Le Temps Modernes
En 1654, le troupe espagnoles, sous les ordres du prince de Condé, entreprennent le siège de la ville mais sans pouvoir concrétiser. Mieux, les habitants de la ville s'emparent d'un canon le spantole, qui trône toujours dans la ville. Depuis cette date, tous les ans, immanquablement le troisième dimanche de mai, s'y déroule une procession qui a pris plutôt l'allure d'une marche militaire en l'honneur de Saint-Roch. En 1675 les troupes française occupent la ville jusqu'à la paix de Nimègue (1678). C'est apparemment au cours de cette période ( XVe, XIIIe siècles, que la vile connut son âge d'or puisque c'est le moment que sont édifiés es édifices qui constituent la majeure partie du patrimoine architectural de la ville. L'habitat est attesté à Thuin depuis les temps préhistoriques et, sans discontinuité, jusqu'à nos jours. Silex du bois du Grand-Bon-Dieu, oppidum celtique (Thudinium), cimetière Gallo-Romain prouvent l'antiquité d'un site, de ce qui sera, dès le haut moyen-âge, château fort Lobbain, puis citadelle occidentale et bonne ville de l'ancienne principauté de Liège, sans cesse convoitée par les comtes de Hainaut puis par les Ducs de Bourgogne. Thuin, après la révolution liégeoise, vota en 1793 son rattachement à la France et en 1794, le général Marceau en chassa les autrichiens après une tentative autrichienne de l'Ancien régime. En 1829, le roi des Pays-Bas fut reçu à Thuin lors de l'inauguration de l'ancien régime, mais en 1830 c'est encore en agitant des drapeaux liégeois et français que la population suscita l'envoi d'un contingent de volontaire à Bruxelles.