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musique (288)

administrateur théâtres

Histoires Comme ça ( au théâtre des Martyrs)

Un gâteau, dans un gâteau, dans un gâteau...

Comment le Rhinocéros acquit sa peau,

Comment le Léopard acquit ses taches,

Comment la Baleine acquit son gosier,

L'Enfant Éléphant,

La rengaine du père Kangourou,

Comment naquit la première lettre,

Drôle et poétique, ce spectacle réveille les histoires comme ça de Kipling. Nostalgique aussi, car Best Beloved , sa fille Joséphine, est morte de pleurésie à huit ans…

Elle n’a plus de regard pour s’émouvoir des couleurs, la lumière lui a été ravie… mais elle entend toujours la voix du cœur paternel qui bat pour elle. Son père lui parle inlassablement, à peine s’il fait face au public… Il brandit un atlas pour témoigner de la véracité des histoires à prendre au sérieux. Tout ça s’est passé quelque part, dans des temps lointains, une réalité contée, pour taire l’immensité du chagrin. Fataliste mais tendre, comique à dessein, il commente les vraies estampes de l'écrivain projetées sur les cartons, et, à force de détails répétés, il ponctue les histoires si vivantes avec des accents d’incantation: ...Best beloved !

La scène est jonchée de caisses de déménagement, il est entre deux. La voix sauve, qu’importent le décor ou la réalité. « Un jour, les hommes appelleront ça l’écriture… »

Elle n’est plus, il est Orphée et ressuscite les mots avec attendrissement, pour la faire rire et la surprendre encore, recréant l’amour….un monologue sans fin. Langue loufoque par moments, mime théâtral passionné, les silences aussi sont éloquents. Chemin faisant, un mystérieux gâteau se prépare, voici des miettes de bonheur pour la petite fille. Là-bas, à gauche sur la scène derrière le rideau, qu’y a t- il ? On imagine, sans doute un gouffre béant et vide vers où se tourne inlassablement le visage du père illuminé du sourire de la tendresse pour l'absente…

Pour qui est le gâteau ? Et voici des broderies musicales enthousiastes sur piano à queue Hanley… qui scandent joyeusement la vigueur des histoires et la blancheur des falaises d’Albion. Quelques chansons anglaises farcies d’humour. La salle acquiesce, rit et murmure, l’émotion est palpable. Comme un refrain toujours renouvelé de la dernière histoire, voici le crescendo : les variations de Mozart sur « Ah vous dirais-je maman» et en point d’orgue, l’adagio. Que d’amour dans cette musique qui, plus que les mots encore, enlace et découvre l’invisible…

Nous avons reçu en plein cœur cette interprétation très fine du comédien et artiste Bernard Cogniaux, on a redécouvert des histoires très touchantes….

Un gâteau, dans un gâteau, dans un gâteau…

http://www.theatredesmartyrs.be/pages%20-%20saison/atelier/piece1.html

…Très originale, la mise en scène signée Marie-Paule Kumps

Du 21/09 au 30/10/2009

Dim : 26.09 et 03.10

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administrateur théâtres

L'art musical et l'esthétique des jardins à Beloeil


C’est l’heure où les oiseaux se taisent - pas de perruches bruyantes à Beloeil - c’est l’heure bleue de l’empire des lumières de Magritte… Cette fois, pas de maison, mais tout un château princier aux couleurs changeantes, tout au bout du canal qui mène jusqu’à la fontaine de Neptune. La féerie du soir est partout dans le parc, même le bruissement des feuilles se fige; les théâtres de verdure accueillent une foule silencieuse qui glisse respectueusement entre les morceaux de musique. On s’attarde - arrêt sur musique - les arbres majestueux écoutent, et le cloître de charmes résonne des scènes de chasse de Mozart. Fusant derrière les fourrés des applaudissements nous guident vers la scène suivante….. La voûte céleste et la lune pour accueillir les notes et les émotions.

La nuit musicale de Beloeil n’attire pas que les amoureux de la musique classique, c’est une très belle façon d’initier les timides et les frileux, la merveille du cadre et de l’organisation parfaite de cette nuit musicale aura semé ce nouveau plaisir au cœur des plus récalcitrants. C’est aussi une fête populaire : on pique-nique sur la pelouse à côté de la musique avec nappe à carreaux et vin italien ou avec des huîtres et du champagne sur de hautes tables de cocktail.

