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ADMINISTRATEUR GENERAL

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Et à titre d’information voici les trois prochaines expositions:

 

-Titre : « La collection permanente à l’espace Yen »

Artistes : collectif d’artistes de la galerie.

Vernissage le : 09/11/2011 de 18 h 30 à 21 h 30 en la galerie même.

Exposition du 09/11 au 24/12/2011à l’Espace Art Gallery II.

 

-Titre : « Les Interpolations d’Henry Pouillon »

Artistes : Henry Pouillon (peintures et gravures). Exposition personnelle.

Vernissage le : 09/11/2011 de 18 h 30 à 21 h 30.

Exposition du 09/11 au 27/11/2011.

 

-Titre : « À Contre - courant et les choses de la vie »

Artistes : Beauvir Le Darz (peintures), Catherine Loubinou (peintures et encre de Chine), Sylvie Samy (peintures) et Jacques Thuillier (sculptures).

Vernissage le : 30/11/2011 de 18 h 30 à 21 h 30.

Exposition du 30/11 au 24/12/2011.

 

 

Au plaisir de vous revoir à l’un ou l’autre de ces évènements.

 

Bien à vous,

 

                                                                  Jerry Delfosse

                                                                  Espace Art Gallery

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Une vie qui avance...

Un pas en avant , devant pas de paravent

juste le reflet du moment présent...

 

Laisser le temps arranger les problèmes

regarder la vie sous un autre angle

savoir que toujours l'on nous aime

nous libérer aussi des sangles

qui nous empêche d'être nous même.

 

Savoir rire et se poser

s'émerveiller et rêver

 

Savoir prendre du recul

savoir sortir de sa bulle

ouvrir les yeux de notre coeur

sentir ce qu'est aussi le bonheur.

 

 

 

 

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La Bulle

La vie a ses saisons: parfois en pleine tempête on trouve un phare. On est à l'abri, même si on ne se sent pas chez soi.

J'y allais souvent.

Son appartement n'était ni spacieux, ni joli, ni même accessible. Ses murs étaient perdus en banlieue, et ne valaient pas vraiment le déplacement.

Et pourtant j'y allais, même pour rien, même s'il disait qu'il devait travailler tard. J'y allais parfois juste pour le regarder, pour l'écouter soupirer en achevant de ranger ses paperasses. J'attendais simplement qu'il sorte de son silence.

C'est le moment que je préférais: lorsque son esprit se détournait enfin de ses dossiers, et qu'il s'ouvrait à moi. Je racontais alors ma journée, et pendant qu'il me faisait la cuisine, il m'écoutait.

Je lui livrais mes soucis. Mon divorce qui ne finissait pas de m'épuiser, les manœuvres de harcèlement de mon futur ex-mari, mes angoisses, mon travail qui devenait ma drogue, mes doutes, ma faim, mon besoin d'affection, mes enfants dont le regard disait chaque jour « pourvu qu'elle tienne », ma peur d'être seule, mon lit que je n'aimais plus, le sommeil que je refusais.

Tout cela sortait dans un relatif désordre, dans le calme pourtant. Nous mangions, il me donnait son avis, pimentait mes propos de réflexions qui me faisaient rire.

J'aimais la présence de cet homme. J'étais son invitée. Je pénétrais pour quelques heures dans une bulle qui m'apaisait.

Cric-crac je suis dans sa maison, on ne peut pas me toucher, je suis cachée.

J'aimais la manière qu'il avait de me regarder quand je lui racontais toutes ces choses dont je voulais me débarrasser comme d'une couche de sueur et de poussière mêlées. J'aimais le respect qu'il avait pour les frissons que j'éprouvais lorsqu'il posait les mains sur moi. Pour ce mélange d'apaisement et de désir qu'il m'était impossible de contrôler, et me faisait sursauter lorsque ses mains s'approchaient de mes épaules. La peur des hommes qui trahissent et violentent, cette peur qui m'avait déjà sauvé la vie – mais à quel prix: des mois de mauvais sommeil sous les menaces – je pouvais la laisser sur le pas de la porte lorsque je pénétrais dans la Bulle.

Il m'avait dit dès le premier soir qu'il pouvait m'aider mais qu'il n'était pas l'homme qu'il me fallait. Qu'importe. Quelques instants plus tard cet homme-là me faisait l'amour. Vingt minutes entre le premier regard et son corps sur le mien. Jamais je n'aurais imaginé cela.

Et des semaines durant cet homme qui prétendait ne pas m'aimer me donnait dans ses gestes plus de tendresse et de douceur que j'aie pu recevoir de ceux qui ont partagé mon existence.

Et moi je m'accrochais à la vie avec son aide.

Il prétendait pouvoir m'aider à me relever. Il voulait m'accompagner.

Sans jamais, hélas, consentir à vivre avec moi une vraie relation. Je voulais être aimée: il m'en donnait tout au plus l'illusion. Je voulais m'accrocher, il me tendait ses bras. Je voulais m'affirmer, il jouait les contradicteurs et testait ma volonté.

