple de Kition (Larnaca).
Que la fête commence !
(musée archéologique de Nicosie, Chypre)
Chœur des Bacchantes :
« Chypre ! C’est l’île d’Aphrodite
Où nichent les Amours ensorceleurs
Ils font venir une âme aux mortels… »
Euripide (480-406 av. J.-C.)
Evohé !
A Rhodes, le temple d’Aphrodite était situé à l’entrée de la ville antique, au niveau de l’ancien port de Mandraki, mais de là à penser qu’elle n’est qu’une hétaïre, voire pire une vile femme à marins ! Une poule à facettes pour nightclubbers en goguette !
Toujours est-il qu’avec le prompt renfort de croisiéristes, nous nous vîmes trois mille en arrivant au port. Et que sous la canicule nous constatâmes que Vénus est bien la plus chaude*1 du système solaire !
Ruines du temple d’Aphrodite à Rhodes
(IIIe siècle av. J.-C.)
A mélanger ainsi les genres et si on remonte plus loin dans le temps, avec « la déesse aux serpents » minoenne, Astarté, la « reine de lumière » babylonienne et Ishtar, la « donneuse de lumière » cananéenne, déesses du croissant fertile, Inanna pour les Sumériens, ou encore Hathor l’Egyptienne, que l’on peut toutes à raison assimiler à Aphrodite ; ou que l’on porte le regard tout au nord avec la Freyja scandinave par exemple, partout on retrouve des déesses de l’Amour et de la Fécondité, à la sexualité certes débridée.
D’accord, à Babylone, Ishtar ou, à Sumer, Inanna avaient leurs praticiennes, grandes prêtresses de l’amour sensuel. Certes, comme le chantait Ferré, avec
« La ‘the nana’, c’est comme un ange qu’aurait pas d’ailes.
La ‘the nana’, au septième ciel tu fais tes malles. »
Vrai toujours que Vénus libentina avait la libido exaltée. Voluptueuse et légère comme susurrait Farmer « petite bulle d’écume, poussée par le vent. » Qu’Aphrodite Porné était invoquée par les courtisanes en tant que divinité de l’amour vénal. Que plus d’un mâle a succombé sous leurs charmes, au point que notre déité était surnommée Androphonos, la tueuse d’hommes ! Et Vénus Libitina, par une malencontreuse euphonie*2, veillait aux cérémonies funèbres…
Eros et Thanatos.
« Mourir sans mourir est cette frénésie qui se nomme amour. »,
Métastase*3
Souvent libertine, parfois même catin vouée aux enfers.
Mais faire d’Aphrodite ou de ses avatars la mère de tous les vices et de l’art son vecteur le plus propice ! Dans cette conation camarade Pierre-Joseph, je te le dis tout net, tu attiges !
« Les bains, le vin et Vénus usent nos corps.
Mais les bains, le vin et Vénus font la vie. »,
Proverbe latin.
Toutefois rappelons-nous cette maxime de Cléobule de Lindos, un des Sept sages de l’Antiquité,
« La modération est le plus grand bien »,
conservons un calme olympien, et reprenons.
Vendredi pour Vénus, friday pour Freyja !
Chaudron de Gundestrup (détail)
(âge du fer celtique, ca 500 av. J.-C., argent. Musée national, Copenhague)
Quoi qu’il en soit, des temples un peu partout, en Grèce, en Crète, en Asie mineure surtout, révèrent Aphrodite.
Figure d’Aphrodite dans le style de l’Aphrodite de Cnide de Praxitèle.
Quelle femme d’épithètes !
Des yeux comme mouillés qui arracheraient des larmes à un cœur de pierre.
(fin de la période hellénistique ; palais des Grands Maîtres de Rhodes)
J’en rêve encore… Car elle mérite tous les qualificatifs, est dotée de bien des attributs, et suscite toujours l’admiration.
(musées du Vatican)
« Rien de plus suave, de plus voluptueux que ses contours. »
Quoique « Dédain, ironie, cruauté,
se lisaient sur ce visage d’une incroyable beauté cependant.
… Sentiment pénible qu’une si merveilleuse beauté
pût s’allier à l’absence de toute sensibilité. »,
Prosper Mérimée
Statue d’Aphrodite dite Vénus de l’Esquilin
Marbre d’après l’Aphrodite de Cnide de Praxitèle.
Serait-elle devenue pudique ?
On disait déjà qu’au sortir de l’eau-mère à Paphos elle se cacha derrière un buisson de myrte, plante qui depuis symbolise charme et jeunesse.