Sur notre parcours semé de milliers de bougies posées au sol, les arbres se sont travestis de lumières vertes et dorées. Arrêtons-nous à Neptune. Voici le kiosque qui accueille des extraits de « La création » de Haydn. Velours des voix, bruissement du chœur de Clerlande, concert d’instruments qui jouent aux oiseaux du ciel, au tonnerre, à la lumière et aux anges. C’est magnifique. Jasmine Daoud, soprano « Gabriel » en brocart de soie bordeaux nous interprète l’archange « Gabriel », Patrick Kabongo , ténor « Uriel »,Charles Dekeyser, basse « Raphael ». C’est l’avènement du monde, la séparation des eaux et de la terre, celle des créatures vivantes. Le chaos originel contraste avec l’éclatement aveuglant de la Lumière et le chœur de louer le Créateur….

Changement de scène : voici le vol fauve d’une pipistrelle par-dessus un piano qui nous régale des célèbres sonates de Robert Schumann, « Waldszenen » par Olivier de Spiegeleir, au piano…..C’est l’été.

Un détour au champ des roses pour scruter le firmament et entendre les deux sœurs Ouziel qui jouent Ludwig van Beethoven et sa Symphonie Pastorale à quatre mains…

Plus tard, suivant les accents profonds d’un violoncelle, on tombe sur une muse dans un hamac, tel un cocon déchiré. Suspendue à un arbre de lumière, elle nous conte en gestes et musique comment elle a apprivoisé son violoncelle et se relie au mystère de la nature. Une intimité dévoilée. Une compagnie, de si de la, de Montpellier…

Un immense hululement de hibou ponctue la soirée. Ou est-ce un commencement ? Les bords du canal sont noirs de monde joyeux et bavard. Musiques enregistrées et lumières pétaradantes fondent les cœurs dans un feu d’artifice superbe dans son extravagance, sa composition et ses éblouissements… Chaque année, tout est plus beau.

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Le trio Animus (théâtre de la Samaritaine)


Tous Trois Talentueux et Très applaudis : le Trio Animus Triomphant sur la scène de la SamariTaine

… hier soir et encore jusque samedi soir ! Oh Happy Days !

Le pianiste Jean Jadin est le «master of ceremonies» et, tout cool et tout rythme, présente les gospels avec cœur et humour. Le saxophoniste Tom François joue de la musique angélique sur sa flûte traversière, caresse des percussions, glousse et rit dans son saxo. Déjà le duo vaut la peine. Composition duelle, entente, registre, variété, inventivité, virtuosité. L’interprétation de Amazing Grace est saisissante de beauté, d’esprit et de profondeur. La salle est muette d’admiration. Est-on dans une église ou dans des catacombes ?

Et nous découvrons la soprano Myriam Gilson. Sa voix généreuse partagée entre le cuivre, l’or et le velours se répand dans les cœurs, fuse vers les cimes, redescend dans les gorges profondes, le regard brille, les sons sont magiques, palpitants, donnent des frissons et pourtant il n’y a pas de courants d’air. Beau comme une prière d’action de grâce, le Deep in the Water. Motherless child : un comble de profondeur et d’intériorité. Avides, nous recevons cette beauté vocale et ces musiques afro-américaines en plein cœur. Le courant magnétique de l’émotion saisit tous les participants, il y a ce silence révélateur de la chose partagée. On est tellement ému que l’on ose à peine applaudir en rythme, muser et se joindre à la joie des musiciens. On marche délicatement sur de la perfection : du jamais vu, cette rencontre de trois âmes si différentes par leur tessiture, leur couleur, leur rondeur… Puis on nous autorise et la salle entière chante Hey Man ou A-men, c’est la liesse. On ressort les larmes aux yeux. Oh Happpy Days…. Une soirée de note bleue. Qui voudrait durer jusqu’à l’aube…

Et pourquoi pas continuer l’ivresse ? « THE WILD PARTY » vous sera présenté à la Samaritaine du