Il me disait: «Tu es venue chercher de la force ». La Bulle me donnait l'apaisement, faire l'amour avec lui me donnait cette force. Aux moments les plus difficiles, il était là. Juste là. Et il me laissait m'emparer de lui. Je l'aimais alors avec violence. Furieuse contre la vie, je le prenais en moi avec la force du désespoir, et je le tenais prisonnier au fond de mon ventre comme un alpiniste sent du bout des doigts la prise qui lui sauvera la vie.

Tu m'aimes, tu ne m'aimes pas, je m'en fiche, ne dis rien, tu es à moi, ici et maintenant.

Et lorsque mes reins se calmaient, c'est lui qui me couvrait de tout son poids, et qui venait en moi en me caressant le visage, en couvrant mon cou offert de baisers. Jamais je ne me serais crue capable de laisser quiconque poser ses lèvres là où quelques mois plus tôt la lame d'un couteau s'était glissée pour me contraindre. Je croyais que mon corps n'était plus bon à rien. La bulle et son hôte m'ont détrompée.

J'ai bien vite deviné que je ne devrais rien espérer d'autre que cela: une Bulle offerte pour reprendre des forces.

J'en avais les clés.

Il me disait aussi que le goût à la vie n'était pas quelque chose qu'il pouvait me redonner, que cela devait venir de moi. Des années durant je n'ai vécu que dans le partage, dans l'idée d'un partenaire présent, attentif, disponible. Lui ne m'accordait que des éclipses, une soirée ou une nuit dans la Bulle... et faisait exprès de ne pas m'accorder plus que cela.

Je me révoltais parfois. Comment un homme qui me faisait un si bel amour – je veux dire: un vrai partage, pas la chorégraphie stéréotypée d'un amant attentif – pouvait-il n'éprouver aucun sentiment, pourquoi ses paroles devaient-elles irrémédiablement démentir ce que ses yeux plantés dans les miens me disaient, alors que mon ventre s'irradiait de plaisir?

C'était tricher, disais-je.

Il me répondait toujours avec calme. Je ne suis pas celui que tu cherches. Je demeurerai dans l'ombre. Tu dois apprendre à t'aimer avant d'être capable d'aimer à nouveau. Toute relation que tu entreprendras avant d'avoir retrouvé ton amour-propre risque de te ramener à la case départ.

Tous ces discours que je connaissais par cœur et que je ne voulais pas entendre. J'avais trouvé un homme gentil et attentif, pourquoi se refusait-il à moi? Pourquoi voulait-il demeurer dans l'ombre? Avait-il honte de moi, n'étais-je pas à son goût? Pas digne d'être aimée? Je lui disais:

— Je partirai lorsque cette situation me fera trop souffrir.

— Je ne crois pas. Tu quitteras la Bulle quand tu auras retrouvé toutes tes forces. Suffisamment en tout cas pour ne plus te contenter du peu que je te donne.

— Cela prendra encore du temps.

— Moins que tu l'imagines.

— Tu en es bien sûr.

— Oui: toi tu ne t'es pas encore retournée pour voir le chemin que tu as déjà parcouru. Moi je t'observe depuis le début.

— Je n'ai pas envie de cela.

— C'est la dernière marche qui est la plus dure à gravir. Je comprends que tu n'en aies pas envie. Tu dois te sentir épuisée.

— Je crois plutôt que tu vas me pousser peu à peu vers la porte de sortie.

— Je respecte ce que tu crois, mais cela s'arrête là. Tu verras bien.

Je l'aurais giflé. Quel ton paternaliste! Il le faisait exprès, pour m'énerver, pour que je me révolte, que je lui dise que j'en avais marre de ses conseils, de ce grand écart entre sa gestuelle amoureuse et son cœur de granit.

Et lui savait qu'un jour cela arriverait.

Que je lui balancerais quelque chose comme « tu as beau me faire l'amour, tu es incapable d'ouvrir ton cœur, tu es comme ta Bulle, apaisante mais tellement vide, tu me fais pitié ».

Et moi je savais déjà qu'à ce moment-là, il me sourirait, car j'aurais enfin recouvré mon amour-propre, et qu'il pourrait enfin devenir un simple ami.

Que dès ce jour je brillerais à nouveau. Pour moi-même d'abord, et puis... attirés par cette lumière, bien d'autres hommes viendraient.

Et parmi eux celui avec qui je vieillirais.

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Dans le noir de la nuit

 

Me trouve, en ce moment, dans un état joyeux.

Demeurant au repos, je reçois la tendresse

D’un rayon de soleil, qui prés de moi paresse,

Dore le vert feuillage en le rendant soyeux.

 

Demeurant au repos, je reçois la tendresse.

Dans le parfait silence, elle surgit du bleu,

Dore le vert feuillage, en le rendant soyeux.

La grâce passagère éloigne la tristesse.

 

Dans le parfait silence, elle surgit du bleu,

Ma mémoire en santé, qui me surprend sans cesse.

La grâce passagère éloigne la tristesse.

Dans le noir, le réel peut sembler odieux.

