Statistiques google analytics du réseau arts et lettres: 8 403 746 pages vues depuis Le 10 octobre 2009

administrateur théâtres

12273127690?profile=original 

OPÉRA

LA VESTALE

GASPARE SPONTINI

Alessandro de Marchi & Eric Lacascade

 

 

13, 15, 17, 20, 22 Octobre 2015  20:00

25 Octobre 2015  15:00

 

 Au CIRQUE ROYAL

 

Opéra en trois actes, version française

Livret de Victor-Joseph Etienne de Jouy

Création Salle Montsansier, Paris, 15/12/1807

 

                                                                                         NOUVELLE PRODUCTION

 « Depuis La Vestale, il n’a point été écrit une note qui ne fût volée de mes partitions ! » Gaspare Spontini avait parfaitement conscience du caractère influent de sa partition: il y proposait de nouvelles perspectives pour l’opéra, en imaginant l’ensemble de la partition selon une dramaturgie forte qui déterminait des effets naturalistes, l’orchestration et la forme musicale, et en ouvrant ainsi la voie à des compositeurs d’opéra tels que Rossini, Wagner, Berlioz et Meyerbeer... Ce grand opéra avant la lettre, regorgeant de tableaux spectaculaires sur l’amour interdit d’une vestale pour un général romain, fit aussitôt de Spontini le compositeur le plus important de l’ère napoléonienne. Pour sa première mise en scène d’opéra, le metteur en scène français Éric Lacascade aborde un thème actuel : « Plus que la passion amoureuse, l’enjeu de l’opéra est la libération d’une femme qui s’affranchit du pouvoir religieux. »

 

La vestale est une œuvre à redécouvrir, véritable passerelle entre le baroque et le romantisme. Si l’influence de Gluck se fait sentir dès les premiers accords de l’ouverture comme dans les scènes chorales, superbes, ou les grands récitatifs, l’originalité et le raffinement de l’orchestration de Spontini porte en elle de nombreuses innovations que bien des contemporains et successeurs lui empruntèrent. Berlioz notamment citera souvent l’opéra de Spontini en exemple et Wagner dirigera l’œuvre en 1844.

L’histoire se déroule sur fond de tragédie romaine. Le général Licinius est amoureux d’une jeune prêtresse du temple de Vesta, Julia. Alors qu’ils se jurent fidélité, le feu sacré placé sous la surveillance de Julia, s’éteint. Arrêtée, celle-ci refuse de dénoncer son amant et se voit condamnée à être enterrée vive. Elle sera sauvée par la puissance de l’amour. Un orage divin enveloppe le temple et permet à Licinius d’arracher Julia à sa tombe. Le feu sacré est restauré.

 

L’opéra de Spontini  fut  créé à Bruxelles dès 1810. En 1954, Maria Callas remet le rôle au goût du jour dans une mise en scène mémorable d’un certain Visconti. Mais il faudra encore plus de cinquante ans pour le réentendre à la Monnaie !

 

Le chef d’orchestre italien Alessandro de Marchi que nous n’avons pas eu l’occasion d’entendre depuis plusieurs saisons, viendra diriger l’Orchestre symphonique de la Monnaie pour cette nouvelle production qui sera présentée au Cirque Royal  du 13 au 25 octobre 2015. On y retrouvera également les Chœurs de la Monnaie dirigés par le chef Martino Faggiani et la MM Academy préparée par Benoît Giaux.

La mise en scène, confiée au français Eric Lacascade,  a été créée en 2013 au Théâtre des Champs-Elysées à Paris et a, depuis le début, été mise en place en vue de la présenter au Cirque Royal de Bruxelles. Issu du monde du théâtre, le metteur en scène français Eric Lacascade fait ici ses premiers pas à l’opéra. Il nous propose une version détachée de tout historicisme comme de toute transposition contemporaine. Le dispositif scénique est simple, un plateau nu brûlé par le soleil ou plongé dans la pénombre, quelques meubles. Eric Lacascade utilise une certaine stylisation dans le décor et le jeu des chanteurs pour dégager les traits psychologiques des personnages tout en se tenant au plus près de la musique de Spontini. Il voit dans l’ouvrage de Spontini un drame intemporel et définit ainsi le personnage principal : « Julia,  femme victime, femme guerrière, femme révoltée, femme insoumise, révélée à elle-même par l'amour passion. La puissance de cette passion, la puissance de cette femme enflammée dépasse de loin toute époque. Soumise à un rituel ancestral dans lequel la femme est au service de Dieu et de l'homme, elle ose choisir la singularité de son amour, contre la loi divine, contre la loi de la cité. » Il ajoute que c’est également la « présence du peuple, peuple de vestales, de prêtres, de guerriers, de citoyens, foule bigarrée et mélangée, toujours au bord de l'explosion qui fait aussi la puissance de l'œuvre. »

La Monnaie - La Vestale

 Photo © Chad Ress / Gallery Stock

 
Titre jadis incontournable du répertoire bruxellois, La Vestale de Spontini n’a pas été donné ces dernières décennies. Nous vous présenterons la version française de cette tragédie lyrique, une oeuvre que l’on peut considérer comme annonciatrice du grand opéra. Le metteur en scène de théâtre français éric Lacascade, connu pour ses adaptations de Molière, Kleist et Shakespeare, proposera ici sa première mise en scène à l’opéra, déjà donnée au Théâtre des Champs-Élysées à Paris en coproduction avec la Monnaie. Il adaptera sa production à l’espace du Cirque Royal, où il sera rejoint par le chef d’orchestre Alessandro De Marchi.   Peter de Caluwe

 


La distribution réunit des artistes invités régulièrement sur la scène bruxelloise, Yann Beuron, Sylvie Brunet-Grupposo, Julien Dran et Jean Teitgen. Pour ses débuts pour la Monnaie, la soprano franco-canadienne Alexandra Deshorties interprétera le rôle de Julia.


Le ténor français Yann Beuron qui créa en 2014 le rôle du mari de la sœur ainée dans Au monde de Philippe Boesmans, interprètera pour la première fois le rôle de Licinius, l’amant de la vestale. La mezzo-soprano française d’origine sicilienne Sylvie Brunet-Grupposo incarnera la Grande Vestale. Elle avait impressionné le public et la critique pour ses débuts dans le rôle d’Azucena (Il Trovatore) en 2012 et dans la reine Gertrude (Hamlet, Verdi) en 2014. Dans le rôle de Cinna, nous retrouverons le jeune ténor français Julien Dran, découvert à la Monnaie avec le personnage d’Edmondo dans Manon Lescaut (Puccini) en 2013, et, dans le rôle du Souverain Pontife, la basse française Jean Teitgen,.

Coproduction La Monnaie / De Munt, Théâtre des Champs-Élysées
Avec le soutien de SWIFT

Réservation en ligne ICI

CALENDRIER et tickets: http://cirque-royal.org/?

gclid=CjwKEAjw1riwBRD61db6xtWTvTESJACoQ04QIvV5xD1WDEVqDXrl1VU7KZn26akA5juepBocDpxdZRoCGNfw_wcB

 

La Monnaie

http://www.lamonnaie.be/fr/opera/568/La-Vestale

Envoyez-moi un e-mail lorsque des commentaires sont laissés –

Vous devez être membre de Arts et Lettres pour ajouter des commentaires !

Join Arts et Lettres

Sujets de blog par étiquettes

  • de (143)

Archives mensuelles