Assez souvent en paressant, au fil des heures,
On se laisser tenter par de fascinants leurres;
Notre envie du plaisir nous fait les contempler.
Prudence! On paie le prix en se laissant aller.
Il est certes avisé de prendre soin de soi,
Quand on veut éviter angoisse et désarroi.
Il vaudrait mieux, parfois, si l on a l'âme tendre,
Se détourner afin de ne voir ni entendre.
Devient-on insensible au crime et à l'horreur?
Cela semble impossible or, comme on en a peur,
On s'en tient éloigné, recherchant l'innocence.
Chacun veut vivre bien sa fragile existence.
Pensive, un court instant, je constate étonnée,
Que je suis à nouveau en train de chantonner.
Me sentant confiante, épargnée à mon âge,
Sans doute est-ce à mon sort, un inconscient hommage.
28/6/2005
Ce poème a été traduit en langue arabe
sous le titre alaistijwab
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