 

Ma mémoire en santé, qui me surprend sans cesse,

Empêche mon esprit de rester oublieux.

Dans le noir, le réel peut sembler odieux,

L’énergie lumineuse assiège ma détresse.

 

17 octobre 2011

 

 

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Présente

 

 

Elle peut tout imaginer de la chambre
la ligne d’horizon aussi grise que la lumière du jour
grises les voitures en contrebas
grise l’éclaboussure des flaques d’eau

Les insectes aux ailes mouillées
prisonniers de la fente
elle peut les entendre crisser
alors qu'un papillon se brûle sous l'abat-jour
elle gémit de dépendance

En se penchant un peu elle ne voit pas
elle dit que rien n’est visible
mais entend tout des détails de la rue
tantôt lisses à la manière d’un tronc élagué
tantôt déchirés

La rue se meurt brutalement
dans un faisceau de lumière

Cette ombre près de moi occupe mon dos
et aimerait se fondre dans les odeurs de la nuit

Alors que je suis l’obstacle toujours opaque
toujours devant
toujours immobile
elle voulait me quitter
me devancer dans le sommeil

La douleur devint lancinante
quand elle prit ma place avec mes propres yeux

J’aurais aimé me dépouiller d’elle
dans des heures plus sereines

 



B - 09-10-2011

 

 

Depuis je suis allée au Centre Georges Pompidou voir l'exposition Edvard Munch. J'ai été interpellée par cette peinture que je vous livre. J'ai retrouvé dans cette peinture mon écriture, cette ombre qui occupe mon dos.

 

edvard-munch-04 (1)

 


 



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vous jouez aux échecs ?

VOUS JOUEZ AUX ECHECS ?

 

 

                        A colon

 

 

-          Dis, PB. Tu joues ?

 

Un silence comme il en existe peu. Un silence épais, miasmatique,

Bleu-cigarettes.  Une atmosphère asphyxiante  tombe sur la Voix qui tousse, se dégage, s’éclaircit comme un ciel qui s'ébroue  au sortir d’un nuage.

- Ce  sont les échecs ? Tu joues aux échecs PB ?

Silence. Les ronds blancs, les ronds bleus montent,  montent, flottent, s’éparpillent,  s’évanouissent dans l’espace sous le souffle des fumeurs qui,  tirent ensemble sur leur mégot,  rejettent, ensemble, la fumée qu’ils poussent ensemble dans la même direction.

- Dis, PB. Hou !  Hou ! Tu joues ? Reprend  la Voix suraiguë et nasillarde que marque une pointe d’étonnement.

Ce silence qu’elle pressent hostile lui est des plus pénibles  et cependant elle ne fait que demander, gentiment, poliment avec un véritable intérêt si, PB joue aux échecs et voilà le résultat !

 La Voix Perçoit  dans les yeux de PB l’agacement luisant comme une lame de couteau à cran d’arrêt La Voix perplexe, se fait douce, discrète, complice

- Oui, oui, je le vois bien, ce sont les échecs. Oui, oui.  Ce n’est pas facile hein,  les échecs ? La Voix apporte cette précision ;  sous-entend que,  n’importe qui,  ne peut se livrer à ce jeu lequel n’est pas facile

PB de son côté, au lieu d’être content, d’être heureux de cette remarque explose telle une nappe de grisou frôlée par la flamme de la colère.

- Comment jouer dans de telles conditions ?  Mais qu’ai-je affaire de tes remarques saugrenues ? Et, sans attendre la réponse il  plonge un front soucieux dans ses mains.

La Voix se fait menue, toute petite, murmure une excuse trouant le bleu immense de la fume.  Les deux joueurs  se regardent, les yeux dans les yeux en une courte oraison jaculatoire. 

La Tour noire se trouve entre la Dame et le Roi blancs. Situation dangereuse.  Coup impossible, pense  PB qui joue avec les « noirs »  Il avance cependant, une main réfléchie, lente tel un bombardier cherchant la cible.  La main plane et va.

- Dis,  PB. Qui gagne ?

La main retombe, la main tremble, la main se contracte tant si bien qu'elle ressemble, étrangement, à un poing.

Curieux.  La voix aurait- t-elle demandé quelque chose d’incongru ?  Aurait-elle avancé une hérésie ? Elle s’inquiète la Voix.  Elle demeure  soucieuse La Voix.  Il n’y pas de quoi fouetter un chat.  Si on ne peut plus rien dire, alors ? Voyez l’attitude de PB  rien moins qu’agressive Je vous prends à témoin.  La Voix regarde autour d’elle. Toutes les têtes se baissent, les regards se détournent des joueurs. Nul ne voit, moins encore n'entend.