Elle semble dire et médire, à la manière de Musset :
« Le marbre me va mieux que l’impure Phryné
Chez qui les affamés vont chercher leur pâture,
Qui fait passer la rue au milieu de son lit,
Et qui n’a que le temps de nouer sa ceinture
Entre l’amant du jour et celui de la nuit. »
(marbre, 1er siècle apr. J.-C., musées capitolins, Rome)
Praxitèle avait il est vrai, en la personne de sa maîtresse, Phryné, un modèle parfait. Quoique hétaïre, à ce que l’on disait une pouliche d'Aphrodite, il était difficile de la haïr tant sa beauté resplendissait. Et bien qu’on l’appelât « le Crible », passant tout petit ami au sas de ses envies, ôtant ses dessous le laissant sans le sou.
« Elle mérite l’admiration sous toutes ses faces.
On raconte qu’un homme en tomba amoureux et que, s’étant caché une nuit, il fit l’amour avec la statue :
Des taches sur le marbre gardent, dit-on, la trace de sa concupiscence. »,
Pline l’Ancien, à propos de Praxitèle et de sa Vénus de Cnide.
Ménauphantos, sculpteur grec du 1er s. av. J.-C. (?)
(musée national, Rome)
Si Praxitèle créa le prototype du nu féminin avec l’Aphrodite de Cnide, souvent décliné, on doit à un autre sculpteur grec de génie, Doidalsas de Bithynie, le modèle de l’Aphrodite accroupie. Il faut aussi citer Scopas de Paros, proche de Praxitèle, pour sa Vénus pudique ou alors, plus explicite, chevauchant un bouc, Epitragia, l’Aphrodite Pandemos. Phidias pour sa céleste Aphrodite Ourania, Callimaque et son Aphrodite Genetrix, Alcamène, Agoracrite…
Une plastique parfaite à vous faire perdre la tête.
C’est l’effet que fit Phryné, née à Thespies, où on vouait un culte à Eros.
Copie romaine du Ier ou IIe s. d’après l’Aphrodite de Thespies de Praxitèle.
(musée du Louvre, Paris)
Collection Richelieu
(marbre, IIe s., restaurée au XVIIe ; musée du Louvre, Paris)
A noter que si une gravure sur la plinthe l’attribue à Praxitèle celui-ci vécut au IVe s. av. J.-C. A ce propos, je relève cette remarque de Phèdre, l’affranchi d’Auguste : « Certains ouvriers de ce siècle ]… Le fabuliste vécut de - 14 à + 50 ap. J.-C. environ[ augmentent de beaucoup l’estime et le prix de leurs ouvrage en gravant sur une nouvelle statue de marbre le nom de Praxitèle ]…[ : car l’envie, qui cherche toujours à mordre, est beaucoup plus favorable au mérite des anciens, qu’aux gens de bien qui vivent aujourd’hui. »
Ou le peintre Apelle de Cos pour sa Vénus Anadyomène.
Selon Pline l’Ancien, « Certains pensent qu’elle (Pancaspé, la maîtresse préférée d’Alexandre, qui en fit « don » à l’artiste touché par charis, la grâce) posa pour la Vénus Anadyomène. »
Au bain et sans grand frais de toilette.
(Ier ou IIIe s. av. J.-C. ; palais des Grands Maîtres de Rhodes)
Un tableau*4 si saisissant que plus tard « le divin Auguste dédia dans le sanctuaire de son père adoptif César. » Par malheur l’œuvre rapidement se détériora et « Apelle avait commencé une seconde Vénus de Cos, où il se proposait de surpasser en beauté la première. Mais la mort lui refusa le temps nécessaire à la finir. » Un Apelle entendu à la Renaissance par Botticelli, Giorgione, Bellini, Titien, Véronèse, Tintoret, puis, avec leurs Vénus plus baroques et opulentes, par Bronzino, Giordano, Carrache, Le Guerchin, Rubens, Vélasquez… Quelle cohorte de prétendants.
Aphrodite accroupie de Doidalsas de Bithynie
Copie romaine en marbre de l’époque d’Hadrien
d’un original en bronze du IIIe s. av. J.-C.