Du mardi 7 au samedi 11 septembre 2010 à 20h30

D'après l'œuvre de Joseph Moncure March
Mise en scène et adaptation scénique
de Frederik Haùgness
Avec Benoît Verhaert (paroles), Laurent Delchambre (batterie), Samuel Gerstmans (basse), Grégory Houben (trompette) et Mathieu Vandenabeele (piano)

The Wild Party nous plonge au cœur du New York des années 30, en pleine prohibition, quand les Blancs ont découvert le Jazz... Celui des Noirs. Chez Queenie et Burrs, la fête bat son plein, jusqu'à l'arrivée fracassante du ténébreux Mister Black qui fait chavirer le cœur de la maîtresse des lieux.

Comme un cri de rage des années folles, ce long poème écrit en 1928 et censuré dès sa sortie à Boston, raconte sans pudeur aucune, une nuit de débauche, un amour tragique, une fête sans lendemain: ça chante, ça danse, ça boit, ça sniffe, ça hurle, ça pleure, ça touche... ça transpire le jazz. Sur scène, un acteur et quatre jazzmen se fondent en un formidable quintet pour nous raconter cette histoire avec autant de mots que de notes, c'est du
Jazz-Théâtre!

http://www.lasamaritaine.be/topic/index.html

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Festival de Jazz: Le projet Cordes et percussions de André Klenes

Moonly Delights

Dans la vallée…. Ils ont fait un très beau parking souterrain, inondable et inutilisable. Donc l’accès du Marni est plus que problématique pour les visiteurs de la périphérie…. à moins de faire à pied le chemin depuis l’abbaye de la Cambre, parapluie sous le bras pour le retour! Mais nous avons été récompensés. C’est un ancien cinéma au confort exceptionnel, de la place, de l’air et des airs de jazz romantique ce soir là en clôture d’un festival de quatre jours.

Le projet Cordes et percussions de André Klenes, nous a présenté une croisière musicale de grand talent, qui devient spectacle poétique alternant les odes à la lune et à la nature et des créations musicales très inspirées, Orient-Occident. Des pointes de Vivaldi. Des accents hispaniques. Réminiscences dans tous les sens. Une suite celtique, La mer et ses cinq sens, violoncelle et contrebasse vibrantes d’émotion, bleu lunaire, vagues de bonheur musical. Ajoutez le gémissement des oiseaux de mer, le fracas du baiser de la mer sur les rochers, la voix des vents, le goût du sel et la rose des vents. En suite, un hommage senti, aux musiciens du Titanic. Aux percussions Etienne l’Asiatique aux baguettes fascinantes et pleines d’humour. De la délectation. Le dernier morceau, Amalia, nous arrête devant un bar méditerranéen, amples mouvements de jupes à volants, œillades, talons intarissables. Olé! La reprise, Flying Angel raconte un foxtrot aérien… Dans la vallée, quelle découverte !

Sébastien Walnier : violoncelle
Etienne Plumer : percussions
Jacques Pirotton : guitares

André Klenes : contrebasse,
compositions.

rue de Vergnies 25 - 1050 Bruxelles . t +32 2 639 09 80 . f +32 2 639 09 81 info@theatremarni.com

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l'art de la fête foraine...

Les Baladins du Miroir, théâtre forain musical et poétique, nous présentent des contes et légendes délectables : « Le chant de la source »

L’arbre aux trésors de Henri Gougaud nous chuchotte : "Non point changer la vie, mais l’aider à éclore. Voilà pourquoi sont au monde ces récits parfois millénaires qui ont atteint à la gloire insurpassable des œuvres : l’anonymat. Car je ne suis pas l’auteur de ceux qui sont dans ce livre. Je n’ai fait que les raviver, les ranimer, les restaurer, comme d’autres restaurent de vieux châteaux. J’ignore qui en sont les premiers auteurs. D’ailleurs, qu’importe ? Ils sont au monde parce qu’ils sont nécessaires, comme l’air, comme la lumière du jour, comme les arbres. "

Et l’arbre à soleils de renchérir :"Les légendes sont ce que nous avons de plus précieux en ce monde. Elles ne sont pas une pâture puérile. Elles ne sont pas une manière d’oublier le réel, mais de le nourrir. S’insinuer tendrement en elles c’est apprendre la liberté, éprouver le bonheur parfois douloureux de vivre".