Aristide,  joue avec les « blancs » et annonce

- Chaval blanc prend Tour noire

-  Nom de D. Tu ne pourrais pas te taire toi ? Tu ne pourrais pas me lâcher deux minutes ? Tu voix le résultat hein ? Tu le vois ? Je perds ma Tour à cause de, de,  de cette…

La Voix désapprouve cette attitude de mauvais joueur.  Elle attend que le calme soit revenu.  Elle attend que l’orage passe et, de son côté PB entrevoit une façon de contrer l’attaque  Si on lui fiche la paix Evidemment ! ! !  Il peut, il doit exécuter un échange de pièce grâce à son Cheval qui…

- Tu m’en veux. PB ? Je te demande si tu m’en veux. Je t’ai dérangé ? Si, si, je t’ai dérangé.  Tu ne dis rien mais...Je le sens. Je te trouble.  Un silence long, long, long terrible s’établit.  Un soupir lourd, lourd, lourd siffle comme un cobra

- Je m’excuse hein.  Tu as raison de m’en vouloir

Aristide jubile ; l’adversaire est déconcentré !

- A qui le trait ? Interroge PB la gorge nouée.

- Moi, répond Aristide et de préciser Je t’ai pris la Tour noire !

-  Je ne suis pas aveugle !

PB avance une main brûlante, sèche comme une trique, nerveuse presque tremblante vers ce sacré cheval qui…

-  Kss, kss, kss Fait une voix.  Une autre voix.

PB joue. Nul ne peut deviner le drame qui se vit, la solitude ressentie. Le cerveau vide agit comme un automate ;  Il a l’esprit traqué matraqué à mort  L’esprit ne produit plus qu’éclaboussures de pensées  Le supposé joueur exécute n’importe quoi.

- Kss, kss, kss émet  la voix, l’autre dans un sifflement dental des plus crispants.  PB,  tourne la tête. Le sifflement s’arrête net. 

- Je ne dis rien.  Faut pas me regarder ainsi mais, à ta place… J’aurais joué … Cela crevait les yeux…  N’est ce pas Enfin c’est ton jeu. Je ne veux pas intervenir.

PB bondit attaque.  Hop!  Hop!  Hop!  Echec au Roi et à la Dame « Kss Kss » tousse, se mouche, se racle la gorge incline la tête pensivement, à gauche ;  la redresse.  Inspecte le jeu en fin connaisseur. Incline la tête à droite.  Hum, oui.  Opine du chef.  Revient à la verticale et incline vers l’avant.  Le menton devient double,  le menton devient triple. Kss, Kss étudie un point de détail,  mieux, s’imprègne de la finesse du coup tandis que deux soupirs s’élèvent

 

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DE TRÈS GRANDS ACTEURS de Marcel PAGNOL

La Compagnie Jean-Claude BAUDRACCO possède de très grands acteurs à commencer par Jean-Claude BAUDRACCO lui-même.

De très grands acteurs, notamment du répertoire de Marcel PAGNOL.

Jean-Claude (César) joue avec son fils Julien(Marius) , sa belle-fille Diane LAVA( Fanny); une de ses filles Elodie est venue dernièrement s'ajouter à la troupe en remplacement d'une comédienne.

Mais il y a aussi  Jacques SABLIER dans le rôle d'Escartefigue que l'on a pu voir dans un rôle au cinéma dans " Adèle Blanc-Sec " de Luc BESSON. L'excellent Jean-Paul JOGUIN ( Panis), le truculent Pierrot CORONADO (le facteur ) ainsi que d'excellents rôles féminins : Jackie CARRIERE, Sophie BARBERO ...

Ce Jean-Claude BAUDRACCO a été le premier à adapter au Théâtre " La fille du puisatier " qui tourne en ce moment en France et à l'étranger.

Enfin cette troupe pour quelques uns de ses éléments vient de participer à quelques séances de " La fille du boulanger " avec Michel GALABRU, notamment à Paris, dans le Midi et en septembre en Suisse.

Enfin Jean-Claude BAUDRACCO et sa troupe tourne des films dans le Sud à Narbonne mais aussi pour le cinéma et la télévision.

 

La troupe continue de présenter aux six coins de l'hexagone " MARIUS " et " FANNY " comme les 5 & 6 novembre prochain à Port-la-Nouvelle dans l'Aude parmi une multitude de dates.

 

Il y a deux ou trois ans j'avais avec mon ami Stéphane KOWALCZYK demandé son avis au comédien Pierre RICHARD; nous avions aussi évoqué l'origine belge de la pièce "FANNY "...

 

 

 

 

12272762854?profile=originalDe gauche à droite:

Jacques SABLIER , Jean-Claude BAUDRACCO, Michel GALABRU, Julien BAUDRACCO, Jean-Paul JOGUIN , lors de la tournée de septembre en Suisse de " La femme du boulanger ".

 


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Mehdi et Claire,

Cet homme que je regarde et que je reconnais fut autrefois cet enfant timide et réservé dans cette école verte, pleine d'arbres et de secrets.

Mehdi fut amoureux fou d'une petite fille intrépide, indocile et pas facile, qui arborait tout le temps un joli manteau bleu tout en laine, assorti à ses yeux, avec tout le ciel dedans.

L'air de rien, insatiable et gourmand, le regard caramel de l'enfant tout entier plongeait dans tout ce bleu, merveilleux et chaud, mais Claire n'en avait rien à faire et lisait à voix haute, ponctuait avec grâce et application le texte, l'histoire à la maîtresse et puis tout à coup se taisait.