(musée national, Rome)
A suivre…
Si vous avez raté les deux précédents numéros de la série, vous trouverez là une session de rattrapage :
1. A Paphos, l’effrontée Aphrodite fût :
https://artsrtlettres.ning.com/profiles/blogs/a-paphos-l-effront-e-aphrodite-f-t-aphrodite-1-5
2. A la poursuite d’Aphrodite la dorée :
https://artsrtlettres.ning.com/profiles/blogs/a-la-poursuite-d-aphrodite-la-dor-e-aphrodite-2-5
Michel Lansardière (texte et photos)
*1 Mercure, la planète la plus proche du soleil, est à une température moyenne de 420°C, alors que Vénus, à l’atmosphère chargée en soufre provoquant un violent effet de serre, est à 460°C. Brûlante ! mais, gare, elle sent le soufre.
*2 Malheureux glissement sémantique qui va de libentina à libitina car c’est Perséphone, Proserpine à Rome, qui était la reine en titre des Enfers.
*3 Authentique ! Pierre Métastase (Pietro Trapassi dit Metastasio, 1698-1782), poète et librettiste, notamment pour Pergolèse ou Mozart (La clémence de Titus).
*4 Pinax. Pinakès que les Grecs disposent dans des pinacothèques.
À Claude Hardenne
Les yeux fermés, prendre une pause,
S'extraire du monde un instant,
Ne plus avoir souci du temps.
L'âme tranquille se repose.
S'extraire du monde un instant.
Une envie parfois se propose.
L'âme tranquille se repose,
L'esprit erre en se rappelant.
Une envie parfois se propose:
Recréer un être troublant.
L'esprit erre en se rappelant.
Opère des métamorphoses.
Recréer un être troublant,
Usant de l'art dont il dispose,
Tenté, l'artiste parfois n'ose,
Il met en doute son talent.
27 juillet 2017
Et si les mots ne veulent plus rien dire
C'est qu'on les a trop employés
Ce sont perdus dans les délires
Ont côtoyé les vanités!
Les jours, les nuits, toutes ces années
Tout ce qu'on perd à chaque réveil
On a vécu l'âme damnée
On a laissé le désir en veille!
Au bout des ans parfois la vie
Un jour débusque les faux-semblants
Surgissent les mots de nos envies
Ils sont fougueux, plein de mordant!
Alors c'est sûr, veulent enfin dire
Qu'on a vécu, qu'on a compris
Que la raison on peut en rire
Que le bonheur est à ce prix!.
J.G.
En un état d'extrême grâce,
Voyant le fleuve illimité,
J'accueille la réalité
D'un infini sublime espace.
Sur sa rive est aménagé,
Sans qu'apparaissent des défenses,
Un parc sans nulle surveillance.
Des tables offrent d'y manger.
D'une surprenante hauteur
Des arbres plus que centenaires
Suggèrent un temps légendaire.
Nombreux causent des coups de coeur.
Des jardiniers, brillants artistes,
Multiplient des arrangements
D'où surgit l'émerveillement.
Ils sont parfois surréalistes.
La sécurité est parfaite.
Or, même dans l'isolement,
Aucune crainte n'inquiète
Celui qui s'endort un moment.
Regardant à nouveau le fleuve
Je le trouve chargé d'étoiles.
Au loin se profilent des voiles,
Se forment des images neuves
.
Certes le long du Saint-Laurent,
La paix, l'harmonie, la mesure,
Se reconstituent et perdurent.
Ce pays devient fascinant.
27 juillet 2017
Garder infiniment mémoire des visages
Qui croisés dans les rues et les places des villes
Te vrillèrent le cœur de leurs troublants messages
Tracer d’un crayon fin les traits durs ou graciles
Et l’innocence claire à travers les ridules
La tendresse l’amour et cet or si fragile
De la beauté Aussi saisir les ridicules
Et l’envie et la haine et les rides maussades
Transformer tout cela en l’amour majuscule
Comprendre les destins les rires les passades
De ce peuple d’humains errants quoi qu’il advienne
Détruire à coups de cœur toutes les palissades
Que l’encre de ta plume intimement devienne
Le sang de leurs visages et la chair de leurs âmes
Alors tu seras de ces maîtres qui détiennent
Ce pouvoir de mener vers l’éternel splendide
Ces visages humains à jamais ces visages
Rencontrés par hasard dans ces villes livides
Et puis savoir qu’un jour bien au-delà des âges
Quelqu’un dira de tes dessins : « mais qu’elle est belle
Cette femme au sourire énigmatique et sage ! »
Lettre de saint Paul écrite en grec, entre 60 et 62, pendant sa captivité à Rome. Grâce à Epaphras, Paul avait été informé des perturbations auxquelles était sujette l'Eglise de Colosses, ville de Phrygie, troublée par les falsificateurs de la vérité évangélique. Ceux-ci soutenaient que Jésus n'était pas l'auteur de notre salut, mais que les Anges étaient les vrais médiateurs entre Dieu et l'homme. Informé de ceci, l'ardent Apôtre, avec sa fougue habituelle, écrivit cette lettre en même temps que l' "Epître aux Ephésiens", avec laquelle elle a beaucoup de points de contact, dans la doctrine et dans le style. L'objet des deux lettres et l'époque de leur composition étant les mêmes, cela suffit à l'expliquer.