Après des cascades de rires et une ovation générale digne de nos concours royaux de musique, le public quitte à regrets le chapiteau, ruisselant d’émotion, applaudissant encore la fanfare de bonheur des comédiens qui se sont remis à chanter et jouer sur leurs instruments de musique !.... Tous les cœurs sont à l'unisson, on a apprivoisé le murmure de la source. Ce murmure fait d’humour, de rires, de musique, de poésie, de danse, de supplément d’âme.

Grâce à une fabuleuse distribution et une metteuse en scène divine, ces 12 contes et légendes du monde se sont emboîtés comme les pièces d’une pyramide, toujours plus stupéfiants, tendres, philosophiques, et drôles. Les costumes, pastels de ciel et de terre, semblaient moulés sur chaque personnage, et vivre, vibrants eux aussi, de tous les possibles. Et voilà entre les bribes d’histoires contées, dans une atmosphère de moyen âge doré, les chants ancestraux, polyphonies aux accents slaves, turcs, napolitains qui mobilisent l’harmonie, et c’est le silence ému dans toute la salle.

L’universalité de ces contes qui ont traversé les âges, les contrées, les mers, sans papiers, dans l’oralité et la tradition ancestrale nous chatouille le ventre, nous met des paillettes dans les yeux et force notre écoute sans partage ! Les personnages bien campés dans leurs accents et leur parler parlent vrai. Sortent-elles des mille et une nuits ou des contes de Canterbury? Ces histoires racontent, la terre, la femme, la mère, l’enfant, la vie, la mort, Dieu, l’esprit, l’âme et la bonté… et plein d’autres filigranes intimes que seuls nous pouvons entendre ou percevoir. La Joie, peut-être.

La musique, la danse et poésie virevoltent, personnifiées devant nous par enchantement et nous bercent notre essence originelle, sensible aux histoires mythiques qui ravissent le corps et l’âme. Question de chant et de source.

Et la violoniste n’a rient dit, mais a tout dit.

http://www.festivaldetheatredebruxelles.be/

Du jeudi 19 au dimanche 22 août 2010 au Parc Royal de Bruxelles 4ème édition

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souvenir musical à la galerie...

De la vraie musique dans une salle ‘ceci n’est pas une salle’ dont on aurait voulu repousser les murs tant les invités étaient nombreux. Notre violoncelliste japonaise prend la parole et explique le programme. Elle a la détermination tranquille du mélange réussi avec l’occident et va nous livrer avec bonheur toute sa sensibilité asiatique à travers une première œuvre de Mozart. Le bonheur est dans l’écoute. Le Duo pour violoncelle est soutenu par basse continue très profonde et sensible. Puis on s’embarque dans les replis italiens de Vivaldi. ♪♫•*¨*•.¸¸¸¸.•*¨*•♫♪♪♫•*¨*•.¸¸¸¸.•*¨*•♫♪ ♪♫•*¨*• Surprises de mélancolie et facéties joyeuses, danse et soleil. La fête perle sur les cordes, les sourires, l’entente et l’écoute mutuelle. Crescendo : nous voilà dans un feu d’artifices, avec Rossini et son humour. Les auditeurs vont faire éclater leur joie pour ce merveilleux temps de partage, puisque la musique c’est du temps, gratuit, artiste et rêvé. Merci pour ces premières couleurs d’automne dans la très belle galerie d’art. Encore : l’air des pêcheurs de perles de Bizet. Tout à fait à propos.

Shiho NISHIMURA (Jp) au Violoncelle et
Svetoslav DIMITRIEV (Be) à la Contrebasse

C'était le samedi 04 septembre de 20 h à 21 h.
Lieu : Espace Art Gallery 35, rue Lesbroussart à 1050 Bruxelles.