Alors Magali reprenait.

L'enfant n'écoutait pas, ne parlait pas, capté par le visage de Claire, il quittait peu-à-peu la terre, le tableau noir, le cahier du jour, du soir, Prévert et toutes les billes dans sa trousse, pour se perdre en chemin.

Il ne lisait que le regard de Claire, ne connaissait rien d'autre par coeur, que ses yeux à elle.

Claire s'en doutait bien, un tantinet coquette et espiégle beaucoup, son rire n'en faisait qu'à sa tête ; c'est avec insouciance et féminité déjà qu'elle égratignait et maltraitait avec désinvolture les balbutiements douloureux de l'enfant éperdu, dont les yeux noirs, remplis d'amour, s'agrandissaient toujours.

Tout seul dans la cour, un peu fou ; son coeur tout rouge était pour elle, comme de la pâte à modeler ; un simple jeu, un attrait, presque un jouet !

Aujourd'hui, cette géante miniature d'hier, ne porte que des manteaux verts, écrit des vers puis des lettres qui ne se terminent jamais destinées peut-être à Medhi.

Un matin je l'ai reconnu et je suis partie, l'école étant depuis longtemps finie ; pas la vie.

Notre histoire je ne sais pas.

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Ange chassé

Ange chassé

Antonia Iliescu

Dora était une fillette étrange, venue d’une constellation moderne, Fornax Chemica, située près du pole sud galactique, dans un méandre du fleuve Eridan. Sa mère lui avait inculqué le sentiment religieux dès sa première enfance. Assise sur une marche du petit escalier en pierre derrière la maison, elle suivait tous les matins les effets de cet enseignement; elle méditait à sa façon et c'était son jeu préféré. Sans se rendre compte, elle accomplissait un vrai rituel, avec conviction et curiosité, chaque jour qui sentait les fleurs de cerises, et puis les cerises mûres, les griottes et enfin, les coings. Quand la saison des pluies était là, elle ramassait soigneusement les feuilles mortes et les déposait une par une entre les couvertures d’un livre: "...elles ressusciteront au printemps! Le papier les tient au chaud" - disait-elle.
              Quand les premiers flocons de neige la poussaient à faire sortir sa luge du grenier, elle oubliait de méditer: "y’a d'la neige dehors, ah, je ne sais plus où donner la tête!". Saint Nicolas et le Père Noël la récompensaient pour sa foi  tout au long de l’année. Ses parents étaient des gens pauvres. Pourtant ils trouvaient toujours une petite pomme, une noix ou une mandarine à mettre dans le petit soulier bien lustré  la veille, qu’elle avait posé pieusement à la fenêtre, dans l’attente de la venue des saints.
                Au retour du printemps, elle prenait son petit tabouret, qu'elle posait chaque année d’une marche plus haut, et regardait le ciel bleu dans l’attente des anges. On lui avait dit qu’ils existaient vraiment et qu’ils venaient du ciel. Si c’était vrai, elle aurait dû les voir, non ? Et bien sûr, elle les voyait. Ils lui apparaissaient comme des petits cercles concentriques et lumineux, pas plus grands qu’une bulle de savon, qui flottaient dans l’air devant ses yeux. Bien qu’elle eût vu dans des livres des anges dessinés comme des enfants blonds et rondelets, habillés de longs vêtements blancs, qui portaient des splendides ailes d'aigrette du pissenlit, elle n'avait jamais eu de telles visions. Tout ce qu’elle voyait c’étaient ces petits cercles transparents, une sorte d’atomes vus à travers un microscope super performant. Elle était convaincue que les vrais anges étaient ainsi et se disait que les gens qui avaient peint les murs des églises et des morceaux  d’icônes et des feuilles de livres, n'avaient pas eu la chance de rencontrer les saintes créatures. Alors, par manque d'inspiration ils les avaient peintes comme une sorte d'hommes– oiseaux. Elle n’a dit à personne la moindre des choses de ses aventures matinales sur le petit tabouret, en plein soleil. Jusqu’au jour où sa mère lui posa cette question :
            - Dora, que fais-tu là, aussi rêveuse sur ta chaise ?
            - Qu’est-ce que je fais ? Mmm... Je regarde les anges. Voilà!
            -  Et comment sont-ils, tes anges ?
            Elle lui raconta tout ce qu’elle voyait dans le ciel. Sa mère se mit à rire et Dora a senti amèrement qu’elle ne croyait pas un iota de toute son histoire. C’est peut-être à ce moment-là qu’elle aussi a commencé à en avoir des doutes. C’est pourquoi elle osa faire une chose terrible, cette chose qui était un crime, le plus odieux de tous les crimes qu’on puisse commettre.
            On lui avait dit – toujours sa mère – que tous les gens, sans exception, portaient, depuis leur naissance, un ange invisible sur chaque épaule. L’épaule gauche était gardée par le mauvais ange, l’ange noir, celui qui te poussait à  faire des bêtises et qui voulait t’emporter dans le royaume de Satan. Sur l’autre épaule veillait paisible l’ange bon, l’ange blanc envoyé par Dieu.
            Elle voulait à tout prix se convaincre que les deux anges existaient vraiment sur ses épaules. Elle ne sentait rien. "Soit ils sont trop légers, soit ils ne le sont pas du tout" - se disait-elle. Un jour, une drôle d’idée lui vint à l’esprit : faire une expérience. Elle avait alors quatre ans.
            Un matin d’été au ciel gris, elle prenait son petit déjeuner dans la cuisine. Elle était seule à la table et le problème des cercles-anges la torturait comme toujours : s’ils existaient et si elle avait tué le bon ange, elle aurait eu vite le résultat; elle serait devenue une petite fille méchante, possédée par le diable. L’expérience inverse, c’est à dire, tuer le mauvais ange, n’aurait pas été concluante, car tout le monde disait qu’elle était une enfant sage et tout le monde l’aimait. Le passage du bon en meilleur était dur à saisir et l’expérience aurait été ratée.
            Qui était derrière ce scénario, dans une pareille aventure alchimique ? Peut être une bribe de Zosime de Panopolis travaillait alors en elle. En la prenant pour un nouveau et immaculé athanor, il oeuvrait probablement à l’achèvement de son œuvre au rouge, commencée voici des siècles. C’était lui, peut-être, qui lui a posé la question, là, dans la cuisine : « Eh ! Qu’est-ce qu’on fait avec les anges ? Comment pourrions-nous prouver qu’ils existent ? » Ce Zosime, son frère réveillé de l’archétype après tant d’années, voulait-il faire encore un essai pour répondre à l’éternelle question « Est-ce qu’Il existe ou Il n’existe pas ? »