Après les salutations d'usage, Paul expose immédiatement l'objet de son message: la divinité de Jésus-Christ et sa primauté. Après une action de grâce oùLettre de est introduite une louange dédiée aux Colossiens (I, 3-8), Paul leur souhaite une connaissance plus profonde de la vérité évangélique et un comportement conforme à cette vérité, pour honorer le Fils de Dieu qui les a appelés à Son règne. Ce Fils est, dans sa vie divine, l'image de l' Invisible, le premier-né de la création, la cause exemplaire et efficiente de toutes les créatures (I, 9-16). Comme homme, il est le chef de l'Eglise; premier-né des morts, il possède le plérôme ou l' intelligence totale. Il apaise tout par son sang; il réconcilie Dieu et les Gentils et les destine à la sainteté, à la condition qu'ils soient persévérants dans leur foi (I, 18-23). Paul est spécialement chargé d'annoncer ce mystère (I, 24-29 - II, 1, 3). Ainsi les Colossiens doivent éviter de commettre des erreurs contraires à la dignité du Christ et se garder d'une fausse philosophie, invention humaine que le Christ désapprouve. Plus d'obervances, plus de médiateurs irréels qui nous éloignent du Christ, le vrai et l'unique médiateur. La seconde partie est morale (III, 18-7): les fidèles doivent vivre pour le ciel, quitter la dépouille du vieil homme et revêtir les habits de l'homme nouveau, ressuscité par le Christ. Paul définit les devoirs réciproques entre conjoints, entre fils et parents, entre serviteurs et maîtres, et il exhorte les Colossiens à la prière et à la prudence. L' Apôtre termine son message par des salutations, des recommandations et des bénédictions. L'authenticité de cet écrit est peu contestée même par les rationalistes et la tradition patrologique est unanime à l'attribuer à saint Paul.
Lettre de saint Paul écrite en grec en 62, pendant sa captivité à Rome. Les Philippiens furent les premiers païens convertis par Paul hors de Palestine, et aussi ceux qui furent les plus reconaisssants et les plus charitables. Quand ils surent qu'il était en captivité à Rome, ils lui envoyèrent Epaphrodite chargé de généreux secours. Celui-ci tomba gravement malade à Rome, mais aussitôt guéri, saint Paul le renvoya à Philippes, pour consoler les fidèles inquiets sur son sort, et il lui confia cette lettre. Cette fois-ci, saint Paul n'écrit pas pour pacifier, mais pour exprimer les sentiments dont son coeur débordait. Le sentiment qui prédomine dans la lettre est l' affection, rendue encore plus chaleureuse par les effets de la captivité; la lettre est un message de louanges, de consolations et d'exhortations à la vertu.
Dans le premier chapitre, saint Paul exprime avec émotion sa tendresse envers ses courageux Philippiens. Il rend grâces à Dieu de leur vocation, de leur persévérance et de leur évolution spirituelle. Quant à lui, il a deux désirs qui lui tiennent à coeur: il voudrait vivre pour être utile auprès du Christ; il voudrait vivre pour être utile à tous et en particulier à ses chers Philippiens. Connaissant profondément l'âme humaine, il profite de l'occasion pour donner dans cette lettre, avec de belles paroles, les exhortations les plus chaleureuses à l' humilité. Il cite l'exemple resplendissant de Celui qui "s'est abaissé lui-même, se faisant obéissant jusqu'à la mort et à la mort de la croix. C'est pourquoi Dieu l'a souverainement élevé et lui a donné le nom qui est au-dessus de tout nom" (II, 8). Dans le chapitre III, il donne les recommandations nécessaires pour démasquer les faux apôtres, contre lesquels il s'emporte, les traitant de mauvais travailleurs, de chiens enragés et d'hommes grossiers, qui font un Dieu de leur ventre. Il termine l'Epître par le cri ardent: "Nous sommes les citoyens du ciel". Et déjà la "civitas Dei" apparaît à ses yeux sous une lumière plus réelle que la ville terrestre. L'authenticité de l'"Epître" est rarement mise en doute, même par l'opposition rationaliste. Un grand nombre de témoignages patrologiques: Irénée, Clément d'Alexandrie, Tertullien, et même le fragment de Muratori, l'attribuent à saint Paul.