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Le duo pataphonique… au théâtre de la Samaritaine

Pataphonie, euphorie....Le duo pataphonique… à la Samaritaine

Max Vandervorst en direct de la maison de la Pataphonie, entendez un atelier d’objets abandonnés métamorphosés en instruments de musique aussi insolites qu’harmonieux, s’est arrêté quelques soirs à LA SAMARITAINE pour nous servir de la musique bien trempée. Marc Herouet, pianiste génial lui donne le ton et le tempo.

Que la fête commence : Daydream des Wallace Collection nous éclabousse de bonheur. Plus que la réminiscence, la cascade de diamants du clavier et les gouttes de musiques échappées du scoutophone, un ensemble de gourdes de métal suspendues dans un râtelier spectaculaire, égrènent du pur bonheur. Et le gong des plats de service. Pari gagné, c’est beau et étrange, et on se laissera guider dans ce voyage autour de ma cuisine.

Un balai de rue rouge se transforme mystérieusement en contrebasse vibrante sous la caresse d’un archet, le détecteur à métaux imite le bagpipe, les pattes d’une chaise sont autant de flûtes pour jouer un quadrille. Voici une sorte de trombone à coulisse en tubes de plastique blancs emmanché d’un socle de bouteille de plastique et d’un moule à tartelettes. Ca marche et c’est juste ! Public ébahi, salle comble. Histoire de souffler un peu voici les sons séraphiques et inconnus d’une valise mystérieuse, et le savatophone qui s’emballe sur l’air de Leila, toujours guidé par le piano sans queue… Des sons de flûte indienne dans les bouteilles d’un casier de bière pour conter à petites gorgées What a Wonderful World. Merci Louis ! Une salsa boliviana au chanrango et lapin mécanique. Un des clous de l’harmonie est une armée de vieux fers à repasser… Il ne faut pas tout énumérer, secrets de composition obligent, mais c’était un spectacle de pure prestidigitation musicale. La magie dans ces objets hétéroclites faisait soudain frissonner leur âme sauvage sous les doigts et le souffle de Max Vandervorst, un prince de la musique des origines.

www.lasamaritaine.be/

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Michaël P i a n g e r e l l i…dit « le P i e n g »

Attention, ils sont presque connus, ils viennent de gagner à l'Alhambra de Paris la finale 2010 de Zickmeup, le portail accélérateur de talents ! Ils sont tombés sur la scène de la Samaritaine pour ouvrir la nouvelle saison avec la joie des saltimbanques et nous offrir un magnifique bouquet de chansons françaises décapantes, nostalgiques ou rebelles. . . « Et Dieu créa le saltimbanque et vit que ce fut le bordel, mais le plus beau bordel qui soit… »

Cela démarre souvent en douceur, puis les décibels s’emportent, mais qu’importe ! Le talent est là, nerveux, fougueux plein de feu. Le jazz est là, l’artiste touche à peine terre au milieu de ses acrobatiques pas de charleston, sur guitares aux accents manouche! Cela sautille de toutes parts. Cela pétille dans les cœurs. Fascinant ! Et l’orchestre enchaîne, impassible comme une rivière de rythmes.« Fais-moi confiance, c'est pour toi que mon cœur danse... »

Tout charisme et chaleur humaine, Michaël Piangerelli, dit le Pieng, dialogue joyeusement avec le public qui exulte, ravi d’être convié au jeu de la fête… Les textes ont du fond, de la poésie, de l’humour, de la dérision, de la musicalité. De jolis titres de chansons : Ma gitane, Je cherche ce mot, Il y a des nuits, Pieuse brebis, … Son employeur : Le monde, son école : les ghettos de Mouscron paraît-il! Ses muses, toutes les femmes, et la sincérité comme étendard. Sa présence en scène vous coupe le souffle et arrache des larmes de rire. « Piangere » en italien. Sa troupe l’entoure de bonheur, de chœurs et vibre sous sa magie. Le public est saturé de plaisir, mordu par le diable, enivré de vie. Vivent les bateleurs!

Chant: Michaël Piangerelli
Guitare, choeurs:
David Caporaso
Guitare, choeurs:
Paul Guernier
Basse:
Dimitri Evers
Batterie:
Benoît Derycke

http://www.lasamaritaine.be/informationsprat/index.html

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