            Pleine de calme et persuadée inconsciemment de la grandeur de cet instant-là, important pour son propre destin, mais surtout pour celui des âmes qui se posaient encore des questions au-delà de la mort, elle prit le couteau sali de confiture et l’enfonça dans le corps invisible de son ange blanc. Après quoi elle a attendu, pâle sur sa chaise, voir ce qu’il était en train de se passer. Pourtant, elle n’a rien entendu ; aucun gémissement, aucun cri. « Les anges ne souffrent pas, ils n’ont pas de chair, comme nous » lui avait dit souvent sa mère. Alors, comment pouvait-elle savoir s’il était mort ?
            Petit à petit, elle eut finalement la réponse. Pour toute expérience il faut de la patience. C’était alors qu’elle l’a appris pour la première fois. Les résultats n’ont pas tardé à se montrer ; ils étaient clairs et terribles. Au fil des jours elle se sentait poussée à mentir, à injurier ; elle a même mordu la main de sa sœur, jusqu’au sang. Elle refusait la nourriture. Le Diable avait grandi en elle et l’envahissait avec des tristesses profondes, insupportables, en lui coupant l’envie de jouer. Il l’attirait journellement dans un recoin obscur du grenier, sur une petite chaise enveloppée dans des toiles d’araignée. Là, elle se balançait des heures et des heures, en avant et en arrière, l’esprit vide, le cœur sec, en chantant toujours la même mélodie, qui lui nouait les pensées dans un serpent violâtre qui partait avec elle vers le fond de l'océan. Personne ne tenait plus en balance le Bien et le Mal. De la fillette joyeuse qu’elle avait été, il ne restait qu’un fantôme pâle et sombre, obsédée par un crime dont elle n’était pas sûre de l'avoir commis. Elle refusait consciemment toute chose qui autre fois lui aurait fait plaisir, pour le simple motif qu’elle ne le méritait plus, du moment où elle était devenue une nouvelle fille de Satan.
            C’était un après-midi d’automne. Probablement septembre, car le soleil jetait parmi les mailles du rideau, sur son lit, une lumière chaude et gaie, spécifique au premier mois de cette saison, portant l’été mûr encore sur ses épaules. Les feuilles de vigne avaient déjà rougi dans la fenêtre du salon et tremblèrent doucement lorsque sa mère entra dans la pièce, un plateau de crème brûlée à la main. C'était le dessert préféré de Dora, mais elle n’y pouvait pas toucher. L’immense nœud dans la gorge et des larmes qu’elle cachait à peine sous ses paupières… Elle avait atteint la limite et au bout du compte, s’en foutait si les anges existaient ou non. Vider son sac pour pouvoir manger quelques petites cuillères de crème, voilà son défi. Il n’y avait pas d’autres choix, l’instant de la vérité était là et attendait sa confession.
            Comme les mots boitaient dans sa bouche quand elle a appelé sa mère, tout près, sur le divan… « J’ai… j’ai un grand… grand secret…. ». Silence. « Eh ! Quel est le secret ? » - l’incitait sa mère. Mais la bouche ne voulait pas s’ouvrir. « T'as fais quelque chose de mal ? »  Sa mère essayait de la tirer par la langue : t'as menti ? T’as volé ? T’as été vilaine ? Les morsures ? « Non. C’est encore pire : j’ai tué mon ange gardien ; le bon ! J’avais tellement besoin de savoir si les petites billes que je voyais dans l’air étaient des anges! C’est de ta faute ! Tu m’as dit que c’étaient des bêtises. Je croyais que c’étaient des anges. Comment aurais-je pu le savoir autrement ? Maintenant je sais qu’ils existent, mais à quoi bon ? Je suis maintenant la fille de Satan et je ne reverrai jamais les anges de Dieu. »
            Que c'est difficile de se connaître et dire de soi-même "je suis méchante", surtout quand on n’est qu’un enfant. Elle a connu alors pour la première fois le pouvoir de faire mal et la peur de soi-même.
            Sa mère l’a couchée sur le dos et les yeux dans ses yeux, elle lui a parlé :
          - C’est très mal ce que tu as fait. Comment as-tu pu penser à une chose pareille ? Tu ne toucheras plus jamais le couteau, tu m’entends ? Les anges ne meurent pas, mais le tien est parti. Il s’est effrayé et s’est envolé chez un autre enfant, qui ne mord pas... Mais, en fin... si tu deviens comme avant, une fillette sage et si tu manges comme avant, et si tu ne mords plus jamais ta sœur, si tu l’implore, si tu lui demande pardon, il revient. Un peu de patience et tu verras. Et maintenant, viens et mange un peu de crème ! 
            Le temps passe vite. La petite fille d’hier assise dans la cuisine est la femme d’aujourd’hui debout dans la cuisine. Elle ne sait pas exactement quand elle a changé pour toujours de rôle. Et surtout elle ne sait pas si l’ange blanc est de retour sur son épaule droite.
           Des questions toujours sans réponses l’avaient prise d’assaut sur le long chemin de la vie : « Et si les anges avaient changé de place ce jour-là, pour rire de moi ? J’aurais pu tuer l’ange noir et toutes ces manifestations étranges n’auraient été que l’effet des remords. Un crime est un crime, même si l’on commet au nom du Bien. Lequel des deux a été de retour, suite à mes prières, le bon ou le mauvais ?  Comment ça se passe avec l’épaule droite et l’épaule gauche, que sera-t-il de la question tranchante : qu’est-ce que le Bien et qu’est-ce que le Mal ? Que vais-je dire à mon ami, Zosime de Panopolis lors de la Grande Rencontre ? Je vais hausser les épaules, impuissante, pour lui avouer que moi aussi j’ai échoué dans la grande aventure de la connaissance ? Il me faudrait encore quelques expériences dans mon vieil athanor… Mais je ne sais pas s’il pouvait encore résister aux flammes. »
           Les anges se sont lassés eux aussi à côté de Dora, sous le fardeau de toutes ces quêtes vaines, qui avaient rongé leurs ailes, en les rendant pareils l’un à l’autre; eux même n'étaient plus capables d’en faire la distinction. L’œil de son âme les voyait comme un seul ange, une sorte d’ombre grise qui, avec une aile la tirait vers l’Enfer et avec l’autre, vers le Paradis. Ombre indécise, aux ailes bigarrées, poussées vers l’intérieur, pour qu’elle ne puisse voler que dans son rêve. L’ange chassé ne revient plus jamais blanc, mais tacheté…
            Ces petits cercles concentriques – les anges de l’enfance – étaient peut-être seulement des cellules de l’univers, par lesquelles Il respirait et par lesquelles elle respirait aussi avec Lui. Elle a voulu à tout prix leur donner un nom, une forme et un sens, mais entre-temps, se pétrifiant dans l’expérience de l’auto connaissance, elle a oublié de respirer…