Parmi tout ce qui vit sur terre,
Les seuls êtres qui naissent nus
Ne peuvent rester dépourvus;
Se couvrir leur est nécessaire.
De nos jours, de vieilles personnes,
Habituées aux changements
Et aux modes se succédant
Face à ce qu'ils voient certes raisonnent.
Comment en sont arrivés là
Ces couples muets, en ballade,
Sur des quais et des esplanades,
Ignorant l'ancien tralala?
Leur laisser-aller sans pareil,
Leur mauvais goût incontestable,
Ne gâtent pas leur air aimable,
Alors qu'ils marchent au soleil.
N'ont pas de raison les regrets;
Le bien-être a plus d'importance
Que la beauté et l'élégance.
Sourire en dépit des regrets!
25 juillet 2017
Le fou parle tout seul Il voit des signes et des choses que les autres ne voient plus
Une confrontation entre les obsessions du Facteur Cheval et Gérard Garouste
à Hauterives dans les salles du Château
Rencontre aussi avec Elisabeth Garouste et ses personnages griffonnés au gré des conversations
Tout un monde imaginaire où chacun apporte son idée et son interprétation extravagante en toute liberté
A suivre tout naturellement les créations de David Rochline frère d'Elisabeth
Ce complot de famille Devient une évidence à proximité du Palais Idéal du Facteur Cheval
Bonjour à tous.
J’espère que tout va bien pour vous, la créativité, la santé et le bonheur....
Pour ma part j'ai fait des expos, durant toute l'année dernière et cette année, en mai Promenade
des Arts plastiques de Mons à la salle Calva de Maisières.
J’ai obtenu en juin sur sélection la reconnaissance d'artisane agréé.
WE du 14 et 15 octobre se sera le salon S.C.A de Charleroi .
Du 11 au 26 novembre, expo à La Louvière, métiers d'art
Pour 2018 ,expo prévue à Mons anciens abattoirs de Mons ,'' les aquarellades''
Dans le courant de 2018,date non déterminée ,une ''expo rencontre de l'artiste'' organisée par une amie
sur invitation...
Puis j'attends le reste !!! hi hi
Entre -temps c'est la galerie et l'atelier avec les réalisations sur commande......Et les créations pour les expos....
Je vous souhaite plein succès, beaucoup de créativité et de bonnes ventes à tous.
Un grand merci à Mr Paul de nous soutenir.
Bisous
Assez souvent en paressant, au fil des heures,
On se laisser tenter par de fascinants leurres;
Notre envie du plaisir nous fait les contempler.
Prudence! On paie le prix en se laissant aller.
Il est certes avisé de prendre soin de soi,
Quand on veut éviter angoisse et désarroi.
Il vaudrait mieux, parfois, si l on a l'âme tendre,
Se détourner afin de ne voir ni entendre.
Devient-on insensible au crime et à l'horreur?
Cela semble impossible or, comme on en a peur,
On s'en tient éloigné, recherchant l'innocence.
Chacun veut vivre bien sa fragile existence.
Pensive, un court instant, je constate étonnée,
Que je suis à nouveau en train de chantonner.
Me sentant confiante, épargnée à mon âge,
Sans doute est-ce à mon sort, un inconscient hommage.
28/6/2005
Ce poème a été traduit en langue arabe
sous le titre alaistijwab
http://www.patrick-chemin.odexpo.com/default.asp?page=29259&lg=
- Comment vous sentez-vous, mon âme?
- Bien! Satisfaite de mon sort.
Et cela grâce à toi, mon corps,
Qui te tiens éloigné des drames.
- Mais je me sens devenus las.
Je n'ai plus ma belle apparence.
Vous conservez la même aisance,
Sans doute ne m'aimez-vous pas?
- Tant qu'une énergie alimente
Ta force qui me garde en vie,
Je reste en éveil, attendrie,
Silencieuse et agissante.
- Charmant, je vous rendais coquette.
Je vous convenais tout à fait.
Si mal assortis désormais!
- Souvent tes mots créent une fête.
Nous resterons inséparables,
Toi, fait de chair, doté d'esprit,
Qui m'abrites et qui me nourris,
Moi, qui te suis indispensable.
15 avril 2015