(extrait du livre "Dora-Dor ou le chemin entre deux portes" - Antonia Iliescu, Ed. Kogaïon, 2006)

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Un livre accompagné d’un DVD qui argumente la thèse de l’invention du Cinéma pendant la Préhistoire...

Un farfelu, Marc Azéma ? Non, un Docteur en Préhistoire, qui est aussi réalisateur de cinéma et qui fait partie des spécialistes de l’art pariétal.

Dans l’Aude,le Sud, il y a d’ailleurs une richesse de gisements et de spécialistes, comme Jean Guilaine ou Jean Clottes un des préfaciers du livre avec Bertrand Tavernier...

Particulièrement intéressante cette rondelle préhistorique avec un animal dans deux positions différentes recto/verso et qui tourne quand on introduit un nerf dans un minuscule trou...

Il ne s’agit donc pas que du mouvement dessiné ou rendu.

A découvrir...

Je suis d'autant plus content que Marc'est un ami et d'abord un ami de Stéphane Kowalczyk qui a réalisé au moins une partie des prises de vue nécessaires aux explications disons pédagogiques de cet ouvrage.

Mais voyons la vidéo d'annonce:

 

 

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Deux films de Stéphane KOWALCZYK ...

 

" Le Sang de la terre " , avec mon ami l'écrivain Christian PASTRE qui lit un de ses poèmes et Lieve OTTOY à la flûte :

 

 

 

Un documentaire sur " Les Vendanges littéraires de RIVESALTES " avec Bernard PIVOT et le comédien Jean-Claude DROUOT :

 

 

Une façon de découvrir le Languedoc-Roussillon avec les gens qui y vivent toute l'année.

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MA PATRIE

 

 

NOUS LE JURONS TOUS  TU  VIVRAS

 

Belgique  CHERIE

 

 

 

 

MISERERE

Ma Patrie, ma Douce, Ma Bien Aimée

La Liberté, en pleurant se retire

Tandis que, l'Occupant, sans rien dire

L'œil bleu et froid

Fixe déjà mes bras en croix

Miserere, miserere

Ma Patrie

Ma Douce ma Bien Aimée

DRANCY d'effroi

Mon cœur bat, bat, bat

Tout bas, bas, bas

Sonne le glas, roule le fla

Miserere, miserere

Ma Patrie,

Ma Douce, ma Bien Aimée

Au four...tout de ma mémoire

Restent les THRACE

Des coups reçus

Offert en exemple

Les bras en croix

Rigides et froids

Et, si je tremble

C EST DE FROID

Miserere, miserere

Geste papal

Douleur palpable

Dans un pyjama-chasuble

Je prie

PERE, PERE

Éloignez de moi ce calice !

Ma Patrie,

Ma douce, ma bien Aimée

Le vers est dans le "vert"

Et, dans le verre

Le poison

Tel ce verre

Nos vies se brisent

C'est la croix-Ade

Des maudits

Portant des lanières pour

Bannière

Miserere, miserere

Ma Patrie

Ma Douce, ma bien Aimée

Croix de bois

Croix de fer sur la poitrine

Croix jaune sur la poitrine

Ironie, ironie

L'épi pousse, ici et là

Il plie, oui, mais ne rompt pas

J’enchaîne….

 

Miserere, miserere,

Ma Douce,

Ma Patrie

Ma bien Aimée

Mes bras, mes pauvres bras

Tels des mâts

Indiquent les trépas

Suivez les corps

En croix

Les corps

En tas

Corps à l’étroit

A mes pieds posés

CORPS-CHARNIERS

Corps à corps

 

C’est à crever

De rire

Leur FUHRER de vivre

Vie couleur souris

Le manège de l’horreur

Tourne

Les bras en croiX

Je prie

Tout bas, bas, bas

 

Miserere, miserere

Ma Patrie

Ma Douce

Ma Bien Aimée

Nous n’irons plus « hautbois »

A l’arbre de vie

Attaché je délire

C’est à mouroir de rire

Où sont les i oliviers

Les palmiers en fleurs

Les cerisiers d’épines

 

Une souris verte

Qui courait dans l’herbe

 

Nous n’irons plus « hautbois »

Je t’aime, un peu,

Beaucoup

 

PERE PERE PERE

Pourquoi m’avez-vous abandonné

 

Vendredi des cendres

Et puis, ce sera Pâques

Où à la Trinité…

Où à la Trinité….

Douze apôtres

Douze résistants

La bande à Manouchiant

Le noir est dans mon cœur

 

Miserere, miserereeeeeee

Je vois

Au front d’Est en Ouest

Du Nord au Sud

Je vois du haut

Du Golgotha

Se lever

Les épis violets

Indiquant

Les POINGS  cardinaux

Poussent

Des épis sang

Des épi-phénomènes

Des bombes à retardement

Sont-ils encore vivants ?

Ces mourants

Ma Patrie

Pitié pitié

J’ai tout donné

Sacrifié tous mes enfants

Pitié pour nous

Toutes les mamans

Les êtres aimants

Les hêtres…du Liban

O patrie si étique

Célèbre ta messe noire

Dans  le blizzard qui se lève

POM POM POM POM!! ! !

 

POM POM POM POM

 

Amis, amis

Nous voici nous voilà

Rouge est notre sang

Et bien salés nos pleurs

Amis amis

 

C’est l’Angélus qui sonne !

 

 

Andrée colon

 

 

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Exposition Grand Palais

Ne ratez pas cette remarquable exposition  au Grand Palais  à Paris:

"Matisse , Cézanne , Picasso-    L'Aventure des Stein"

Une formidable aventure de ces quatre  fascinants  Stein aux personnalités si fortes , qui vont faire vivre l'Art à travers des siécles !

 Super!

du 5 octobre au 16- janvier

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LA BLONDE, LA BRUNE...

La blonde, la brune et puis la vie

Et la pléiade des envies !

En se jouant des différences...

La merveille d'une vraie présence !

 

Un double regard complice

Qui dans le parcours se glisse

C'est pour le fond de la mémoire

Une jolie part de l'histoire !

 

La blonde, la brune, aussi l'absence...

Les routes se perdent sans conséquences !

Un jour on rattrape le fil...

Et l'amitié perdure, tranquille !

 

Car ces secrets si bien gardés

Les joies et les chagrins devinés

Avec un regard qui vient du coeur

Ils donnent droit même à l'erreur !

 

La blonde, la brune et l'amitié

On dirait presque un conte de fée

C'est simplement une belle histoire

Qui rend la vie moins dérisoire !

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